LDCompta
pour Windows
Documentation utilisateur
Préambule
Cette documentation a été conçue avec
le souci de répondre à deux objectifs quelque peu contradictoires :
Cette documentation est livrée sur le CD-Rom d’installation du progiciel, dans le répertoire nommé Docs.
Cette documentation est livrée sous deux formes :
LDComptaW.doc Document d’aide sous forme native Word 2000
Ne peut être ouverte qu’avec le logiciel Word 2000
LDComptaW.htm Document d’aide sous forme html, avec les cadres pour consultation par
un navigateur Internet tel Internet Explorer par exemple.
Ce document fait référence à tous les autres documents dont le nom commence par LDCompta, ainsi qu’au contenu du sous-répertoire nommé LDComptaC1_fichiers.
Consultation
en ligne
La meilleure façon de consulter cette documentation en ligne est donc d’utiliser un navigateur Internet sur un micro-ordinateur.
Pour cela, accédez avec l’explorateur Windows au dossier contenant le document d’aide,
· soit sur le CD-Rom d’installation du progiciel, dans le répertoire Docs,
· soit après l’avoir copié en local sur votre
micro-ordinateur, ce qui accélèrera la consultation si celle-ci est fréquente. Vous
devez alors copier en local tous les documents dont le nom commence par LDCompta ainsi que le sous-répertoire nommé LDComptaC1_fichiers.
Pour lancer votre navigateur Internet sur le document d’aide, un double-clic sur le document LDComptaW.htm depuis l’explorateur Windows est suffisant.
Vous pouvez également déposer sur votre bureau Windows un raccourci pointant vers ce document ; cela
vous permettra d’accéder plus rapidement à cette aide. Faites un clic droit
depuis l’explorateur Windows sur le
document LDComptaW.htm et choisissez
l’option Copier, puis un clic droit
sur le bureau Windows et choisissez
l’option Créer un raccourci.
Impression
de la documentation
Pour réimprimer cette documentation, ouvrez le document nommé LDComptaW.doc avec le logiciel Word 2000, puis utiliser le menu Fichier/Imprimer.
La documentation est bâtie en deux volumes d’environ 130 pages chacun, ce qui permet de les relier assez facilement. Pour faciliter les recherches au travers de ces deux volumes, la numérotation des chapitres et des pages est faite en continu, et une table des matières complète est fournie au début de chacun des deux volumes.
Attention : N’utilisez pas le navigateur Internet pour imprimer l’ensemble de cette documentation, la mise en page ne serait pas satisfaisante.
Conventions
de présentation
Dans toute cette documentation, les termes désignant les noms ou les libellés des différentes zones de saisie, ainsi que les valeurs que peuvent prendre ces zones de saisies sont mises en relief par l’adoption d’une police de type Arial italique.
Les liens hypertexte sont eux présentés avec la police Arial Narrow. Dans votre navigateur Internet, ces liens apparaissent en bleu et sont soulignés.
Pour chaque présentation d’écran, les différentes zones de saisie de l’écran sont décrites successivement, avec un paragraphe par zone, de la forme :
ð Intitulé de la zone 1. Descriptif complet de la zone 1.
ð Intitulé de la zone 2. Descriptif complet de la zone 2. Si cette zone 2 ne peut prendre qu’une série limitative de valeurs, la liste de ces valeurs est présentée sous la forme :
§ Valeur 1. Descriptif de la valeur 1
§ Valeur 2. Descriptif de la valeur 2…
Révisions
Cette documentation est ici fournie en Révision B de Novembre 2000.
Elle correspond précisément aux fonctionnalités offertes par le logiciel LDCompta pour Windows dans sa version 2.70.
Table des matières
Généralités sur l'implémentation de la version 2.70
Création d’un icône pour accéder à LDCompta depuis le
bureau Windows
Installation du gestionnaire de clés physiques
Saisie de la clé logique associée à la clé physique
Initialisation des variables d’environnement
Création d’une société ou installation du dossier de
démonstration
Cas d’une réinstallation ou d’un changement de version
Installation en parallèle d’une version 1.02 et d’une
version 2
Désinstallation sous Windows 95/98 ou Windows NT
1.4 Création,
modification, suppression d'une société
1.6 Utilisation de la
barre d’outils
Saisie des dates et utilisation du calendrier
2. Données de
base de LDCompta
2.1 Notion de compte
général, collectif et auxiliaire
2.2 Notion d’écriture,
de pièce et de lot
2.3 N° de pièce et
référence de document
2.4 Gestion d’écritures
provisoires
2.5 Gestion
multi-devises et support de l’Euro
Les règles de conversion et d’arrondissage liées à l’Euro
Le traitement comptable des opérations de conversion et
d’arrondissage
3. Gestion des
fichiers de base
Définition d’un compte général
Gestion des autorisations en consultation
Définition des canevas de saisie
Association d’un canevas à un ou plusieurs tiers
Utilisation de canevas de saisie en saisie par pièce
Canevas de saisie avec calcul automatique de la TVA
Liste des clients et fournisseurs
3.15 Support multi-devises
et Euro – Mise en place
Mise à jour de la table des devises
Autres paramètres nécessaires au fonctionnement
multi-devises
Activation de la seconde devise de restitution
Les procédures supportant deux monnaies de restitution
Activation de la seconde devise de paiement
3.16 Migration vers l’Euro
- Les dernières étapes
Le basculement de la devise de référence
L’abandon de la seconde devise de restitution
4.1 Saisie des écritures
par pièce
Saisie données communes de la pièce
Ventilation analytique d’une ligne de la pièce
Ventilation analytique détaillée d’une ligne de la pièce
Mise à jour de l’échéancier fournisseurs
4.2 Saisie des
écritures par folio
Cas des journaux entraînant la mise à jour des règlements
fournisseurs
Particularités des folios saisis en devise
4.3 Procédure de
modification d'écritures
Règles particulières d’équilibrage en mode Devise
4.4 Saisie des OD de
différences de change
5. Les procédures
d’interrogation
Détail de l'affichage – Onglet Général
Gestion des colonnes dans les tables d’affichage
Ecran visualisation des lettrages partiels
5.2 Visualisation
d'écritures par montant
Ecran d'affichage du résultat de la recherche
5.3 Visualisation
d'écritures par n° de pièce
Ecran d'affichage des écritures sélectionnées
5.4 Visualisation
d'écritures par référence
5.5 Visualisation
d'écritures par journal
Ecran d'affichage des écritures sélectionnées
6.2 Edition de l'état
de contrôle des journaux
6.3 Edition de la
balance générale
6.4 Edition de la
balance clients ou fournisseurs
6.5 Edition de la
balance autres auxiliaires
6.6 Edition du
grand-livre des comptes généraux
6.7 Edition des
grands-livres clients ou fournisseurs
6.8 Edition du
grand-livre autres auxiliaires
6.9 Edition du
grand-livre compte par compte
6.10 Edition des relevés
de comptes
6.11 Edition du grand-livre
en devises
6.12 Edition des balances
âgées
7.1 Lettrage manuel
d'un compte
Ecran d'affectation d'une différence de lettrage
Prise en compte des lettrages partiels lors d'un lettrage
ultérieur
Affichage des lettrages partiels
Délettrage d'un lettrage partiel
7.2 Lettrage
automatique d’un ou plusieurs comptes
8.1 Interface standard
d’entrée de LDCompta
8.2 Interface standard
avec LDPaye
10. Etablissement d’une
situation
10.3 Bilan et compte de
résultat
Calcul et édition Bilan et Compte de résultat
Epuration des anciennes situations
11.1 Clôture mensuelle des
journaux
12. Gestion des
règlements fournisseurs
12.2 Règlement manuel des
fournisseurs
Gestion des frais bancaires afférents au règlement
Traitement des différences de règlements
Traitement des différences de change
Traitement des lettrages partiels en mode devise
Ajustement de l’échéancier fournisseurs en fin de saisie
12.3 Gestion et édition de
l'échéancier fournisseurs
Gestion de l'échéancier fournisseurs
Edition de l'échéancier fournisseurs
12.4 Règlement automatique
des fournisseurs
Affectation automatique des règlements sur une ou
plusieurs banques
Comptabilisation et édition des règlements fournisseurs
12.6 Gestion et édition du
portefeuille d'effets à payer
Edition du portefeuille des effets à payer
Réédition des règlements fournisseurs
Edition des avis de domiciliation
Liste des écarts de solde fournisseur
12.8 Schéma récapitulatif
des flux pour les règlements fournisseurs
13. Gestion des
règlements clients
13.2 Saisie des règlements
clients
Premier écran d'identification du règlement
Deuxième écran d'identification du règlement
Ecran de saisie de l'éclatement du règlement
Gestion des frais bancaires afférents au règlement
Traitement des différences de change
Traitement des lettrages partiels en mode devise
13.3 Portefeuille de
règlements
Edition des règlements en portefeuille
13.4 Bordereaux de remise
en banque
Utilisation des comptes transitoires pour centraliser les
remises en banque
Mode opératoire pour créer un bordereau
13.5 Création d'une
disquette pour les règlements par traite
13.6 Gestion des traites
émises à l’acceptation
13.7 Schéma récapitulatif
des flux de trésorerie client
14.2 Recherche et édition
de la liste des clients à relancer
Principes de recherche des clients à relancer
14.3 Modification des
relances client par client
Suspension de relance d'un client
14.4 Edition des lettres
de relance
14.5 Relance des traites
émises à l’acceptation
15. Autres éditions
pour le suivi des clients
16. Suivi de la TVA sur
les encaissements
16.2 Description des états
du suivi de TVA
Liste des anomalies à traiter séparément
Analyse détaillée des factures
16.3 Définition des
paramètres, reports et comptes de TVA
Contraintes inhérentes a la méthode de calcul du suivi de
TVA
17. Chiffres d'affaires
clients et fournisseurs
17.1 Edition des chiffres
d'affaires
17.3 Historisation des
données
18. Suivi des comptes
bancaires
Mode opératoire en mode manuel
Mode opératoire en mode automatique
18.2 Visualisation –
Edition d'un compte de banque
19.2 Construction des
états de trésorerie
19.3 Les écritures
prévisionnelles
19.4 Edition des états de
trésorerie
Activation du module analytique
Tables de ventilation analytique
La ventilation analytique des écritures de comptabilité
générale
Correction d'une ventilation analytique d'une écriture de
comptabilité générale
Saisie des écritures purement analytiques
20.4 Les consultations
analytiques
Consultations possibles depuis la comptabilité générale
Interrogation d'une section analytique
Définition des tableaux budgétaires
Définition des états budgétaires
Tables de ventilation mensuelle
Tables de ventilation analytique
21.4 Initialisation d’un
tableau à partir du réalisé
21.5 Edition des états
budgétaires
21.6 Interface avec le
module Bilan et compte de résultat
22.1 Procédure de
vérification de l’équilibre des lots
22.2 Procédure de
vérification de l’équilibre des lettrages
22.3 Procédure de
re-calcul des écritures de centralisation
23. Gestion de
l’environnement
23.1 Ré-indexation des
fichiers
23.2 Etats et requêtes
utilisateur
23.3 Conversion de données
en format texte
23.4 Modification de
données par lot
23.5 Connaître les marges
d’une imprimante
24. Gestion des droits
d’accès
24.1 Droits d’accès aux
sociétés
24.2 Droits d’accès aux
fonctions
24.3 Règles appliquées
pour le contrôle des accès
24.4 Stratégies de
contrôle des accès
Interdire l’accès d’un utilisateur à l’une des sociétés
gérées par LDCompta
Réserver l’accès à certaines fonctions du logiciel aux
administrateurs
Restreindre l’accès d’un utilisateur à quelques fonctions
du logiciel seulement
Ce document est un guide
d'utilisation du progiciel de comptabilité LD SYSTEME. Ce progiciel fonctionne sur plate-forme Windows 32 bits : Windows 95/98, Windows NT
4 ou Windows 2000. Il peut être utilisé soit sur un poste isolé, soit en poste à poste
sous Windows
95/98 (l’un des ordinateurs sous
Windows 95/98 jouant le rôle de « serveur »), soit en
réseau avec un serveur sous Windows NT4 ou Windows 2000 et des postes clients sous Windows 95/98, NT ou 2000.
Pour la lecture de ce
document, les principes généraux d'utilisation d’un poste de travail sous Windows sont supposés être connus. Cela recouvre toutes
les manipulations de base telles que :
·
L’utilisation du
clavier dans les boites de dialogues, pour se déplacer champ par champ avec la
touche de tabulation, pour utiliser les raccourcis-claviers (Alt+Lettre raccourci), pour valider l’ensemble des champs (touche Entrée) ou pour annuler l’ensemble de ma boite de
dialogue (touche Echap) ;
·
L’utilisation de la
souris pour cliquer sur les boutons, pour sélectionner la valeur d’un bouton
radio, pour sélectionner une valeur dans une dans une liste ou une liste
déroulante (appelée aussi parfois « combo »), etc.
Les principales
fonctionnalités de ce progiciel de comptabilité sont les suivantes :
ü Progiciel
multi utilisateurs et multi dossiers
Le
progiciel permet de suivre plusieurs dossiers de comptabilité indépendamment
les uns des autres. Le nombre de dossiers pouvant être utilisés n'est pas
limité. De la même façon, chaque dossier peut être utilisé simultanément par
plusieurs utilisateurs, que ce soit en consultation ou en mise à jour.
Chaque
dossier est identifié par un code dossier (3 caractères alphanumérique) et un
libellé. Il est possible lors de la création d'un dossier de copier certains
éléments depuis un autre dossier existant (Plan comptable, ...).
ü Comptabilité
générale et auxiliaire
Le
module de comptabilité générale comporte toutes les procédures de saisie
d'écritures : saisie par pièce, par folio ou procédures plus spécialisées
pour saisir les règlements clients et fournisseurs. Le lettrage des comptes
peut se faire soit « à la volée » en saisie d’écritures, soit à
posteriori par différentes procédures de lettrage manuel ou automatique. Enfin,
on retrouve des procédures d'interrogations des écritures multi critères,
toutes les procédures d'éditions habituelles (Journaux, balances,
grands-livres) ainsi que le bilan et le compte de résultat.
ü Comptabilité
tiers
Ce
module recouvre diverses choses : relances clients à plusieurs niveaux,
suivi des en-cours financiers clients, suivi de la TVA sur les encaissements,
établissement de relevés clients, statistiques de chiffres d’affaires clients
et fournisseurs, ainsi qu'une chaîne complète de règlement automatique des
fournisseurs par lettre-chèque, lettre-BO ou virement.
ü Gestion
de trésorerie
Le
logiciel permet de se constituer et de gérer des portefeuilles d’effets à
recevoir et à payer, de constituer les bordereaux de remises en banque, y
compris les supports magnétiques pour les remises de LCR clients. Une procédure
de rapprochement bancaire est disponible ; ce rapprochement peut être
automatique si vous mettez en œuvre la procédure d’intégration des relevés
bancaires fournie par LDCompta (les relevés bancaires peuvent être reçus par
tout logiciel de communication bancaire à la norme ETEBAC). Enfin, vous pouvez construire des tableaux de
trésorerie prévisionnelle, intégrant tous les éléments connus en comptabilité
(soldes des différents comptes de trésorerie, comptes d’effets à payer et à
recevoir, échéances clients et fournisseurs) ainsi que des écritures purement
prévisionnelles que vous aurez préalablement définies.
ü Gestion
budgétaire
Un
module spécifique permet d'enregistrer un ou plusieurs budget, puis d’effectuer
ensuite des comparatifs réalisé/budgété, soit sous la forme de balances
budgétaires, soit sous la forme de compte de résultat. Les budgets peuvent être
établis par compte général, ou par compte général et section analytique.
ü
Comptabilité analytique
Un
module complet de comptabilité analytique peut être activé : il est alors
possible de ventiler les charges et produits sur deux axes analytiques
différents : section et sous section d’une part, affaire d’autre part. On
dispose de différentes procédures d’interrogation et d’éditions analytiques
(journaux, balances, grands-livres).
Les principales
caractéristiques ergonomiques de ce progiciel sont présentées ci-dessous :
è Présentation
des écrans normalisée
Tous
les écrans ont été conçus en s’appuyant sur des normes de présentation très
strictes, conformes aux standard Windows. Le positionnement
des zones de saisies, des textes d’invite ou des guides opérateur (messages
d’aide) répond à un ensemble de règles soigneusement élaborées pour permettre
une utilisation efficace du logiciel et une prise en main rapide.
è Utilisation
du clavier et de la souris
Tous
les écrans sont conçus pour pouvoir être manipulés à la fois au clavier et à la
souris. Dans les procédures de saisie, l’utilisation du clavier sera bien sûr
indispensable pour introduire les données ; on pourra dans celles-ci se
passer complètement de la souris si l’on veut effectuer de la saisie
« intensive ». Dans d’autres
procédures au contraire, il sera peut être préférable de commander « tout
à la souris » ; c’est le cas par exemple des procédures de
consultation. Pour ce faire, on peut sélectionner la quasi-totalité des
critères de sélection par des manipulations à la souris, au travers de listes
déroulantes, de boites de sélection de dates, ou encore de listes de sélection
pour les différents champs codifiés (N° de comptes, codes journaux…).
è Messages
d'erreur
Les
zones de saisie de données sont soumises à de nombreux contrôles de validité et
de cohérence. Toute erreur détectée provoque l'apparition d'un message d'erreur
dans une fenêtre. Une fois cette fenêtre refermée, la zone en erreur est mise
en évidence (le focus est placé sur la zone) de façon à pouvoir
facilement corriger la valeur erronée.
è Listes
de sélection multiples
Un
système de listes de sélection peut être mis en oeuvre
chaque fois que l'on a à introduire à l'écran une valeur codifiée. Par exemple,
pour consulter un compte donné dont on ignore le n°, on peut demander à
l'ordinateur d'afficher une liste des n° de comptes existants, de façon à
pouvoir retrouver le n° en question. Il suffit alors de « pointer » à
l'écran ce n° pour qu'il soit sélectionné.
Ce
système de listes de sélection est toujours déclenché par la touche de fonction
F4, après avoir placé le curseur dans la zone de
saisie pour laquelle on veut obtenir une liste de sélection. On peut aussi
demander l’affichage de la liste de sélection à la souris, en cliquant sur le
petit triangle jaune apparaissant en partie droite de la zone de saisie.
Le progiciel évoluant de façon
permanente, il est important de pouvoir suivre de façon précise qu’elle est la
version qui est mise en œuvre par chaque entreprise. Pour cela, tout logiciel
installé est identifié par un N° de version et un niveau.
Une version correspond
à une évolution majeure du produit de comptabilité, entraînant dans la grande
majorité des cas une modification de certains fichiers de base du logiciel. En
cas de remplacement d’une version par une autre plus récente, ces modifications
de fichiers nécessitent donc une phase de conversion des données, qui est en
principe réalisée automatiquement lors de la première ouverture de chaque
dossier comptable.
Un niveau correspond
quant à lui soit à un complément intégré dans le logiciel et ne nécessitant pas
de modification des fichiers de base du logiciel, soit à une correction de
problème rencontré dans le logiciel. On peut donc passer de façon très simple
d'un niveau N à un niveau N+M, sans que cela nécessite une révision des
fichiers de base du logiciel. Pour faciliter la diffusion de ces corrections,
ceux-ci sont regroupés dans un fichier nommé correctif. En règle générale, pour
une version donnée, le correctif de numéro N reprend
toutes les corrections de 1 à N de la version concernée.
L’installation d’une nouvelle
version ne peut se faire qu’à partir d’un support (CD ROM en général) contenant
la totalité du logiciel. En revanche, les correctifs sont diffusés par des
moyens divers : disquettes 3 pouces, courrier électronique ou
téléchargement depuis notre site Internet www.ldsysteme.fr, rubrique Logiciels.
La version et le niveau
installés sur votre système peuvent être facilement connus. Ces deux
informations sont affichées en haut à droite de l’écran d’ouverture (écran de
sélection du dossier comptable). On peut aussi retrouver cette information dans
la fenêtre A propos de, par le menu ?.
A ce jour, la version courante
du progiciel est la version 2.70
La version 2.70 de LDCompta peut être installée sur tout système Windows 32 bits.
Le progiciel est constitué d’un ensemble de fichiers de différents types qui sont placés dans un répertoire des programmes dont le nom est choisi lors de l’installation initiale. Par défaut, le nom du répertoire de programmes est :
C:\Ldsystem\Program\Compta
Toutes les données sont quant à elles enregistrées dans un répertoire de données dont le nom est lui aussi choisi lors de l’installation. Par défaut, ce nom est :
C:\Ldsystem\Fichiers\Compta
La place occupée sur disque est d’environ 15 Mo pour le répertoire des programmes. Pour ce qui est des données, à titre d’exemple, la place occupée par un dossier de 10.000 écritures comptables est d’environ 15 Mo.
Ce paragraphe et ceux qui suivent décrivent l’ensemble des tâches
d’installation de LDCompta
pour Windows relatives à une première installation du progiciel.
En cas de réinstallation, certaines de ces étapes ne sont plus nécessaires.
Reportez vous au paragraphe cas d’une réinstallation ou d’un changement de version
en page 6 pour connaître le processus propre à une
réinstallation ou à un changement de version.
1)
Pour une installation à partir d’un Cd-rom, placez
le Cd-rom dans le lecteur ; au bout de quelques instants, l’écran
d’installation est proposé automatiquement. Si tel n’est pas le cas, vous
pouvez lancer l’installation, en choisissant l’option Démarrer/Exécuter
sur la barre des tâches, puis en frappant la commande :
D:LDMENU où D représente la lettre associée au lecteur Cd-rom.
2) Tous les progiciels LD Système pour Windows vous sont proposés.
Cochez la case LDCompta pour demander son installation.
3) Une succession de plusieurs écrans vous permet de choisir entre différentes options d’installation :
· choix du répertoire destination (celui où sera installé le progiciel) ; appuyez simplement sur ENTREE sans modifier la valeur proposée par défaut (ou en ne modifiant que la lettre <Lecteur> si vous voulez installer le produit sur un lecteur autre que <C:> ), puis confirmez la création de ce répertoire si nécessaire.
· installation de la description des fichiers ; celle-ci n’est nécessaire que si vous voulez utiliser l’éditeur d’état ou l’éditeur de requêtes (Produits WDEtat et WDQbe vendus séparément par PCSoft) sur vos données comptables. Si tel n’est pas le cas, choisissez l’option Ne pas installer la description des fichiers.
· sur l’écran récapitulatif des options d’installation, appuyez sur ENTREE ou cliquez sur Terminer pour lancer effectivement l’installation.
4)
Pour une installation à partir d’un jeu de
disquettes, placez les disquettes suivantes lorsque cela vous est demandé, et
appuyez chaque fois sur OK
pour poursuivre l’installation.
5)
En fin d’installation, vous obtenez la fenêtre Installation
terminée. Appuyez sur ENTREE
ou cliquez sur Terminer.
En fin d’installation, un dossier LD Système est ajouté automatiquement dans le menu Démarrer/Programmes de Windows. Pour lancer le progiciel, choisissez l’option LDCompta dans ce menu.
Si vous souhaitez également créer un icône pour pouvoir lancer LDCompta depuis votre bureau Windows, procédez comme suit :
· Effectuez un clic droit sur le bouton Démarrer de la barre des tâches, puis un nouveau clic sur l’option Explorer du menu contextuel qui s’est ouvert à cet endroit.
· Dans la partie droite de la fenêtre Explorateur qui présente le contenu du menu Démarrer de Windows, effectuez un double-clic sur la ligne Programmes, puis à nouveau un double-clic sur la ligne LD Système.
Attention : sous Windows NT, cette manipulation a pour effet de vous présenter le menu Démarrer de l’utilisateur courant, alors que le dossier LD Système a été ajouté dans les options communes à tous les utilisateurs. Il vous faut donc accéder au contenu du dossier Winnt\Profiles\All users\Menu Démarrer\Programmes pour trouver ce dossier LD Système.
· Effectuez un clic droit sur la ligne LDCompta, puis choisissez l’option Copier dans le menu contextuel qui s’ouvre à cet endroit.
· Fermer la fenêtre Explorateur en cliquant dans la case Fermeture située en haut à droite de la fenêtre.
· Effectuez un clic droit sur le bureau Windows, à l’endroit approximatif où vous souhaitez ajouter l’icône de LDCompta, puis choisissez l’option Coller le raccourci dans le menu contextuel qui s’ouvre à cet endroit. L’icône apparaît alors sur le bureau. Faites glisser l’icône à l’endroit exact où vous le souhaitez. Vous pouvez également demander un alignement des différents icônes présents sur votre bureau par un clic droit sur le bureau, en choisissant l’option Aligner les icônes dans le menu contextuel.
Si vous installez le progiciel comptable à des fins de démonstration uniquement, cette étape n’est pas nécessaire. De même, si le gestionnaire de clés physiques a déjà été installé sur ce poste de travail lors de la mise en place d’une version précédente de LDCompta ou LDPaye, cette étape est inutile.
S’il s’agit au contraire de la première installation d’une version commerciale du progiciel LDCompta ou LDPaye, l’installation du gestionnaire de clés physiques est indispensable. En effet, tout usage du progiciel est conditionné par la présence d’une clé physique (appelée aussi clé électronique ou Dongle) sur le port imprimante de l’ordinateur.
Vous devez disposer d’une clé physique pour chaque poste ayant accès au progiciel comptable. Toute tentative d’exécution du progiciel comptable sur un poste ne disposant pas d’une clé physique sera rejetée ; seul l’usage à des fins de démonstration sera possible.
Pour mettre en place la clé physique et la faire reconnaître par Windows, procédez comme suit :
· Insérez le Cd-rom dans le lecteur, et lorsque le menu des progiciels LD Système vous est proposé, cochez la case Gestionnaire de clés physiques.
· Au bout de quelques instants, une fenêtre vous informe que l’installation du gestionnaire de clés a été réalisée avec succès.
· Arrêter l’ordinateur, ainsi que l’imprimante connectée à votre ordinateur le cas échéant Important : la clé physique ne doit en aucun cas être mise en place lorsque l’ordinateur est sous tension ; il y a risque de détérioration de la clé physique. De plus, sous Windows 95/98, l’installation du gestionnaire de clés ne sera effective qu’après le redémarrage du système.
· Placez la clé physique sur le port imprimante de votre ordinateur. Si une imprimante était connectée à votre ordinateur, branchez le cordon de l’imprimante à l’autre extrémité de la clé physique. S’il y a déjà une clé physique sur votre ordinateur, vous pouvez empiler la nouvelle clé sur celle déjà présente, puis brancher le cordon imprimante à l’extrémité le cas échéant.
· Redémarrez l’ordinateur.
Lors du premier lancement du progiciel sur ce poste de travail, la saisie d’une clé logique (clé logicielle) sera nécessaire pour déverrouiller la clé physique (clé électronique). Saisissez la valeur de la clé logique que vous a communiquée votre société de services (4 groupes de 4 caractères) et validez par OK. La valeur de la clé logique est propre à chaque clé physique, identifiée par son N° de série LD SYSTEME ; vous devez donc disposer d’autant de valeurs de clés logiques que de clés physiques.
Si vous n’avez pas encore connaissance de la valeur de votre clé logique, vous pouvez court-circuiter cette étape en répondant Non dans la fenêtre Vérification de la clé électronique, ou Annuler dans la fenêtre Saisie de la clé logique. Cette même fenêtre vous sera alors proposée à chaque nouveau lancement du progiciel. Tant que la saisie de la clé logique n’a pas été faite, vous pouvez utiliser le progiciel, mais uniquement en mode Démonstration.
Vous pouvez maintenant lancer la comptabilité, en choisissant, à partir de la barre des tâches, l’option Démarrer/Programmes/LD Système/LD Compta, ou en double cliquant sur l’icône LDCompta de votre bureau si vous en avez créé un (voir plus haut).
Lors de la première ouverture de session sur un poste de travail, une fenêtre vous est proposée pour indiquer 3 paramètres :
1) le répertoire des données : c’est le répertoire dans lequel sont enregistrées toutes vos données comptables. Un sous-répertoire sera automatiquement créé dans ce répertoire pour chaque société. S’il s’agit d’une première installation, conservez le répertoire qui vous est proposé, ou modifiez si nécessaire la première lettre identifiant le lecteur si vous souhaitez que vos données soient placées sur un disque autre que <C:>. Si vous souhaitez accéder à des données situées sur un autre poste de travail au travers d’un réseau, reportez vous au paragraphe Cas du partage des données en réseau plus loin.
2) le répertoire temporaire : c’est le répertoire dans lequel sont créés des fichiers temporaires lors de l’exécution de certaines tâches (édition d’une balance par exemple). Important : si vous travaillez en réseau, ce répertoire doit être propre à chaque poste de travail. Dans la plupart des cas, conservez la valeur qui vous est proposée, qui correspond au répertoire temporaire standard de Windows.
3) le nombre de tentatives de lecture effectuées avant de signaler un problème de verrouillage d’enregistrement. Cette valeur n’a de sens que si vous partagez les données de comptabilité au travers d’un réseau. La valeur dépend du type et de la configuration de votre réseau. Nous conseillons la valeur 10 si le répertoire des données se trouve sur un serveur de type Windows NT, la valeur 200 si vous travaillez en poste à poste avec Windows 95/98.
Remarque : si suite à la phase d’installation initiale, vous souhaitez revenir sur cette fenêtre de choix des répertoires, vous pouvez le faire à partir de l’écran Ouverture de session, en appuyant sur Alt F1.
Si vous voulez accéder, depuis un poste de travail dit client à des données déjà présentes sur un autre poste de travail dit serveur, vous pouvez le faire en choisissant le nom d’un répertoire partagé en tant que répertoire des données. Vous pouvez utiliser le bouton Parcourir en regard de l’invite Répertoire des données pour rechercher le lecteur réseau et le répertoire contenant ces données.
Important : le répertoire contenant les données comptables doit au préalable avoir été partagé. Pour cela, deux opérations sont nécessaires :
Þ sur le poste serveur, c’est à dire celui où les données sont présentes physiquement, le répertoire contenant ces données doit être défini en tant que répertoire partagé. Cela peut être réalisé depuis l’explorateur Windows, en effectuant un clic droit sur le répertoire devant être partagé, puis en choisissant Partager dans le menu contextuel . Ce partage peut être défini à plusieurs niveaux :
· soit par partage intégral du disque réseau sur lequel se trouvent les données comptables ;
· soit par partage du répertoire Ldsystem, Ldsystem\Fichiers, ou Ldsystem\Fichiers\Compta du disque réseau sur lequel se trouvent les données comptables. En aucun cas, vous ne devez effectuer le partage au niveau du répertoire propre à une société (Ldsystem\Fichiers\Compta\Soc_XXX par exemple) ; en effet, certains fichiers communs à toutes les sociétés, qui se trouvent dans le répertoire de niveau supérieur Ldsystem\Fichiers\Compta ne seraient pas vus, et le progiciel ne pourrait fonctionner normalement.
Þ sur le poste client, en définissant une connexion au répertoire partagé du poste serveur. Cela peut être réalisé depuis l’explorateur Windows, en choisissant dans le menu l’option Outils/Connecter un lecteur réseau. Choisissez la lettre attribuée au lecteur réseau, puis indiquez le chemin du répertoire réseau, de la forme :
\\<Nom d’ordinateur>\<Nom de partage du répertoire>
Le <Nom de partage du répertoire> est celui qui a été donné lors de la définition du partage sur le poste serveur.
Si vous ne connaissez pas le nom d’ordinateur ou le nom de partage du répertoire, une autre façon d’établir la connexion réseau est, toujours à partir de l’explorateur, de rechercher le répertoire partagé en parcourant l’arborescence à partir de Voisinage réseau, puis une fois le répertoire atteint, de définir la connexion en effectuant un clic droit sur ce répertoire et en choisissant l’option Connecter un lecteur réseau dans le menu contextuel.
Conseil : si le répertoire des données est partagé entre plusieurs postes clients, il est préférable que ce répertoire soit vu depuis tous les postes clients sous la même lettre lecteur (nous préconisons d’utiliser la lettre <S> pour Serveur).
Enfin, lors de la définition du partage sur le poste serveur, et s’il s’agit d’un serveur sous Windows NT, penser à accorder les autorisations d’accès au répertoire partagé pour tous les utilisateurs réseau utilisant les données comptables.
Une fois la connexion réseau établie, le répertoire des données à indiquer sur le poste client doit être celui correspondant au répertoire LDSystem\Fichiers\Compta du disque du poste serveur. En fonction du niveau auquel le partage s’effectue sur le poste serveur, vous devez donc indiquer :
Partage effectué au niveau Répertoire des données à indiquer sur le poste client
<C:> <S :>\Ldsystem\Fichiers\Compta
<C:>\Ldsystem <S :>\Fichiers\Compta
<C:>\Ldsystem\Fichiers <S :>\Compta
<C:>\Ldsystem\Fichiers\Compta <S :>\
Remarque :
<C:> représente la lettre associée au lecteur ou se trouvent les données, vu depuis le poste serveur ;
<S:> représente la lettre associée au lecteur réseau, choisie lors de la définition de la connexion réseau sur le poste client.
1) Une fois le progiciel installé, y compris la phase de définition des variables d’environnement décrite ci-devant, le lancement du progiciel vous amène sur l’écran Ouverture de session. Si aucune société comptable n’est disponible dans le répertoire des données qui a été défini à l’étape précédente, vous devez utiliser le bouton Gérer les sociétés. Appuyez ensuite :
· sur le bouton Créer pour créer une société. La société sera créée avec un ensemble de données types (fiche société, plan comptable, journaux...) vous permettant de démarrer votre comptabilité plus rapidement.
· sur le bouton Restaurer pour restaurer la société de démonstration qui est livrée sur le Cd-rom, dans le sous-répertoire LDCompta\Cdrom\Demo.
2) Une fois que vous avez créé ou restauré au moins une société, revenez sur l’écran d’ouverture en cliquant sur Fermer. Vous pouvez de la même façon créer un ou plusieurs codes utilisateurs à l’aide du bouton Gérer les utilisateurs. Le produit est livré avec un seul utilisateur nommé Compta, ayant pour mot de passe Compta.
3) Pour ouvrir la session à partir de l’écran d’ouverture, frappez un code utilisateur, le mot de passe associé, choisissez une société dans la liste qui est proposée et appuyez sur OK.
S’il
s’agit d’un changement de version (migration d’une version 1.02 à la
version 2.70 par exemple), il est
vivement conseillé de réaliser une sauvegarde de tous vos dossiers
comptables avant d’entamer le processus d’installation de la nouvelle
version décrit ci-après.
Si vous souhaitez optimiser l’espace disque utilisé en récupérant la place occupée par la version précédente de LDCompta, commencez par supprimer à l’aide de l’explorateur Windows le répertoire des programmes de la version précédente (en principe, il s’agit du répertoire C:\Ldsystem\Program\Compta), en prenant bien garde de ne pas toucher au répertoire des données (en principe, ce dernier se nomme C:\Ldsystem\Fichiers\Compta). Vous pouvez récupérer ainsi environ 4 Mo de place disque. Cette étape est toutefois facultative.
Reportez vous ensuite au paragraphe Installation des programmes en page 3 pour installer la nouvelle version du progiciel. Choisissez le même répertoire d’installation que celui défini lors de l’installation initiale, sauf si vous souhaitez effectuer une installation en parallèle de deux versions différentes (voir dans ce cas le paragraphe suivant). Ainsi, la nouvelle version du progiciel viendra remplacer sur le disque l’ancienne version. Si vous aviez installé la description des fichiers lors de l’installation initiale, il vous faut sélectionner à nouveau cette option de façon à disposer ensuite des descriptions de fichiers conformes à la nouvelle version installée.
L’icône placé dans le dossier LD Système du menu Démarrer/Programmes de Windows est automatiquement mis à jour par la phase d’installation décrite au paragraphe précédent. En revanche, si vous aviez dupliqué cet icône sur votre bureau ou ailleurs lors de l’installation initiale, il vous faut modifier ou remplacer ces icônes de façon à ce qu’ils soient conformes à la nouvelle version (le nom du fichier exécutable a changé entre la version 1.02 et la version 2). Le plus simple est de supprimer ce ou ces icônes, puis de les recréer par copie du nouvel icône installé dans le dossier LD Système du menu Démarrer/Programmes de Windows. Reportez vous si nécessaire au paragraphe Création d’un icône pour accéder à LDCompta depuis le bureau Windows en page 4.
Si le ce gestionnaire de clés physiques était déjà installé sur votre poste de travail, il n’est pas nécessaire de le réinstaller. Aucune modification n’est intervenue dans ce gestionnaire de clés, et vous pouvez donc conserver la version du gestionnaire que vous aviez installé précédemment.
De la même façon, si vous disposiez déjà d’une clé physique (ou dongle) sur vote poste de travail, la clé logique associée avait déjà été initialisée. La nouvelle version de LDCompta utilisant la même clé logique que les versions précédentes, il n’est pas nécessaire de saisir une nouvelle clé logique.
Implicitement, lors de la première ouverture de session de LDCompta sur le poste de travail suite à l’installation de la nouvelle version, le système va récupérer les variables d’environnement utilisées en version 1.02, et va les dupliquer pour la version 2.
Remarque : en version 1.02, les variables d’environnement étaient sauvegardées dans le fichier WIN.INI, à la section [LDCompta]. En version 2, ces mêmes variables se retrouvent toujours dans le fichier WIN.INI, mais à la section [LDCptV2].
Le dossier de démonstration livré avec la version 2 a évolué, de façon à présenter une comptabilité multi-devises, tenue en francs et en euros. Si vous utilisiez ce dossier LDZ livré avec la version 1.02 à titre d’exemple ou de démonstration, il est préférable de le remplacer par celui livré avec la version 2.
Pour cela, une fois sur l’écran d’ouverture du progiciel, cliquez sur Gérer les sociétés, puis sur Restaurer. Sélectionnez le dossier à restaurer, qui se trouve sur le Cd-rom, dans le sous-répertoire LDCompta\Cdrom\Demo
La phase de migration des données, qui permet de convertir les fichiers de la version 1.02 à la version 2 pour chacun de vos dossiers comptables, ne se fait jamais immédiatement à l’installation du progiciel. C’est lors de l’ouverture d’un dossier comptable que le système s’assure que les fichiers de données sont en phase avec la version de programmes utilisée. En cas de différence, le système propose alors de migrer le dossier comptable vers la nouvelle version de programmes utilisée.
Attention : cette phase de migration est irréversible, c’est à dire qu’une fois que les fichiers de données auront été migrés vers la nouvelle version du progiciel, ils ne pourront plus ensuite être utilisés avec une version antérieure du progiciel. En cas d’installation en réseau, il faut donc que tous les postes clients partageant les mêmes dossiers comptables (même répertoire de données) soient dans la même version du progiciel.
Il est possible d’installer en parallèle, sur une même machine, deux versions différentes du progiciel (version 1.02 et version 2), chacune gérant alors des dossiers comptables différents.
Pour réaliser ce type d’installation, il faut procéder de la façon suivante :
1) Lors de l’installation des programmes, modifier le répertoire de destination, en choisissant par exemple C:\Ldsystem\Program\ComptaV2 en lieu et place de C:\Ldsystem\Program\Compta qui vous est proposé.
2) Dupliquez le répertoire des données utilisé par la version 1.02, sous un autre nom. Par exemple, si vous utilisiez le répertoire standard C:\Ldsystem\Fichiers\Compta, dupliquez le en C:\Ldsystem\Fichiers\ComptaV2.
3) Lors du premier lancement du progiciel en version 2, tenez une des touches MAJ ou CTRL enfoncée, de façon à obtenir la fenêtre de saisie des variables d’environnement avant même que le système n’effectue la conversion automatique des fichiers de données de l’environnement. Dans cette fenêtre, choisissez le répertoire des données créé à l’étape précédente.
4) Vous pouvez alors ouvrir une à une, avec le logiciel en version 2, les différentes sociétés comptables pour déclencher la phase de migration des données.
5) Vous
devrez éventuellement recréer le ou les raccourcis nécessaire de façon à
pouvoir lancer, soit depuis le menu Démarrer,
soit depuis le bureau Windows,
les deux versions installées sur votre disque.
Les noms des exécutables à associer aux raccourcis sont :
en version 1.02 : C:\Ldsystem\Program\Compta\LDCompta.exe
en version 2 : C:\Ldsystem\Program\ComptaV2\LDCptV2.exe
1. Tous les fichiers installés le sont dans le répertoire Ldsystem/Program/Compta et Ldsystem/Fichiers/ Compta, et les sous-répertoires associés. Pour désinstaller le produit, il faut donc supprimer ces deux répertoires avec tous les sous-répertoires associés. Si le répertoire Ldsystem est vide suite à ces suppressions, supprimez également ce répertoire.
2. Il faut ensuite supprimer l’icône LDCompta du dossier LD Système du menu Démarrer de Windows, ainsi que les éventuels raccourcis correspondants (icônes sur le bureau notamment). S’il ne reste plus d’autre icône dans ce groupe LD Système, supprimer aussi ce groupe du menu Démarrer de Windows.
3. Si vous avez installé le gestionnaire de clés physiques, vous pouvez le désinstaller à condition toutefois qu’aucun autre logiciel présent sur votre ordinateur n’utilise une protection par clé physique de type Hasp. Pour désinstaller le gestionnaire de clés, procédez comme suit :
· Placez la disquette Gestionnaire de clé physique qui accompagnait la clé dans le lecteur A:
Si vous ne disposez pas de cette disquette, vous pouvez réaliser la même opération à partir du CD-Rom d’installation de LDCompta.
· A partir de la barre des tâches, choisissez l’option Démarrer/Exécuter, puis frappez la commande :
D:HASP\HINSTALL si vous disposez du CD-Rom d’installation de LDCompta
D: représentant la lettre associée au lecteur CD-Rom.
· Dans la fenêtre du gestionnaire, choisissez l’option Remove.
4. Certains paramètres ont été enregistrés dans le fichier WIN.INI, aux sections [LDCompta] et/ou [LDCptV2]. Vous pouvez, si vous le souhaitez, effacer ces deux sections du fichier WIN.INI à l’aide de l’éditeur de configuration système (SysEdit).
5. Deux fichiers nommés LDCompta.rep et LDCompta.old en version 1.02, LDCptV2.rep et LDCptV2.old en version 2, ont éventuellement été créés dans le répertoire de Windows (C:\Windows ou C:\Winnt). Ces fichiers peuvent être supprimés.
[LDCptV2]
RepData=C:\Ldsystem\Fichiers\Compta
RepTemp=C:\WINDOWS\Temp
LockRetry=50
LastUser=COMPTA
WDLFile1=
CalcPosXCOMPTA=592
CalcPosYCOMPTA=92
CalcStyleCOMPTA=1
MenuPictureCOMPTA=<Standard>,4,1,<Standard>
Pour lancer le progiciel LDCompta une fois qu’il est
installé, choisissez l’option de menu Démarrer/Programmes/LD Système/LDCompta, ou double cliquez sur l’icône LDCompta que vous avez placé sur votre bureau.
Vous obtenez ainsi la fenêtre
d’ouverture de session. Depuis cette fenêtre, identifiez vous en choisissant un
code utilisateur, frappez le mot de passe correspondant si nécessaire,
choisissez le dossier comptable que vous voulez ouvrir dans la liste proposée
en partie basse de la fenêtre et validez le tout par le bouton OK.
Toujours depuis cette fenêtre d’ouverture de session, vous pouvez aussi créer un ou plusieurs codes utilisateurs à l’aide du bouton Gérer les utilisateurs. Le produit est livré avec un seul utilisateur nommé Compta, ayant pour mot de passe Compta. Vous pouvez obtenir des informations complémentaires sur la gestion des utilisateurs et des sécurités au chapitre 24.
Pour terminer une session de
travail en comptabilité, choisissez l’option Fichier/Quitter dans le menu, ou cliquez dans la case de fermeture de la fenêtre
principale de LDCompta.
La limitation de l'accès à
certains paramètres considérés comme sensibles du progiciel comptable se
fait toujours en fonction du fait que l'utilisateur courant dispose d’un droit
d’accès de niveau Administrateur sur la
société courante. Ce droit d’accès peut être obtenu de deux façons
distinctes :
·
Soit l’utilisateur
est de type Administrateur, et dispose
donc implicitement d’un droit d’accès de niveau Administrateur sur toutes les sociétés ;
·
Soit l’utilisateur
bénéficie explicitement d’un droit d’accès de niveau Administrateur sur la société courante, droit d’accès qui ne
peut lui être conféré que par un utilisateur de type Administrateur.
Par défaut, si aucun utilisateur n’est de type Administrateur, le système considère que tous les utilisateurs sont de type Administrateur, ce qui revient à dire qu’il n’y a aucune gestion des sécurités. Ce principe de fonctionnement présente évidemment de nombreux risques, et doit être réservé aux toutes petites entreprises où il n’y a qu’un seul utilisateur comptable. Dès lors qu’il existe un service comptable composé de plusieurs personnes, il est vivement conseillé de créer plusieurs codes utilisateurs distincts, en distinguant le rôle de chacun, et en attribuant le type Administrateur ou le niveau d’accès Administrateur avec parcimonie.
Là aussi, vous pouvez vous reporter au chapitre 24 pour obtenir des informations complémentaires sur la gestion
des sécurités dans LDCompta.
Depuis la fenêtre d’ouverture
de session, il est possible d'accéder à l'écran de gestion des sociétés grâce
au bouton Gérer les
sociétés.
Sur cet écran, on peut créer
une nouvelle société par le bouton Créer. Un écran de
création de dossier permet alors de saisir le code de la société (3 caractères)
et un libellé identifiant celle-ci. Lors de la création d’une nouvelle société,
un ensemble de codifications types vous sont fournies plan comptable,
journaux, modes de paiement… Ces codifications vous permettent de démarrer plus
rapidement ; toutefois, si celles-ci ne vous conviennent pas, vous pouvez
modifier toutes ces données à votre gré.
On peut également demander à
copier, lors de la création d’une société, une partie des paramètres d’une
autre société ; il suffit de cocher l’option Copie des paramètres d’une autre société. Un écran supplémentaire permet alors de
sélectionner :
dans la liste affichée à gauche la société à copier,
dans la liste affichée à droite le ou les fichiers à copier. Cette liste est à choix multiples : utilisez la touche Ctrl tout en cliquant sur chaque fichier à copier si vous voulez en sélectionner plusieurs.
Il faut savoir qu'une fois la
copie faite, les données restent propres à chaque société, et pourront donc
être modifiées indépendamment dans chaque société. En revanche, la copie ne
peut être faite que lors de la création de la société. Une fois la société
créée, il n'est plus possible de dupliquer des données d'une société à une
autre.
A chaque société correspond un
répertoire de données. Le nom de ce répertoire de données est de la forme SOC_XXX, XXX étant le code de la
société. Ce répertoire est créé dans le répertoire des données indiqué lors de
l’installation du logiciel (par défaut, Ldsystem\Fichiers\Compta). Tous les fichiers de données et d’index
(extensions .FIC et .NDX) nécessaires sont créés automatiquement dans ce répertoire de données.
Cette opération prend quelques minutes.
Une fois la société créée, la
première chose à faire consiste à la paramétrer, c'est à dire à définir
l'ensemble des codifications qui seront utilisées au sein de cette société.
Cette opération est décrite en détail au chapitre 1.8 Données de base de LDCompta.
Pour ce qui est des sociétés
existantes, il est possible à tout moment de modifier le libellé de la société.
Ce libellé figure toujours dans la barre de titre de la fenêtre principale de LDCompta, ainsi que dans le cadre
de haut de page, en haut à gauche, de tous les états produits par le logiciel
de comptabilité.
Remarque : suite à la création ou à la modification
d’une société tel que cela est décrit ci-dessus, lorsqu’on valide la fenêtre
par le bouton OK et même si aucune
modification n’a été apportée dans la fenêtre, le système procède à une
vérification de la présence de tous les fichiers nécessaires dans le répertoire
de données correspondant à la société, et recrée tout fichier manquant. Il en
est de même lors de la première ouverture d’une société depuis un poste de
travail donné, identifié par son N° de clé physique (dongle). Ce procédé
permet notamment de renseigner correctement le fichier .rep dans le répertoire Windows de chaque poste de
travail, ce fichier .rep étant utilisé par de
nombreux utilitaires de gestion de la base de données HyperFile mise en oeuvre par LDCompta (WdMap, WDOutil…).
On peut également supprimer
purement et simplement une société. Cette opération nécessite bien sûr un droit d’accès de niveau Administrateur sur la société en question. La suppression d'une société consiste d'une
part à effacer la société de la liste des société existantes, d'autre part à
effacer le répertoire des données de cette société sur le disque.
Enfin, on peut procéder à la
restauration d’une société depuis cette fenêtre de gestion des sociétés.
L’opération de restauration d’une société est décrite plus en détail au chapitre 9.2.
LDCompta propose des menus qui sont tout à fait
classiques dans l’environnement Windows. L’utilisation de ces menus, que ce
soit à la souris ou au clavier par le biais des lettres d’appels de chaque
option, n’est donc pas décrite ici plus en détail.
Il faut toutefois savoir que
certaines options de menu peuvent être masquées, en fonction des modules qui
ont été activés ou pas dans la fiche société. Ainsi par exemple, si vous n’avez
pas activé le module Comptabilité analytique,
toutes les options de menus qui traitent de la comptabilité analytique ne
seront pas présentes dans les menus.
D’autre part, les options
auxquelles l’utilisateur courant n’est pas autorisé, compte-tenu de la gestion
des sécurités qui a été définie pour la société courante, sont grisées ;
leur accès est donc impossible.
Enfin, si vous souhaitez
intégrer vos propres options dans le menu de LDCompta, sachez que cela est possible grâce à des
options particulières que vous pouvez activer si nécessaire. On peut en effet
ajouter neuf options spécifiques au menu standard. Ces options sont regroupées sur une branche spécifique de la
barre de menus, située après l'option Outils.
Pour chacune des neufs options, il faut créer un paramètre programme (voir paragraphe 3.13) nommé MENUOPTi (i = 1 à 9) avec comme valeur alphabétique :
ð de 1 à 64 : le texte de l'option (avec le caractère & pour indiquer la lettre-clé)
ð de 65 à 128 : le nom de la fenêtre Windev à lancer. Cette fenêtre doit exister dans le répertoire des programmes de LDCompta, ou dans l’une des bibliothèques Windev (fichiers *.wdl) en ligne lors de l’exécution. Il est possible d’ajouter une bibliothèque Windev en ligne en appuyant sur les touches Alt F1 sur l’écran d’ouverture de session, et en cliquant sur le bouton Bibliothèques.
De plus, il faut créer le
paramètre MENUOPT0, en indiquant en position 1 à 64 le libellé à
inscrire sur la barre de menus (par exemple : &Spécifiques).
Les options les plus fréquemment utilisées dans LDCompta ont été regroupées sur une barre d’outils qui est toujours affichée sous la barre de menus. Lorsque vous placez la souris sur l’un des icônes de cette barre d’outils, une bulle d’aide vous informe de la procédure attachée à cet icône. Pour vous aider à mémoriser plus vite ces différents icônes, ceux-ci figurent en regard de chaque option de menu pour lesquels il existe un raccourci dans la barre d’outils.
De gauche à droite, vous avez ainsi accès :
§ à la fenêtre de basculement d’une société à une autre
§ aux principales procédures de saisies : saisie par pièce, saisie par folio, saisie des règlements clients, des règlements fournisseurs, gestion de l’échéancier fournisseur ;
§ aux procédures d’interrogation : compte, pièce, référence, journal, montant, banque ;
§ à la procédure de lettrage-délettrage ;
§ à la procédure de rapprochement bancaire ;
§ à la procédure de sauvegarde ;
§ à la procédure d’interface standard en entrée de LDCompta, procédure vous permettant notamment d’intégrer les écritures de vente provenant d’une application de facturation.
Ces listes de sélection sont
accessibles pour toutes les zones codifiées, pour lesquelles il existe une
table recensant toutes les valeurs acceptées pour la zone. Pour obtenir une
liste de sélection à partir d’un écran de saisie par exemple, il faut :
þ soit
placer le curseur sur la zone de saisie concernée, puis appuyez sur la touche F4=Liste ;
þ soit cliquer directement à droite de la zone de saisie, sur l’icône en forme de triangle jaune.
Ces listes de sélection sont
généralement présentées dans une fenêtre qui s’ouvre par dessus l’écran de
saisie en cours. Dans cette fenêtre, on trouve :
·
Une zone de
positionnement, qui permet de faire commencer l'affichage de la liste à
partir d'une valeur précise. Pour cela, il faut frapper le début du code
recherché dans la zone intitulée Afficher à partir de. La
liste se repositionne immédiatement au fur et à mesure de votre saisie. Lors de l’affichage initial
de la fenêtre, c’est la liste des valeurs possibles qui a le focus ;
utilisez la touche de tabulation pour placer le focus dans le champ Afficher à partir de avant de commencer à frapper la valeur de
positionnement ;
·
Dans certains cas,
une zone de tri, qui permet de modifier l’ordre d’affichage de la liste ;
·
La table des
valeurs possibles, avec toujours le code proprement dit et un libellé
descriptif associé. La table peut parfois être longue ; on peut alors
utiliser l’ascenseur pour la parcourir, ou mieux, utiliser la ou les zones de
positionnement décrites ci-dessus pour accéder rapidement à une valeur donnée.
Pour sélectionner une valeur
dans la table,
·
au clavier,
déplacez le bandeau d’affichage dans la table sur la valeur à sélectionner à
l’aide des touches de déplacement á ou â et
appuyez sur la touche Entrée. Pour que le
bandeau d’affichage se déplace lorsque l’on appuie sur les touches á ou â, il faut que le focus soit placé sur la table elle même, et non sur l’un
des autres champs de la fenêtre ; utilisez si nécessaire la touche de
tabulation pour renvoyer le focus dans la table ; le focus est matérialisé
dans la table par le fait que le bandeau est encadré d’une ligne pointillée ;
·
à la souris, de
façon très simple soit par un double-clic sur la valeur à sélectionner, soit
par un clic simple sur cette même valeur suivie d’un clic sur le bouton OK.
Dans les deux cas, la fenêtre
de sélection se referme, et la valeur choisie apparaît dans la zone de saisie à
partir de laquelle on avait déclenché la liste de sélection.
Pour refermer la fenêtre de
sélection sans sélectionner aucune valeur dans la liste, utilisez la touche Echap ou cliquez sur le bouton Annuler.. Vous revenez alors à l’écran de départ, et la
zone de saisie à partir de laquelle on avait déclenché la liste de sélection
conserve sa valeur d’origine.
Enfin, dans la quasi totalité
de ces fenêtres de sélection, il est possible, grâce au bouton Gérer, d’accéder à la table décrivant les valeurs
autorisées. Vous pouvez ainsi procéder à toute modification ou ajout de
codifications « à la volée ». Une fois vos modifications effectuées,
fermez la procédure de gestion ; vous revenez dans la fenêtre de
sélection, et les modifications apportées à la table apparaissent déjà dans
cette fenêtre. Il ne vous reste plus qu’à effectuer votre choix comme décrit
plus haut.
Figure 1
- Exemple de liste de sélection pour un journal
La saisie des champs de type date est très facile dans LDCompta.
Seuls les chiffres doivent être saisis, les séparateurs entre le jour et le mois et entre le mois et l’année sont automatiquement placés par le système (mais si vous frappez les séparateurs « / », le système le comprendra également).
De plus, il est rarement nécessaire de saisir la date complète sous la forme JJ/MM/AAAA. En effet, chaque fois que la date saisie est incomplète, c’est à dire que vous n’avez pas indiqué le siècle, l’année ou même le mois, le système complète avec les valeurs courantes.
Exemples (la date courante est le 31/07/2000) :
Date saisie Date affichée lorsque l’on sort du
champ
20/08/01 20/08/2001
20/08 20/08/2000
20 20/07/2000
Remarque : compte-tenu de cette règle, pour saisir une date sur le siècle précédent, telle le 20/08/1999, vous devez entrer l’année complète avec les 4 chiffres ; si vous ne saisissez que 20/08/99, le système va compléter cette date avec le siècle en cours, ce qui va donner 20/08/2099.
Sachant cela, pour éviter toute grosse incohérence dans les saisies de dates, et en dehors des contrôles de dates propres au logiciel comptable (voir plus loin dans ce document période ouverte en saisie, clôtures mensuelles et annuelle), le système n’accepte que les dates comprises dans l’intervalle 01/01/1950 – 31/12/2050.
D’autre part, LDCompta dispose d’une fenêtre Calendrier accessible très facilement lors de chaque saisie d’un champ de type date. Pour accéder à ce calendrier, procédez de la même façon que pour une liste de sélection : touche F4 ou clic sur l’icône à droite de la zone de saisie.
Dans un premier temps, le calendrier se présente sous la forme d’une petite fenêtre qui s’ouvre juste sous le champ date, et dans laquelle s’affiche le calendrier du mois courant (ou du mois correspondant à la date déjà saisie le cas échéant). On peut alors sélectionner n’importe quelle date dans le mois affiché en cliquant sur le jour du mois correspondant. La date ainsi choisie est ramenée dans le champ de saisie, et la fenêtre Calendrier disparaît.
Si la date à sélectionner n’est pas dans le mois affiché, on peut se déplacer d’un mois à l’autre en cliquant sur les icônes | ou } situés à gauche et à droite du nom du mois affiché. Pour rechercher une date plus éloignée, vous pouvez aussi cliquer sur le nom du mois ; une fenêtre plus large est alors présentée, vous permettant de sélectionner n’importe quelle date à la souris, en cliquant tout d’abord en partie gauche sur le mois, puis sur l’année, et enfin en partie droite sur le jour du mois en question.
Figure 2 - Les fenêtres Calendrier permettant de sélectionner une date
Dans le même esprit que la fenêtre Calendrier permettant de sélectionner facilement une date, LDCompta dispose d’une calculette intégrée. Cette calculette peut être appelée soit depuis le menu, par l’option Fichier/Calculatrice, soit par l’icône correspondant de la barre d’outils, soit enfin chaque fois qu’une fenêtre de saisie présente un champ de type montant. Pour accéder à la calculette depuis un champ de type montant, procédez de la même façon que pour une liste de sélection : touche F4 ou clic sur l’icône à droite de la zone de saisie.
Cette calculette présente toutes les fonctionnalités de base d’une calculette de bureau (4 opérateurs de base, mémoire, inversion du signe…), plus quelques autres décrites ci-après :
þ Utilisation de la calculette soit au clavier, par le pavé numérique, soit à la souris en cliquant sur les différentes touches de la calculette présentée à l’écran. Pour une utilisation au clavier, et pour les touches n’ayant pas d’équivalent direct sur le pavé numérique, telle la touche AC de la calculette ou les touches de gestion de la mémoire M+, MR, MC, placez la souris sur la touche pour connaître l’équivalent clavier ;
þ Conversion Franc è Euro ou Euro è Franc par une simple touche ;
þ Export du résultat (valeur courante affichée dans la fenêtre calculette) dans le champ de type montant à partir duquel on a ouvert la calculette, et ce par un simple clic sur la touche EX de la calculette (ou F3 au clavier) ;
þ Choix du style d’affichage de la calculette, par un clic droit n’importe ou sur la calculette ; ce style d’affichage est enregistré, dans le fichier de configuration WIN.INI, et est propre à chaque utilisateur. De la même façon, on peut choisir la position d’affichage de la calculette, en la faisant glisser à la souris vers la position souhaitée ; cette position sera également mémorisée pour chaque utilisateur.
Figure 3 - La calculette intégrée
LDCompta vous offre également un bloc-note, qui peut remplacer avantageusement les Post-it que vous collez sur votre bureau ou sur votre écran.
Pour afficher le bloc-note, choisissez l’option de menu Fichier/Bloc-note, ou cliquez sur l’icône correspondant de la barre d’outils.
Pour saisir un texte dans ce bloc-note, cliquez sur l’icône Ouvrir le bloc-note situé en haut à gauche dans le bloc-note. La fenêtre de saisie qui est proposée permet alors :
þ De saisir le titre du bloc-note, affiché en bleu au centre du bloc-note (par défaut, ce titre est Ne pas oublier) ;
þ De sélectionner l’option Afficher au démarrage, de façon à ce que le bloc-note soit systématiquement affiché dès l’ouverture de cette société ; cette option est propre à chaque utilisateur et à chaque société ;
þ De saisir un texte à afficher dans le bloc-note, ce texte pouvant être attaché soit à l’utilisateur courant (il sera alors affiché pour l’utilisateur courant uniquement, quelle que soit la société sélectionnée), soit à la société courante (il sera alors affiché pour la société courante uniquement, quel que soit l’utilisateur sélectionné).
Comme pour la calculatrice, on peut choisir la position d’affichage du bloc-note, en le faisant glisser à la souris vers la position souhaitée ; cette position sera mémorisée pour chaque utilisateur.
Certains éléments du bureau de LDCompta peuvent être personnalisés. Pour ce faire, choisissez l’option de menu Fichier/Image de l’espace de travail, ou effectuez un clic droit sur le bureau de LDCompta.
On peut ainsi modifier l’image affichée en fond de l’espace de travail, ou remplacer cette image par une couleur de fond (option recommandée pour les systèmes disposant de peu de ressources).
L’image présentant le logo LD SYSTEME en bas à gauche de l’espace de travail peut également être remplacée, en effectuant là aussi un clic droit sur celle-ci.
Les caractéristiques d’affichage du bureau sont mémorisées dans le fichier WIN.INI pour chaque utilisateur.
LDCompta utilise un plan comptable dans lequel chaque
compte général est défini sur 6 caractères. Bien qu’il soit possible de
codifier n’importe quel compte en alphanumérique, il est préférable, pour ce
qui est des comptes généraux tout du moins, de n’utiliser que des comptes définis
sur 6 positions numériques uniquement.
Parallèlement à cela, on
utilise un fichier fournisseur et un fichier client. Les fournisseurs comme les
clients sont identifiés par un code alphanumérique pouvant aller de 5
caractères minimum à 8 caractères maximum.
Enfin, on peut définir autant
de comptes collectifs que cela est nécessaire. A chaque compte collectif est
associé un code à deux caractères, dit code racine. Ce code racine peut
lui aussi être codifié en alphanumérique, mais il est préférable la plupart du
temps de les codifier en numérique uniquement, la saisie étant alors plus
rapide grâce au pavé numérique du clavier. Dans la configuration classique où
l’on a seulement un compte collectif fournisseur (401000 par exemple) et un
compte collectif client (411000 par exemple), nous
conseillons de définir les codes racines comme suit :
Racine Libellé Compte
collectif Nature de tiers
40 Collectif fournisseurs 401000 F=Fournisseur
41 Collectif clients 411000 C=Client
A chaque code racine est
attaché, en plus du compte collectif, une nature de tiers. Il existe trois
natures de tiers distinctes :
F=Fournisseur
A ce compte collectif peut
alors être associé tout tiers ayant été défini dans le fichier fournisseur
C=Client
A ce compte collectif peut
alors être associé tout tiers ayant été défini dans le fichier client
A=Autre
auxiliaire
Il faut alors définir
explicitement quels sont les comptes auxiliaires possibles pour ce compte
collectif. Ce type de compte peut par exemple être utilisé pour gérer un compte
de TVA par mois, ou un compte frais de déplacement par salarié.
On voit que dans ce système,
si l’on ouvre plusieurs comptes collectifs clients (411000 pour les clients
classiques, 416000 pour les clients douteux par exemple), n’importe quel client
peut être utilisé avec chacun des comptes collectifs. Un même tiers peut donc
avoir plusieurs comptes auxiliaires : certaines factures passées au compte
collectif 411000, d’autres au compte 416000.
Chaque fois qu’un N° de compte
doit être introduit à l’écran, la zone de saisie comporte 10 caractères (sauf
sur certains écrans où seul un N° de compte général est accepté, la zone ne
présentant alors que 6 caractères). On peut dans cette zone de 10
caractères :
·
Soit indiquer un N°
de compte général en frappant les 6 caractères du N° de compte, calé à gauche
·
Soit indiquer un
code racine suivi du N° de tiers (N° de fournisseur, client, ou autre
auxiliaire), n° constitué de 5 à 8 caractères. Par exemple : 4100017 pour le client 00017
Si vous voulez choisir le N°
de compte à partir d’une liste de sélection, vous
devez :
·
Soit appuyer sur F4 ou cliquer à droite de la zone sur l’icône Liste de sélection, alors que la zone de saisie du N° de compte est non renseignée ;
le système présente alors la liste de sélection d’un compte général.
·
Soit frappez le
code racine souhaité (40 pour fournisseur par
exemple), puis appuyer sur F4 ou cliquer à droite de
la zone sur l’icône Liste de sélection. Le
système propose alors la liste de sélection d’un fournisseur, car il a reconnu
la nature de tiers associée au code racine 40.
Vous pouvez également frapper
le début du code recherché avant d’appuyer sur F4 ou
cliquer sur l’icône Liste de sélection. Par
exemple, si vous recherchez un compte d’achat marchandises, vous pouvez frapper
les 3 caractères 607 puis appuyez sur F4. Le système présente là aussi la fenêtre de sélection d’un compte
général, mais celle-ci est pré-positionnée à partir de la valeur 607. De la même façon, pour rechercher un client dont le N° commence par 26, vous pouvez frapper 4126 avant d’appuyer sur F4.
Dans le même ordre d’idées,
pour rechercher un client dont le nom commence par RA, vous
pouvez frapper 41RA* avant d’appuyer sur F4. Le système présente alors la fenêtre de sélection d’un client (41 étant un code racine défini avec la nature C=Client),
mais celle-ci sera déjà présentée triée par nom du tiers, et pré-positionnée à
partir de la valeur RA. Ici, c’est le
caractère « * » indiqué suite au code de recherche (RA) qui provoque une recherche sur le nom du tiers, et non pas sur le code.
La recherche alphabétique peut également être obtenue sans même avoir à frapper
le caractère « * » suite au code de recherche, si vous avez
sélectionné l’option Rechercher sur nom si valeur alpha dans le cadre Clients/Fournisseurs, sur
l’onglet Modules de la fiche société.
Tout mouvement comptable est
enregistré dans LDCompta sous forme d’une écriture comptable. Une écriture comptable
comporte un certain nombre de zones obligatoires, tels le N° de compte
mouvementé, le sens de l’écriture (débit ou crédit) et le montant. Elle est
identifiée de façon unique par un N° interne d’écriture qui est attribué
automatiquement par le système lors de la création d’une nouvelle écriture.
Une écriture n’est jamais
isolée ; elle est presque toujours partie intégrante d’une pièce
comptable. Une pièce comptable est donc un ensemble de n écritures
qui partagent un certain nombre de caractéristiques, telles la date d’écriture,
le code du journal… L’exemple le plus courant de pièce comptable est la
facture, qui comportera une écriture au compte de tiers, une ou plusieurs
écritures de TVA, et une ou plusieurs écritures aux comptes d’achat/vente. Une
pièce est normalement équilibrée, c’est à dire que la somme des écritures au
débit est égale à la somme des écritures au crédit. Une pièce comptable est en
principe identifiée par son code journal et son N° de pièce, codifié sur 7
caractères. Dans LDCompta, les n° de pièces peuvent être soit saisis lors
de la création de la pièce, soit attribués automatiquement par le système à
chaque création de pièce. Ce choix se fait journal par journal. S’il y a numérotation automatique des pièces, le système garantit
l’unicité des N° de pièces utilisés ; dans le cas contraire, on peut
demander à ce que le système impose la saisie d’un N° pour chaque pièce, et
vérifie l’unicité du N° de pièce indiqué. Bien que ces deux contrôles ne soient
pas indispensables pour tous les journaux, il est vivement conseillé de les
mettre en place pour les journaux d’achat et de vente notamment. Certains
modules requièrent d’ailleurs ce type de contrôle (chiffres d’affaires clients et fournisseurs, suivi de la TVA sur les encaissements).
Il est des cas de figure où
une pièce, dans le sens où elle est définie ci-dessus, ne peut être équilibrée.
Un exemple simple est celui du journal des à nouveaux. La facture décrite plus
haut, constituée initialement de 3 écritures TTC-TVA-HT, ne sera la plupart du
temps reprise sur le journal des à nouveaux (si elle reste non réglée à la date
de clôture) que pour la ligne TTC au compte de tiers. Pour pallier à cette
difficulté, LDCompta utilise une notion de lot d’écritures. Un
lot d’écritures est un ensemble de n écritures qui doit toujours rester
équilibré. Un lot d’écritures est identifié de façon unique par un N° de lot.
Dans la grande majorité des cas, à une pièce correspond un et un seul lot et
inversement. Mais dans l’exemple qui précède, le journal des à nouveaux sera
peut être constitué d’un seul lot comportant plusieurs centaines, voire
plusieurs milliers de pièces. Pour faciliter les tâches de saisie, la gestion
des lots d’écritures est entièrement prise en charge par le logiciel ; à
aucun moment, l’utilisateur ne voit de N° de lot. Il s’agit d’une notion
purement interne que le système utilise partout pour garantir la cohérence
globale du système comptable.
Pour chaque pièce saisie dans LDCompta, on dispose de deux zones d’identification distinctes : le N° de
pièce décrit plus haut et la référence document.
Le N° de pièce doit être
utilisé en priorité pour identifier de façon unique la pièce dans votre système
comptable. Dans bien des cas, le plus simple est de choisir un mode de
numérotation des pièces automatique, de telle sorte que ce soit le système qui
attribue un nouveau N° de pièce en saisie.
Dans
une telle configuration, il n'est plus possible d'utiliser la zone N° de pièce
pour quoi que ce soit d’autre. La zone Référence document permet alors de
saisir tout autre N° attaché à la pièce, et la caractérisant de façon précise.
Voici différents usages possibles de cette référence document, sachant qu'en
tout état de cause, il vous appartient de définir vous-même l'utilisation que
vous ferez de cette zone :
1)
Sur un journal
d'achat, la référence de document correspond habituellement au N° de pièce du
fournisseur (le N° de facture fournisseur), le N° de pièce étant ainsi laissé
disponible pour une numérotation interne, que ce soit une numérotation
automatique faite par l'ordinateur à la saisie des pièces, ou par un
chrono d'enregistrement (tampon...).
2)
Sur un journal de
vente, la référence de document peut permettre de reprendre un N° de commande,
ou un N° de BL, ou un libellé court désignant l'objet de la facture (à voir en
liaison avec les procédures d'interface de gestion commerciale).
3)
Sur les journaux de
banque, réservez cette zone à la saisie des N° de chèque, ou aux N° de
bordereaux de banque pour les saisies faites à partir d'un bordereau bancaire
(Frais sur remises...).
Dans toutes les procédures de
visualisation et d'édition, la référence du document apparaît, lorsqu'elle a
été renseignée en saisie, en partie gauche du libellé de l'écriture. On dispose
de procédures d’interrogation par N° de pièce, mais aussi par référence
document.
Un contrôle d'unicité de la
référence document peut être effectué lors de la saisie des écritures. C'est au
niveau des paramètres journaux que l'on peut demander à ce que l'ordinateur
interdise les doublons sur la référence document. Le contrôle de ces doublons
se fera sur l'ensemble des trois critères (N° de compte auxiliaire, Journal,
Référence document). L'usage principal de ce contrôle est d'éviter qu'une même
facture fournisseur soit saisie deux fois par erreur en comptabilité. C'est
donc principalement pour les journaux d'achat qu'on peut être amené à activer
ce contrôle d'unicité. Si vous souhaitez activer ce contrôle, reportez-vous au
paragraphe 3.3 Paramètres journaux.
LDCompta gère
des écritures provisoires ; le terme provisoire signifie que
les écritures restent modifiables après comptabilisation, et ce jusqu'à la clôture mensuelle du journal concerné.
En ce sens, toute écriture est
provisoire jusqu'à la clôture mensuelle du journal, quelle que soit la
façon dont l’écriture a été introduite dans LDCompta (saisie de pièce,
saisie de règlement, procédure d’interface). Cependant, cette notion
d'écritures provisoires n'étant pas acceptable par tous, sa mise en oeuvre
reste optionnelle au niveau de chaque dossier comptable.
Le mode de gestion des
écritures provisoires est donc déterminé par l’indicateur Mode de travail sur l’onglet Gestion de la Fiche société
décrit au paragraphe 3.1, ce mode pouvant prendre trois valeurs :
Aucune
modification d'écritures n'est possible.
Il s’agit du mode de travail
« classique » en comptabilité. Une écriture, dès lors qu’elle est
entrée dans le système comptable, ne peut plus être ni modifiée, ni supprimée.
On ne peut corriger qu’en passant des OD. Ce mode n’est proposé ici que pour
des raisons historiques ; il est clair que cette façon de travailler, qui
était la seule il y a quelques années seulement, n’est plus appréciée
aujourd’hui par personne de par sa rigidité.
Modification
des données non comptables seulement
Dans ce mode, seules les
données « non comptables », telles le libellé de l'écriture ou la
date d'échéance peuvent être modifiées. En revanche, les données comptables
(Code journal, date comptable, N° du compte mouvementé, montant et sens de
l'écriture) restent non modifiables. En cas d’erreur sur l’une des données
comptables, le seul recours est la passation d’une OD de correction.
Toute
modification sur période non close
Il s'agit là de la véritable
gestion des écritures provisoires. Toutes les modifications sont possibles sur
les écritures y compris la suppression complète d’une pièce, et ce jusqu'à la clôture mensuelle du journal. Pour ce qui est
des écritures antérieures à la clôture mensuelle du journal, on a les mêmes
possibilités de modification qu'avec le mode précédent.
Que ce soit en mode Modification des données non
comptables seulement ou Toute modification sur période non
close, les modifications
d’écritures se font sous le contrôle du système, qui s’assure que l’on ne met
pas en péril l’intégrité du système comptable. Par exemple, si pour une
pièce donnée, on corrige un ou plusieurs montants, le système s’assure que la
pièce est toujours équilibrée en final lors de la validation des modifications.
De même, si l’une des lignes de la pièce à modifier est lettrée, le N° de
compte et le montant de cette ligne ne seront pas modifiables ; il faudra
alors commencer par délettrer cette pièce si l’on veut effectivement modifier
le compte ou le montant.
La notion d'écritures
provisoires oblige à faire apparaître, sur tous les états comptables, une
mention indiquant clairement que les données figurant sur l'état sont
susceptibles de modification.
La mention « PROVISOIRE »
apparaît donc dans le titre des états suivants :
þ
Journaux comptables
(Edition détaillée et récapitulative)
þ
Etat de contrôle
des journaux
þ
Balances
þ
Grands-livres
Cette mention s'inscrit si les
conditions suivantes sont remplies :
o
le mode de travail
pour la gestion des écritures provisoires, pour le dossier comptable en
question, est égal à Toute modification sur période non close ;
o
une au moins des
écritures prises en compte sur l'état est encore provisoire. Pour cela,
on compare la date de clôture mensuelle du journal
(si édition d'un journal) ou de tous les journaux (pour tous les autres états)
à la date d'arrêté de l'état. Si la date de clôture d'un ou plusieurs journaux
traités est antérieure à la date d'arrêté de l'édition, celle-ci est considérée
comme provisoire.
REMARQUE : Ce contrôle ne tient
pas compte des journaux de situation et d'abonnements, qui sont eux par nature toujours provisoires.
Pour mémoire, il faut savoir que l'administration fiscale tolère des
écritures provisoires pour une durée inférieure à trois mois. Il est donc
recommandé d'effectuer des clôtures mensuelles régulièrement afin de rester
dans ce cadre.
La gestion des devises et de l’Euro est totalement intégrée dans le progiciel LDCompta. Toutefois, afin de ne pas alourdir les écrans de saisie et de consultation pour les entreprises pour qui cette gestion n’est pas nécessaire, il s’agit d’un module optionnel, que l’on active au niveau de la Fiche société décrite au paragraphe 3.1.
Ce module peut faire l’objet d’une protection particulière, mise en œuvre avec le système de clés du progiciel. Lors de l’activation du module, la clé du logiciel est donc contrôlée ; si la clé dont vous disposez n’ouvre pas droit à ce module, l’activation est rejetée. Il faut alors contacter votre société de services pour vous procurer une clé ouvrant droit à ce module.
Une fois le module activé, la plupart des procédures de saisie et de consultation offrent des zones de saisies supplémentaires pour gérer les codes, taux et montants devises.
Notons entre autres :
· la saisie des écritures par pièce ou par folio, pour pouvoir introduire par exemple les factures d’achat en devises ;
· la procédure d’interface, pour recevoir des factures en devises ;
· les saisies de règlements fournisseurs et règlements clients en devises, avec gestion des différences de change.
· Les procédures de consultation de compte, pièce, référence, journal, permettant de visualiser à tout moment en devises ;
· l’édition d’un grand-livre en devises ;
· les relances clients en devises.
Il faut noter qu’à l’exception du grand-livre en devises, il n’existe pas de procédures spécifiques pour travailler en devises. La gestion des écritures en devises est entièrement supportée par les mêmes procédures de saisie et de consultation que les écritures classiques en devise de référence.
Il faut également préciser que le support de l’Euro en tant que seconde monnaie pendant la période transitoire n’est possible qu’en activant le module devises. De même , la migration d’un système comptable du « tout Franc » au « tout Euro » nécessite de passer par la phase d’activation du module devises, même si l’on ne souhaite gérer aucune autre devise que le Franc et l’Euro.
Afin de faciliter la lecture de ce document, il convient de préciser les termes qui vont être utilisés dans celui-ci :
Les monnaies :
· « intra » sont les monnaies des états membres participant à l’UEM ; on parle aussi dans certains documents de monnaie IN. Par extension, on parle de monnaie OUT pour toute monnaie n’étant pas in. Dans ce document, ce sont ces deux termes in et out qui seront utilisés le plus fréquemment.
· « extra » sont les monnaies de l’UEM ayant potentiellement vocation à se voir substituer par l’Euro. Ces monnaies extra sont toujours vues et traitées comme n’importe quelle monnaie Out.
Le terme « Devise » devrait normalement être réservé aux monnaies des pays n’appartenant pas à l’UEM. Toutefois, dans ce document, le terme Devise est utilisé pour désigner une devise quelconque, qu’il s’agisse d’une devise in, out, ou même de la devise de référence de la comptabilité. En cela, les termes Devise et Monnaie peuvent donc être considérés ici comme synonymes.
Différentes notions de monnaies et de devises seront abordées dans ce document :
· La devise de la pièce est celle dans laquelle est libellé le document comptable à enregistrer ;
· La devise d’enregistrement de la pièce est celle dans laquelle est comptabilisé le document ; dans la mesure où la comptabilité offre un support multi-devises, on peut supposer que la devise d’enregistrement sera toujours celle dans laquelle la pièce est libellée. Dans la plupart des cas, le terme Devise, lorsqu’il est utilisé sans autre qualificatif, désigne la devise d’enregistrement ;
· La devise de référence est celle dans laquelle sont tenus les comptes. Jusqu’au 31 décembre 1998, celle-ci est le Franc. A compter du 1er janvier 1999, les entreprises auront le choix entre le Franc et l’Euro. A compter du 1er janvier 2002, celle-ci ne pourra être que l’Euro. Ce vocable devise de référence a été préféré aux termes monnaie de base ou monnaie pivot rencontrés parfois dans d’autres systèmes d’informations.
· La devise de restitution est celle dans laquelle il est possible d’obtenir certaines restitutions (interrogations et éditions), en plus des restitutions toujours possibles dans la monnaie de référence. Cette monnaie de restitution sera nécessaire dans la période transitoire, que ce soit avant ou après le basculement de la monnaie de référence en Euros, pour disposer d’informations alternativement en Francs et en Euros. On parle souvent de seconde monnaie de restitution, la première étant implicitement la devise de référence.
· La devise pivot est la devise par rapport à laquelle sont définis les cours des devises out. Dans LDCompta, cette devise pivot peut être soit la devise de référence, soit l’Euro si la devise de référence est une devise in, telle le Franc. Ainsi, si votre devise de référence est le Franc, vous pouvez définir le cours d’une devise out telle le Dollar soit par rapport au Franc, soit par rapport à l’Euro. De plus, LDCompta laisse le choix entre deux systèmes de cotation pour les devises out. Ainsi, notamment si la devise pivot est l’Euro, on peut définir le cours d’une devise soit sous la forme classique un Dollar = 1,067 Euro, soit sous la forme que les banques ont adoptée aujourd’hui : un Euro = 0,937 Dollar.
· La devise pivot d’interface est la devise dans laquelle on intègre les écritures via la procédure d’interface standard, en l’absence d’autre précision. Cette devise est utilisée pour pouvoir dissocier la devise de référence utilisée en interne par LDCompta de la monnaie de base utilisée par d’autres applications en amont de LDCompta. Cette notion est présentée en détail dans la notice Description de la procédure d'interface comptable - Version 2.
L’introduction de l’Euro représente une évolution majeure pour les systèmes d’informations comptables. D’ici à 2002, elle concernera toutes les entreprises. Pour un grand nombre d’entre elles qui ne pratiquaient pas jusqu’alors la gestion multi-devises, cela nécessite une formation complémentaire pour bien appréhender les notions inhérentes à un système comptable multi-devises. Et même pour les entreprises déjà utilisatrices d’un système multi-devises, l’arrivée de l’Euro présente des spécificités nouvelles qui vont bien au delà du simple aspect multi-devises.
La prise en charge de l’Euro dans un système comptable recouvre un grand nombre de notions, et peut aller du plus simple (simple conversion des montants lors de la saisie des écritures, toutes les fonctions comptables ne s’effectuant que dans une seule monnaie) au plus complexe (tenue en parallèle de deux comptabilités, l’une en Francs et l’autre en Euros).
Afin de faciliter la compréhension, nous allons distinguer plusieurs aspects de la prise en charge de l’Euro :
· l’Euro en tant que nouvelle devise : saisie de factures, de règlements et plus généralement de toutes les pièces en Euros dans la période transitoire, alors que la comptabilité de l’entreprise est toujours tenue en Francs (ou réciproquement, saisie de pièces en Francs lorsque le système comptable aura basculé en Euros). Cet aspect là est totalement pris en charge par la gestion multi-devises. L’Euro est ici considéré comme n’importe qu’elle autre devise.
La seule chose notable est l’augmentation du nombre de pièces à saisir en mode multi-devises : jusqu’alors, seul un faible nombre d’écritures (factures et règlements) était saisi en devises. Durant la période transitoire, ce nombre va augmenter sensiblement jusqu’à représenter la quasi totalité des pièces comptables en 2002. L’ergonomie des différentes procédures de saisies de LDCompta est telle que la saisie d’une pièce en devise n’est guère plus lourde que celle d’une pièce « ordinaire ». Le surcroît de travail de saisie engendré par le nombre grandissant de pièces en Euro est donc très limité.
Enfin, dans un souci de simplification et pour préserver la facilité d’utilisation qui est un des points forts de LDCompta, la chaîne de règlement automatique des fournisseurs et la gestion des portefeuilles de règlements n’offre pas la gestion multi-devises intégrale. Seul le support de l’Euro est présent dans ces chaînes de traitement. On peut donc :
· Payer un fournisseur en règlement automatique indifféremment en Francs ou en Euros, que ce soit par lettre-chèque, lettre-BO ou virement ;
· Gérer un portefeuille d’effets à payer en Francs et/ou en Euros ;
· Gérer un portefeuille d’effets à recevoir en Francs et/ou en Euros ;
· Gérer les remises en banques en Francs et/ou en Euros.
Dans ces différentes procédures, on ne parle plus alors de système multi-devises, mais de système bi-devises. Seules sont gérées la devise de référence, et une seconde monnaie de paiement qui doit être définie spécifiquement dans LDCompta. Cette seconde monnaie de paiement ne peut être qu’une monnaie in, cela afin d’éviter toute gestion des différences de change dans la chaîne de règlement automatique fournisseurs. En tout état de cause, cette seconde monnaie de paiement sera l’Euro lorsque la monnaie de référence sera le Franc et réciproquement. Au delà de 2002, cette gestion bi-devises sera abandonnée car elle n’aura plus de justification.
· le calcul des contre-valeurs pour les devises entrant dans l’Euro. Dans tout système multi-devises, une pièce saisie dans une devise autre que la devise de référence du système comptable est automatiquement convertie dans la devise de référence du système comptable, en appliquant un certain cours devise. Dans LDCompta, ce cours devise est soit celui enregistré dans une table des devises, soit le cours indiqué lors de la saisie de la pièce comptable. Or, cette règle ne peut s’appliquer pour toutes les devises in, dès lors que la devise de référence du système comptable est elle même une monnaie in. En effet, les règles de conversion entre monnaies in sont très strictes et ne font plus appel à un cours devise.
Les procédures de saisie de LDCompta font donc la distinction, lors de la saisie d’une pièce en devise, entre les devises in et les autres devises. Un cours devise ne peut être indiqué que si la pièce est saisie dans une devise out. Les règles de conversion utilisées ensuite pour convertir les montants dans la devise de référence du système comptable sont elles aussi différenciées selon le statut de la devise, in ou out. Tout cela est bien entendu totalement transparent pour l’utilisateur, qui n’a pas à se soucier de la façon dont sont calculés les montants en Francs et en Euros. LDCompta respecte toutes les règles de conversion et d’arrondissage définies par les instances officielles. Ces différentes règles sont décrites plus en détail à la rubrique Les règles de conversion et d’arrondissage liées à l’Euro.
· l’Euro en tant que monnaie de restitution. Durant la période transitoire, chaque entreprise peut choisir de tenir sa comptabilité en Francs ou en Euros. Quelle que soit l’option retenue pour cette devise de référence, il sera bien souvent nécessaire de pouvoir restituer des données dans l’autre monnaie, soit pour se familiariser avec l’Euro dans un premier temps, soit pour effectuer des comparatifs avec des états établis dans une autre monnaie (autre société ayant déjà basculée à l’Euro par exemple).
Ce support de l’Euro en tant que monnaie de restitution est offert par LDCompta à deux niveaux :
Þ Le niveau le plus simple consiste simplement à présenter tous les montants dans la devise de restitution choisie (Franc ou Euro), en procédant éventuellement par conversion des montants enregistrés dans le système comptable en devise de référence. Ce niveau est offert sur la plupart des états (journaux, balances, grands-livres, bilan et compte de résultat, budget…). Ce mode de calcul ne peut toutefois garantir les grands équilibres comptables : une balance générale éditée en Euros alors que la devise de référence est le Franc a toutes les chances d’être déséquilibrée de quelques centimes. Il doit donc être réservé à la phase de familiarisation à l’Euro, courant 1999 et 2000. Il pourra aussi être utile plus tard, lorsque tous les systèmes comptables auront basculé à l’Euro, pour procéder à ces comparatifs avec des états imprimés antérieurement en Francs.
Þ Un second niveau de prise en charge de l’Euro en tant que monnaie de restitution est aussi supporté par LDCompta, par le biais d’une double comptabilité. Le principe est de convertir toutes les pièces saisies, d’une part dans la devise de référence comme ordinairement, d’autre part dans une seconde monnaie. Tout se passe comme si l’on tenait deux comptabilités en parallèle, l’une en Francs et l’autre en Euros. Tous les équilibres sont garantis dans les deux comptabilités : équilibre des pièces comptables d’une part, équilibre des lettrages d’autre part. On peut alors à tout moment consulter ou imprimer les données comptables en Francs ou en Euros. Ce second niveau va permettre de se préparer au basculement du système comptable à l’Euro dans de bonnes conditions. En effet, il vous sera possible de tenir votre comptabilité en parallèle, Francs et Euros, pendant plusieurs mois, avant de basculer à l’Euro. Dans cette période pré-basculement, les états comptables pourront être imprimés dans l’une ou l’autre devise, les deux comptabilités étant équivalentes (mais pas forcément égales, du fait des arrondis). Même après ce basculement, vous pourrez choisir de continuer à tenir votre comptabilité en Francs en parallèle pendant encore quelques mois par sécurité.
D’autre part, il convient d’éviter tout risque de confusion quant à la monnaie dans laquelle sont exprimées les différentes restitutions comptables. Jusqu’à présent, il y avait très peu de cas où des doutes pouvaient apparaître concernant la monnaie dans laquelle les montants étaient exprimés. On considérait en effet comme acquis que presque toutes les sommes d’argent traitées dans les relations entre entreprises étaient exprimées dans la monnaie nationale à moins que ne figure une mention contraire.
Cette habitude de considérer l’expression de la monnaie comme allant de soi va changer début 1999. Durant les trois ans de la période transitoire, il est essentiel de savoir clairement si une somme d’argent est exprimée en Francs ou en Euros.
Pour cela, la mention de la monnaie utilisée est présente sur toutes les procédures de consultations de LDCompta et sur un grand nombre d’états comptables : journaux, balances, grands-livres, bilan et compte de résultat, budget… Sur les états, la monnaie apparaît en clair sur tous les en-têtes de page ; le symbole ISO de la monnaie (FRF ou EUR) figure également très souvent en regard des différents niveaux de totalisation.
· le basculement de la devise de référence Franc vers Euro : comment passer d’une comptabilité tenue en Francs à une comptabilité tenue en Euros. Ce thème est abordé en détail au paragraphe 3.16 Migration vers l’Euro - Les dernières étapes.
1. Taux de conversion Euro/monnaie nationale : les taux de conversion doivent être exprimés en nombre d’unités de monnaie nationale par Euro, c’est à dire que pour exprimer la valeur du Franc par exemple, on définit un Euro = 6,55957 FRF. Il faut noter que dans LDCompta, les cours devises utilisés jusqu’alors fonctionnaient en sens inverse ; la valeur du dollar était définie sous la forme : un dollar = 5,958 FRF.
2. Six chiffres significatifs. Les taux de conversions doivent être exprimés avec six chiffres significatifs, incluant les décimales. Concrètement, pour gérer les différentes monnaies nationales de la zone Euro, la contre-valeur est enregistrée dans LDCompta dans une zone de 11 chiffres, dont 7 décimales.
3. Les taux réciproques ou inverses ne sont pas autorisés. Lorsque l’on convertit une somme exprimée en monnaie nationale en Euros ou vice versa, le taux de conversion exprimé comme ci-dessus doit être utilisé. L’inverse (ou la réciproque) de ce taux ne doit pas être utilisé. Ainsi, pour convertir des Francs en Euros, la procédure correcte est de diviser la somme en Francs par le taux de conversion ; pour convertir des Euros en Francs, la procédure correcte est de multiplier la somme en Euros par le taux de conversion. La raison pour laquelle l’utilisation du taux réciproque est interdite est que ce dernier introduit des erreurs d’arrondi dans le calcul ; la taille de l’erreur d’arrondi allant croissant avec la taille de la somme convertie.
4. La triangulation. Lorsque l’on convertit deux monnaies nationales de la zone Euro (c’est à dire, par exemple, conversion entre le Franc et le Mark), la procédure correcte est d’abord de convertir la somme en Francs en Euros et ensuite de convertir cette somme en Euros en marks, en utilisant les règles énoncées précédemment. Cette conversion entre deux monnaies de la zone Euro est appelée « triangulation ».
5. Arrondir une somme en Euros. Lorsque l’on convertit une monnaie de la zone Euro en Euros, le résultat doit être arrondi à deux décimales. Lorsque l’on procède à des calculs intermédiaires (comme lors de la triangulation), ils doivent être arrondis à au moins trois décimales (la partie « au moins » de l’énoncé de cette règle comporte un aspect légèrement ambigu : pour de grosses sommes, l’arrondi des calculs intermédiaires à trois décimales peut déboucher sur un résultat final différent par rapport à un arrondi à quatre ou cinq décimales). Sachez que LDCompta, pour sa part, utilise un arrondi à la quatrième décimale lors de la triangulation.
6. Arrondir une somme en monnaie nationale. Lorsque l’on arrondit une somme en Euros en monnaie nationale, le résultat doit être arrondi à la plus petite dénomination de la monnaie nationale, c’est à dire le centime pour la France.
Les règles de conversion et d’arrondissage énoncées n’évitent pas l’apparition d’un grand nombre d’écarts comptables qu’il va falloir traiter.
En effet, l’arrondi d’une somme n’est généralement pas égal à la somme des arrondis. En comptabilité, ce problème se rencontre très fréquemment, soit lors de la saisie d’une facture, soit lors d’une saisie de règlement avec lettrage de plusieurs factures. Les écarts peuvent être classés en deux grandes familles :
· Les écarts constatés pour équilibrer une pièce comptable : facture, folio, lot d’écritures reçu par la procédure d’interface ;
· Les écarts liés à des règlements partiels, écarts qui seront constatés lors du lettrage du compte.
Pour ces deux types d’écarts, LDCompta vous simplifie le travail en gérant de façon totalement transparente l’incidence comptable de ces écarts.
Ainsi, lors de la saisie d’une pièce comptable, le seul équilibre vérifié par LDCompta est celui des montants de la pièce dans la devise d’enregistrement. Une fois cet équilibre vérifié, les équilibres dans la devise de référence (et éventuellement dans la deuxième devise de restitution) sont garantis par LDCompta. Vous n’avez pas à vous soucier de ceux-ci.
De même, lors de la saisie des règlements, dès lors que la facture est intégralement réglée dans la devise d’enregistrement, le compte sera automatiquement soldé par le lettrage, dans la devise de référence et aussi dans la deuxième devise de restitution le cas échéant.
Pour se conformer aux règles énoncées par le Conseil de l’Union européenne, des règles spécifiques de gestion des écarts sont utilisées pour les monnaies de la zone Euro. Ainsi, pour équilibrer une pièce comptable saisie en monnaie in, l’écart éventuel est comptabilisé dans un compte spécifique.
Il faut noter que ce traitement diffère du traitement ordinaire qui continue à s’appliquer pour les écritures saisies en devise out. En effet, pour ces dernières, l’équilibrage de la pièce dans la devise de référence est réalisé par modification de la contre valeur calculée pour la dernière ligne de la pièce ; ce montant n’est donc pas le produit du montant de la ligne en devise par le cours de la devise, mais est calculé de telle sorte qu’il équilibre la pièce dans la devise de référence.
On a donc deux règles d’enregistrement :
ð Arrondi sur la dernière ligne de la pièce pour les pièces saisies en devise out ;
ð Comptabilisation de l’écart d’arrondi dans un compte spécifique pour les pièces saisies en monnaie in (que la monnaie de référence soit le Franc ou l’Euro).
Il en est de même en ce qui concerne les lettrages lors d’une saisie de règlement par exemple. Si toutes les écritures participant au lettrage sont en devise in, l’équilibrage du lettrage en devise de référence se fait par passation d’une écriture supplémentaire au compte lettré d’une part, et dans un compte de charge ou produits d’autre part en contrepartie. Cette écriture justifie ainsi l’écart d’arrondi. Si une ou plusieurs des écritures participant au lettrage sont en devise out, l’équilibrage du lettrage se fait par passation d’une écriture de différence de change.
Toutes ces règles de comptabilisation des écarts sont décrites plus en détail, pour chaque procédure de saisie, aux chapitres suivants.
On entend par paramètre tout
ce qui permet de personnaliser un dossier de comptabilité. C'est ici que l'on
définit par exemple toutes les codifications qui vous sont propres.
Cette phase de paramétrage
doit obligatoirement être réalisée lors de la création d'un dossier comptable.
Par la suite, il est possible de venir enrichir les codifications utilisées. Il
est possible également de modifier ou supprimer certains éléments. Cela est
toutefois fortement déconseillé, car l'ordinateur ne vérifie pas
systématiquement l'utilisation qui est faite d'un paramètre lors de sa
modification ou suppression. Ainsi, si vous supprimez un mode de paiement, il
se peut que ce mode de paiement soit encore référencé par des règlements
présents dans les portefeuilles effets à payer ou à recevoir. Soyez donc
prudent avant de supprimer toute codification.
La saisie des paramètres est
faite grâce à un certain nombre de procédures distinctes. Ces procédures sont
toutes regroupées dans le menu Fichier. D'autre part, ces
tables de paramètres peuvent être imprimées par des procédures accessibles
depuis le menu Fichier/Imprimer.
La fiche société contient tous
les paramètres généraux propres au dossier comptable. Elle est accessible par
le menu Fichier/Fiche
société.
La fenêtre est composée de
plusieurs onglets, regroupant les informations de façon logique en différents panneaux.
Chaque panneau est repérable par une bordure et un titre en caractères gras.
L’ensemble
de la fiche n’est validée que lorsqu’on appuie sur la touche Entrée ou que l’on clique sur le bouton OK. Si vous fermez la fenêtre en cliquant dans la case de fermeture en haut
à droite, ou appuyez sur la touche Echap, ou cliquez sur le
bouton Annuler, l’ensemble des modifications apportées à la
fiche société (en dehors de l’onglet Devises) sont perdues.
Certaines de ces informations,
considérées comme sensibles, ne sont accessibles que sous un profil
utilisateur disposant d’un droit d’accès de niveau Administrateur. C’est le cas par exemple de la date de la dernière clôture annuelle
effectuée, ou du mode de gestion des
écritures provisoires. Les zones auxquelles l’utilisateur courant
n’a pas accès sont grisées.
Lors de la création d’un dossier comptable, la première chose à faire est de compléter les différentes zones de cette fiche société. Vous risquez cependant d’être confronté à quelques difficultés, car à ce stade toutes les codifications n’ont pas encore été adaptées à votre besoin (plan comptable, journaux…). Pour contourner ces difficultés, il vous faut créer ou modifier « à la volée » toutes les codifications nécessaires, en utilisant chaque fois la touche F4, puis le bouton Gérer dans les différentes fenêtres de sélection qui seront proposées.
Cet
onglet est composé de 3 panneaux :
ð Panneau Identification. Vous devez indiquer ici la raison sociale et l'adresse de la société correspondant à ce dossier comptable, ainsi que le Numéro SIREN. Cette dernière zone ne figure qu'à titre documentaire; elle n'est pas utilisée dans la version actuelle de l'application.
ð Panneau Exercice. Vous devez définir le premier mois de l’exercice, le nombre de mois couverts par l’exercice courant, et la date de la dernière clôture annuelle d’exercice ayant été effectuée (qui est donc la veille du premier jour de l’exercice courant). Le nombre de mois de l’exercice, combiné avec la date de dernière clôture, permet de calculer la prochaine date de clôture d'exercice. La date de la dernière clôture doit être renseignée même si la dernière clôture n'a pas été réalisée avec ce logiciel de comptabilité.
ð Panneau
Période ouverte en saisie.
Celle-ci peut être définie soit sous forme absolue, en indiquant la date limite
au delà de laquelle toute saisie est impossible, soit sous forme relative. On
indique alors un nombre de jours qui, ajouté à la date du jour, permet de
calculer la date au delà de laquelle toute saisie d’écriture est interdite.
Cette période ouverte en saisie est là principalement pour éviter de saisir par
erreur, suite à des fautes de frappe au clavier, des dates qui seraient au delà
de la période couverte par l’exercice courant.
Panneau Modules utilisés
ð Comptabilité analytique. Ce module est inclus en standard dans LDCompta. Activez cette option si vous voulez utiliser ce module. Ce module Comptabilité analytique est décrit en détail au chapitre 20.
ð Connexions bancaires. Cette option n’étant pas encore implémentée dans la version actuelle du logiciel, elle est toujours grisée.
ð Immobilisations. Cette option n’étant pas encore implémentée dans la version actuelle du logiciel, elle est toujours grisée.
Panneau Clients/Fournisseurs
ð Client – Fournisseur. Vous pouvez identifier ici un client et un fournisseur dont les fiches serviront de modèle lors de la création de nouvelles fiches clients ou fournisseurs, que ce soit dans la procédure de gestion des clients et fournisseurs, ou lors de la création de fiches par la procédure d’interface standard de LDCompta. La fiche modèle permet de renseigner automatiquement les conditions de paiement, le code devise, le code représentant, le code activité, les groupes de relance et de trésorerie…
ð Rechercher sur nom si valeur alpha. Activez cette
option si vos numéros de clients et fournisseurs ne sont composés que de
chiffres. Ainsi, dès lors que vous saisirez une lettre dans une zone N° de compte et
utiliserez la touche F4
pour obtenir une fenêtre de sélection, le système effectuera automatiquement
une recherche sur le nom du tiers. Vous accèderez ainsi plus rapidement au
tiers souhaité.
Panneau Gestion du code représentant
ð Gestion du code représentant. Il existe, dans la fiche client gérée par LDCompta, un code représentant. Ce code représentant peut être exploité dans le module relances clients, pour sélectionner les clients à relancer par représentant, ou encore pour trier les lettres de relance par représentant. Vous avez trois options de gestion pour ce code représentant :
§ Pas géré Le code représentant est disponible dans la fiche client, mais la zone est facultative
§ Saisie fiche client Le code représentant est disponible dans la fiche client, et la zone est obligatoire
§ Programme de mise à jour. Le code représentant est disponible dans la fiche client, et la zone est obligatoire. De plus, vous devez identifier le programme de mise à jour (Nom du programme et bibliothèque) qui sera automatiquement appelé lors de la soumission du traitement de recherche des clients à relancer. Attention : cette troisième option n’est pas gérée dans la version actuelle du logiciel.
Panneau Ecritures provisoires
ð Mode de travail. Cette zone permet de choisir le
mode dans lequel vous souhaitez travailler pour ce qui est des écritures
provisoires. Pour avoir plus de détail sur la notion d’écritures provisoires,
reportez vous au paragraphe 2.4 Gestion d’écritures
provisoires.
Pour
des raisons de sécurité et d’intégrité du logiciel, la modification du mode de
travail pour les écritures provisoires fait l'objet de certaines limitations.
Les
modifications possibles sont les suivantes :
·
il est toujours
possible de basculer, à tout moment, entre les modes Aucune modification d’écritures
possible et Modif des données non comptables
seulement ;
·
il est possible de
basculer du mode Aucune modification d’écritures possible ou Modif des données non comptables seulement vers le mode Toute modif possible sur période non close ou inversement, mais seulement si l'on a
effectué des clôtures mensuelles de telle sorte qu'il ne reste plus d'écritures
provisoires antérieures de plus de 3 mois au mois courant. Par exemple, si l'on
est en avril, il faudra effectuer la clôture mensuelle de tous les journaux à
fin décembre de l'année précédente.
L'objectif
de ce contrôle est d'éviter que l'on bascule en mode Toute modif possible sur période non
close chaque fois qu'une
modification d'écritures est nécessaire, pour revenir ensuite dans l’un des
autres modes. Le mode de travail pour les écritures provisoires doit être
choisi en toute connaissance de cause et l'on doit s'y tenir, quitte à devoir
effectuer des clôtures mensuelles régulières si l'on a choisi le mode Toute modif possible sur période non
close.
ð Nombre de mois non clos autorisés avant avertissement. Le fait de gérer des écritures provisoires rend nécessaire la réalisation de clôtures mensuelles régulières. Dans ce cadre, un dispositif permettant de s'assurer que les clôtures mensuelles sont faites régulièrement est présent dans LDCompta. Il consiste à afficher une fenêtre d'avertissement dès lors que l'on dépasse le nombre de mois comptables non clos que l'on s'est fixé à priori.
Cette
fenêtre d'avertissement peut apparaître :
- soit lorsqu'on entre dans le dossier
comptable concerné ;
- soit à chaque demande d'édition de type
Journaux, Balances, Grand-livres.
L'affichage
de la fenêtre d’avertissement est conditionné par le fait qu'il existe des
écritures comptabilisées sur un journal et un mois encore non clos, ce mois
étant antérieur à la date du jour de plus de « n » mois, ce nombre
« n » étant celui défini ici.
Exemple
: Dernières clôtures mensuelles
effectuées au 31/12/99
Le nombre de mois non clos autorisé est fixé à 3
dans la fiche société.
Il existe des écritures passées en Janvier 2000.
Ouverture du dossier le 30/04/2000 : Pas de
message
Ouverture du dossier le 01/05/2000 : Avertissement
Remarque
: Le mois courant n'est pas comptabilisé
dans le nombre de mois non clos autorisé. Ainsi, dans l'exemple ci-dessus, on
accepte 3 mois non clos (Janvier à Mars) plus le mois courant Avril.
La
valeur conseillée pour ce nombre de mois non clos est de 3. Il est possible de
modifier cette valeur. Toutefois, si vous utilisez le mode de travail Toute modification possible sur
période non close, il est
très vivement conseillé de ne pas utiliser de valeur supérieure à 3, car
plus rien alors ne vous oblige à effectuer des clôtures mensuelles
régulièrement, et l'on sort donc du cadre « légal ». Si vous
saisissez une valeur supérieure à 3, un message d'avertissement vous rappelle
d’ailleurs une fois encore que la valeur conseillée est 3.
Panneau Comptes de résultat
ð Résultat créditeur – Résultat débiteur. Indiquez les comptes de résultat débiteur et créditeur qui doivent être mouvementés lors de la clôture annuelle selon le sens du résultat, bénéfice ou perte.
ð Résultat en instance d’affectation. Ce compte est utilisé lors d’une demande d’édition de balance ou gand-livre général arrêtée à une date qui est au delà de la date de prochaine clôture d’exercice. Supposons par exemple que l’on gère un exercice de 12 mois, la dernière clôture d’exercice a été faite au 31/12/1998. Si l’on demande l’édition de la balance générale arrêtée au 31/03/2000, le système va, si l’on conserve l’option par défaut à l’invite Reprise de l’exercice précédent qui est Clôture provisoire, présenter la balance comme si la clôture annuelle générale au 31/12/1999 avait été réalisée. Il va pour cela calculer le résultat provisoire au 31/12/1999 et le présenter dans le compte Résultat en instance d’affectation que vous aurez indiqué ici. Il ne s’agit là bien sûr que d’un artifice d’édition ; aucune clôture n’est réellement effectuée. L’objectif est simplement de pouvoir disposer d’une balance et d’un grand-livre général sur le nouvel exercice alors même que la clôture de l’exercice précédent n’est pas encore réalisée.
ð Journal de situation. Indiquez ici le code du journal sur lequel vous saisirez vos OD de situation, si vous établissez une situation périodiquement (au mois ou au trimestre). Ce journal est un journal particulier dans le sens où il peut être effacé très facilement. Ainsi, lors d’une fin de trimestre, vous saisirez sur ce journal vos OD de situation (variations de stocks, provisions, charges constatées d’avance…) avant d’éditer les états comptables : balances, bilan et compte de résultat… Une fois ces éditions réalisées, vous pouvez effacer le journal de situation. La gestion de ce Journal de situation est décrite plus en détail au paragraphe 10.1.
ð Comptes mouvementés – Pertes - Profits. Vous pouvez indiquer ici jusqu’à 4 comptes de charges et 4 comptes de produits, qui peuvent être mouvementés automatiquement en cas de différence constatée lors d'un lettrage, que ce soit dans la procédure de lettrage manuel d’un compte ou lors d’un lettrage à la volée en saisie de pièce, règlements clients ou règlements fournisseurs. Chaque fois qu’une telle différence de lettrage est mise en évidence, le système propose un écran d’affectation de la différence, à partir duquel vous pouvez ventiler la différence sur un à 5 comptes distincts, qui sont les quatre comptes indiqués ici (comptes de charges ou de produits selon le sens de la différence constatée), plus un 5ème compte qui peut être choisi directement « à la volée ».
ð Maximum autorisé – Montant et pourcentage. La possibilité de passer une OD automatique pour constater une différence de lettrage peut être bridée, pour éviter que l’on passe par ce biais de trop grosses différences. Vous pouvez définir une limitation en valeur absolue (dans la devise de référence utilisée), ou en valeur relative, c’est à dire en pourcentage de la somme lettrée. Par exemple, si vous acceptez 2% d’escompte, vous pouvez indiquer cette valeur 2 comme pourcentage. Si les deux zones Montant et pourcentage sont renseignées, il suffit que la différence constatée soit inférieure à l’une des valeurs pour que l’OD automatique soit possible. Dans le cas d’un lettrage mettant en jeu des écritures en devises, c’est la contre-valeur en devise de référence de la différence qui est comparée à ces valeurs maximum.
ð Code journal mouvementé. Chaque fois que la différence de lettrage est constatée lors d’un lettrage effectué « à la volée » en saisie de pièce ou règlement, l’OD automatique est fusionnée avec la pièce en cours de saisie, c’est à dire qu’elle est comptabilisée sur le même journal, à la même date et sous le même numéro de pièce que celle en cours de saisie. En revanche, si la différence est constatée lors d’un lettrage manuel effectué indépendamment de toute autre saisie, l’OD automatique sera comptabilisée sur le journal indiqué ici. La date de l’OD devra alors être saisie au moment du lettrage, et le N° de pièce sera soit saisi, soit attribué automatiquement si le journal choisi est géré avec numérotation automatique des pièces.
ð Ventilation analytique – Section et affaire. Si vous mettez en œuvre le module de comptabilité analytique, il est fort probable que les comptes de pertes et profits définis plus haut pour recevoir les éventuelles différences de changes doivent être ventilés en comptabilité analytique. Comme l’objectif est de faciliter la passation automatique de ces OD de différences, aucune ventilation analytique ne vous sera demandée lors de la passation de l’OD automatique ; la ventilation se fera :
§ soit sur la section et l'affaire associées au compte de pertes et profits dans lequel la différence de lettrage sera imputée ; cette association entre un compte et un couple (section, affaire) se fait au niveau du plan comptable ;
§ soit sur plusieurs sections et une affaire, si une table de ventilation a été associée au compte de pertes et profits au niveau du plan comptable ;
§ soit, si rien n’a été indiqué pour le compte de pertes et profits au niveau du plan comptable, sur la section et l'affaire qui sont indiquées ici. On peut aussi indiquer ici une table de ventilation en lieu et place d'une section analytique. Les Tables de ventilation analytique sont décrites au paragraphe 20.2.
Panneau Traitement du compte Effets à recevoir
ð Compte effets à recevoir. Cette zone référence le N° du compte comptable mouvementé en cas de constitution d'un portefeuille d'effets à recevoir. Cette zone est obligatoire dès lors que vous voulez gérer un ou plusieurs comptes de portefeuille d’effets à recevoir. Si vous gérez plusieurs comptes de portefeuille, ce qui est possible en définissant plusieurs journaux de portefeuille dans les paramètres journaux, chaque journal étant associé à un compte différent (portefeuille d’effets et portefeuille de chèques par exemple), un seul de ces portefeuilles peut être géré avec un compte par mois d’échéance, en renseignant les deux zones décrites ci-après. La correspondance entre journal de portefeuille et compte d’effets géré par mois d’échéance se fait via le N° de compte décrit ici, qui doit être le même que celui indiqué dans le journal de portefeuille associé.
ð Mode de gestion du compte. Cette zone permet de gérer un compte d’effets distinct par mois d’échéance. Ce mode de gestion est conseillé si vous gérez un grand nombre d’effets (plusieurs dizaines par mois) ; cela facilite le pointage de ces comptes d’effets. Les choix possibles sont :
§ Un seul compte. Gestion normale avec un seul compte d’effets, quelle que soit l’échéance
§ Un compte par mois d’échéance. Un compte général par mois d’échéance. Le N° de compte général utilisé sera de la forme XXXXMM, avec XXXX égal aux quatre premières positions du n° compte effets à recevoir indiqué plus haut, et MM=Mois d'échéance de l'effet. Si par exemple, vous avez choisi 413000 comme compte effets à recevoir, le système utilisera les comptes 413001 à 413012 lors de la gestion des effets à recevoir. Ces douze comptes doivent avoir été ouverts dans le plan comptable au préalable.
§ Un auxiliaire par mois d’échéance. Le N° de compte effets à recevoir indiqué plus haut doit alors avoir été défini en tant que compte collectif, avec une nature A=Autres auxiliaires. Il faut lui avoir attaché 12 comptes auxiliaires, portant les numéros 00001 à 00012 pour janvier à décembre.
ð Journal effets à recevoir. Cette zone va de pair avec la zone Compte effets à recevoir. Indiquez le code du journal de portefeuille correspondant au compte décrit plus haut.
ð Sortie de portefeuille – Mouvementer compte transitoire. Dans la gestion des effets en portefeuille, cette option définit le schéma de comptabilisation utilisé, lorsque le journal de banque cible de la remise est géré avec un compte transitoire (voir paragraphe 3.3 onglet Banque).
§ Option activée. Le mouvement de sortie du portefeuille sera comptabilisé Crédit Effets à recevoir ó Débit compte transitoire, effet par effet. Lors de la comptabilisation du bordereau de remise, le mouvement sera comptabilisé Crédit compte transitoire effet par effet ó Débit compte de banque en global (une ligne par échéance).
§ Option désactivée. Le mouvement de sortie du portefeuille ne sera pas comptabilisé. Lors de la comptabilisation du bordereau de remise, le mouvement sera comptabilisé Crédit Effets à recevoir effet par effet ó Débit compte de banque en global (une ligne par échéance).
ð Sortie de portefeuille – Conserver N° de pièce. Dans la gestion des effets en portefeuille, lors de la comptabilisation du mouvement de sortie de l’effet du portefeuille, cette option permet de faire en sorte que l’écriture passée au compte Effets à recevoir porte le même N° de pièce que l’écriture ayant constaté l’entrée de l’effet en portefeuille. Il est ainsi aisé de procéder ensuite périodiquement à un lettrage automatique par N° de pièce du compte effets à recevoir. Cette méthode a cependant un inconvénient : si pour le journal de banque cible de la remise, vous avez choisi un mode de numérotation automatique des pièces, les pièces correspondant à ces sorties de portefeuille vont déroger à la règle de numérotation automatique. Un message d’avertissement vous en informe le cas échéant.
ð Affichage du libellé règlement en portefeuille. Cette option conditionne le libellé qui va apparaître en regard de chaque règlement dans les différentes procédures de gestion du portefeuille, ainsi que sur les bordereaux de remises en banque des règlements. Deux valeurs sont possibles :
§ Raison sociale du tiers. C’est la raison sociale du client qui apparaît en regard de chaque règlement.
§ Libellé de l’écriture de règlement. C’est le libellé de l’écriture indiqué lors de la saisie du règlement qui sera présenté partout, et non la raison sociale du client. Ce mode doit être choisi si vous manipulez de nombreux règlements dans des comptes de type clients divers, pour lesquels la raison sociale n’est pas significative. Vous indiquerez alors, lors de la saisie du règlement client, l’identification exacte du tiers dans le libellé du règlement, et ce libellé sera repris ensuite sur les différents écrans et états.
ð Code trésorerie obligatoire pour les écritures des journaux de banque. Dans LDCompta, chaque écriture peut être qualifiée par un code trésorerie. Bien que ce code trésorerie soit présent sur tous les écrans de saisie d’écritures, il n’est pas exploité dans le progiciel standard, même dans le module Trésorerie prévisionnelle décrit au chapitre 19. Seuls des développements spécifiques effectués dans certaines entreprises s’appuient sur celui-ci. Pour ceux-ci, il y a possibilité de rendre la saisie de code trésorerie obligatoire sur toutes les écritures passées sur des journaux de banque, en activant ici cette option. Attention : la saisie du code trésorerie sera de ce fait obligatoire non seulement pour les journaux de banque, mais aussi sur les journaux d’achat pour lesquels on a demandé la mise à jour de l’échéancier fournisseurs, cela afin que la chaîne de règlement automatique des fournisseurs, qui va comptabiliser les règlements des factures d’achat sur des journaux de banque, puisse déterminer le ou les codes trésorerie à imputer.
ð Conserver N° de pièce en sortie du compte transitoire. Cette zone n’a de sens que pour les journaux de banque pour lesquels vous avez défini un compte transitoire, compte qui est utilisé lors des remises de règlements en banque (voir paragraphe 13.4 rubrique Utilisation des comptes transitoires pour centraliser les remises en banque). Si tel est le cas, lors de la comptabilisation du bordereau de remise en banque, qui se fait par une écriture Crédit compte transitoire règlement par règlement ó Débit banque sous forme globale (par nature de règlement), cette option permet de faire en sorte que l’écriture passée au compte transitoire porte le même N° de pièce, règlement par règlement, que l’écriture ayant constaté le débit du compte transitoire. Il est ainsi aisé de procéder ensuite périodiquement à un lettrage automatique par N° de pièce du compte transitoire. Cette méthode a cependant un inconvénient : si pour le journal de banque cible de la remise, vous avez choisi un mode de numérotation automatique des pièces, les pièces correspondant à ces sorties du compte transitoire vont déroger à la règle de numérotation automatique. Un message d’avertissement vous en informe le cas échéant.
ð Code du journal d’abonnement. Si vous voulez mettre en œuvre les fonctionnalités d’abonnement de compte, il vous faut indiquer ici le code du journal sur lequel les écritures d’abonnement seront comptabilisées. Un descriptif complet du module Abonnements est donné au paragraphe 10.2.
ð Contrepartie abonnement charges et produits. Indiquez ici la racine des comptes de contrepartie utilisés par le module Abonnement. Dans le plan comptable, pour chaque compte pour lequel vous allez définir un abonnement, vous devrez indiquer le compte de contrepartie à mouvementer lors de la passation de l’écriture mensuelle d’abonnement. Ce compte devra être conforme à la racine indiquée ici. En règle générale, pour les comptes de charges abonnés, indiquez la racine 4886, et 4867 pour les abonnements de produits.
Cet onglet permet d’identifier les formulaires qui seront utilisés lors de l’édition des titres de paiement par la chaîne de règlement automatique des fournisseurs. Il est possible d’indiquer un formulaire spécifique en fonction de trois critères que sont le mode de paiement, la banque de paiement et le code devise. Vous pouvez ainsi désigner le formulaire à utiliser pour l’impression des chèques tirés en francs sur la banque BNP. Chacun des ces trois critères de sélection est facultatif ; ainsi, si vous utilisez le même formulaire pour les chèques francs et euros, ne renseignez pas le code devise. De la même façon, si vous utilisez un même formulaire pour tous les BO quelle que soit la banque et quelle que soit la devise (franc ou euro), indiquez le formulaire en question en ne précisant que le mode de paiement correspondant aux BO.
La saisie s’effectue sous la forme d’une table ; la ligne courante apparaît avec un fond jaune pale ; celle-ci peut être modifiée directement en frappant les valeurs les valeurs désirées. Utilisez les boutons Ajouter ou Supprimer pour ajouter ou supprimer une ligne dans la table si nécessaire.
Chaque ligne est composée des zones suivantes :
ð Mode de paiement. Indiquez le mode de paiement auquel est attaché le formulaire. Si cette zone n’est pas renseignée, le formulaire sera utilisé par le système pour tous les modes de paiement pour lesquels aucun autre formulaire n’aura été attaché explicitement.
ð Banque. Indiquez le code du journal de banque à laquelle est attaché le formulaire. Si cette zone n’est pas renseignée, le formulaire sera utilisé par le système pour toutes les banques pour lesquelles aucun autre formulaire n’aura été attaché explicitement.
ð Devise. Indiquez le code de la devise à laquelle est attaché le formulaire. Si cette zone n’est pas renseignée, le formulaire sera utilisé par le système quelle que soit la devise de paiement (franc ou euro).
ð Libellé. Indiquez un libellé identifiant le formulaire utilisé.
ð Nombre de lignes par page. Indiquez pour chaque formulaire, selon le pré-imprimé utilisé, le nombre maximum de lignes-factures pouvant être imprimées dans le corps du document. Ce nombre sera utilisé par le système pour gérer les sauts de page.
ð Fichier source. Indiquez le nom et le chemin d’accès au fichier contenant le source d’impression propre à chaque formulaire. Vous pouvez utiliser le bouton Parcourir pour rechercher un fichier existant.
LDCompta fournit en standard 4 sources distincts, dans le répertoire des programmes choisi à l’installation du logiciel (par défaut C:\Ldsystem\Program\Compta) :
§ RfaBO.txt. Formulaire correspondant aux lettres-BO
§ RfaCh.txt. Formulaire correspondant aux lettres-chèques
§ RfaVI.txt. Formulaire correspondant aux lettres-virements
§ RfaDft.txt. Formulaire correspondant aux autres modes de paiement
Ces sources peuvent être copiés et modifiés pour s’adapter à d’autres types de pré-imprimés. Il s’agit de fichiers au format .txt qui peuvent donc être modifiés très facilement par le bloc-note de Windows. Il faut respecter la syntaxe du langage Windev, et donc avoir quelques connaissances de ce langage. Contactez votre société de services si besoin est.
Cet onglet regroupe tous les paramètres liés à la gestion multi-devises et au support de l’Euro. Il est décrit en détail au paragraphe 3.15 Support multi-devises et Euro – Mise en place.
Cet onglet regroupe les principaux compteurs internes utilisés par LDCompta. Il est évident que ces compteurs ne doivent jamais être modifiés, sauf indication explicite de votre société de services. L’accès à ces compteurs, par le biais du bouton Modifier, n’est d’ailleurs possible qu’aux seuls utilisateurs disposant d’un droit d’accès de niveau Administrateur.
Cette procédure permet
d'enregistrer le plan comptable général : comptes généraux et comptes
collectifs. Les comptes auxiliaires clients et fournisseurs sont définis
respectivement dans les fichiers Clients et
fournisseurs, décrits au paragraphe 3.11.
Vous pouvez également définir
dans ce plan comptable les niveaux de totalisations que vous souhaitez voir
apparaître sur la balance générale et sur le grand-livre général, niveaux de
totalisations qui peuvent se faire par classe de comptes à 1, 2 ou 3 chiffres.
Cette procédure est accessible
par l’option de menu Fichier/Plan comptable.
Lorsque la procédure est
lancée, vous accédez à un fenêtre de type liste, vous présentant tous les
postes définis dans la table associée, en l’occurrence ici le plan comptable.
Vous pouvez utiliser l’ascenseur pour parcourir cette liste. Vous pouvez
également utiliser les zones de positionnement proposées en partie haute
de l’écran, zones qui permettent de faire commencer l'affichage de la liste à
partir d'une valeur précise. Pour cela, il suffit de frapper le début du code
recherché dans la zone intitulée Afficher à partir de. La liste se repositionne immédiatement au fur et à mesure de votre saisie. Lors de l’affichage initial
de la fenêtre, c’est la table des données qui a le focus ; utilisez la
touche de tabulation (ou la souris) pour placer le focus dans le champ Afficher à partir de avant de commencer à frapper la valeur de
positionnement.
Dans certaines procédures, et
c’est le cas par exemple de la procédure de gestion du plan comptable, on
dispose aussi d’une zone de tri, qui permet de modifier l’ordre d’affichage de la
liste. Choisissez l’un des critères de tri qui vous sont proposés dans la zone
intitulée Trier par ; la table est immédiatement réaffichée
selon ce critère de tri.
Remarque : le positionnement effectué grâce à la
zone Afficher à
partir de s’applique sur la zone
de tri. Ainsi, si vous affichez le plan comptable trié par compte, la zone Afficher à partir de se base sur le N° de compte ; à l’inverse,
si vous affichez le plan trié par libellé, l’affichage s’effectue à partir du
début du libellé inscrit dans la zone Afficher à partir de.
Pour gérer le contenu de la
table, on dispose de plusieurs boutons. Pour déclencher l’action associée à ces
différents boutons, vous pouvez utiliser soit la souris, soit le clavier en
utilisant la touche d’appel associée à chaque bouton (lettre qui est soulignée
dans le libellé du bouton, combinée avec la touche Alt), ou
les touches de raccourci décrites ci-après :
Bouton Créer : Alt C, ou Inser ou F6
Bouton Modifier : Alt M, ou Entrée, ou double-clic sur la ligne à modifier
Bouton Supprimer : Alt S, ou Suppr
Bouton Imprimer : Alt I
Bouton Fermer : Alt F, ou Alt F4 ou Echap
Les actions associées à ces
boutons sont décrites ci-dessous :
Créer
Permet d’accéder à un écran de
gestion pour créer un nouveau poste dans la table courante.
Modifier
Permet d’accéder à un écran de
gestion sur lequel vous pouvez modifier les données d’un poste de la table
courante. Une fois sur l’écran de gestion, on peut parcourir tous les postes de
la table à l’aide des 4 boutons de parcours situés en bas à droite de la
fenêtre, correspondant de gauche à droite à Premier, Précédent, Suivant et Dernier. Ces boutons peuvent être manipulés à la souris,
mais aussi au clavier grâce aux raccourcis suivants : Ctrl Û pour Premier, Ctrl Ù pour Précédent, Ctrl Ú pour Suivant, Ctrl Ü pour Dernier. Le parcours
s’effectue selon l’ordre de tri donné par la zone Trier par de
la fenêtre principale de gestion. Si vous modifiez des données sur l’écran de
gestion avant d’utiliser l’un des boutons de parcours, les modifications seront
enregistrées ; les boutons de parcours déclenchent en effet implicitement
les mêmes contrôles et traitements que le bouton de validation classique OK, avant d’effectuer le parcours demandé.
Copier (n’est disponible que
dans quelques fenêtres, là ou cela présente un intérêt)
Permet de créer un nouveau
poste par copie d’un poste existant. Vous accédez à un écran de gestion en mode
Création, mais toutes les données de l’écran sont pré-renseignées à
partir des données du poste copié, à l’exception de la zone clé (identifiant).
Supprimer
Permet de supprimer un poste
de la table. Vous avez toujours une fenêtre de confirmation de suppression, sur
laquelle vous pouvez soit confirmer votre demande de suppression, soit
abandonner la demande de suppression.
Imprimer
Permet d’accéder à une fenêtre
à partir de laquelle vous pourrez imprimer la table courante. Selon le cas, la
fenêtre peut comporter une ou plusieurs options d’impression.
Fermer
Ferme la fenêtre en cours.
Rappel : pour la plupart des champs de saisie, vous disposez d’un message
d’aide s’affichant dans la barre de message de la fenêtre tout bas de celle-ci,
message qui peut vous apporter un supplément d’information utile ; pensez
à le lire si vous avez un doute pour renseigner l’un des champs de saisie.
L’écran de saisie d’un compte
général est composé de deux onglets. Le premier onglet, intitulé Compte, comporte les zones suivantes :
ð N° de compte. Indiquez le n° du compte, ou le niveau de totalisation à faire apparaître sur la balance générale et le grand-livre général. Un N° de compte doit toujours être constitué de 6 caractères. Un niveau de totalisation peut être défini sur des classes de comptes à 1, 2 ou 3 chiffres. Par exemple, pour obtenir un sous-total des comptes 607, indiquez les 3 chiffres 607 calés à gauche dans la zone N° de compte.
ð Libellé. Saisissez le libellé du compte comptable, ou le libellé associé au niveau de totalisation le cas échéant.
ð Centralisation sur grand-livre. Activez cette option si ce compte doit être centralisé lors de l'édition du grand-livre. La notion de centralisation sur les grands-livres est présentée au paragraphe 6.6. Si le compte doit être défini en tant que compte collectif, i vous également activer cette option.
ð Compte lettrable. Activez cette option si vous voulez pouvoir lettrer le compte. Attention : un compte défini comme lettrable sera repris en détail sur le journal des à nouveaux, ligne par ligne, lors d’une clôture annuelle d’exercice, pour chaque écriture non lettrée à la date de clôture.
ð Compte pointable. Activez cette option si vous voulez pouvoir rapprocher le compte c’est à dire utiliser la procédure de rapprochement bancaire sur ce compte. Attention : un compte défini comme pointable sera repris en détail sur le journal des à nouveaux, ligne par ligne, lors d’une clôture annuelle d’exercice, pour chaque écriture non rapprochée à la date de clôture.
ð Code devise. Cette zone n’est présentée que si le module devises a été activé dans la fiche société. Indiquez le code devise utilisé habituellement pour ce compte, s’il est différent de la devise de référence. Ainsi, lors d’une saisie d’écritures sur ce compte, à défaut d’autre indication, l’écriture sera proposée avec ce code devise. De plus, dans la procédure d’interrogation d’un compte, si l’on choisit le mode d’affichage Automatique, tout compte pour lequel une devise a été spécifiée ici sera présenté en priorité dans la vue Affichage en devise.
ð Code affaire analytique associé. Cette zone n’est présentée que si le module Comptabilité analytique a été activé dans la fiche société, et si le compte comptable courant supporte une ventilation analytique (voir Définition des classes de compte gérées en analytique au paragraphe 20.2). Indiquez le code d’une affaire analytique qui pourra être utilisé, à défaut d’autre indication, pour ventiler une écriture comptable mouvementant ce compte général.
ð Section analytique associée. Cette zone n’est présentée que si le module Comptabilité analytique a été activé dans la fiche société, et si le compte comptable courant supporte une ventilation analytique (voir Définition des classes de compte gérées en analytique au paragraphe 20.2). Indiquez le code d’une section analytique ou d’une table de ventilation qui pourra être utilisé, à défaut d’autre indication, pour ventiler une écriture comptable mouvementant ce compte général. Pour accéder à la fenêtre de sélection d’une section analytique, appuyez simplement sur F4. Pour accéder à la fenêtre de sélection, depuis la fenêtre de sélection d’une section, utilisez le bouton Tables.
ð Date création. Il s'agit de la date de création de ce compte dans le plan comptable. Cette zone est en affichage uniquement, et ne peut être modifiée.
Pour définir un compte abonné,
Le module de gestion des abonnements est décrit en détail au
paragraphe 10.2.
Remarque : un compte abonné ne doit pas être
mouvementé en saisie d’écritures, car cela ferait doublon : on aurait deux
fois la charge (ou le produit), l’abonnement d’une part, la charge réellement
constatée d’autre part. Le système interdit donc tout mouvement comptable sur
un compte abonné. Il faut impérativement comptabiliser la charge réelle (ou le
produit) dans le compte de contrepartie défini pour le compte abonné, les
soldes de ces comptes de contrepartie devant être analysés et traités un à un
lors d’une situation ou de la clôture de l’exercice.
Pour abonner un compte,
utilisez le deuxième onglet intitulé Abonnements sur l’écran de
définition d’un compte dans le plan comptable. Cet onglet est composé des zones
suivantes :
ð Type d’abonnement. Choisissez l’une des options possibles, Aucun pour abandonner l’abonnement d’un compte, Abonnement de charge ou Abonnement de produit pour déclarer le compte en tant que compte abonné. Si la valeur choisie ici est autre que Aucun, vous avez accès aux zones décrites ci-après.
ð Montant mensuel abonné. Indiquez mois par mois le montant souhaité pour l’abonnement, exprimé dans la devise de référence. Vous pouvez également définir un montant annuel en activant l’option Saisie Montant annuel. Saisissez alors le montant annuel ; lors de la sortie du champ, le montant annuel est réparti au douzième de janvier à décembre.
ð Compte de contrepartie. Indiquez le N° du compte qui sera mouvementé en contrepartie lors de la passation en automatique de l’écriture d’abonnement dans ce compte. Il s’agit en général de compte de la classe 488. Le N° de compte indiqué ici doit être conforme aux classes de compte indiquées dans la Fiche société sur l’onglet Abonnements (voir paragraphe 3.1).
Il est possible de protéger la
consultation et l'édition de certains comptes. Pour ce faire, une table des
autorisations peut être mise à jour depuis la procédure de saisie du plan
comptable, grâce au bouton Autorisations. La mise à
jour des autorisations ne peut être faite que par un utilisateur disposant d’un
droit d’accès de niveau Administrateur.
Cette protection est faite en
saisissant les correspondances Classe de compte ó Utilisateur autorisé. Les classes de compte peuvent être définies
avec un nombre quelconque de positions, depuis les classes à 1 seul chiffre
(Classe 6 par exemple), jusqu'à un compte précis (Compte 512000 par exemple). De même, les autorisations peuvent
être accordées à un profil utilisateur ou à l’ensemble des utilisateurs en
indiquant la valeur *PUBLIC.
A l’installation du progiciel,
le fichier des autorisations contient un certains nombre d'autorisations
prédéfinies, de façon à ce que tous les utilisateurs puissent consulter tous
les comptes. Si vous voulez protéger certains comptes, il vous faut donc
modifier ou compléter ce fichier des autorisations.
Pour protéger un compte ou une
classe de compte, il suffit d’indiquer quels sont les utilisateurs autorisés à
le faire. Par définition, tout utilisateur n’ayant pas été autorisé
explicitement sera rejeté. Pour effectuer sa recherche dans la table des
autorisations, le système parcoure la table en partant du niveau le plus fin
(compte complet à 6 chiffres) jusqu’au niveau le plus global (classe de comptes
à 1 seul chiffre). Dès lors qu’il trouve au moins une autorisation à un niveau
donné, il recherche si l’utilisateur courant est autorisé ou pas à ce niveau.
Les autorisations définies à un niveau supérieur sont ignorées.
Exemple :
1 *PUBLIC TOTAL CLASSE 1
2 *PUBLIC TOTAL CLASSE 2
3 *PUBLIC TOTAL CLASSE 3
4 *PUBLIC TOTAL CLASSE 4
5 *PUBLIC TOTAL CLASSE 5
512 SABINE Comptes
de banque
512 LAURENCE Comptes
de banque
6 *PUBLIC TOTAL CLASSE 6
7 *PUBLIC TOTAL CLASSE 7
Dans cet exemple, seuls les
utilisateurs SABINE et LAURENCE sont autorisés à consulter les écritures
mouvementant les comptes de la classe 512. En
revanche, un compte de la classe 511 peut être consulté par
quiconque, l’autorisation à la classe de compte 5 étant
définie *PUBLIC.
La protection est effective
dans les procédures suivantes :
o
Consultation d'un
compte, d’une pièce, d’une référence, d’un journal
o
Consultation d'écritures
par montant
o
Consultation et
édition d'un compte de banque
o
Consultation
dernières écritures et solde d’un compte, accessible « à la volée »
en saisie d’écritures
o
Edition
grand-livre, compte par compte
o
Edition relevé de
compte client
En revanche, toutes les autres
procédures (édition de grand-livre par exemple) ne sont pas protégées. Pour
obtenir une sécurité absolue, il faut donc interdire l’usage de ces procédures
aux utilisateurs non concernés, en mettant en œuvre la gestion des sécurités (voir chapitre 24).
Cette procédure permet d'enregistrer tous les paramètres
relatifs aux différents journaux utilisés dans ce dossier comptable. Elle est
accessible par le menu Fichier/Journaux.
Pour obtenir une aide relative
à l’Ergonomie générale de la procédure, reportez
vous au paragraphe 3.2.
Les données à saisir pour un
journal sont présentées sur 2 à 5 onglets, selon le type de journal :
ð Code journal. Indiquez ici le code du journal, sur deux caractères alphanumériques.
ð Libellé. Saisissez un libellé significatif.
ð Centralisation sur grand-livre. Activez cette option si ce journal doit être centralisé lors de l'édition du grand-livre. La notion de centralisation sur les grands-livres est présentée au paragraphe 6.6.
ð Journal de banque. Activez cette option si ce journal est un journal de banque. Des données complémentaires devront alors être indiquées sur les onglets Banque et Règlements.
ð Journal de portefeuille. Activez cette option si ce journal est un journal de portefeuille de règlements clients (Effets à recevoir). Le journal doit dans ce cas être défini également comme journal de banque. Attention : un journal d’effets à payer ne doit être défini ni comme un journal de banque, ni comme un journal de portefeuille.
ð Gestion échéancier fournisseurs. Activez cette option si le journal est un journal d’achat, et que vous voulez gérer un échéancier fournisseurs. L’échéancier fournisseurs est la base de la chaîne de règlement automatique des fournisseurs. Il est donc indispensable dans ce cas. Si vous ne voulez pas mettre en œuvre cette chaîne de règlement automatique, la gestion de l’échéancier fournisseurs n’est pas indispensable ; elle apporte un plus (suivi au plus près des échéances fournisseurs à payer), mais elle alourdit quelque peu la saisie des factures d’achats et des règlements fournisseurs. Lors du démarrage d’un dossier comptable, nous conseillons de ne pas mettre en œuvre tout de suite cet échéancier, quitte à le démarrer dans un second temps une fois que vous serez plus familier avec LDCompta.
ð Saisie en devises possible. Cette zone n’est présentée que si le module devises a été activé dans la fiche société. Activez cette option si vous souhaitez pouvoir saisir des écritures en devises sur ce journal. Les masques de saisie des procédures de saisie d’écritures par pièce et par folio seront différents selon que l’on mouvemente un journal autorisant la saisie en devises ou pas. De plus, pour pouvoir recevoir des écritures en devises par la procédure d’interface standard de LDCompta (importation d’un journal de ventes par exemple), le journal correspondant doit être défini avec saisie en devises possible.
ð Compte de contrepartie. Indiquez un N° de compte qui sera proposé lors de l’utilisation du bouton Contrepartie dans les procédures de saisie d’écritures par pièce ou folio. Cette zone est facultative.
ð Nature de pièce par défaut. Indiquez un code nature de pièce qui sera proposé par défaut lors de la saisie d’une nouvelle pièce, dans la plupart des procédures de saisie d’écritures. Par exemple, pour un journal d’achat, indiquez le code nature de pièce identifiant les factures. Cette zone est facultative. Les natures de pièce sont décrites au paragraphe 3.5.
ð Canevas de saisie par défaut. Indiquez un code canevas de saisie qui sera proposé par défaut dans la procédure de saisie d’écritures par pièce. Cette zone est facultative. La définition et l’utilisation des canevas de saisie sont décrites en détail au paragraphe 3.10.
ð Numérotation des pièces. Plusieurs modes de numérotation des pièces sont possibles :
§ Manuelle : Le système n’affecte aucun numéro de pièce en automatique. Pour chaque pièce saisie, la zone N° de pièce sera présentée à l’écran.
§ Automatique 6 chiffres : Le système affecte automatiquement un N° de pièce lors de la création d’une nouvelle pièce sur ce journal. Le N° de pièce est de la forme nnnnnn, nnnnnn étant un compteur sur 6 chiffres pouvant être initialisé (voir ci-dessous).
§ Automatique 7 chiffres : Le système affecte automatiquement un N° de pièce lors de la création d’une nouvelle pièce sur ce journal. Le N° de pièce est de la forme nnnnnnn, nnnnnnn étant un compteur sur 7 chiffres pouvant être initialisé (voir ci-dessous).
§ Automatique par année : Le système affecte automatiquement un N° de pièce lors de la création d’une nouvelle pièce sur ce journal. Le N° de pièce est de la forme AAnnnnn, AA étant l’année comptable de la pièce, nnnnn étant un compteur sur 5 chiffres propre à chaque année, pouvant être initialisé (voir ci-dessous).
§ Automatique par mois AAMnnnn : Le système affecte automatiquement un N° de pièce lors de la création d’une nouvelle pièce sur ce journal. Le N° de pièce est de la forme AAMnnnn, AA étant l’année comptable de la pièce (99=1999, 00=2000), M étant le mois comptable de la pièce (1 à 9 pour janvier à septembre, O=Octobre, N=Novembre, D=Décembre), nnnn étant un compteur sur 4 chiffres propre à chaque couple année-mois, pouvant être initialisé (voir ci-dessous).
§ Automatique par mois AMMnnnn : Le système affecte automatiquement un N° de pièce lors de la création d’une nouvelle pièce sur ce journal. Le N° de pièce est de la forme AMMnnnn, A étant l’année comptable de la pièce (9=1999, 0=2000, 1=2001…), MM étant le mois comptable de la pièce (01 à 12), nnnn étant un compteur sur 4 chiffres propre à chaque couple année-mois, pouvant être initialisé (voir ci-dessous).
En cas de numérotation automatique, le système garantit qu’il n’y aura jamais de doublons sur le N° de pièce pour le journal en question, et que les N° seront affectés de façon parfaitement consécutive. Le ou les compteurs peuvent être initialisés en cas de besoin, soit directement pour les modes de numérotation Automatique 6 chiffres et Automatique 7 chiffres en renseignant la zone Dernier N° de pièce utilisé qui est proposée dans ce cas de figure, soit en utilisant le bouton Afficher les derniers numéros utilisés pour les autres modes de numérotation automatique.
ð Numéro de pièce obligatoire. Cette zone n’est présentée que si vous avez choisi le mode de numérotation Manuelle à l’invite précédente. Activez cette option si vous souhaitez que le N° de pièce soit obligatoire pour toute pièce saisie sur ce journal. Cela est vivement conseillé pour les journaux d’achats et de ventes, si vous n’avez pas opté pour une numérotation automatique pour ces journaux.
ð Contrôle équilibre par pièce. Cette zone n’est présentée que si vous avez choisi le mode de numérotation Manuelle à l’invite précédente. Activez cette option si vous voulez interdire toute pièce non équilibrée. En règle générale, les procédures de saisie sont conçues pour ne valider que des pièces équilibrées. Cependant, pour les pièces issues de la saisie par folio ou de la procédure standard d’interface, ou encore pour le journal des à nouveaux, on peut avoir dans certains cas des pièces non équilibrées, l’équilibre étant assuré à un niveau supérieur (journal et mois par exemple). Pour les journaux d’achats et de ventes au moins, il est vivement conseillé d’activer cette option si vous n’avez pas opté pour une numérotation automatique pour ces journaux.
ð Contrôle unicité sur N° pièce. Cette zone n’est présentée que si vous avez choisi le mode de numérotation Manuelle à l’invite précédente. Choisissez l’une des valeurs :
§ Aucun contrôle : aucun contrôle de doublon sur le N° de pièce ne sera fait pour ce journal.
§ Unicité / Journal-N° pièce : Le système contrôle que vous ne saisissez pas deux pièces portant le même numéro sur ce journal, et toutes dates confondues.
§ Unicité / Journal-Mois-N° pièce : Le système contrôle que vous ne saisissez pas deux pièces portant le même numéro sur ce journal, dans le même mois comptable.
§ Unicité / Journal-Date-N° pièce : Le système contrôle que vous ne saisissez pas deux pièces portant le même numéro sur ce journal, à la même date comptable.
Nous conseillons, chaque fois que cela est possible, d’utiliser au moins la valeur Unicité / Journal-Date-N° pièce. En effet, cela vous permettra d’identifier toute pièce de façon unique par un triplet (journal, date, N° de pièce). Cela est plus pratique pour pouvoir, par exemple, rappeler une pièce en modification.
ð Contrôle unicité sur référence. Choisissez l’une des valeurs :
§ Aucun contrôle : aucun contrôle sur la référence document ne sera fait sur ce journal, et la zone référence document sera facultative lors de la saisie d’une pièce.
§ Unicité sur Journal-compte-référence : La zone référence document sera obligatoire pour toutes les pièces saisies sur ce journal. De plus, le système contrôle que vous ne saisissez pas deux pièces portant la même référence document sur ce journal, pour le même compte auxiliaire. Ce contrôle est essentiellement conçu pour éviter, sur un journal d’achats, que l’on saisisse par mégarde deux fois la même facture.
Cet onglet n'est disponible
que pour les journaux définis en tant que journal de portefeuille sur le
premier onglet. On y trouve les données suivantes :
ð N° de compte de portefeuille. Indiquez le compte de portefeuille associé à ce journal, qui sera mouvementé automatiquement dans les procédures dédiées de saisie de règlements clients et de gestion du portefeuille.
ð Code identification mnémonique. Indiquez un code constitué de 2 ou 3 caractères identifiant clairement le journal : EAR par exemple. Ce code est tout particulièrement utile pour les sociétés codifiant les journaux en numérique (51=BNP, 52=Crédit Agricole…). Ce code mnémonique, lorsqu’il est renseigné, sera utilisé en priorité lors de la constitution de libellés d’écritures en automatique, en lieu et place du code journal, ce qui facilitera la relecture des écritures.
Cet onglet n'est disponible
que pour les journaux de banque (en dehors des journaux de portefeuille de
règlements clients). On y trouve les données suivantes :
ð N° de compte de banque. Indiquez le compte de banque associé à ce journal, qui sera dans certaines saisies mouvementé automatiquement (procédures dédiées de saisie de règlements clients et règlements fournisseurs).
ð N° de compte transitoire. Indiquez le compte intermédiaire qui sera utilisé lors de remises en banque de règlements clients. Ce compte est facultatif. A défaut, le système mouvemente directement le compte de banque indiqué plus haut. Le schéma comptable complet de comptabilisation des règlements clients, schéma qui diffère selon que l’on gère ou pas un compte transitoire, est présenté en 13.7.
ð Domiciliation bancaire. Indiquez la domiciliation et le RIB complet de la banque. Ces zones doivent être renseignées si vous voulez établir des remises magnétiques de LCR ou des virements fournisseurs à ou depuis cette banque. Le RIB, s’il est renseigné, est contrôlé à l’aide de sa clé de contrôle (2 positions de droite).
ð N° émetteur à porter sur les supports magnétiques. Indiquez le numéro communiqué par votre banque le cas échéant. La plupart des banques n’imposant plus aujourd’hui l’utilisation de ce n° d’émetteur, la zone est facultative.
ð Code identification mnémonique. Indiquez un code constitué de 2 ou 3 caractères identifiant clairement la banque concernée : BNP par exemple. Ce code est tout particulièrement utile pour les sociétés codifiant les journaux en numérique (51=BNP, 52=Crédit Agricole…). Ce code mnémonique, lorsqu’il est renseigné, sera utilisé en priorité lors de la constitution de libellés d’écritures en automatique, en lieu et place du code journal, ce qui facilitera la relecture des écritures.
Cet onglet est composé de deux panneaux distincts.
Panneau Règlements fournisseurs
Toutes les zones de cet onglet pavé logique sont relatives aux règlements des fournisseurs, que ce soit en règlement manuel ou par la chaîne de règlement automatique.
ð Pourcentage affectation. Cette zone est utilisée, dans la chaîne de règlement automatique, par la procédure d’affectation automatique des échéances sur plusieurs banques. Le pourcentage peut bien sûr être saisi ici, mais il pourra aussi l’être au moment de la soumission du traitement d’affectation automatique.
ð Modes de paiement entraînant une comptabilisation. Indiquez le ou les modes de paiement pour lesquels vous souhaitez qu’il y ait comptabilisation du règlement, lors du lancement de la chaîne de règlement automatique. Pour les règlements traités par la chaîne de règlements, mais non référencés ici, il n’y aura ni comptabilisation, ni émission de titre de paiement. Les échéances traitées seront simplement marquées comme réglées lors du traitement de comptabilisation.
ð Journal effets à payer. Indiquez le code du journal d’effets à payer à mouvementer, lors de l’émission de règlements de type BO (voir paramètres modes de paiement au paragraphe 3.6) par la chaîne de règlement automatique, ou par la procédure de saisie d’un règlement manuel fournisseur.
ð Compte effets à payer. Indiquez le compte effets à payer à mouvementer, lors de l’émission de règlements de type BO (voir paramètres modes de paiement au paragraphe 3.6) par la chaîne de règlement automatique, ou par la procédure de saisie d’un règlement manuel fournisseur.
ð Mode de gestion. Cette zone doit être renseignée si vous voulez gérer un compte d’effets distinct par mois d’échéance. Ce mode de gestion est conseillé si vous gérez un grand nombre d’effets à payer (plusieurs dizaines par mois) ; cela facilite le pointage de ces comptes d’effets. Les choix possibles sont :
§ Un seul compte. Gestion normale avec un seul compte d’effets, quelle que soit l’échéance
§ Un compte / mois. Un compte général par mois d’échéance. Le N° de compte général utilisé sera de la forme XXXXMM, avec XXXX égal aux quatre premières positions du n° compte effets à payer indiqué plus haut, et MM=Mois d'échéance de l'effet. Si par exemple, vous avez choisi 403000 comme compte effets à payer, le système utilisera les comptes 403001 à 403012 lors de la gestion des effets à recevoir. Ces douze comptes doivent avoir été ouverts dans le plan comptable au préalable.
§ Un auxiliaire / mois. Un compte auxiliaire par mois d’échéance. Le N° de compte effets à payer indiqué plus haut doit alors avoir été défini en tant que compte collectif, avec une nature A=Autres auxiliaires. Il faut lui avoir attaché 12 comptes auxiliaires, portant les numéros 00001 à 00012 pour janvier à décembre.
Panneau Remises à l’escompte
Toutes les zones de ce pavé logique sont exploitées d’une part pour effectuer une sélection automatique des effets à remettre à l’escompte, d’autre part pour calculer le coût approché d’une remise à l’escompte. Ces deux options sont offertes dans la procédure de gestion du portefeuille clients, décrite au paragraphe 13.3.
ð Taux d’escompte. Indiquez le taux d’escompte pratiqué par la banque.
ð Intérêt minimum. Indiquez la valeur minimum perçue par la banque pour tout effet remis à l’escompte.
ð Nombre de jours de banque. Indiquez le nombre de jours qu’il faut ajouter à la durée escomptée, calculée par différence entre la date d’échéance de l’effet (éventuellement prorogée si jour non ouvré) et la date de remise.
ð Report sur jour ouvré. Activez cette option si, pour calculer le coût de l’escompte, l’échéance de l’effet doit être reportée au premier jour ouvré qui suit, lorsque le jour de l’échéance est un jour non ouvré.
ð Nombre de jours mini. Indiquez le nombre de jours mini à prendre en compte comme durée escomptée, durée calculée comme indiquée ci-dessus.
ð Nombre de jours maxi. Indiquez le nombre de jours maxi à prendre en compte comme durée escomptée, c’est à dire qu’au delà de cette durée, la remise à l’escompte d’un effet n’est pas possible.
Cette procédure permet
d'enregistrer les différents comptes collectifs clients, fournisseurs, ou
autres auxiliaires utilisés dans ce dossier comptable. La notion de compte collectif est présentée en détail au
paragraphe 2.1. Chaque compte collectif doit préalablement avoir été
ouvert dans le plan comptable, en activant l’option Centralisation sur grand-livre.
Cette procédure est accessible par le menu Fichier/Paramètres divers/Comptes
collectifs. Pour obtenir une
aide relative à l’Ergonomie générale de la procédure, reportez
vous au paragraphe 3.2.
ATTENTION :
une fois un dossier comptable démarré, il est formellement déconseillé de
modifier les valeurs associées à un compte collectif, sauf s’il n’existe aucune
écriture dans aucun des comptes auxiliaires attachés à ce collectif.
Les données à saisir pour un
compte collectif sont :
ð Code racine. Il s'agit du code qui sera utilisé comme préfixe chaque fois que l'on voudra mouvementer ce compte collectif. Ce code est constitué de deux caractères alphanumériques. Par exemple, quand vous aurez à introduire un n° de compte client ou fournisseur sur les différents écrans du logiciel, il faudra saisir ce code racine, suivi du n° de client ou fournisseur concerné. Grâce à ce code racine, l'ordinateur sera capable de retrouver le compte collectif à mouvementer. Cette zone doit être introduite lors de la création du compte collectif. Elle ne peut être modifiée par la suite.
ð Libellé. Saisissez un libellé désignant le compte collectif.
ð Compte collectif. Indiquez le n° du compte collectif à associer au code racine. Ce compte doit être ouvert dans le plan comptable, mais ne pourra jamais être mouvementé directement.
ð Type de collectif. Indiquez le type de collectif, Client, Fournisseur, Autres comptes auxiliaires.
Pour les comptes collectifs
définis avec le type Autres comptes
auxiliaires, un écran
supplémentaire permet d'enregistrer les différents comptes auxiliaires attachés
à ce collectif. Il faut impérativement définir au moins un compte auxiliaire
attaché au collectif, sans quoi le compte ne pourra pas être utilisé. Pour
définir un compte auxiliaire attaché au collectif, vous devez indiquer :
ð N° de compte. Indiquez le n° du compte auxiliaire, qui doit être constitué de 5 à 8 caractères alphanumériques.
ð Libellé. Saisissez le libellé du compte auxiliaire.
ð Compte lettrable. Activez cette option si vous voulez pouvoir lettrer le compte. Attention : un compte défini comme lettrable sera repris en détail sur le journal des à nouveaux, ligne par ligne, lors d’une clôture annuelle d’exercice, pour chaque écriture non lettrée à la date de clôture.
ð Compte pointable. Activez cette option si vous voulez pouvoir rapprocher le compte c’est à dire utiliser la procédure de rapprochement bancaire sur ce compte. Attention : un compte défini comme pointable sera repris en détail sur le journal des à nouveaux, ligne par ligne, lors d’une clôture annuelle d’exercice, pour chaque écriture non rapprochée à la date de clôture.
Cette procédure permet d'enregistrer les codes des natures
de pièce utilisables dans ce dossier comptable. Elle est accessible par le menu
Fichier/Paramètres
divers/Natures de pièce.
Pour obtenir une aide relative
à l’Ergonomie générale de la procédure, reportez
vous au paragraphe 3.2.
La nature de pièce permet de
mieux caractériser chaque pièce saisie ; toutefois, la saisie du code
nature de pièce est toujours facultative. Il est cependant conseillé de
renseigner ce code nature de pièce sur les journaux d’achat et de vente au
moins, pour distinguer les factures et les avoirs. Ce code nature de pièce est
utilisé dans la procédure d’interrogation de compte
client ou fournisseur notamment, pour pouvoir calculer et afficher à la volée un chiffre d’affaires TTC (voir paramètres programmes de la procédure de consultation d’un compte au paragraphe 5.1).
Les données à saisir pour un
code nature de pièce sont :
ð Code. Indiquez le code de la nature de pièce, en essayant de choisir des codes mnémotechniques autant que faire se peut, pour faciliter la saisie des pièces (F=Facture, A=Avoir, O=OD…)
ð Libellé. Saisissez un libellé significatif.
ð Libellé condensé. Saisissez un libellé court, qui est utilisé dans certains cas pour constituer le libellé des écritures en saisie. A défaut, le libellé long sera utilisé.
ð Inversion du sens proposé en saisie avec canevas. Lors de la saisie d’une pièce faisant référence à cette nature, dans la procédure de saisie des écritures par pièce et avec utilisation d’un canevas, tous les sens débit – crédit proposés par le canevas seront inversés si vous avez activé cette option. Cela permet de ne définir qu’un seul canevas utilisable pour saisir à la fois des factures et des avoirs, tout en proposant dans les deux cas les signes adéquats.
Cette procédure permet d'enregistrer les différents modes
de paiement utilisables dans ce dossier comptable. Elle est accessible par le
menu Fichier/Paramètres
divers /Modes de paiement.
Pour obtenir une aide relative
à l’Ergonomie générale de la procédure, reportez
vous au paragraphe 3.2.
Remarque : dans le cas de l’utilisation d’un
logiciel de gestion commerciale en amont de LDCompta, il est
indispensable d’harmoniser la codification des modes de paiement de LDCompta avec celle utilisée en gestion commerciale.
ATTENTION :
une fois un dossier comptable démarré, il faut être particulièrement vigilant
si l’on souhaite supprimer un mode de paiement. En effet, il faut s’assurer
auparavant que celui-ci n’est plus référencé :
è Par aucune fiche client ou fournisseur
è Par aucune échéance dans l’échéancier fournisseurs
è Par aucun règlement dans les portefeuilles d’effets à payer et à recevoir
Les données à saisir pour un
mode de paiement sont :
ð Code. Indiquez le code du mode de paiement, sur 2 caractères alphanumériques.
ð Libellé. Saisissez un libellé désignant le mode de paiement.
ð Libellé condensé. Indiquez un libellé court constitué de 2 ou 3 caractères identifiant clairement le mode de paiement : CHQ pour chèque par exemple. Ce code est tout particulièrement utile pour les sociétés codifiant les modes de paiement en numérique (02=Chèque …). Ce libellé court, lorsqu’il est renseigné, sera utilisé en priorité lors de la constitution de libellés d’écritures en automatique, en lieu et place du code paiement, ce qui facilitera la relecture des écritures.
ð Règlement en devises possible. Cette zone n’est présentée que si le module devises a été activé dans la fiche société. Activez cette option si vous souhaitez pouvoir saisir des règlements en devises sur ce mode de paiement, y compris des règlements en Euros si votre devise de référence est le Franc ou inversement. Les masques de saisie des procédures de saisie de règlements clients et fournisseurs seront différents selon que l’on choisit un mode de paiement autorisant la saisie en devises ou pas. Cette zone est le pendant de la zone Saisie en devises possible définie au niveau d’un journal (voir paragraphe 3.3 Paramètres journaux) ; le code défini sur le journal conditionne le mode de travail dans les saisies d’écritures par pièce, folio et l’interface standard d’entrée de LDCompta. Le code entré ici au niveau du mode de paiement conditionne le mode de travail des saisies de règlements fournisseurs et de règlements clients.
ð Remise sur disquette. Cette zone permet d’identifier les paiements de LCR/BOR qui peuvent faire l’objet d’une remise magnétique auprès de vos banques. 4 valeurs sont possibles :
§ Non supporté. La remise magnétique de ce mode de paiement n’est pas possible.
§ Traite non acceptée. La remise magnétique est possible ; le règlement sera transmis à la banque avec un code acceptation égal à 0.
§ Traite acceptée. La remise magnétique est possible ; le règlement sera transmis à la banque avec un code acceptation égal à 1.
§ Billet à ordre. La remise magnétique est possible ; le règlement sera transmis à la banque avec un code acceptation égal à 2.
ð Gestion par date d’échéance. Activez cette option si la saisie d’une date d’échéance est obligatoire pour tout règlement enregistré avec ce mode.
ð Remise à l'escompte possible. Activez cette option si un règlement enregistré avec ce mode peut faire l’objet d’une remise à l’escompte.
ð Paiement de type chèque. Activez cette option si le paiement est de type chèque. De ce fait, lors de la saisie d’un règlement client faisant appel à ce mode, vous devrez indiquer le code place (sur place, hors place).
ð Domiciliation à saisir. Activez cette option si la domiciliation bancaire peut être saisie lors de la saisie d’un règlement de ce type. De plus, si vous avez indiqué une valeur différente de Non supporté à l’invite Remise sur disquette, la saisie de la domiciliation bancaire sera obligatoire, et le RIB sera contrôlé de façon à garantir la validité de la remise magnétique ultérieure. Si vous n’activez pas cette option, il ne sera pas possible de saisir une domiciliation bancaire pour le règlement.
ð Type de paiement fournisseur. Indiquez ici le type de paiement qui sera généré par la chaîne de règlement automatique des fournisseurs. Ce type de paiement conditionne d’une part la nature du bordereau de règlement qui sera imprimé (règlement automatique), d’autre part le schéma comptable utilisé (règlement manuel ou automatique) : pour un paiement de type BO, le règlement sera comptabilisé sur le journal et sur le compte Effets à payer associés à la banque (voir paragraphe 3.3, onglet Règlement), alors que pour tous les autres types, le règlement sera comptabilisé directement sur le journal et le compte de banque concernés. Enfin, le type Virement déclenche un contrôle de présence obligatoire d’un RIB pour le tiers concerné, d’une part lors de la saisie d’une fiche fournisseur, d’autre part lors de la saisie d’une facture d’achat ou d’une échéance dans l’échéancier fournisseurs. N’utilisez donc ce type que si vous souhaitez réellement aller jusqu’à l’émission de virements fournisseurs par la chaîne de règlement automatique des fournisseurs.
ð Nombre de jours pour risque d'impayé. Indiquez ici le nombre de jours à ajouter à la date d’échéance du règlement (ou à la date de remise selon le cas) pour déterminer à partir de quel moment on peut considérer qu’il n’existe plus de risque d’impayé sur le règlement remis en banque. Cette zone est utilisée lors du calcul de l’en-cours financier d’un client, en-cours qui est :
§ visualisable dans la procédure d’interrogation d’un compte client décrite au paragraphe 5.1,
§ qui est imprimable par la liste des en-cours financiers clients décrite au paragraphe 15.1,
Cette procédure permet d'enregistrer les différents codes
de trésorerie utilisables dans ce dossier comptable. Elle est accessible par le
menu Fichier/Paramètres
divers/Codes trésorerie. Pour
obtenir de l’aide sur l’utilisation des codes trésorerie dans LDCompta, reportez vous au paragraphe 3.1, onglet Trésorerie.
Pour obtenir une aide relative
à l’Ergonomie générale de la procédure, reportez
vous au paragraphe 3.2.
Les données à saisir pour un
code de trésorerie sont :
ð Code. Indiquez le code trésorerie, sur 2 caractères alphanumériques.
ð Libellé. Saisissez un libellé désignant le code trésorerie.
Cette procédure permet d'enregistrer les différents codes
de TVA utilisables dans ce dossier comptable. Elle est accessible par le menu Fichier/Paramètres divers/Codes tva.
Les codes TVA sont utilisés
dans LDCompta à deux niveaux :
è D’une part dans la procédure de saisie des écritures par pièce, en combinaison avec les canevas d'écritures (voir paragraphe 3.10), pour calculer des montants TVA automatiquement à partir d’une base HT ou TTC ;
è D’autre part dans le suivi de la TVA sur les encaissements, décrit au chapitre 16.
Dans les deux cas de figure,
pour que le système fonctionne correctement, il est indispensable d’ouvrir un
compte par taux de TVA.
Pour obtenir une aide relative
à l’Ergonomie générale de la procédure, reportez
vous au paragraphe 3.2.
Les données à saisir pour un
code TVA sont :
ð Code. Indiquez un code, sur 2 caractères alphanumériques.
ð Libellé. Saisissez un libellé désignant le code TVA.
ð Compte de TVA associé. Indiquez le compte de TVA associé à ce code. Ce compte peut être laissé non renseigné pour les codes TVA correspondant à de la TVA « exo », CEE ou hors CEE, qui sont nécessaires à la mise en œuvre du suivi de la TVA sur les encaissements.
ð Mode de gestion du compte. Cette zone doit être renseignée si vous voulez gérer un compte de TVA distinct par mois d’échéance. Ce mode de gestion peut être pratique si vous voulez suivre la TVA sur les décaissements (voir paragraphe 16.4). Les choix possibles sont :
§ Un seul compte. Gestion normale avec un seul compte de TVA, quelle que soit l’échéance
§ Un compte par mois. Un compte général par mois d’échéance. Le N° de compte général utilisé sera de la forme XXXXMM, avec XXXX égal aux quatre premières positions du n° compte de TVA associé indiqué plus haut, et MM=Mois d'échéance de la pièce en cours de saisie. Si par exemple, vous avez choisi 445600 comme compte effets à payer, le système utilisera les comptes 445601 à 445612. Ces douze comptes doivent avoir été ouverts dans le plan comptable au préalable.
ð Taux de TVA. Indiquez le taux de TVA associé à ce code. Ce taux peut être laissé à zéro pour les codes TVA correspondant à de la TVA « exo », CEE ou hors CEE.
ð Type de TVA. Indiquez le type de TVA associé à ce code, Déductible ou Collectée d’une part, Sur débit ou Sur encaissement d’autre part. Cette zone n’est exploitée que par le suivi de la TVA sur les encaissements.
Cette procédure permet d'enregistrer les différentes
devises utilisables dans ce dossier comptable. Elle est accessible par le menu Générale/Paramètres/Devises. Cette procédure n’est présentée sur le menu que si le module
devises a été activé dans la fiche société.
Pour une présentation plus
générale de l’utilisation des devises dans LDCompta,
reportez vous au paragraphe 2.5.
Pour obtenir une aide relative
à l’Ergonomie générale de la procédure, reportez
vous au paragraphe 3.2.
Les données à saisir pour un
code devise sont :
ð Code de la devise. Indiquez le code devise ISO normalisé. Les principaux codes devises sont :
§ FRF Franc Français
§ EUR Euro
§ USD Dollar américain
§ JPY Yen japonais
§ GBP Livre anglaise
ð Libellé. Saisissez un libellé désignant la devise.
ð Contre-valeur d'un Euro. Pour toutes les monnaies « in », c’est à dire celles participant à l’Euro, indiquez ici la contre-valeur d’un Euro dans la devise concernée. A ce jour, les contre-valeurs des 11 monnaies participant à l’Euro sont :
Schilling autrichien |
ATS |
1 Euro = 13,7603 |
Franc belge |
BEF |
1 Euro = 40,3399 |
Mark allemand |
DEM |
1 Euro = 1,95583 |
Peseta espagnole |
PTS |
1 Euro = 166,386 |
Mark finlandais |
FIM |
1 Euro = 5,94573 |
Franc français |
FRF |
1 Euro = 6,55957 |
Livre irlandaise |
IEP |
1 Euro = 0,787564 |
Lire italienne |
ITL |
1 Euro = 1936,27 |
Franc luxembourgeois |
LUF |
1 Euro = 40,3399 |
Florin néerlandais |
LG |
1 Euro = 2,20371 |
Escudo portugais |
PTE |
1 Euro = 200,482 |
Figure 4 - Table des devises in
ð Cours proposé en saisie d’écriture. Indiquez le cours de la devise, exprimé toujours par rapport à la devise pivot. Cette devise pivot est soit la devise de référence, soit l’Euro. De plus, LDCompta laisse le choix entre deux types de cotation pour les devises out : soit sous la forme classique un Dollar = 1,067 Euro, soit sous la forme que les banques ont adoptée aujourd’hui : un Euro = 0,937 Dollar. Le choix de la devise pivot et du type de cotation des devises out s’effectue lors de l’activation du module Devises. Le choix s’applique à toutes les devises out, et à tous les cours manipulés dans LDCompta pour ces devises out, en dehors de la procédure d’interface standard de LDCompta pour laquelle vous pouvez choisir un système de cotation des devises out spécifique à cette procédure.
Pour mémoire, le système de cotation choisi lors de l’activation du module Devises, c’est à dire la devise pivot et le type de cotation, est rappelé par un libellé (cadre avec fond jaune pale) dans les différentes fenêtres de gestion ou de sélection d’une devise.
Le cours peut comporter jusqu’à 7 décimales. Ce cours est celui qui sera proposé par défaut lors des différentes saisies d’écritures dans la devise en question, mais il sera toujours modifiable au niveau de chaque pièce comptable.
ð Date du nouveau cours. Indiquez la date à laquelle ce cours a été donné. Cette zone est facultative.
ð Cours pour calcul des provisions. Indiquez le cours qui sera utilisé pour le calcul des provisions pour risques de change décrit au paragraphe Erreur ! Source du renvoi introuvable.. Cette zone est facultative.
ð Variation autorisée lors de la saisie du cours. Indiquez un cours plancher et un cours plafond. Ces cours sont utilisés pour contrôler le cours indiqué lors de la saisie d’une pièce, si l’on modifie le cours proposé par défaut. Ils permettent d’éviter des erreurs fréquentes, notamment pour les devises à cours faible où l’on risque de frapper un zéro de plus ou de moins après la virgule. Il faut donc encadrer le cours courant, en laissant un intervalle suffisant pour accepter les éventuelles variations du cours sans avoir à revenir modifier chaque fois cette table des devises.
Un canevas permet d'accélérer
de façon considérable la saisie des écritures, et aussi de limiter les erreurs
de saisie en apportant une aide à l’enregistrement des différents types de
pièce. Les canevas sont pris en charge dans la procédure de saisie des écritures par pièce uniquement.
En faisant appel lors de la
saisie d'une pièce à un canevas préalablement défini, on peut éviter toutes les
saisies répétitives : N° de compte, Libellé, sens écriture... Une ligne de
canevas peut mémoriser toutes les zones à renseigner sur chaque ligne de
l’écriture, en saisie par pièce. On peut également automatiser ainsi le calcul
de la TVA, soit sur une base hors taxes, soit sur le montant TTC.
Enfin, en saisie d'écritures
par pièce, le choix du canevas à utiliser peut lui aussi être automatisé, en
attachant un canevas par défaut soit au niveau du journal, soit au niveau du
tiers (fournisseur ou client) mouvementé.
Les canevas de saisie peuvent
être utilisés soit pour éliminer autant que faire se peut les saisies
répétitives (factures d'achat tout particulièrement), soit pour aider à la
saisie des pièces moins fréquentes, ce qui évite d'avoir à rechercher chaque
fois les comptes à mouvementer (écriture mensuelle correspondant à un prêt par
exemple).
Un conseil : prenez le temps
de découvrir ces canevas de saisie, même si la définition de ceux-ci peut vous
paraître complexe. En quelques jours, les gains de temps obtenus en saisie vous
auront convaincu du bien-fondé de leur utilisation.
Pour définir des canevas de
saisie, utiliser l'option de menu Fichier/Canevas de saisie.
Un canevas est toujours
identifié par le code du journal sur lequel il peut être utilisé, plus le code
du canevas proprement dit. Choisissez si possible des codes canevas
mnémotechniques, ce qui facilitera d’autant leur usage. Notez également qu’il
est possible de créer un nouveau canevas par copie d’un canevas existant. Par
exemple, s’il existe déjà un canevas Achats marchandises, on
peut très facilement créer un second canevas Achats marchandises avec port par copie du premier canevas, puis insertion
d’une ligne relative au compte de port.
Un canevas est constitué
d'autant de lignes que souhaité, chaque ligne du canevas correspondant à une
écriture constitutive de la pièce. Pour chaque ligne du canevas, on peut
définir :
ð Guide de saisie. Il s'agit d'une zone de texte qui, dans la version actuelle du logiciel sous Windows, n’est pas affichée.
ð N° de compte. Aucun contrôle du N° de compte n'est fait à ce stade. On peut donc se contenter de la racine du compte. Par exemple, sur une facture d'achat, pour la ligne correspondant au compte fournisseur, on peut se contenter d'indiquer la racine correspondant au collectif fournisseur (40 par exemple). Pour la ligne correspondant au compte d'achat hors-taxe, on peut indiquer simplement 607.
ð Libellé. Libellé de l'écriture. Ce libellé est bien sûr facultatif. La plupart du temps, le libellé sera soit complété lors de la saisie de la pièce, soit chargé en appliquant l'une des règles possibles de libellé automatique (voir plus loin).
ð Montant. Montant de l'écriture. Même remarque que pour le libellé ; voir plus loin les possibilités de montant automatique, notamment pour le calcul des montants TVA.
ð Sens. Sens de l'écriture, Débit ou Crédit. Pour ce qui est du sens de l'écriture, sachez que celui-ci peut être inversé en fonction de la nature de pièce choisie lors de la saisie par pièce. Ainsi, un canevas facture peut être utilisé pour un avoir ; il suffit en saisie d'indiquer la nature de pièce Avoir ; pour cette nature de pièce, on aura activé l’option Inverser le sens proposé en saisie avec canevas dans les paramètres Natures de pièce (voir paragraphe 3.5).
ð Code trésorerie
ð Code affaire si vous gérez la comptabilité analytique
ð Section analytique si vous gérez la comptabilité analytique
ð Position initiale du curseur. Cette invite permet de définir quelle sera la position du curseur lorsque cette ligne du canevas sera proposée en saisie d'écritures. Vous pouvez choisir non seulement sur quelle zone le curseur sera positionné, mais aussi sur quel caractère à l’intérieur de la zone.
ð Libellé automatique. 5 options sont offertes pour renseigner le libellé de la ligne en automatique :
§ Libellé ligne précédente
§ Libellé du compte ou raison sociale
§ Nom condensé à utiliser principalement si le compte mouvementé est un compte de tiers
§ Nature de pièce (Facture, Avoir...)
§ Nature de la pièce + Nom condensé. Le système construira le libellé de l’écriture en concaténant le libellé condensé défini pour la nature de pièce courante au nom condensé du tiers (Exemple : FACT. DUPOND)
ð Montant automatique. 5 options sont offertes pour renseigner le montant de la ligne en automatique :
§ Aucun. Il n’y aura aucun calcul de montant automatique ; celui-ce devra donc être saisi.
§ Contrepartie ligne précédente. Le montant sera pris égal au montant saisi sur la ligne précédente, avec le sens inverse.
§ Contrepartie globale. Le montant et le sens de l'écriture seront calculés de façon à équilibrer la pièce, compte tenu de toutes les lignes saisies précédemment.
§ Montant TVA sur base H.T. Voir plus loin le calcul automatique de la TVA
§ Montant TVA sur base TTC. Voir plus loin le calcul automatique de la TVA
ð Regroupement code TVA. Voir plus loin le calcul automatique de la TVA Cette zone ne doit être renseignée que si l'on souhaite calculer les montants TVA en automatique.
On peut attacher un canevas
soit à un journal, en tant que canevas de saisie par défaut, soit à un tiers.
è Pour définir un canevas comme canevas de saisie par défaut pour un journal donné, aller sur l'écran Fichiers/Journaux, et indiquer le code du canevas souhaité à l'invite Canevas de saisie par défaut. Ainsi, pour un journal d'achat, on peut attacher un canevas de saisie par défaut, pour proposer en ligne 1 le compte collectif fournisseur (Racine 40 par exemple), en ligne 2 le compte de TVA déductible, en ligne 3 un compte d'achat de classe 6.
è Pour définir un canevas comme canevas de saisie par défaut pour un tiers, allez sur l'écran Fichier/Canevas de saisie et cliquez sur le bouton Utilisation après vous être positionné sur le canevas concerné. Après avoir choisi le compte collectif pour lequel le canevas est applicable, la liste des tiers (clients ou fournisseurs selon le type de compte collectif choisi) est affichée. Il suffit, sur cette liste, de sélectionner chaque tiers pour lequel on souhaite que le canevas soit utilisé ; la sélection se fait soit au clavier par la barre d’espacement, soit à la souris en cliquant dans la dernière colonne à droite. Les tiers sélectionnés sont repérés par une marque verte dans cette colonne de droite. Des zones de positionnement et de tri à l'aplomb de la liste permettent de rechercher facilement un tiers. On peut également demander à restreindre l'affichage aux seuls tiers sélectionnés pour ce canevas, en utilisant la zone de filtre en haut à droite de la fenêtre. Une fois vos choix effectués, fermez la fenêtre par le bouton Fermer.
Ce procédé permet par exemple
de définir un canevas particulier pour enregistrer les factures EDF, puis
d'associer ce canevas au fournisseur EDF. Ainsi, en saisie d'écritures par
pièce, dès lors que l'on aura indiqué le N° de compte correspondant au
fournisseur EDF, le canevas de saisie associé sera utilisé.
Si vous n’êtes pas familier
avec le mode de fonctionnement de la procédure de saisie des écritures par pièce, reportez vous
au paragraphe 4.1 qui décrit en détail cette procédure.
Dans cette saisie, le système
propose d’utiliser un canevas chaque fois que cela est possible. Sur le
deuxième écran de la saisie par pièce, la zone Canevas de saisie est donc pré-renseignée avec le code du canevas associé au journal sur
lequel la pièce est saisie. Une seconde invite relative aux canevas est
présente sur cet écran ; il s’agit de l’option Substituer par le canevas défini pour le tiers, qui est activée par défaut. En effet, le
canevas de saisie indiqué sur cet écran, qu'il ait été proposé par défaut ou
qu'il ait été explicitement choisi, risque d'être abandonné au profit du
canevas associé au compte de tiers, cela dès que le tiers aura été choisi,
c'est-à-dire après avoir saisi la première ligne de l'écriture. Si on ne
souhaite pas qu'il y ait substitution du canevas indiqué par le canevas associé
au compte de tiers, il faut désactiver cette option de substitution.
En résumé, le fonctionnement
est donc le suivant :
a) sur le premier écran, choix du code journal
b) sur le deuxième écran, choix du code canevas,
sachant que le système propose le canevas par défaut associé au journal
c) saisie de la première ligne de l'écriture, qui
s'appuie éventuellement sur le canevas choisi en b). Suite à la saisie de cette
première ligne, si cette ligne mouvemente un compte de tiers, et s'il existe un
canevas associé à ce compte de tiers pour le journal et le compte collectif en
question, et si la substitution est acceptée, le canevas associé au compte de
tiers se substitue au canevas choisi en b)
d) saisie des autres lignes de la pièce, en
s'appuyant soit sur le canevas choisi en b), soit sur le canevas substitué en
c).
Remarques :
1) même si aucun canevas n'a été défini en b), si un
canevas est associé au compte de tiers indiqué sur la première ligne de
l'écriture et que la substitution est acceptée, le canevas du tiers sera
utilisé à partir de la deuxième ligne de l'écriture.
2) comme auparavant, toutes les zones proposées par
défaut grâce au canevas restent modifiables en saisie par pièce. De plus, on
peut omettre une ligne du canevas en ne saisissant aucun montant (ou en
effaçant le montant qui est proposé le cas échéant). Une fenêtre de
confirmation est alors proposée, la ligne étant omise si vous répondez Oui dans celle-ci..
Définir un canevas
correspondant à une facture d'achat "type" :
è Ligne 1 : indiquez la racine correspondant au compte collectif fournisseur, le sens Crédit, placez le curseur dans le N° de compte suite à la racine, choisissez un libellé automatique de type Nature de la pièce + Nom condensé.
è Ligne 2 : indiquez le compte de TVA déductible, le sens Débit, placez le curseur sur la zone Montant, et indiquez la valeur Libellé ligne précédente à l’invite Libellé automatique.
è Ligne 3 : indiquez le compte d'achat le plus souvent utilisé, le sens Débit, placez le curseur soit sur la zone N° de compte, soit sur la zone Montant, indiquez la valeur Libellé ligne précédente à l’invite Libellé automatique, choisissez un montant automatique de type Contrepartie globale.
Définissez ce canevas comme
canevas de saisie par défaut au niveau du journal d'achats.
A partir de ce canevas, en
procédant éventuellement par copie, construisez d'autres canevas pour les factures
d'achats non standard (achat avec port par exemple, Factures EDF, Factures
téléphone, Factures d'immobilisations...).
Associez chaque fois que cela
est possible les canevas ainsi définis aux tiers concernés.
Grâce aux canevas de saisie,
il est également possible d'automatiser le calcul de la TVA pour les saisies de
factures. Deux méthodes sont proposées :
è soit calculer la TVA d'après le montant TTC. Cela est le plus simple si la facture ne comporte qu'un seul taux de TVA. On peut ainsi, en ne saisissant que le montant TTC, automatiser le calcul de la TVA sur le montant TTC, et le calcul du montant HT par différence.
è soit calculer la TVA d'après le montant ou les montants HT. Il faut obligatoirement utiliser cette méthode si la facture présente plusieurs taux (ou comptes) de TVA, ou si une partie de la facture n'est pas soumise à TVA.
ATTENTION : dans les deux cas
de figure, le montant TVA proposé doit être vérifié, car il se peut, notamment
lorsque la TVA est calculée d'après le montant TTC, qu'il y ait des erreurs
d'arrondi.
Pour automatiser ce calcul de
TVA, la première chose à faire consiste à définir les comptes de TVA, sur le
menu Fichier/Paramètres
divers/Codes tva. Chaque compte
de TVA pour lequel on souhaite qu'il y ait calcul automatique doit être défini
à ce niveau, avec un code à deux caractères (quelle que soit la valeur de
celui-ci, ce code n'ayant pas de signification propre). On indiquera pour
chaque compte le taux de TVA associé, ce qui est indispensable au calcul du
montant TVA.
Lors de la définition du
canevas, il faut procéder ainsi :
1)
pour la ligne
correspondant à la TVA, indiquez le N° du compte de TVA concerné, choisissez le
mode de calcul du montant TVA à l'invite Montant automatique, soit Montant TVA sur base HT,
soit Montant TVA
sur base TTC. Indiquez également
un code regroupement de TVA. Celui-ci peut prendre une valeur quelconque entre 1 et 9. Si le canevas ne comporte qu'une seule ligne de
TVA, indiquer 1. Si le canevas comporte
plusieurs lignes de TVA, repérez chacune des lignes de TVA par un code
regroupement différent.
2)
pour chaque ligne
représentant la base de calcul d'un montant TVA, indiquez le code regroupement
de la ligne de TVA devant se calculer sur cette base. ATTENTION : ces lignes
correspondant à la base de calcul de la TVA doivent obligatoirement se trouver
avant la ligne correspondant au compte de TVA portant le même code
regroupement.
Ligne Compte Montant Regroupement TVA
1 Fournisseur Montant TTC saisi 1
2 445660 Montant TVA sur base TTC 1
3 607000 Contrepartie
globale
Le montant de la ligne 2 sera
calculé à partir du montant TTC de la ligne 1, compte de tenu du taux de TVA
défini pour le compte 445660. Le montant de la ligne 3 sera calculé de façon à
équilibrer la pièce.
Ligne Compte Montant Regroupement TVA
1 Fournisseur Montant TTC saisi
2 607010 Montant HT soumis 1er taux 1
3 607020 Montant HT soumis 2ème taux 2
4 607030 Montant HT soumis 2ème taux 2
5 445661 Montant TVA sur base HT 1
6 445662 Montant TVA sur base HT 2
Les montants HT des lignes 2 à
4 seront saisis. Le montant de la ligne 5 sera calculé à partir du montant HT
de la ligne 2, en appliquant le taux défini pour le compte 445661. Le montant
de la ligne 6 sera calculé à partir de la somme des montants HT des lignes 3 et
4, en appliquant le taux défini pour le compte 445662.
De nombreux exemples sont
fournis dans le dossier de démonstration livré sur le CD d’installation du
progiciel. Vous pouvez vous en inspirer pour construire vos propres canevas.
Deux procédures permettent d'enregistrer les clients et
fournisseurs utilisables dans ce dossier comptable. Elles sont accessibles
respectivement par les options de menu Fichier/Clients et Fichier/Fournisseurs.
Pour obtenir une aide relative
à l’Ergonomie générale de la procédure, reportez
vous au paragraphe 3.2.
Les données à saisir pour une
fiche client et une fiche fournisseur étant très voisines, nous présentons
celles-ci de façon globale, en précisant les éventuelles limitations
s’appliquant selon le cas. Les données de la fiche d’un tiers sont donc les
suivantes :
ð Numéro. Ce n° est composé de 8 positions alphanumériques. Vous devez saisir au moins 5 positions, cadrées à gauche dans la zone. Cette zone est introduite lors de la création du client ou fournisseur. Elle ne peut être modifiée par la suite.
ð Nom condensé. Indiquez le nom qui doit être utilisé pour les classements alphabétiques, sur 10 caractères maximum.
ð Titre et Raison sociale. Indiquez le titre (SA, SARL…) et la raison sociale complète du tiers.
ð Adresse. L'adresse se compose de 4 lignes, Complément d’adresse, N° et nom de la voie, code postal et ville, Pays.
ð Téléphone, Télex, Télécopie.
ð Création. Il s'agit de la date de création du tiers. Cette zone est en affichage uniquement, et ne peut être modifiée.
ð Modification. Il s'agit de la date de dernière modification de la fiche du tiers. Cette zone est en affichage uniquement, et ne peut être modifiée.
ð N° SIRET. Indiquez le N° SIRET du tiers, si vous le connaissez. Cette zone est facultative.
ð Interlocuteur et Commentaires. Indiquez ici le nom de l’interlocuteur habituel, ou tout autre renseignement pouvant vous être utile pour ce tiers.
ð Code devise. Cette zone n’est présentée que si le module devises a été activé dans la fiche société. Indiquez le code devise utilisé habituellement pour ce tiers, s’il est différent de la devise de référence. Ainsi, lors d’une saisie d’écritures sur ce tiers, à défaut d’autre indication, l’écriture sera proposée avec ce code devise. De plus, dans la procédure d’interrogation d’un compte, si l’on choisit le mode d’affichage Automatique, tout tiers pour lequel une devise a été spécifiée ici sera présenté en priorité dans la vue Affichage en devise.
ð Code représentant. Cette zone n’est présentée que pour les clients. Indiquez, si vous le souhaitez, le code du représentant. Cette zone peut être rendue obligatoire, selon ce qui a été indiqué dans la fiche société, sur l’onglet Modules (voir paragraphe 3.1). Ce code représentant peut ensuite être exploité dans le module de relance clients décrit au chapitre 14.
ð Groupe de relance. Vous pouvez affecter un groupe de relance à un client (cette zone n’est pas présentée pour un fournisseur). Les groupes de relance vont vous permettre de classer vos clients en plusieurs groupes utilisables ensuite dans le module de relance clients, soit pour trier les listes ou les lettres des clients à relancer, soit pour sélectionner les clients à relancer, soit pour avoir des lettres de relance différentes selon le groupe (lettres en anglais par exemple pour les clients étrangers), soit enfin pour avoir des conditions de relance différentes (relances plus fréquentes par exemple pour un groupe donné). 9 groupes sont possibles, numérotés de 1 à 9, sans compter le groupe 0. Le groupe 0 doit être utilisé pour les clients que vous voulez complètement ignorer dans le module de relance (clients appartenant au même groupe (au sens société-filiale), comptes clients divers…). Par défaut, tous les clients sont affectés dans le groupe 1.
ð Groupe de trésorerie. Vous pouvez affecter un groupe de trésorerie à un client ou à un fournisseur. Ce groupe est utilisé dans le module de trésorerie prévisionnelle décrit au chapitre 19 pour classer vos échéances clients et fournisseurs en fonction de leur probabilité de réalisation à la date d’échéance prévue. Le groupe 1 correspond à la probabilité la plus forte, le groupe 9 à la probabilité la plus faible (créances douteuses). Le groupe 0 permet d’exclure un tiers (et donc toutes les échéances présentes dans son compte) des états de trésorerie prévisionnelle.
ð Compte lettrable. Activez cette option si le compte est lettrable. Cette option est activée par défaut.
ð Compte solvable. Activez cette option si le compte est solvable. Cette zone n’est pas présentée pour un fournisseur. Pour un client, cette option est activée par défaut.. Cette zone n’est pas exploitée par LDCompta.
ð Code activité. Indiquez le code activité du tiers. Cette zone n’est pas codifiée, et elle est facultative. Elle n’est pas exploitée par LDCompta, sauf éventuellement dans le cadre du suivi de la TVA sur les encaissements ou les décaissements, pour associer un code TVA par défaut à un tiers. Pour un client, ce code peut permettre de déterminer le type d’exonération de TVA dont il peut bénéficier ; pour un fournisseur, il peut déterminer si celui-ci doit être géré en TVA sur les débits ou les décaissements.
ð Plafond de crédit. Indiquez si vous le souhaitez le plafond de crédit que vous autorisez à ce client. Cette zone n’est pas présentée pour un fournisseur. Sur l’écran de consultation de l’en-cours financier d’un client, accessible depuis la procédure d’interrogation d’un compte (voir paragraphe 5.1), ce plafond apparaît avec une alerte en cas de dépassement.
ð En-cours financier. Cette zone, qui n’apparaît que pour les clients, présente l’en-cours financier ayant été calculé lors de la dernière exécution de la liste des en-cours financiers clients (et à condition que vous ayez demandé la mise à jour de la fiche client lors de la soumission de la liste). Il ne s’agit en aucun cas d’un en-cours temps réel, tel qu’on peut le consulter en interrogation de compte.
ð Mode paiement. Indiquez ici le mode de paiement habituel de ce tiers.
ð Délai de paiement. Indiquez le délai de paiement du tiers. Vous devez indiquer d'une part le nombre de jours (30, 60, 90), d'autre part le jour de paiement (le 10, le 30).
§ le délai de paiement en jours. Si ce délai en jours est un multiple de 30 (30, 60, 90...), le décalage se fait en nombre de mois (2 mois si nombre de jours égal 60). Si ce délai en jours n'est pas un multiple de 30 (45 par exemple), le décalage se fait en nombre de jours calendaires exact.
§ Décalage appliqué suite au délai de paiement défini ci-dessus. Ce décalage est composé d'un type et d'un nombre. Les différentes combinaisons possibles sont :
è Aucun décalage, complété éventuellement du jour de paiement
Exemple : Aucun décalage / 10 pour décalage au 10 du mois, mais sans reporter systématiquement au 10 du mois suivant, si le jour de départ est inférieur ou égal au 10.
è Fin de mois, complété éventuellement du jour de paiement
Exemple : Fin de mois / 10 pour Fin de mois, le 10 du mois suivant
è Fin de quinzaine, complété éventuellement du jour souhaité pour la première quinzaine de chaque mois.
Exemple : Fin de quinzaine / 5 pour Fin de quinzaine, soit le 5, soit le 20 du mois
è Fin de décade, complété éventuellement du jour souhaité pour la première décade de chaque mois.
Exemple : Fin de décade / 5 pour Fin de décade, soit le 5, le 15 ou le 25 du mois
è Jour de la semaine, avec le N° du jour souhaité (1=Lundi, 2=Mardi...)
Exemple : Jour de la semaine / 5 pour décaler au Vendredi suivant.
D'autre
part, si vous souhaitez tester le calcul effectué en fonction d'une condition
de paiement, vous pouvez utiliser la fenêtre TSTECH fournie
à cette fin. Pour cela, lancez l’option de menu Outils/Autres outil/Lancer une fenêtre Windev, et indiquez TSTECH comme
nom de fenêtre à ouvrir.
Vous
obtenez un écran vous permettant de saisir une date de départ et les conditions
de paiement telles qu'on peut les indiquer pour un tiers. Chaque fois que l'on
appuie sur la touche Entrée, la date d'échéance
située en partie basse de l'écran est recalculée en conséquence.
Exemples
de calcul
Date de Conditions de paiement
départ 60 Fin mois 60 Fin mois/10 60
Aucun décalage/10
05/02/96 30/04/96 10/05/96 10/04/96
12/02/96 30/04/96 10/05/96 10/05/96
28/02/96 30/04/96 10/05/96 10/05/96
Date de Conditions
de paiement
départ 30 Fin décade/5 30 Fin quinzaine/10 30
Jour semaine/2
05/02/96 05/03/96 10/03/96 05/03/96
12/02/96 15/03/96 25/03/96 12/03/96
28/02/96 05/04/96 10/04/96 02/04/96
ð Banque de paiement. Cette zone n’est présentée que pour un fournisseur. Vous pouvez définir ici une banque de paiement par défaut pour le fournisseur, en renseignant le code du journal de la banque concernée. Lors de l’enregistrement d’une facture d’achat concernant ce fournisseur, et si vous gérez l’échéancier fournisseurs, l’échéance correspondante sera automatiquement pré-affectée à cette banque de paiement. Vous pourrez cependant modifier celle-ci, soit directement lors de la saisie de la facture dans la procédure de saisie par pièce (voir Mise à jour de l’échéancier fournisseurs dans cette saisie), soit ultérieurement dans la procédure de gestion de l’échéancier fournisseurs. Cette zone est facultative
ð Fournisseur à payer. Cette zone n’est présentée que pour un fournisseur. La notion de fournisseur à payer est présentée au paragraphe 12.4. Lors de l’enregistrement d’une facture d’achat concernant ce fournisseur, et si vous gérez l’échéancier fournisseurs, l’échéance correspondante sera automatiquement pré-affectée au fournisseur à payer dont vous aurez indiqué le N° ici. Le N° du fournisseur à payer reste toutefois modifiable, soit directement lors de la saisie de la facture dans la procédure de saisie par pièce (voir Mise à jour de l’échéancier fournisseurs dans cette saisie), soit ultérieurement dans la procédure de gestion de l’échéancier fournisseurs. Cette zone est facultative
ð Coordonnées bancaires. Indiquez, si vous la connaissez, la ou les domiciliations bancaires du client, en précisant le nom de la banque et le RIB complet (Code banque, code guichet, n° de compte, clé RIB). Si la clé est renseignée, l'ordinateur vérifie la validité du N° de compte bancaire grâce à cette clé. Vous pouvez saisir plusieurs RIB pour les clients. La gestion multi-RIB clients est décrite plus en détail ci-après. En revanche, pour les fournisseurs, une seule domiciliation peut être saisie. Toujours pour les fournisseurs, si vous choisissez un mode de paiement de type Virement (type de paiement défini au niveau du mode de paiement, paragraphe 3.6), la présence d’un RIB est obligatoire.
Lorsque l’on saisit plusieurs RIB pour un client, il y a toujours un RIB dit principal (celui repéré par une marque verte sur l’onglet Paiement dans la fiche du client), les autres étant dits secondaires. Chaque fois que le système doit proposer ou sélectionner un RIB client, il prend le RIB principal, vous laissant la possibilité via la touche F4 de sélectionner un autre RIB.
Il est possible à tout moment
de changer de RIB principal parmi tous les RIB disponibles, sur l’onglet Paiement dans la fiche du client.. Il suffit pour cela
d’utiliser le bouton RIB principal, ou de
cliquez sur la ligne correspondant au RIB souhaité en tant que RIB principal,
dans la colonne intitulée Principal.
De plus, il sera possible, lors de la saisie d’un règlement client, de reporter automatiquement le RIB saisi pour le règlement dans la fiche du client, soit en tant que RIB principal, soit en tant que RIB secondaire.
Lors de la saisie d'un règlement client, c'est le RIB
principal qui est systématiquement proposé. Plusieurs méthodes sont possibles
pour en indiquer un autre :
1)
utiliser la touche
de fonction F4 lorsque le focus est
dans le champ Domiciliation ou RIB pour ouvrir une fenêtre présentant tous les RIB disponibles pour le
client. Dans cette fenêtre, on peut soit choisir l'un des RIB disponibles, soit
accéder à la fenêtre de gestion du client par le bouton Gérer.
2)
saisir un autre RIB
en lieu et place de celui proposé par défaut. Dans ce cas, si le RIB saisi
n'est pas déjà défini pour ce client en tant que RIB secondaire, une fenêtre
s'ouvre avec 3 options :
è Oui pour enregistrer le nouveau RIB saisi en tant
que RIB principal du client, l’ancien RIB principal étant alors conservé en
tant que RIB secondaire
è Non pour enregistrer le nouveau RIB saisi en tant
que RIB secondaire
è Annuler pour ne pas enregistrer le nouveau RIB
saisi dans la liste des RIB du client
Cette procédure permet d'enregistrer les représentants qui
peuvent être référencés dans les fiches clients. Elle est accessible par
l’option de menu Fichier/Représentants. Ce code représentant peut être exploité dans le module relances
clients, pour sélectionner les clients à relancer par représentant,
ou encore pour trier les lettres de relance par représentant.
Pour obtenir une aide relative
à l’Ergonomie générale de la procédure, reportez
vous au paragraphe 3.2.
Les données à saisir pour un
représentant sont :
ð Code représentant. Indiquez le code du représentant, sur 4 caractères alphanumériques.
ð Nom et prénom.
ð N° de téléphone
Au fil du temps, LD SYSTEME a été amené à faire
évoluer le progiciel LDCompta en fonction de demandes faites par les
utilisateurs. Dans certains cas de figure, il n’est pas possible de proposer
une modification faite à la demande d’un ou de quelques utilisateurs à tous les
autres utilisateurs du progiciel.
Les paramètres programmes permettent
de résoudre cette problématique. Ils
offrent un certain degré de liberté quant à la mise en œuvre de nouvelles
fonctionnalités qui ne nous semblent pas pouvoir être mises en oeuvre de façon
générale.
A ce jour, les procédures
disposant de tels paramètres sont :
CPSREL : Modification des
relances par client
CPSECP : Saisie des écritures
par pièce
CPSECF : Saisie des écritures
par folio
CPSRGC : Saisie des règlements
clients
CPVHIC : Interrogation d'un
compte
Les paramètres d'un programme
peuvent être modifiés en appuyant sur les touches Alt F1
lorsqu'on se trouve sur le premier écran de saisie du programme concerné, et
que l'on dispose d’un droit d’accès de niveau Administrateur.
Ces paramètres sont
enregistrés dans une table nommée elle aussi Paramètres programme, qui est accessible depuis le menu Fichier/Paramètres programmes.
On trouve également dans cette
table de nombreux autres paramètres que le logiciel mémorise automatiquement en
fonction des différents choix que vous pouvez faire sur les nombreux écrans du
logiciel.
En tout état de cause, vous
ne devez jamais modifier un paramètre par saisie directe dans cette table
sauf si vous avez reçue des instructions claires et précises allant dans ce
sens, de la part de votre société de services. L’usage de cette table de paramètres doit être réservé aux seuls
utilisateurs expérimentés du progiciel
Toutes les tables de
paramètres présentées dans ce chapitre peuvent être imprimées. Pour cela,
utiliser le menu Fichier/Imprimer, ou le
bouton Imprimer disponible dans la fenêtre de gestion de chacune
des tables.
La plupart des éditions sont très simples, et ne sont donc pas commentées ci-après. Toutes les éditions produites par LDCompta respectent un certain nombre de standard d’impression décrits au chapitre 6.
Pour ce qui est de la liste
des fournisseurs et clients, on dispose de deux listes :
è Une liste simple qui ne comporte que le n° du tiers, son nom condensé, sa raison sociale, ses n° de téléphone et télécopie.
è une liste détaillée qui comporte tous les renseignements relatifs à chaque tiers.
Il est possible d’imprimer ces
deux listes triées par N° du tiers ou par nom condensé (ordre alphabétique des
tiers). Enfin, on peut effectuer une sélection en spécifiant un intervalle de
N° de tiers.
Lors du démarrage d’un dossier comptable, il vous faut choisir entre différentes options possibles pour ce qui est du support multi-devises et de l’Euro. Pour cela, il vous faut franchir les différentes étapes décrites ci-après.
Remarque : pour simplifier, on suppose dans tout ce qui suit que l’on part d’une comptabilité tenue en Francs. Si vous ouvrez un nouveau dossier comptable et que ce dossier comptable est ouvert directement en Euros, certaines des étapes décrites ci-après n’ont pas lieu d’être.
Cette étape est nécessaire dans tous les cas de figure, pour identifier de façon certaine la devise de référence d’une part, et la nature in ou out de celle-ci.
Remarque : une présentation générale du module devises et de tout ce qu’il recouvre est donnée au paragraphe 2.5.
Pour activer le module Devises (ou compléter les informations
liées à ce module si celui-ci avait déjà été activé précédemment), allez sur
l’onglet Devises de la Fiche société.
Si vous n’avez encore jamais activé le module devises, cet onglet doit se présenter ainsi :
Figure 5 – Onglet devises, avant activation du module Devises
Utilisez le bouton Modifier situé sous le libellé Module devises inactif. Renseignez alors l’écran de paramétrage qui suit :
· Code et libellé de la devise de référence (en principe FRF et Franc français).
· Devise de référence in : activez cette option si votre devise de référence est le Franc ou l’Euro.
· Devise pivot. Si vous n’avez pas activé l’option Devise de référence in, le seul choix possible ici est [1] Devise référence. Si vous avez activé l’option Devise de référence in,, vous pouvez choisir d’utiliser comme devise pivot soit la devise de référence, soit l’Euro. Le devise pivot est la devise par rapport à laquelle seront exprimés tous les cours des devises out. Si votre devise de référence est une devise in tel le Franc, il est conseillé d’utiliser l’Euro comme devise pivot en choisissant ici l’option [2] Euro. En effet, toutes les banques ont aujourd’hui adopté l’Euro comme devise pivot, et expriment donc le cours des devises out par rapport à l’Euro et non plus par rapport au Franc.
· Cotation des devises out. Cette zone vous permet de choisir entre deux systèmes de cotation pour les devises out : [1] Devise/pivot ou [2] Pivot/devise. Pour expliciter ce choix, le plus simple est de donner un exemple : pour un Dollar à 7 Francs, et si la devise pivot est l’Euro, on dira :
Si la cotation est du type [1] Devise/pivot : un Dollar = 1,0671431 Euro
Si la cotation est du type [2] Pivot/devise : un Euro = 0,9370814 Dollar
Le système de cotation [2] Pivot/devise doit être préféré si la devise pivot est l’Euro. En effet, il semble aujourd’hui que ce soit le système adopté par la plupart des banques, même si ce système ne nous paraît pas encore familier.
Remarque : si vous souhaitez modifier, après avoir activé le module devises, la devise pivot ou le type de cotation des devises out, vous pouvez le faire avec certaines restrictions. On peut notamment basculer d’un système Devise/FRF à un système Devise/EUR ou EUR/Devise. Pour cela, il vous faut utiliser une procédure de basculement de la devise pivot, nommée CPUBPI. Pour cela, lancez l’option de menu Outils/Autres outil/Lancer une fenêtre Windev, et indiquez CPUBPI comme nom de fenêtre à ouvrir.
Attention : cette procédure de basculement va modifier tous les cours des devises out mémorisés dans LDCompta (écritures comptables, table des devises…) . Il est donc vivement recommandé de procéder à une sauvegarde de votre dossier comptable avant de lancer l’exécution de celle-ci. De plus, aucun utilisateur ne doit être actif en comptabilité durant cette phase de basculement.
· L’activation de la trace de toutes les conversions. Nous vous conseillons, pour des questions de performance, de ne pas activer cette trace (voir remarque ci-après).
· Les trois libellés pour votre devise de référence ; si votre devise de référence est le Franc, indiquez respectivement francs, Francs, FRANCS.
· Les comptes différences d’arrondis à utiliser pour équilibrer les pièces et les lettrages en devise in, lorsque la devise de référence est elle-même in. Quatre comptes différents peuvent être indiqués selon le type d’équilibrage à gérer, et le sens de l’arrondi (perte ou profit). Vous pouvez tout à fait indiquer le même compte pour les quatre invites.
· Le code du journal sur lequel seront comptabilisées les OD permettant d’équilibrer automatiquement un lettrage en devise de référence ou en seconde devise de restitution (dans la procédure de saisie d’un lettrage manuel uniquement, car lorsqu’un lettrage est effectué suite à la saisie d’un règlement, l’OD est comptabilisée sur le même journal et à la même date que le règlement).
· Le montant maximal autorisé pour une écriture de différence d’arrondi. Ce montant maximal est utilisé à titre de contrôle uniquement, dans la procédure de modification d’écritures. En règle générale, indiquez la valeur 3.
· Les comptes à utiliser pour comptabiliser automatiquement les différences de change lors de la saisie de règlements en devise out.
· La liste des comptes que l’ordinateur proposera pour comptabiliser les frais liés à un règlement en devises. Lors d’une saisie de règlement comportant des frais, ces comptes seront proposés sur un écran Ventilation des frais TTC, du même type que celui permettant la ventilation d’une différence de règlement .
Si vous avez activé l’option Devise de référence in, il vous reste à indiquer, dans la fenêtre qui suit, la contre valeur de l’Euro dans la devise de référence choisie. Si vous avez choisi le Franc comme devise de référence, la contre valeur à saisir est 6,55957. La contre valeur doit être saisie deux fois à l’identique pour éviter toute erreur de frappe, sachant que cette contre valeur ne pourra en aucun cas être modifiée par la suite.
Si vous activez le module devises pour la première fois, une fenêtre de confirmation est affichée, puis le traitement d’activation proprement dit est lancé. L’objet de ce traitement est de convertir toutes les écritures comptables déjà présentes dans l’historique comptable dans la devise de référence qui vient d’être définie (initialisation du code devise au niveau de chaque écriture notamment). En fonction du nombre d’écritures présentes dans l’historique, ce travail peut nécessiter de quelques minutes à plus d’une heure.
Il est possible d’obtenir une trace de toutes les conversions effectuées par LDCompta. Pour cela, sur l’onglet Devises de la fiche société, activez l’option Tracer toutes les conversions.
A partir de là, toute opération de conversion donne lieu à la création d’un poste dans un fichier de trace. Vous pouvez consulter ce fichier à partir de la procédure de gestion des devises (menu Fichier/Paramètres divers/Devises) par le bouton Convertir, puis le bouton Afficher trace.
Vous pouvez également effacer périodiquement ce fichier (qui croît très rapidement) grâce au bouton Effacer trace.
Attention : le fait d’activer cette trace est coûteux sur le plan des performances. Nous vous conseillons donc de ne l’activer que pour une période de temps limitée.
Vous devez maintenant identifier toutes les devises in dans la table des devises. Allez pour cela dans la procédure Fichier/Paramètres divers/Devises, ou utilisez le bouton Gérer devises disponible dans la fiche société lorsqu’on se trouve sur l’onglet Devises.
Pour chaque devise in, indiquez uniquement la contre valeur d’un Euro dans cette devise ; laissez toutes les autres zones à blanc (cours proposé en saisie, cours plancher, cours plafond…).
Remarque : si votre devise de référence a été définie en tant que devise in, l’Euro a été automatiquement ajouté dans cette table des devises, avec la valeur 1 comme contre valeur d’un Euro.
Utilisez toujours les codes devises ISO. La liste de ces codes, avec les contre-valeurs en Euro pour les monnaies in est donnée au paragraphe 3.9 Codes devises.
Une fois les deux étapes décrites ci-dessus franchies, l’écran Paramètres devises devrait se présenter ainsi.
Figure 6 - Onglet Devises, après activation du module Devises
Il vous faut maintenant autoriser la saisie en devises pour chaque journal pour lequel vous aurez à saisir des données en Euros, ou même dans une autre devise.
Pour cela, allez sur l’écran Fichier/Journaux, puis appelez en modification chaque journal concerné pour activer l’option Saisie en devises possible.
Pour pouvoir saisir des règlements en devises il vous faut définir des modes de paiement autorisant la saisie multi-devises. Vous avez le choix entre la création de nouveaux modes de paiement propres à la saisie multi-devises, ou la modification de vos modes de paiement utilisés jusqu’alors pour qu’ils acceptent ce mode. Sachez que les écrans de saisie de règlements en mode multi-devises sont un peu plus chargés ; si le volume de règlements à saisir en devises (y compris donc l’Euro) est faible, vous avez donc intérêt à utiliser des modes de paiement spécifiques pour les paiements en devise.
Pour définir les modes de paiement devant supporter la saisie multi-devises, allez sur l’écran Fichier/Paramètres divers/Modes de paiement. Créez ou modifiez le ou les modes de paiement souhaités, en activant l’option Règlement en devises possible.
A ce stade, votre système comptable est prêt pour l’Euro. Dans cette configuration, toutes les règles de conversion et d’arrondissage seront respectées.
D’autres étapes restent bien sûr en suspend, mais celles-ci peuvent être franchies plus tard, en fonction de vos besoins propres.
Cette étape va vous permettre de choisir une seconde devise comme devise alternative de restitution. Ainsi, sur de nombreux états, vous pourrez demander à ce que ceux-ci soient présentés dans la devise de référence ou dans la seconde devise de restitution. Les notions de devise de référence et de seconde devise de restitution sont présentées au paragraphe 2.5.
L’activation d’une seconde devise de restitution n’est possible que si la devise de référence est une devise in ; de plus la seconde devise de restitution doit elle même être une devise in. Concrètement, la seconde devise de restitution sera l’Euro lorsque la devise de référence est le Franc, ou réciproquement.
Pour activer la seconde devise de restitution, cliquez sur le bouton Modifier situé dans le panneau Devise de restitution de l’onglet Devises de la fiche société présenté ci-dessus. Renseignez alors l’écran de paramétrage qui suit :
· Code de la seconde devise de restitution
· Mode de gestion de cette devise de restitution. Les deux modes possibles explicités ci-après. L’option Aucune devise de restitution peut être utilisée pour désactiver la devise de restitution qui aurait été activé antérieurement dans l’un des deux modes possibles. Pour basculer de l’un à l’autre des deux modes possibles, vous devez obligatoirement passer par l’option Aucune devise de restitution.
Si vous choisissez le mode Seconde devise mise à jour au niveau de chaque écriture, avec garantie des équilibres, il est souhaitable de s’assurer au préalable que tous les équilibres comptables sont vérifiés dans la devise de référence. Pour cela, lancez les options Vérification de l’équilibre des lots et Vérification de l’équilibre des lettrages du menu Outils, ainsi que les états de contrôle analytique si vous mettez en œuvre également le module Comptabilité analytique (menu Edition/Etats analytiques/Etats de contrôle analytique).
· Les trois libellés pour votre devise de restitution ; si votre devise de restitution est l’Euro, indiquez respectivement euros, Euros, EUROS.
· Si vous avez choisi le mode Seconde devise mise à jour au niveau de chaque écriture, avec garantie des équilibres, les comptes différences d’arrondis à utiliser pour équilibrer les pièces et les lettrages en devise in dans la devise de restitution. Quatre comptes différents peuvent être indiqués selon le type d’équilibrage à gérer, et le sens de l’arrondi (perte ou profit). Vous pouvez tout à fait indiquer le même compte pour les quatre invites.
Si vous passez du mode de gestion Seconde devise mise à jour au niveau de chaque écriture, avec garantie des équilibres au mode Aucune devise de restitution, ou réciproquement, une fenêtre de confirmation est affichée, puis le traitement d’activation (ou de désactivation si l’option choisie est Aucune devise de restitution) est lancé. L’objet de ce traitement est d’initialiser le montant de toutes les écritures comptables déjà présentes dans l’historique comptable dans la deuxième devise de restitution qui vient d’être définie. Ce montant dans la deuxième devise de restitution est calculé à partir du montant connu en devise de référence, et non pas à partir du montant connu en devise d’enregistrement, cela afin d’ignorer le cours historique utilisé lors de l’enregistrement de chaque pièce. Dans la foulée, le traitement se charge également d’équilibrer tous les lettrages dans cette seconde devise de restitution, en comptabilisant chaque fois que nécessaire des OD de différence d’arrondi. En effet, si un lettrage est équilibré en Francs, la seule chose qui peut faire qu’il ne le soit pas en seconde devise de restitution est une différence d’arrondi. Le système passe donc une OD pour le montant de la différence dans la seconde devise de restitution de façon à équilibrer le lettrage aussi dans cette deuxième devise. Enfin, les écritures de centralisation dans les comptes collectifs sont entièrement recalculées, de façon à ce qu’elles soient initialisées à la fois en devise de référence et en seconde devise de restitution.
En fonction du nombre d’écritures présentes dans l’historique, ce travail peut nécessiter de quelques minutes à plus d’une heure.
Mode Seconde devise mise à jour au niveau de chaque écriture comptable,
avec garantie des équilibres.
Ce mode correspond à ce que l’on appelle couramment la double comptabilité. Dans ce mode, toutes les pièces saisies sont converties automatiquement d’une part dans la devise de référence comme ordinairement, d’autre part dans la seconde monnaie de restitution choisie. Tout se passe comme si l’on tenait deux comptabilités en parallèle, l’une en Francs et l’autre en Euros. Tous les équilibres sont garantis dans les deux comptabilités : équilibre des pièces comptables d’une part, équilibre des lettrages d’autre part. On peut alors à tout moment consulter ou imprimer les données comptables en Francs ou en Euros.
Ce mode dénommé parfois « à base multi-devises », est évidemment plus complexe. Cette complexité est cependant entièrement prise en charge par le progiciel ; rien ne transparaît pour l’utilisateur qui effectue une saisie d’écritures.
Ce mode de fonctionnement n’est pas une solution indispensable pour toutes les entreprises durant la phase de transition vers l’Euro. Il vous appartient donc de définir si ce mode est souhaitable ou pas compte tenu de vos besoins.
Nous conseillons d’utiliser ce mode au moins durant les quelques mois qui vont précéder le basculement définitif de votre système comptable à l’Euro. Dans cette période pré-basculement, les états comptables pourront être imprimés dans l’une ou l’autre devise, et l’on pourra ainsi s’assurer de la justification des soldes comptables à la fois en Francs et en Euros.
Mode Seconde devise calculée par conversion
unitaire simple de chaque montant élémentaire
Ce mode plus simple consiste simplement à présenter tous les montants dans la devise de restitution choisie (Franc ou Euro), en procédant par conversion des montants enregistrés en devise de référence.
Ce mode de restitution est offert sur la plupart des états (journaux, balances, grands-livres, bilan et compte de résultat, budget…). Ce mode de calcul ne peut toutefois garantir les grands équilibres comptables : une balance générale éditée en Euros alors que la devise de référence est le Franc a toutes les chances d’être déséquilibrée de quelques centimes. Ces déséquilibres ne jouant que pour des sommes minimes, on peut dans de nombreux cas se contenter de ce mode de fonctionnement. Notez toutefois que dans ce mode, aucune restitution dans la seconde devise de restitution n’est offerte par les procédures de consultation. Seuls les états comptables supportent ce mode de restitution.
|
Support multi-devises |
Seconde monnaie de restitution en mode 1 |
Seconde monnaie de restitution en mode 2 |
Interrogations |
|
|
|
Compte |
Oui |
Oui (1) |
Non |
Pièce |
Oui |
Oui (1) |
Non |
Journal |
Oui |
Oui (1) |
Non |
Montant |
Partiel |
Oui (1) |
Non |
Compte à la volée en saisie |
Oui |
|
|
Editions de
base |
|
|
|
Journaux |
Oui |
Oui (2) |
Oui (2) |
Contrôle des journaux |
|
Oui (2) |
Oui (2) |
Balances |
|
Oui (2) |
Oui (2) |
Grands-livres |
|
Oui (2) |
Oui (2) |
Grands-livres en devises |
Oui |
|
|
Balances âgées |
|
Oui (2) |
Oui (2) |
Autres modules |
|
|
|
Bilan et CR |
|
Oui (3) |
Oui (3) |
Gestion budgétaire |
|
Oui (3)(4) |
Oui (3)(4) |
Interrogations
analytiques
|
|
|
|
Section |
|
Oui (1) |
Non |
Affaire |
|
Oui (1) |
Non |
Editions
analytiques |
|
|
|
Journaux |
|
Oui (2) |
Oui (2) |
Balance |
|
Oui (2) |
Oui (2) |
Grand-livre par section |
|
Oui (2) |
Oui (2) |
Grand-livre par affaire |
|
Oui (2) |
Oui (2) |
Autres états analytiques |
|
Oui (2) |
Oui (2) |
Module analytique
de base
|
|
|
|
Toutes fonctions |
|
Non |
Non |
Remarque 1 : Dans les procédures de consultation, l’affichage dans la seconde monnaie de restitution est offert soit par sélection du mode d’affichage. On peut ainsi basculer à tout moment entre un Affichage en francs ou un Affichage en Euros, quelle que soit la monnaie de référence utilisée. Attention : dans toutes les consultations, l’affichage dans la seconde monnaie de restitution n’est possible que si l’on a choisi le mode Seconde devise mise à jour au niveau de chaque écriture comptable, avec garantie des équilibres.
Remarque 2 : Dans les procédures d’édition, la présentation dans la seconde monnaie de restitution est une option à cocher lors de la demande d’édition de l’état. Là aussi, cette option fait basculer l’état entre un affichage Tout en francs et un affichage Tout en euros, quelle que soit la monnaie de référence utilisée. Pour éviter toute confusion, le nom de la monnaie de restitution utilisée est mentionné clairement en tête de toutes les pages de l’état.
Remarque 3 : La présentation dans la seconde monnaie de restitution est une option à cocher lors de la demande d’édition de l’état. L’option de lancement fait basculer l’état entre un affichage Tout en francs et un affichage tout en euros, quelle que soit la monnaie de référence utilisée. Pour éviter toute confusion, le nom de la monnaie de restitution utilisée est mentionné clairement en tête de toutes les pages de l’état. Les données de base utilisées par ces modules (fichier des soldes de comptes CPTBIS pour le module Bilan et CR, fichier des budgets CPTBUD) sont tenus uniquement dans la devise de référence. Le système procède donc par conversion unitaire simple de chaque montant élémentaire (chaque solde de compte pour le bilan et CR, chaque montant budgété par compte/section/mois pour les budgets) de la devise de référence vers la devise demandée en restitution. De ce fait, pour une édition effectuée dans une devise autre que la devise de référence, les équilibres comptables ne sont pas obligatoirement vérifiés.
Remarque 4 : Pour les états budgétaires (appelés aussi balances budgétaires), on peut choisir pour chacune des 5 colonnes de l’état si les données doivent être présentées en Francs ou en Euros. Cela permet un affichage en parallèle du budget en Francs et en Euros.
Cette deuxième devise de paiement va vous permettre de gérer l’Euro au même titre que le Franc (ou réciproquement si votre devise de référence est l’Euro) durant la période transitoire dans les procédures qui ne supportent pas le multi-devises intégral, à savoir :
· Règlement automatique des fournisseurs, que ce soit par lettre-chèque, lettre-BO ou virement ;
· Gestion du portefeuille d’effets à payer ;
· Gestion du portefeuille d’effets à recevoir ;
· Gestion des remises en banques.
Dans ces différentes procédures, on parle de gestion « bi-devises », par opposition à la gestion « multi-devises » supportée dans les saisies d’écritures par pièce et dans les saisies de règlements fournisseurs et clients par exemple.
Cette deuxième devise de paiement doit être activée dès que vous avez à gérer des règlements en Euros, que ce soit l’émission de règlements automatiques fournisseurs, ou l’encaissement de règlements clients.
Pour activer celle-ci, allez sur l’onglet Devises de la fiche société, puis cliquez sur le bouton Modifier du panneau Deuxième devise de paiement.
Sur l’écran de saisie des paramètres qui s’affiche, indiquez le code et le libellé de la deuxième devise de paiement choisie (par exemple, EUR et EUROS). Validez ensuite en répondant Oui dans la fenêtre de confirmation. La prise en compte de cette deuxième devise de paiement est immédiate ; aucun traitement d’initialisation de fichiers n’est nécessaire.
ATTENTION : le choix de cette deuxième devise de paiement est irréversible ; il n’existe aucun moyen de modifier le code de la seconde devise de paiement ultérieurement.
Le basculement de la devise de référence n’est possible que si la seconde devise de restitution est déjà active en mode Seconde devise mise à jour au niveau de chaque écriture comptable, avec garantie des équilibres. Nous vous conseillons d’ailleurs d’activer cette seconde devise au moins quelques mois avant la date choisie pour le basculement. Durant ces quelques mois, vous pouvez procéder à des éditions croisées pour vous assurer de l’intégrité de vos données comptables à la fois en Francs et en Euros.
Comme son nom l’indique, le traitement de basculement permute la devise de référence avec la seconde devise de restitution. Le système est totalement symétrique. Après basculement, on se retrouve donc avec l’Euro comme devise de référence, et le Franc comme seconde devise de restitution. Une balance éditée en seconde devise de restitution après basculement produira rigoureusement les mêmes chiffres que la balance éditée en devise de référence avant basculement.
Nous ne savons pas exactement de quelle façon justifier la validité au sens comptable du basculement du Franc à l’Euro. Dans les ouvrages de référence, cette étape de basculement est toujours décrite en liaison directe avec une clôture réouverture d’exercice. Or, une comptabilité ne s’arrête jamais de façon aussi nette : la clôture réelle d’un exercice se fait toujours plusieurs semaines, voire plusieurs mois après la date de fin d’exercice comptable. Il y a donc toujours chevauchement d’exercices dans un même dossier comptable. A quel moment faut-il donc basculer la devise de référence ?
Dans LDCompta, le basculement est totalement dissocié de la phase de clôture annuelle des comptes. Vous pouvez donc effectuer le basculement juste avant ou juste après la clôture annuelle ; le résultat sera le même. Par exemple, si vous souhaitez tenir l’exercice 2000 (du 1er janvier au 31 décembre) en Euros, rien ne vous impose de basculer votre système comptable dès janvier 2000. Il vous suffit de d’activer la seconde devise de restitution Euro dès janvier 2000. A partir de début 2000, LDCompta va gérer en parallèle deux monnaies de base : le Franc et l’Euro. Une fois que l’exercice 1999 est achevé, c’est à dire que toutes vos éditions arrêtées au 31/12/1999 ont été tirées, vous basculerez la devise de référence. Ce basculement se fera peut être en mars 2000. Cela ne sera pas gênant dans la mesure où toutes les écritures comptabilisées dans le premier trimestre 2000 l’ont été à la fois en Francs et en Euros, de par la seconde devise de restitution.
A titre de justificatif de votre basculement, nous vous proposons de procéder de la même manière que pour une clôture annuelle, c’est à dire d’éditer tous les journaux, balances et grands-livres en Francs avant basculement, puis en Euros après basculement, et de conserver toutes ces éditions. N’hésitez pas à prendre contact avec votre cabinet d’expertise comptable le moment venu ; il pourra vous conseiller sur ce point précis.
Le basculement est une étape irréversible. Il est donc indispensable d’effectuer une sauvegarde de votre dossier comptable avant de franchir cette étape, et de conserver le support informatique correspondant comme on le fait lors d’une clôture annuelle.
De plus, pour limiter tout risque d’erreur, il est préférable de vérifier l’équilibre des lots et des lettrages avant de lancer le basculement (options Vérification de l’équilibre des lots et Vérification de l’équilibre des lettrages du menu Outils).
Pour déclencher le basculement de la devise de référence, allez sur l’onglet Devises de la fiche société. L’écran devrait normalement se présenter comme décrit ci-dessous :
Cliquez sur le bouton Basculer dans le panneau Basculement de la devise de référence. Un premier écran de mise en garde est affiché. Lisez soigneusement les consignes qui sont indiquées sur cet écran. Si tout est conforme, appuyez sur Entrée. Vous obtenez ensuite une fenêtre vous proposant de sauvegarder le dossier comptable ; si cela n’a pas été fait précédemment, répondez Oui pour accéder à la fenêtre de sauvegarde. Si vous disposez déjà d’une sauvegarde de ce dossier comptable parfaitement à jour, répondez Non. Un dernier écran de confirmation est alors proposé ; pour déclencher effectivement le basculement, il vous faut répondre Oui.
En fonction du nombre d’écritures présentes dans l’historique, ce travail peut nécessiter de quelques minutes à plus d’une heure.
Une fois le traitement achevé, il vous reste à éditer les différents états comptables dans la nouvelle devise de référence à titre de justificatif, comme indiqué plus haut.
Cette étape est facultative. Elle sera utile aux environs de 2002, lorsque la devise Franc disparaîtra définitivement. Si vous souhaitez désactiver cette seconde devise de restitution parce que vous ne jugez plus nécessaire de continuer à tenir une comptabilité parallèle en Francs une fois le basculement à l’Euro réalisé, cela est possible en procédant comme indiqué ci-après.
Allez sur l’onglet Devises de la fiche société, puis cliquez sur le bouton Modifier du panneau Devise de restitution. Choisissez l’option Aucune devise de restitution à l’invite Mode de gestion.
Une fenêtre de confirmation est affichée, puis le traitement de désactivation est lancé. L’objet de ce traitement est d’effacer le montant en seconde devise de restitution pour toutes les écritures comptables présentes dans l’historique comptable.
En fonction du nombre d’écritures présentes dans l’historique, ce travail peut nécessiter de quelques minutes à plus d’une heure.
Il existe différentes
procédures de saisie permettant d’introduire une pièce comptable dans le
progiciel LDCompta. Certaines sont généralistes, c’est à dire qu’elles
peuvent être utilisées pour saisir tout type de pièce comptable, que ce soit
des factures, des règlements, des OD… D’autres sont plus spécialisées ;
elles sont optimisées pour une nature de pièce précise. La liste ci-dessous
présente les procédures de saisie qui sont à votre disposition :
þ
Saisie par pièce il
s’agit de la procédure la plus généraliste, qui permet d’enregistrer n’importe
quelle pièce comptable. Elle ne souffre d’aucune limitation d’aucune sorte ;
de plus, son utilisation peut être grandement facilité par l’usage de canevas de saisie. On peut également procéder à des lettrages à la volée en
saisie de pièce comptable.
þ
Saisie par folio il
s’agit d’une procédure très proche du point de vue de l’ergonomie de la saisie
par pièce. La différence tient essentiellement au mode de mise à jour de la
base de données. Dans la saisie par pièce, la base de donnée est mise à jour
immédiatement lors de la validation de chaque pièce. Dans la saisie par folio,
on enregistre une ou plusieurs pièces dans un folio. Tant que les pièces sont
dans le folio, elles ne sont pas réellement comptabilisées ; on peut donc
y apporter toute modification qui s’avèrerait nécessaire. Un folio peut ainsi
être créé, modifié, imprimé, toutes ces opérations pouvant éventuellement se
dérouler sur plusieurs jours. A un moment donné, le folio sera considéré comme
correct et vous le validerez ; les écritures seront comptabilisées à cet
instant là, et le folio disparaîtra de la saisie des folios. Attention :
si on interroge un compte comptable, on ne voit pas encore les écritures qui
sont encore dans des folios.
þ
Saisie règlement fournisseur il
s’agit d’une procédure dédiée à la saisie des règlements fournisseurs. Elle
intègre notamment le lettrage du compte fournisseur, et la mise à jour de
l’échéancier fournisseurs si vous avez mis en œuvre cette fonctionnalité. Elle
doit être utilisée en lieu et place de la saisie par pièce si vous voulez
bénéficier de la gestion du portefeuille d’effets à payer.
Cette procédure est tout à fait complémentaire également de la chaîne de règlement automatique des fournisseurs.
þ
Saisie règlement client il
s’agit d’une procédure dédiée à la saisie des règlements clients. Elle doit
être utilisée en lieu et place de la saisie par pièce si vous voulez bénéficier
de toutes les options de trésorerie clients de LDCompta : gestion de portefeuille de règlements clients,
bordereaux de remises en banque, remises de LCR sur support magnétique.
þ
OD de différences de change il
s’agit d’une procédure dédiée à la saisie des OD de différences de change, OD
qui doivent être passées périodiquement pour rectifier le solde des comptes de
trésorerie. L’utilisation de cette procédure est exceptionnelle, d’autant plus
que la constatation des différences de changes liées à un règlement client ou
fournisseur est complètement intégrée dans les procédures de saisie des
règlements clients et fournisseurs. Cette procédure n’est donc utilisée que
pour ajuster le solde des comptes de trésorerie gérés en devise, en dehors de
tout mouvement comptable.
Il existe également d’autres
procédures qui peuvent déclencher une comptabilisation d’écritures :
þ
Règlement automatique des fournisseurs Il s’agit
d’une chaîne complète permettant de déclencher e paiement en automatique des
échéances fournisseurs, selon divers moyens de paiement. La chaîne prend en
charge l’édition des titres de paiement, la comptabilisation des paiements,
ainsi que le lettrage des comptes fournisseurs.
þ
Gestion du portefeuille d’effets à
payer Cette procédure peut déclencher soit une
écriture d’annulation d’un effet à payer si vous demandez la suppression d’un
effet en portefeuille, soit une écriture de paiement d’un effet ou groupe
d’effets lors du pointage d’un relevé de LCR à payer.
þ
Gestion du portefeuille d’effets à
recevoir Cette procédure peut déclencher soit une écriture
d’annulation d’un effet à recevoir si vous demandez la suppression d’un effet
en portefeuille, soit une écriture de remise lors de la sélection paiement d’un
effet ou groupe d’effets à remettre à la banque.
þ
Création d’un bordereau de remise en
banque Cette procédure peut comptabiliser, selon le
paramétrage mis en place au niveau de vos journaux de banque, l’écriture
constatant la remise en banque, écriture passée entre le compte transitoire et
le compte de banques, comptes tous deux définis au niveau des paramètres du
journal de banque (voir paragraphe 3.3 onglet Banque).
þ
Saisie des OD analytiques Cette procédure est citée ici pour mémoire ; elle ne met pas à jour
la comptabilité générale, mais seulement la comptabilité
analytique, par le biais de mouvements section à section ou affaire
à affaire.
Enfin, il existe une dernière
méthode pour introduire des écritures dans LDCompta ; il s’agit
des procédures d’interface :
þ
Interface standard d’entrée LDCompta offre
une procédure standard permettant d’intégrer n’importe quel type d’écriture de
comptabilité générale ou analytique, avec tous les contrôles de cohérence
garantissant l’intégrité des données comptables. Les spécifications
détaillées de cette interface sont fournies dans une documentation séparée,
intitulée INTCPTVx.doc, x étant la version
comptable cible (à ce jour, LDCompta étant en version 2.xx, le document d’interface
correspondant est donc INTCPTV2.doc). L’utilisation
de cette Interface standard d’entrée de LDCompta est
décrite plus en détail au paragraphe 8.1. Elle permet principalement d’intégrer les écritures
d’achats et de vente en provenance d’un logiciel de gestion commerciale ;
elle peut également être mise en œuvre dans le cadre d’une reprise de soldes
lors du démarrage de LDCompta en remplacement d’un autre logiciel comptable.
þ
Interface avec LDPaye Si vous utilisez le progiciel LDPaye parallèlement à LDCompta, sachez que les OD mensuelles de paye seront intégrées automatiquement
dans LDCompta par la procédure Interface standard avec LDPaye disponible
dans le progiciel LDPaye.
D’autre part, pour procéder à
la modification de pièces déjà enregistrées, on utilise toujours une procédure
dédiée dite procédure de modification d’écritures.
Toutes les procédures de
saisie évoquées ci-dessus sont présentées en détail dans les chapitres qui
suivent.
Remarque importante : partout dans ce progiciel comptable, on parle de règlement
fournisseur et de règlement client. En fait, il serait plus
approprié de parler de règlement émis et de règlement reçu,
puisque quelle que soit la procédure de saisie utilisée, il est possible de
mouvementer n’importe quel type de compte, fournisseur, client ou même un
compte général. On peut donc sans contrainte particulière régler un avoir
client par la procédure de saisie des règlements fournisseurs (ou même par la
chaîne de règlement automatique des fournisseurs), comme on peut encaisser un
chèque fournisseur par la procédure de saisie des règlements clients. Il est
serait de même pour un chèque reçu d’un organisme social par exemple (une
caisse de prévoyance par exemple). Les termes de règlement fournisseur et
de règlement client ont simplement été conservés car ils ont le mérite
d’être plus parlants pour les utilisateurs débutants avec LDCompta.
Comme il a été dit plus haut,
il s’agit d’une procédure de saisie très généraliste, permettant d’enregistrer
n’importe quel type de pièce comptable. Chaque pièce comptable est constituée
de deux à n écritures comptables. On utilise aussi le terme de ligne.
Chaque ligne de la pièce correspond à une écriture comptable. La pièce
comptable est saisie en deux temps :
è Saisie des données communes de la pièce (journal, date comptable, N° de pièce, échéance…)
è Saisie des différentes lignes de la pièce, avec un ensemble de données caractérisant chaque ligne (N° de compte mouvementé, sens débit-crédit, montant…
Une pièce ne peut être validée
que si elle est équilibrée, c'est à dire que le total des montants au débit est
égal au total des montants au crédit. Le système s’en assure en fin de saisie
de chaque pièce comptable. S'il y a équilibre, la validation de la pièce est
immédiate, c'est dire que les écritures comptables correspondantes figurent
immédiatement dans l'historique comptable.
Pour faciliter la saisie des
lignes d’une pièce comptable, des canevas peuvent être mis en œuvre. La
définition des canevas d’écritures est abordée au paragraphe
3.10. Il est conseillé de mettre en place des
canevas :
þ
pour les pièces
pour lesquelles il y a des volumes importants (factures d’achats par exemple)
þ
pour les pièces
revenant à échéance régulière (remboursement d’un emprunt par exemple)
þ
pour les pièces peu
fréquentes, mais complexes à passer : un grand nombre de lignes dans des
comptes difficiles à mémoriser (OD de paye par exemple, si l’on ne dispose pas
d’une procédure d’interface automatisée).
Enfin, et cela sera signalé à
nouveau plus loin, il est possible de lettrer un ou plusieurs comptes à la
volée, lors de la validation d’une pièce comptable. Cela peut être pratique si
l’on utilise cette saisie par pièce pour enregistrer des règlements, tout en
sachant qu’il existe des procédures plus spécialisées pour enregistrer les règlement clients et règlements fournisseurs.
La procédure de saisie des
écritures par pièce, dite aussi saisie par pièce, est accessible depuis
le menu Saisie/Saisie
par pièce, ou par l’icône
correspondant de la barre d’outils.
Le premier écran permet de
sélectionner le journal et la date comptable de la pièce. Il propose les zones de saisie
suivantes :
ð Date d’écriture. Indiquez la date comptable de l’écriture, c’est à dire la date à laquelle vous voulez comptabiliser la pièce. Il ne s’agit pas obligatoirement de la date d’émission du document à saisir ; par exemple, pour une facture d’achat, la date de facture indiquée par le fournisseur peut être le 15/03/2000, mais vous entrez la pièce en comptabilité au 31/03/2000. La date du document pourra être indiquée sur l’écran qui suit, en tant que date de pièce. Cette date comptable doit être postérieure à la date de dernière clôture de l'exercice comptable, et doit également être postérieure à la date de dernière clôture mensuelle du journal sélectionné ci-après. Elle doit être antérieure à la date limite de saisie autorisée, qui est définie dans la fiche société (voir paragraphe 3.1 rubrique Onglet Société).
ð Code du journal. Indiquez le code du journal sur lequel la pièce doit être comptabilisée. Utilisez si nécessaire la touche F4 pour retrouver ce code dans la liste des codes journaux existants.
ð Lettrage manuel en fin de saisie pièce. Activez cette option si vous souhaitez que le système vous propose un écran de lettrage pour chaque compte lettrable mouvementé par la pièce saisie. Cela peut être pratique si vous saisissez des règlements sur un journal de banque par exemple.
ð Modification de la date ou du journal pour chaque pièce. Activez cette option si vous souhaitez que le système revienne sur cet écran une fois la pièce saisie et validée. Dans le cas contraire, le système reviendra sur l’écran de saisie des données communes de la pièce, présenté ci-dessous. Si vous avez un lot de plusieurs pièces à saisir sur le même journal et à la même date comptable, vous pouvez donc gagner un peu de temps en désactivant cette option. En revanche, si vous préférez vérifier et confirmer pièce par pièce le code journal et surtout la date comptable, il est préférable d’activer cette option.
ð Code nature de la pièce. Indiquez le code identifiant la nature de pièce. Ce code est facultatif. Une valeur par défaut peut vous être proposée si cela a été défini au niveau des paramètres du journal. Utilisez si nécessaire la touche F4 pour retrouver ce code dans la liste des codes existants. L’utilisation des natures de pièce est décrite au paragraphe 3.5
ð Date de la pièce. Saisissez la date de la pièce, c’est à dire la date d’origine du document que vous saisissez, si elle diffère de la date comptable qui est proposée par défaut. Dans le cas des factures d’achats et de ventes, c’est cette date qui sera le point de départ du calcul de l’échéance.
ð N° de la pièce. Indiquez ici le N° de la pièce, qui en principe doit identifier cette pièce de façon unique dans votre système comptable. Selon ce qui a été indiqué dans les paramètres du journal que vous avez choisi sur l’écran 1, plusieurs cas de figure sont possibles :
§ Si le journal est en numérotation automatique, la zone n’est pas proposée en saisie ; vous avez à la place un libellé Géré automatiquement.
§ Si le journal n’est pas en numérotation automatique des pièces, le N° de pièce est proposé en saisie. Selon les paramètres du journal (voir paragraphe 3.3 onglet Numérotation), la zone N° de pièce peut être obligatoire ou facultative, et un contrôle d’unicité peut éventuellement s’appliquer .
ð Référence document. Indiquez ici, si nécessaire, une référence vous permettant de retrouver plus facilement votre document. Selon la nature de pièce saisie, il peut s’agir du N° de facture du fournisseur si celui-ci n’a pas été porté en tant que N° de pièce (numérotation automatique des pièces sur le journal d’achat, ou utilisation d’un chrono interne pour numéroter les factures d’achat à leur réception), ou encore d’un N° de chèque dans le cas de la saisie d’un règlement. La saisie de cette référence document est obligatoire si on a spécifié un contrôle d’unicité sur cette référence au niveau des paramètres du journal. Le contrôle d’unicité proprement dit ne sera fait que plus loin dans la saisie, lorsque le tiers aura été identifié. En effet, le contrôle d’unicité est réalisé sur Journal/Référence/N° de tiers.
ð Canevas de saisie. Indiquez le code du canevas que vous voulez mettre en œuvre pour vous aider à saisir la pièce. Ce code est facultatif. Une valeur par défaut peut vous être proposée si cela a été défini au niveau des paramètres du journal. Utilisez si nécessaire la touche F4 pour retrouver ce code dans la liste des canevas possibles pour le journal choisi sur l’écran 1. L’utilisation de canevas en saisie par pièce est décrite au paragraphe 3.10.
ð Substituer par le canevas défini pour le tiers. Activez cette option si vous souhaitez que le système remplace le canevas indiqué ici par le canevas associé au tiers, s’il en existe un, dès lors que vous aurez identifié le tiers à mouvementer plus loin dans cette saisie. Si vous souhaitez en revanche conserver le canevas choisi plus haut même s’il en existe un autre associé au tiers, désactivez cette option.
ð Pièce multi-devises. Cette zone n’est présentée que si le module devises a été activé, et si le journal choisi sur l’écran 1 autorise la saisie en devises (voir 3.3 Paramètres journaux). La saisie d’une pièce multi-devises, c’est à dire une pièce comportant plusieurs devises, est une chose relativement rare. Ce mode de saisie peut toutefois s’avérer utile ; citons le cas par exemple d’un achat de devises depuis un compte tenu en Francs : l’achat sera débité sur le compte de banque en devise dans la devise en question, la contre partie en Francs sera portée au crédit du compte de banque tenu en Francs (pour simplifier, on passe sous silence les frais afférents à l’achat de devises).
Dans ce mode multi-devises, la saisie des lignes de la pièce va quelque peu différer du mode habituel, présenté plus loin. Vous saisissez pour chaque ligne de la pièce le montant, le code devise et le cours devise s’il s’agit d’une devise out. Chaque montant est converti en devise de référence. Les totaux débit, crédit et solde de la pièce sont tous exprimés en devise de référence, contrairement au cas d’une saisie pièce mono-devise où ce sont les montants dans la devise d’enregistrement qui apparaissent.
Pour valider la pièce, il faut que celle-ci soit équilibrée en devise de référence (aucun équilibre en devise d’enregistrement ne peut être vérifié puisque la pièce est exprimée dans différentes devises).
ð Code devise. Cette zone n’est présentée que si le module devises a été activé, et si le journal choisi sur l’écran 1 autorise la saisie en devises (voir voir 3.3 Paramètres journaux). Indiquez le code de la devise dans laquelle la pièce doit être enregistrée. Si vous ne renseignez pas cette zone ici, le code devise sera déterminé lors de la saisie de la première ligne de la pièce, à partir de la devise par défaut indiquée dans la fiche du tiers mouvementé (ou du compte général le cas échéant).
ð Libellé écriture. Ce libellé, si vous le renseignez ici, sera pris pour toutes les lignes saisies plus loin pour la pièce. Si vous ne renseignez pas cette zone ici, ce qui est conseillé, vous pourrez le faire ligne par ligne, et le système pourra également vous proposer différents libellés automatiques.
ð Date d'échéance. Indiquez ici, si vous le souhaitez, la date d’échéance de la pièce. Pour ce qui est de la saisie des factures d’achat et de vente, dans bien des cas de figure, celle-ci pourra être calculée automatiquement par le système, à partir de la date de pièce et des conditions de paiement du tiers, dès lors que celui-ci aura été identifié plus loin dans la saisie des lignes de la pièce. Il est donc préférable de ne pas renseigner la date ici.
ð Date de valeur. Saisissez une date de valeur, pour les pièces de banque où celle-ci a un sens. La saisie des dates de valeur est toujours facultative dans LDCompta.
La saisie des lignes se fait
en mode dit pleine page ; vous saisissez directement dans le
tableau qui vous est présenté. La ligne courante, c’est à dire celle sur
laquelle le curseur est positionné, apparaît en jaune. La zone courante est
elle mise en évidence par un fond jaune orangé. Lorsque plusieurs lignes sont
saisies dans le tableau, vous pouvez déplacer le curseur à votre guise dans
n’importe quelle cellule du tableau, soit au clavier par les touche de
déplacement du curseur ÙÚÛÜ ou la touche de tabulation, soit à la souris en cliquant dans la cellule
où vous voulez placer le curseur. Vous disposez également de deux boutons en
partie basse : un bouton Ajouter qui place automatiquement
le curseur dans la première colonne de la première ligne vierge du tableau, et
un bouton Supprimer qui vous permet de supprimer, avec bien sûr une
confirmation, la ligne courante (celle qui apparaît avec le fond jaune.
Figure 7
- Saisie des écritures par pièce
Notez que l’ensemble des
informations saisies dans les fenêtres précédentes est affiché dans les barres
de titre des fenêtres affichées sous la fenêtre courante. En cas d’utilisation
d’un canevas de saisie, le libellé du canevas utilisé est aussi affiché dans la
barre de titre de la fenêtre courante.
Chaque ligne en saisie
comporte les données suivantes :
Dans les deux modes de
fonctionnement, l'écran est constitué de trois parties :
·
l'en-tête, qui
reprend toutes les informations introduites sur les deux premiers écrans de
saisie de la pièce comptable; ces informations sont en affichage uniquement
pour certaines ; pour d’autres, il est encore possible d’y accéder en
modification, lorsque l’on est en mode Modification / suppression de lignes. Il suffit dans ce mode de déplacer le curseur sur
celles-ci et de saisir la nouvelle valeur. Les zones modifiables sont les trois
dates pièce, échéance et valeur, ainsi que le code devise (et éventuellement le
cours s’il s’agit d’une devise out), si
vous êtes en saisie d’une pièce mono-devise. Si vous modifiez ce code devise
(ou ce cours) alors qu’une ou plusieurs lignes ont déjà été saisies pour la
pièce, les nouveaux code et cours devise s’appliquent à toutes les lignes de la
pièce, et les contre-valeurs en devise de référence sont donc recalculées en conséquence.
·
la ligne de saisie
proprement dite, sur laquelle vous travaillez selon le mode en ajout ou
modification de ligne. Les informations à renseigner sur la ligne de saisie
sont les suivantes :
ð N° compte. Indiquez le N° du compte à mouvementer. Il peut s'agir soit d'un n° de compte général, soit d'un n° de compte auxiliaire. Un n° de compte général est toujours constitué de 6 positions alphanumériques. Il doit être cadré à gauche dans la zone de saisie qui comporte 10 positions. Un n° de compte auxiliaire est constitué d'une racine à deux positions (déclarée dans les paramètres Comptes collectifs) suivie d'un n° de tiers (client, fournisseur ou autre auxiliaire, sur 5 à 8 positions alphanumériques). L'ensemble, s'il fait moins de 10 positions, doit être cadré à gauche dans la zone de saisie, sans aucun séparateur entre la racine et le n° de compte client ou fournisseur. Toutes ces règles sont décrites en détail à la rubrique Saisie d’un N° de compte du paragraphe 2.1, ainsi que la façon d’utiliser la touche F4 (ou le bouton Chercher disponible au bas de la fenêtre) pour retrouver dans une liste de sélection n’importe quel type de compte.
Dès que vous sortez du champ N° de compte par la touche de tabulation, le système vous propose un certain nombre d’informations. Ainsi, le libellé du compte apparaît en bleu sur la date d’échéance. Un libellé écriture est bien souvent proposé par défaut, en fonction du libellé du compte et des règles de formatage du libellé indiquées soit dans les paramètres programmes, soit dans le canevas utilisé. Le code devise, si le journal autorise une saisie en devises et si ce code n’a pas été indiqué sur l’écran précédent, est lui aussi fonction du compte choisi : soit un code devise a été indiqué dans la fiche du compte, et ce code sera alors proposé pour la pièce, soit aucun code n’est indiqué dans la fiche, et le code de la devise de référence sera proposé par défaut. Enfin, si le compte choisi est un compte de tiers, la date d’échéance a été calculée à partir de la date de pièce et des conditions de paiement du tiers. Cette date d’échéance reste modifiable, comme cela est expliqué plus loin.
ð Libellé. Indiquez le libellé de l’écriture. Dans bien des cas, un libellé pré-formaté vous est proposé, mais il reste modifiable. Attention : si un libellé écriture a été indiqué sur l’écran précédent, le libellé n’est plus modifiable ligne par ligne.
ð Débit ou Crédit. Indiquez
le montant de l’écriture, en devise le cas échéant, dans la colonne Débit ou Crédit selon
le cas. En fonction du type du journal, de la nature de pièce et aussi du
canevas de saisie si vous en utilisez un, le système vous propose un sens Débit
Crédit en envoyant directement le curseur dans la colonne prévue lorsque vous
sortez du champ N° de compte ou Libellé par la touche de tabulation.
ð Code devise. Cette zone n’est présentée que si le module devises a été activé, et si le journal choisi sur l’écran 1 autorise la saisie en devises (voir voir 3.3 Paramètres journaux). Indiquez le code de la devise dans laquelle la pièce doit être enregistrée. Le code qui vous est proposé est fonction du compte indiqué sur la ligne. Dans le cas d’une pièce mono-devise (cas général), cette zone est en principe renseignée sur la première ligne, et reste identique sur toutes les lignes qui suivent. Si vous souhaitez modifier après coup ce code devise, vous pouvez saisir le nouveau code devise souhaité sur n’importe laquelle des lignes déjà saisies. Le système appliquera automatiquement, après confirmation, ce nouveau code devise à l’ensemble des lignes déjà saisies. Dans le cas d’une pièce multi-devises, vous pouvez au contraire choisir un code devise distinct pour chacune des lignes de la pièce.
ð Cours devise. Cette zone n’est présentée que si le module devises a été activé, si le journal choisi sur l’écran 1 autorise la saisie en devises (voir voir voir 3.3 Paramètres journaux), et si la devise portée sur la ligne est une devise out . Un cours vous est proposé à partir de celui (ou de ceux) indiqué(s) dans la table des devises. Dans le cas d’une pièce mono-devise (cas général), cette zone est en principe renseignée sur la première ligne, et reste identique sur toutes les lignes qui suivent. Si vous souhaitez modifier après coup le cours indiqué, vous pouvez saisir le nouveau cours souhaité sur n’importe laquelle des lignes déjà saisies. Le système appliquera automatiquement, après confirmation, ce nouveau cours à l’ensemble des lignes déjà saisies. Dans le cas d’une pièce multi-devises, vous pouvez au contraire choisir un cours devise distinct pour chacune des lignes de la pièce.
Attention : le cours est exprimé par rapport à la devise pivot, qui peut éventuellement être différente de la devise de référence. De plus, la façon d’exprimer le cours peut varier selon le type de cotation retenu : soit Devise/pivot, soit Pivot/Devise.
ð Code trésorerie. Ce code est facultatif. Utilisez si nécessaire la touche F4 pour retrouver ce code dans la liste des codes existants. L’utilisation des codes trésorerie dans LDCompta est décrite au paragraphe 3.1, onglet Trésorerie. Cette zone peut également être masquée si vous n’utilisez jamais les codes trésorerie ; cela peut être demandé au niveau des paramètres programmes décrits plus loin.
ð Affaire analytique. Cette zone n’est présentée que si le module Comptabilité analytique a été activé. Indiquez le code de l’affaire analytique sur laquelle l’écriture doit s’imputer. La saisie de la ventilation analytique d’une écriture comptable est décrite plus en détail ci-après.
ð Section analytique. Cette zone n’est présentée que si le module Comptabilité analytique a été activé. Indiquez le code de la section analytique sur laquelle l’écriture doit s’imputer. La saisie de la ventilation analytique d’une écriture comptable est décrite plus en détail ci-après. Rappel : pour obtenir la fenêtre de sélection des tables de ventilation, utilisez le bouton Tables disponible dans la fenêtre de sélection d’une section analytique qui est proposée par défaut.
Après avoir renseigner les
différentes zones de la ligne requises, la validation globale de la ligne
s’effectue lorsque vous sortez de celle-ci, que ce soit par la touche de
tabulation, par la touche Entrée ou par le bouton OK. Le curseur vient alors soit sur la ligne suivante si l’on a utilisé la
touche de tabulation, soit sur une nouvelle ligne vierge si l’on a utilisé la
touche Entrée ou le bouton OK.
Pour terminer la saisie d'une
pièce comptable, il faut appuyer sur la touche Entrée ou
utiliser le bouton OK alors que le curseur
est sur une ligne vierge. Si le curseur se trouve sur une des lignes déjà
saisies de la pièce, cela revient à dire qu’il faut appuyer deux fois de suite
sur Entrée, la première fois pour valider la ligne
courante, cela ayant pour effet de placer le curseur sur la première ligne
disponible, une seconde fois pour valider l’ensemble de la pièce. L'ordinateur
vérifie à ce stade que la pièce est équilibrée. Si c'est le cas, l'ensemble des
lignes saisies pour cette pièce comptable est enregistré dans l'historique
comptable. Vous revenez alors, selon l’option Modification de la date ou du journal pour chaque pièce choisie sur l’écran 1, soit au premier écran soit au seconde écran de saisie d’une pièce.
En cas de numérotation automatique des pièces, le N° attribué par le système à
la pièce venant d’être validée apparaît dans les deux cas en rouge en regard de
l’invite Dernier N°
pièce.
En plus des fonctionnalités
évoquées ci-dessus, il est possible :
è d'annuler purement et simplement la totalité d'une pièce comptable en cours de saisie. Il suffit pour cela d'utiliser le bouton Annuler ou la touche Echap pour demander l'annulation de la pièce comptable en cours de saisie, puis de confirmer l’abandon de la saisie en répondant Oui dans la fenêtre de confirmation qui s’affiche alors. Si aucune ligne n'a encore été saisie pour la pièce comptable, aucune confirmation n'est nécessaire.
è de rappeler la donnée saisie sur la ligne précédente, colonne par colonne, par le bouton Rappeler ou la touche F9.
è de consulter un compte à la volée. En utilisant le bouton Consulter, le système ouvre la fenêtre standard de consultation d’un compte.
è de demander au système de calculer automatiquement le sens et le montant de la dernière ligne saisie de telle sorte que la pièce soit équilibrée ; utilisez pour ce faire le bouton Contrepartie ou la touche F8. Le n° de compte peut lui-aussi être renseigné automatiquement par cette touche, si un compte de contrepartie a été indiqué dans les paramètres du journal choisi sur l’écran 1.
Calcul automatique de la date
d’échéance
Pour les factures d’achat et de vente, la date d’échéance, si elle n’a pas été indiquée sur l’écran 2 (données communes de la pièce), est calculée dès lors qu’un N° de tiers a été renseigné sur la première ligne de la pièce. Le système s’appuie sur les conditions de paiement du tiers pour calculer une échéance à partir de la date de pièce, échéance qui est affichée immédiatement en partie basse de l’écran. Si cette échéance ne vous convient pas, il est toujours possible de la modifier, soit en cliquant à la souris sur cette zone échéance, soit par la touche F2. La date d’échéance est mise en évidence, par une couleur rouge sur fond jaune, s’il s’agit de la date calculée en automatique par le système. Dès lors que vous accédez à cette zone en modification, la zone apparaît ensuite avec les couleurs standards d’affichage d’une zone de saisie, en caractères gras.
Saisie avec canevas
Pour bien comprendre l’utilisation qui peut être faite des canevas, et notamment la notion de substitution de canevas en fonction du tiers choisi sur la première ligne de la pièce, reportez vous au paragraphe 3.10. Notez que chaque fois qu’un canevas est utilisé en saisie par pièce, le titre du canevas courant figure dans la barre de titre de la fenêtre.
De plus, durant la saisie des lignes de la pièce, vous disposez d’un bouton Canevas pour consulter l’ensemble des lignes du canevas qui vont vous être proposées tour à tour.
Enfin, un rappel : pour ignorer une ligne qui est proposée au canevas et passer à la ligne suivante, il suffit de valider la ligne courant sans renseigner le montant de la ligne (débit et crédit) ; une fenêtre de confirmation est proposée ; répondez Oui pour que la ligne du canevas soit ignorée.
Numérotation automatique des
pièces
Si le journal choisi sur l’écran 1 est à numérotation automatique (voir paragraphe 3.3), on a vu que le N° de pièce ne peut être saisi pour chaque pièce sur l’écran 2; c’est le système qui va l’attribuer, en fonction de la règle de numérotation choisie pour le journal. Le N° de pièce n’est attribué qu’au moment de la validation de la pièce. En effet, dans un contexte multi-utilisateurs, c’est la seule méthode qui permet de s’assurer de la parfaite consécutivité des N° de pièce. Suite à la validation de la pièce donc, le N° ayant été attribué à la dernière pièce saisie est présenté sur l’écran de retour, qui peut être soit l’écran 1 si vous avez choisi l’option Modification de la date ou du journal pour chaque pièce sur celui-ci, soit l’écran 2 dans le cas contraire. Quel que soit cet écran de retour, le N° attribué à la pièce saisie figure en rouge en regard de l’invite Dernier N° de pièce. Ce N° doit normalement être reporté sur le document que l’on vient de saisir, comme repère de saisie.
Lettrage « à la
volée »
Si vous avez activé l’option Lettrage manuel des comptes à la volée sur l’écran 1, un écran de lettrage manuel du compte va vous être proposé à chaque validation de ligne mouvementant un compte lettrable. Le lettrage manuel d’un compte est présenté en détail au paragraphe 7.1. Une fois la ligne saisie, vous pouvez également accéder à nouveau à l’écran de lettrage par le bouton Lettrer proposé en partie basse de la fenêtre. De plus, si vous modifiez le montant d’une ligne pour laquelle vous aviez déjà procédé au lettrage, l’écran de lettrage est à nouveau proposé lors de la validation de la ligne de façon à corriger le lettrage par rapport au nouveau montant saisi.
Rappelons une nouvelle fois que l’utilisation du lettrage dans cette procédure est exceptionnelle, puisqu’il existe des procédures spécialisées pour enregistrer les règlements clients et règlements fournisseurs, procédures mettant en œuvre des mécanismes de lettrage plus évolués.
La ventilation analytique des lignes d’une pièce comptable répond à un certain nombre de règles définies à la mise en place du module analytique, la première d’entre elles étant bien sûr d’avoir activé ce module Comptabilité analytique dans la fiche société. Le module analytique est décrit en détail au chapitre 20.
Pour chaque ligne de la pièce :
· Si la ligne mouvemente un compte comptable ne supportant pas de ventilation analytique, les deux zones Affaire analytique et Section analytique ne doivent pas être renseignées.
· Si la ligne mouvemente un compte comptable supportant une ventilation analytique, une ventilation doit être faite, par l’un des moyens suivants :
è Saisie d’une Affaire analytique et d’une Section analytique directement en partie droite de la ligne. C’est la cas le plus simple. La ligne s’impute sur une seule affaire et une seule section analytique.
è Saisie d’une Affaire analytique et du code d’une table de ventilation analytique, en lieu et place de la Section analytique. Lors de la validation de la pièce, le montant indiqué pour la ligne sera ventilé dans les différentes sections référencées par la table, au prorata des pourcentages indiqués en regard de chaque section. En revanche, l’affaire analytique est unique.
è Saisie d’une seule des deux zones Affaire analytique et Section analytique, l’autre zone étant laissée non renseignée. Ce type de saisie est accepté si le système peut compléter la zone manquante en allant extraire une affaire ou section par défaut que vous auriez inscrit dans le plan comptable pour le compte concerné. Si le système ne trouve pas la valeur manquante dans le plan comptable, il signale une erreur ;
è Aucune des deux zones Affaire analytique et Section analytique n’est renseignée, mais le système peut compléter les deux zones en allant extraire les valeurs par défaut que vous avez inscrites dans le plan comptable pour le compte concerné. L’écriture est alors imputée sur l’affaire et la section indiquées au niveau du plan comptable. Si le système ne peut compléter que l’une des deux valeurs, il signale une erreur.
è Aucune des deux zones Affaire analytique et Section analytique n’est renseignée, et aucune ventilation analytique par défaut n’a été indiquée dans le plan comptable pour ce compte. Le système propose alors l’écran de saisie d’une ventilation analytique détaillée présenté ci-après.
è Enfin, si l’on souhaite obtenir cet écran de saisie d’une ventilation analytique détaillée alors qu’il existe une ventilation par défaut au niveau du plan comptable pour le compte courant, on peut contourner les règles décrites ci-dessus en utilisant le bouton Ventiler.
Cet écran permet de ventiler une ligne de la pièce sur plusieurs affaires et sections analytiques. Il permet donc de décomposer la ligne de départ, qui restera unique en comptabilité générale, en autant de lignes analytiques que nécessaire. La seule contrainte étant bien sûr que la somme des lignes de ventilation analytique soit égale au montant de la ligne de départ. Au fur et à mesure de la saisie de ventilation, le montant restant à ventiler est présenté en partie basse de l’écran.
Pour chaque ligne de ventilation, vous devez indiquer une affaire analytique, une section ou une table de ventilation et un montant. Le montant est pris implicitement avec le même sens débit – crédit que celui de la ligne saisie précédemment. Pour éclater une ligne de la pièce sur plusieurs sections avec tantôt des débits tantôt des crédits, il vous faut signé le montant sur écran. Un montant négatif sur l’une des lignes de la ventilation détaillée sera comptabilisé avec le sens inverse de celui choisi pour la ligne de la pièce.
Dès lors que vous avez ventilé entièrement la ligne de départ, c’est à dire que la somme des lignes de ventilation est égale au montant de la ligne de départ, le simple fait d’appuyer sur la touche Entrée ou d’utiliser le bouton OK valide l’ensemble de la ventilation détaillée. Vous revenez alors à l’écran de saisie des lignes de la pièce, la ligne courante de la pièce est validée.
ð Si en cours de saisie de la ventilation détaillée, vous choisissez d’abandonner la saisie de la ventilation par le bouton Annuler, le système vous ramène alors à l’écran précédent, dans la saisie de la ligne courante qui n’a toujours pas été validée. Vous devez donc compléter la ventilation analytique au niveau de la ligne, ou modifier le compte général, ou encore abandonner la saisie de cette pièce.
Dans le cas où l'on saisit une
pièce comptable sur un journal entraînant la mise à jour de l’échéancier
fournisseurs (voir paragraphe 3.3), il y a affichage d'un écran supplémentaire juste
avant la validation de la pièce, demandée par la touche Entrée ou le bouton OK.
Le but est de reporter la
facture d’achat venant d’être saisie dans l’échéancier fournisseurs. L’échéancier fournisseurs, et l’usage qui peut en être fait dans
LDCompta, est présenté en détail au chapitre 12 . N’est évoquée ici que la grille de saisie qui
vous est proposée suite à la saisie de la pièce.
Sur cette grille de saisie, la
quasi-totalité des informations sont déjà renseignées. Dans la grande majorité
des cas, vous n’aurez qu’à les confirmer en utilisant le bouton Valider.
Les informations sur
lesquelles on peut intervenir sont :
ð Devise de paiement. Par défaut, le système propose la devise d’enregistrement de la facture. Il vous est possible de remplacer cette devise de paiement par la devise de référence (aucun autre choix n’est possible, même pas celui de la seconde devise de paiement définie dans la fiche société). En cas de remplacement du code devise de paiement, le montant de l’échéance (ou des échéances si vous aviez déjà éclaté la facture en plusieurs échéances) est automatiquement converti dans la nouvelle devise indiquée. Ainsi, si votre devise de référence est le Franc, une facture saisie en Francs sera positionnée en Francs dans l’échéancier, alors qu’une facture saisie en Euros sera positionnée en Euros dans l’échéancier. Pour les factures saisies dans des devises autres et pour lesquelles vous souhaitez qu’il y ait paiement automatique, remplacez le code devise d’enregistrement par le code de la devise de référence sur cet écran, sachant que la chaîne de règlement automatique des fournisseurs ne peut émettre des titres de paiement qu’en devise de référence ou seconde devise de paiement (voir paragraphe 12.4 Comptabilisation et édition des règlements fournisseurs).
ð Fournisseur à payer. On peut indiquer ici un N° de fournisseur à payer, s’il est différent du fournisseur ayant émis la facture. Cela permet de traiter le cas de plus en plus fréquent de l’affacturage. Le N° du fournisseur à payer peut d’ailleurs être inscrit directement dans la fiche d’un fournisseur, si l’affacturage est systématique, de façon à ce que N° soit proposé automatiquement sur cet écran d’alimentation de l’échéancier. Le détail de cette fonction d’affacturage est décrit au paragraphe 12.4.
Enfin, dans la seconde moitié
de l’écran figure le tableau des échéances. Seule la première ligne est
renseignée, reprenant le montant total de la facture. Il vous est possible de
modifier cette ligne, mais aussi d’en ajouter d’autres si la facture doit être
éclatée en plusieurs échéances.
Pour chaque échéance,
renseignez les zones suivantes :
ð Echéance. Date d'échéance du règlement.
ð Montant. Montant du règlement.
ð Mode de paiement. Code du mode de paiement du règlement.
ð Banque de paiement. Code de la banque à partir de laquelle le règlement devra être émis. Cette zone est facultative. Si vous ne la renseignez pas ici, vous disposerez dans la chaîne de règlement automatique des fournisseurs de plusieurs méthodes pour affecter vos échéances à payer sur une ou plusieurs banques de paiement.
Pour la première ligne qui est
renseignée par le système, les données pré-renseignées Echéance et Montant viennent de la
facture, le mode de paiement et la banque de paiement (si elle est renseignée)
viennent de la fiche du tiers.
Toutes les modifications sont
possibles dans le tableau des échéances. Vous pouvez même effacer toutes les
lignes du tableau des échéances, y compris la première proposée par le système,
si vous ne voulez pas que la facture saisie se reporte dans l’échéancier
fournisseurs.
Au moment de la validation par
le bouton Valider, si la somme des échéances saisies diffère du
montant TTC de la facture, un message d’avertissement est émis ; vous
pouvez soit accepter cette différence en répondant Oui, soit
retourner modifier votre saisie s’il s’agit d’une erreur. En effet, comme cela
est décrit au paragraphe 12.1, l’échéancier
fournisseurs est extra-comptable. Vous pouvez donc tout à fait
enregistrer une facture en comptabilité pour un montant X et la porter dans l’échéancier pour un montant Y. Le système vous demande simplement une confirmation chaque fois que
vous créez une telle désynchronisation entre le compte fournisseur d’une part
et l’échéancier fournisseurs d’autre part. Une liste récapitulative
des écarts de soldes peut également être imprimée à tout
moment ; celle-ci est décrite au paragraphe 12.7.
Les paramètres du programme
peuvent être modifiés en appuyant sur les touches Alt F1
lorsque l'on se trouve sur le premier écran de saisie du programme concerné,
et que l'on dispose d’un droit d’accès de niveau Administrateur.
L’écran de modification des
paramètres programmes de cette procédure de saisie propose les données
suivantes :
ð Modification de la date ou du journal pour chaque pièce. L’option choisie ici sera l’option proposée par défaut sur l’écran 1 chaque fois que vous lancez la procédure de saisie des écritures par pièce.
ð Autoriser la saisie du code trésorerie. Vous pouvez désactiver cette option si vous n’utiliser jamais le code trésorerie. Ainsi, la colonne Code trésorerie disparaîtra du tableau de saisie des différentes lignes du pièce, ce qui allège quelque peu cet écran.
ð Formatage du libellé. Choisissez le mode de constitution automatique du libellé de l’écriture, mode qui est utilisé en l’absence d’un autre mode qui serait défini par un canevas.
ð Code journal d'achat pour pré-afficher le compte de TVA. Indiquez le code journal correspondant au journal d’achat. Pour ce journal, il pourra y avoir pré-affichage du compte de TVA en fonction du compte de tiers, et ce même sans utiliser de canevas de saisie. Cela est décrit dans le chapitre traitant de la TVA sur les décaissements, au paragraphe 16.4.
Comme la procédure de saisie par
pièce, la saisie par folio est une procédure de saisie généraliste,
permettant d’enregistrer n’importe quel type de pièce comptable. Un folio
regroupe une ou plusieurs pièces comptables, chacune étant constituée de deux à
n écritures comptables. La saisie d’un folio se fait en plusieurs étapes :
è Création (ou rappel en modification) d’un folio. Lors de la création d’un folio, on identifie le journal et la période (année et mois comptable) concernés
è Saisie des différentes lignes dans le folio, pouvant correspondre à différentes pièces comptables
è Edition du folio, si on le souhaite, cette étape étant facultative
è Validation du folio
Le nombre d'écritures
enregistrées dans un folio n'est pas limité. De plus, la saisie d'un folio peut
se faire en plusieurs fois. Par exemple, on peut créer un folio le jour
"J", saisir un premier paquet d'écritures ce jour là, puis venir
compléter ce même folio le lendemain et le valider. Il est possible de sortir à
tout moment de la saisie folio, même si le folio en cours n’est pas équilibré.
Ce n’est que lors de l’étape de validation que le folio doit impérativement
être équilibré.
Toute écriture passée dans un
folio peut être modifiée ou supprimée tant que le folio n'a pas été validé. On
peut également supprimer l'ensemble d'un folio tant qu'il n'a pas été validé.
Ce n’est que suite à la
validation du folio que les écritures comptables correspondantes figurent dans
l'historique comptable. Tant que le folio n’est pas validé, rien ne figure dans
les comptes. Une fois validé, aucune opération de modification/suppression
n'est plus possible depuis la saisie folio pour les écritures ayant été
validées. Le folio validé n’apparaît plus dans la saisie folio. Les écritures
validées par folio se retrouvent dans l'historique comptable sous une forme
identique à celles qui proviennent de la saisie des écritures par pièce. Il est
possible, selon le choix de gestion des écritures
provisoires que vous avez fait dans la fiche société
(voir paragraphe 3.1) de les modifier par la procédure de modification d’écritures décrite
au paragraphe 4.3.
Attention : la procédure de saisie des écritures par
folio permet d'enregistrer simultanément plusieurs folios, mais un folio donné
ne peut être mis à jour que par un seul utilisateur à un moment donné.
La procédure de saisie des
écritures par folio présente certaines limitations par rapport à la saisie par
pièce, limitations qu’il est bon de connaître pour déterminer votre méthode de
travail :
o Les journaux pour lesquels vous avez opté pour une numérotation automatique des pièces ne sont pas supportés. En effet, dans la saisie folio, le système utilise le N° de pièce pour scinder les différentes écritures saisies au sein d’un folio en une ou plusieurs pièces. Cela suppose donc que vous ayez saisi un N° de pièce.
o Le lettrage des comptes à la volée n’est pas pris en charge.
o Aucun support de canevas de saisie n’est offert ; la saisie se fait donc sans assistance.
On voit donc, de par ces
limitations, que la saisie par folio doit être réservée à des cas bien
particuliers : saisie d’un journal d’à nouveaux par exemple, où la saisie
est longue et pourra ainsi s’étaler sur plusieurs heures ou même plusieurs
jours. Cette procédure peut aussi être utilisée par un stagiaire ; le fait
que la mise à jour des comptes ne soit pas instantanée permet de faire
contrôler la saisie par une tierce personne (édition du folio par exemple),
puis de la valider lorsque tout est correct.
La procédure de saisie des
écritures par folio, dite aussi saisie par folio, est accessible depuis
le menu Saisie/saisie
par folio, ou par l’icône
correspondante de la barre d’outils.
Le premier écran affiché par
la procédure vous donne la liste des folios existants pour le dossier de
comptabilité courant. Pour chaque folio figurant dans cette liste, on trouve en
colonne les informations suivantes :
ð le n° du folio; il s'agit d'une numérotation à suivre gérée par l'ordinateur. Le n° du folio est attribué au moment de la création du folio.
ð le code du journal concerné.
ð la période couverte par le folio (mois et année comptable).
ð la date de création du folio.
ð Le code de l’utilisateur ayant créé le folio.
ð le solde du folio, c'est à dire la différence entre le total des montants passés au débit et le total des montants passés au crédit pour ce folio. Un folio ne peut être validé que si le solde apparaissant dans cette colonne est nul.
ð le nombre d'écritures passées dans le folio.
Sur cette liste, il est
possible d'agir de la façon suivante:
è Créer un nouveau folio ; il suffit pour cela d'utiliser le bouton Créer. On arrive alors sur l'écran de création d'un folio, où il faut indiquer le code du journal correspondant à ce folio et la période comptable couverte, sous la forme Mois et Année. Si le module devises a été activé dans la fiche société, vous pouvez aussi choisir à ce stade si le folio sera saisi en devises (choix du code devise ligne à ligne) ou si toutes les lignes du folio seront saisies en devise de référence. Cet écran renseigné, on se retrouve en modification de folio. Le processus de modification d'un folio est décrit en détail ci-après.
è Modifier un folio existant, ou ce qui revient au même, compléter un folio existant ; il faut alors pointer le folio désiré et utiliser le bouton Modifier. Ce processus de modification d'un folio est décrit en détail ci-après.
è Supprimer un folio existant ; il faut alors pointer le folio à supprimer et utiliser le bouton Supprimer. Un écran de confirmation de suppression est alors affiché. Si vous confirmez votre demande de suppression, toutes les écritures saisies dans le folio sont effacées, et le folio disparaît de la liste des folios existants.
è Imprimer un folio existant ; il faut alors pointer le folio à imprimer et utiliser le bouton Imprimer.
è Valider un folio existant ; il faut alors pointer le folio à valider et utiliser le bouton Valider. Un folio ne peut être validé que s'il est équilibré, c'est à dire que le total des montants passés au débit est égal au total des montants passés au crédit. L'ordinateur effectue ce contrôle au moment où vous demandez la validation d'un folio. En cas de déséquilibre, un message d'erreur est émis, et la demande de validation est rejetée. Si le folio est équilibré, et après avoir confirmé votre demande dans une fenêtre de confirmation, l'ensemble des écritures saisies dans ce folio est transmis dans l'historique comptable, et le folio disparaît de la liste des folios existants.
On entend par modification
d'un folio toute action sur les lignes (ou écritures) du folio. Il peut donc
s'agir d'ajout de nouvelles lignes au folio, de modification ou de suppression
de lignes passées précédemment dans le folio.
La modification d'un folio se
fait selon 2 modes distincts :
è un mode Création de lignes, qui est le mode sélectionné par défaut lorsqu'on appelle en modification un folio pour lequel aucune ligne n'a encore été saisie ;
è un mode Modification de lignes, qui est le mode sélectionné par défaut lorsqu'on appelle en modification un folio pour lequel au moins une ligne a déjà été saisie.
On peut basculer en mode Création grâce
au bouton Nouveau situé au bas de l’écran. A l'inverse, pour appeler une ligne
existante en modification, positionnez vous sur la ligne à modifier dans la
table affichée en partie haute et
appelez la ligne en modification soit par la touche Entrée,
soit en utilisant le bouton Modifier, soit plus
simplement par un double-clic sur la ligne à modifier. Enfin, pour supprimer
une ligne, positionnez vous sur la ligne à supprimer dans la table affichée en
partie haute et utilisez le bouton Supprimer.
La saisie des lignes
s’effectue toujours, en mode Création
comme en mode Modification, en partie basse de la fenêtre. Le tableau des
lignes déjà saisies pour le folio en cours de modification apparaît en partie
haute, avec le total des débits et crédits enregistrés pour ce folio et le
solde.
Les informations à renseigner
sur cette ligne de saisie sont :
ð Jour comptable ; ce jour, associé à la période comptable affichée sur l'en-tête de l'écran, déterminera la date comptable de l'écriture.
ð Nature et N° de pièce. Indiquez le code identifiant la nature de pièce et le N° de pièce. Le code nature de pièce est facultatif. Utilisez si nécessaire la touche F4 pour retrouver ce code dans la liste des codes existants. L’utilisation des natures de pièce est décrite au paragraphe 3.5. Pour ce qui est du N° de pièce, il doit en principe identifier la pièce de façon unique dans votre système comptable. Selon ce qui a été indiqué dans les paramètres du journal que vous avez choisi pour ce folio, (voir paragraphe 3.3 onglet Numérotation), la zone N° de pièce peut être obligatoire ou facultative, et un contrôle d’unicité peut éventuellement s’appliquer.
ð Date de la pièce. Saisissez la date de la pièce, c’est à dire la date d’origine du document que vous saisissez, si elle diffère de la date comptable du folio. Si vous ne la renseignez pas, le système la prendra égale à la date comptable (jour comptable et période du folio).
ð Référence document. Indiquez ici, si nécessaire, une référence vous permettant de retrouver plus facilement votre document. Selon la nature de pièce saisie, il peut s’agir du N° de facture du fournisseur si celui-ci n’a pas été porté en tant que N° de pièce (utilisation d’un chrono interne pour numéroter les factures d’achat à leur réception), ou encore d’un N° de chèque dans le cas de la saisie d’un règlement. La saisie de cette référence document est obligatoire si on a spécifié un contrôle d’unicité sur cette référence au niveau des paramètres du journal.
ð Date d'échéance. Cette date est facultative.
En sus des zones décrites
ci-dessus, on trouve le même ensemble de zones que celui proposé en saisie par
pièce. Pour une description détaillée de ces zones, reportez vous à la rubrique
Saisie des lignes de la pièce du paragraphe 4.1.
La saisie des ventilations
analytiques dans la cette saisie est totalement similaire à la saisie par pièce
Reportez vous à la rubrique Ventilation analytique
d’une ligne de la pièce du paragraphe 4.1 qui décrit cela en détail.
Une fois toutes les zones
renseignées en partie basse, le fait d'appuyer sur la touche Entrée ou d’utiliser le bouton OK a pour effet de valider la ligne saisie. Celle-ci est alors reportée dans
la table affichée en partie haute de l'écran, les totaux débit-crédit du folio
sont mis à jour, et l'on peut saisir la ligne suivante.
Pour sortir du mode
modification d'un folio, il faut utiliser le bouton Valider situé
en partie médiane à droite de l’écran. La sortie est toujours possible, même si
le folio n'est pas équilibré. Un folio non équilibré devra obligatoirement être
rappelé en modification ultérieurement de façon à ce qu'il puisse ensuite être
validé.
En plus des fonctionnalités
évoquées ci-dessus, il est possible :
è de renseigner automatiquement pour une ligne donnée toutes les zones de la partie haute (depuis le Jour comptable jusqu’à la date d’échéance, ainsi que le libellé écriture) avec les valeurs saisies sur la ligne précédente. Utilisez pour cela le bouton Rappel ou la touche F9.
è d'annuler toutes les modifications faites sur un folio, c'est à dire de ramener le folio dans l'état où il se trouvait lorsqu'on l'a pointé pour modification dans la liste des folios existants. Cette fonction d'annulation est mise en oeuvre par le bouton Abandonner, puis en confirmant l’abandon de la saisie en répondant Oui dans la fenêtre de confirmation qui s’affiche alors.
è de consulter un compte à la volée. En utilisant le bouton Consulter, le système ouvre la fenêtre standard de consultation d’un compte.
è de demander au système de calculer automatiquement le sens et le montant de la dernière ligne saisie de telle sorte que le folio soit équilibré ; utilisez pour ce faire le bouton Contrepartie ou la touche F8. Le n° de compte peut lui-aussi être renseigné automatiquement par cette touche, si un compte de contrepartie a été indiqué dans les paramètres du journal choisi sur l’écran 1.
Dans le cas d’un folio
enregistré sur un journal entraînant la mise à jour de
l’échéancier fournisseurs (voir paragraphe 3.3), il y a automatiquement report des écritures passées
au compte fournisseur vers l’échéancier fournisseurs, lors de la validation du
folio.
Le but est de reporter chaque
facture d’achat venant d’être saisie dans l’échéancier fournisseurs. L’échéancier fournisseurs, et l’usage qui peut en être fait dans
LDCompta, est présenté en détail au chapitre 12. N’est évoqué
ici que le mode de mise à jour de et échéancier depuis la saisie par
folio.
Le report du folio dans
l’échéancier fournisseurs se fait sans possibilité d'intervention de
l'opérateur, contrairement à la saisie des écritures par pièce. Toute écriture
passée dans un compte de tiers (client ou fournisseur) déclenche une échéance
dans l’échéancier fournisseurs. Les données N° de compte, N° de pièce, Libellé facture, Référence facture, Date de facture, Date d’échéance sont renseignées à partir des zones saisies sur
la ligne, respectivement N° de compte, N° de pièce, Libellé écriture, Référence document, Date de pièce, Date d’échéance. Les autres zones de l’échéancier sont
renseignées ainsi :
ð Montant de l’échéance. Il s’agit du montant saisi sur la ligne, montant qui peut être en devise ou en devise de référence selon si le folio a été saisi en devise ou pas. Si le folio a été saisi en devises, l’échéance est donc reportée dans l’échéancier dans la devise dans laquelle elle a été saisie.
ð Fournisseur à payer. Si un N° fournisseur à payer a été indiqué dans la fiche du fournisseur mouvementé ici, ce N° fournisseur à payer sera systématiquement reporté sur les échéances relatives à ce tiers saisies par folio.
ð Mode de paiement. C'est celui inscrit dans la fiche du tiers.
ð Banque de paiement. Si un code Banque de paiement a été indiqué dans la fiche du fournisseur mouvementé ici, ce code sera systématiquement reporté sur les échéances relatives à ce tiers saisies par folio. Sinon, la zone sera laissée non renseignée. Dans la chaîne de règlement automatique des fournisseurs, on dispose ensuite de plusieurs méthodes pour affecter les échéances à payer sur une ou plusieurs banques de paiement.
Après validation du folio, il
est possible de corriger les échéances ayant été créées de par la saisie folio,
en faisant appel à la procédure de gestion de
l’échéancier fournisseurs, décrite au paragraphe 12.3.
Lors de la création d’un folio, et si le module devises a été activé au niveau de la fiche société, vous devez indiquer si le folio sera saisi en devises ou seulement en devise de référence. Ce choix est irréversible pour le folio : si vous avez commencé à saisir des écritures dans un folio, il n’existe aucun moyen de changer ensuite le mode de saisie du folio. Vous ne pouvez que supprimer le folio et le recréer avec le mode souhaité.
Si vous avez opté pour le mode Saisie en devises, le folio est considéré toujours comme pouvant être multi-devises. Tout fonctionne alors comme dans la saisie d’une pièce multi-devises. Vous saisissez pour chaque ligne de la pièce le montant, le code devise et le cours devise s’il s’agit d’une devise out. Chaque montant est converti en devise de référence dès que la ligne est validée.
Les montants qui sont affichés ligne par ligne en milieu d’écran, de même que les totaux débit, crédit et solde du folio, sont tous exprimés en devise de référence. Les montants en devise d’enregistrement peuvent être visualisés en utilisant l’ascenseur horizontal pour déplacer l’affichage de la table vers les colonnes de droite.
Pour valider le folio, il faut que celui-ci soit équilibré en devise de référence (aucun équilibre en devise d’enregistrement ne peut être vérifié puisque le folio peut comporter des montants dans différentes devises).
Toutes les écritures présentes dans l’historique comptable se voient attribuées un N° de lot. Ce N° de lot permet de repérer les groupes d’écritures qui doivent être toujours équilibrés.
En règle générale, un N° de lot est attribué automatiquement par LDCompta pour chaque nouvelle pièce saisie ; en cela, le N° de lot recoupe la notion de pièce comptable. Dans certains cas cependant, on peut obtenir soit des lots multi-pièces, soit des pièces multi-lots (en fait, réutilisation d’un même N° de pièce pour des lots différents).
Pour ce qui est plus particulièrement de la saisie par folio, un folio est validé sous la forme d’un seul lot, et comme ce folio comporte bien souvent différentes pièces comptables, le lot qui en découle sera un lot multi-pièces.
Conséquence pratique : si l’on rappelle une pièce en modification, et que cette pièce avait été saisie par le biais des folios, c’est l’ensemble du lot, et donc du folio, qui va être rappelé en modification.
D’autre part, toutes les écritures saisies dans LDCompta au travers de cette procédure « folio » sont repérées dans l’historique comptable par un N° d’entrée. Cette zone reçoit une valeur de la forme Fnnnnn, nnnnn étant le N° du folio d’origine. Cette zone est la seule trace, une fois le folio validé, du N° du folio d’origine. Elle peut être utilisée lors de recherches ultérieures, pour déterminer qu’elle est l’origine d’une pièce donnée. Cette zone apparaît sur les différents écrans de consultation, dans l’une des colonnes situées tout à droite de la table d’affichage.
Cette procédure permet de
rappeler pour modification toute pièce enregistrée dans LDCompta, quelle que soit la méthode ayant été utilisée pour la saisir :
saisie par pièce, par folio, saisie de règlements, ou même interface.
Selon le choix de gestion des écritures provisoires ayant été
fait au niveau de la fiche société
(voir paragraphe 3.1), vous avez accès à différents types de
modification : modification des données non comptables uniquement ou
modification de toutes les données de la pièce. Enfin, en tout état de cause,
la modification des pièces comptabilisées sur un journal et dans une période close
(au sens de la clôture mensuelle des journaux, procédure
décrite au paragraphe 11.1) n’est plus possible.
La procédure de modification
d’écritures est accessible depuis le menu Outils/Modification d’écritures. Comme il s’agit d’une procédure assez sensible,
il peut être bon de placer une sécurité sur cette option de menu, pour limiter
l’accès à certains utilisateurs uniquement ; la gestion des sécurités est décrite au
paragraphe Erreur !
Source du renvoi introuvable.).
Pour modifier une écriture, la
première chose à faire consiste à identifier la pièce comptable à modifier.
Cette identification se fait grâce à trois critères :
è le journal mouvementé
è la date comptable de l'écriture
è le N° de pièce comptable.
Ces trois critères sont
obligatoires. Afin de faciliter la recherche d'une pièce, la touche F4, lorsqu’elle est utilisée dans la zone N° de pièce, permet de consulter le journal indiqué, et de sélectionner directement
sur l'écran de consultation la pièce à modifier.
Une fois ces trois critères donnés, LDCompta recherche tous les lots
vérifiant ceux-ci ; s’il existe plusieurs lots répondant aux trois
critères, il vous faudra alors sélectionner l’un d’entre eux. Une fois le lot à
modifier parfaitement identifié, toutes les écritures constituant ce lot sont
présentées sur l’écran de modification, et ce même si certaines d’entre elles
ne correspondent pas aux trois critères indiqués initialement. Des modifications sont alors possibles, soit au
niveau de chaque ligne, soit globalement pour l'ensemble des lignes, grâce au
bouton Modifier
pièce. Le mode opératoire pour
ajouter, modifier ou supprimer des lignes est quasiment identique à celui de la
procédure de saisie des écritures par folio. Reportez vous si nécessaire au descriptif de
celle-ci pour ce qui est de l’ergonomie.
Au niveau de chaque ligne, il
est possible de modifier :
§ le code opération (nature de pièce)
§ la référence document
§ la date de la pièce
§ la date d'échéance
§ la date de valeur
§ le numéro de compte mouvementé
§ le libellé de l'écriture
§ le montant et le sens de l'écriture (débit ou crédit)
§ le code trésorerie
§ l'imputation analytique.
Au niveau de l'ensemble des
lignes, il est possible de modifier :
§ le journal mouvementé
§ le N° de pièce
§ la date comptable
§ la référence document
§ le libellé de l'écriture
§ la date de la pièce
§ la date d'échéance
§ la date de valeur
§ le code opération (nature de pièce)
§ le code trésorerie.
Il est également possible
d'ajouter ou de supprimer des lignes à la pièce.
Si l'on a opté pour le mode de gestion des écritures provisoires Modif. des données non comptables, les données restant modifiables sont :
Au niveau de chaque ligne :
§ la référence document
§ le libellé de l'écriture
§ la date de la pièce
§ la date d'échéance
§ la date de valeur
§ le code opération (nature de pièce)
§ le code trésorerie
§ l'imputation analytique.
Au niveau de l'ensemble des
lignes :
§ la référence document
§ le libellé de l'écriture
§ la date de la pièce
§ la date d'échéance
§ la date de valeur
§ le code opération (nature de pièce)
§ le code trésorerie.
L'ajout et la suppression de
lignes à la pièce ne sont pas possibles
dans ce mode.
Toutes ces modifications font
bien sûr l'objet des mêmes contrôles de cohérence (existence des comptes, périodes
comptables closes...) que ceux réalisés dans les procédures de saisie
classiques utilisées pour enregistrer de nouvelles pièces.
Un certain nombre de
restrictions s'applique lors de la modification d'une pièce comptable. Le seul
objet de ces restrictions est de garantir l'intégrité du système d'information
comptable au travers de la modification des écritures.
è Une pièce ne peut être modifiée que si elle est identifiable par la combinaison des trois critères Code journal - Date comptable - N° de pièce. Si sur certains journaux, vous n’avez pas rendu la saisie du N° de pièce obligatoire, il vous sera impossible d’identifier une pièce de façon précise, et donc de la rappeler en modification. De plus, la pièce ainsi identifiée doit être équilibrée. Si ce n'est pas le cas, la modification de la pièce sera limitée aux seules données non comptables.
è Si la pièce comporte au moins une écriture lettrée ou rapprochée (au sens du rapprochement bancaire), les restrictions suivantes s'appliquent :
·
chaque écriture
lettrée ou rapprochée ne peut être supprimée ;
· le N° de compte, le montant et le sens de chaque écriture lettrée ou rapprochée ne sont pas modifiables ;
· la date comptable de la pièce n'est pas modifiable.
è Toutes les écritures passées sur le journal d'abonnements ne sont pas modifiables.
è Dans le cas d'une pièce correspondant à un règlement en portefeuille ou déjà remis en banque, les restrictions suivantes s'appliquent :
·
le code journal ne
peut être modifié ;
·
les numéros de
compte mouvementés ne peuvent être modifiés ;
·
aucune ligne ne
peut être ajoutée ou supprimée à la pièce ;
·
si le compte Effets à recevoir est géré par mois d'échéance, et que la date d'échéance
est modifiée, le n° du compte mouvementé est automatiquement modifié compte
tenu de la nouvelle date d'échéance ;
·
le montant passé
sur le compte Effets à recevoir ou le
compte de banque doit toujours rester débiteur.
è Dans le cas d'un journal pour lequel il y a numérotation automatique des pièces, le N° de pièce ne peut être modifié. Dans le même ordre d'idées, si le code journal est remplacé par un code journal pour lequel il y a numérotation automatique, un nouveau n° de pièce est automatiquement attribué lors de la validation de la transaction.
è Enfin, chaque fois qu'une modification est faite sur une écriture mouvementant un compte fournisseur, modification portant sur le montant ou l'échéance de l'écriture, un écran supplémentaire de mise à jour de l'échéancier fournisseurs est proposé.
Lors de la saisie initiale d’une pièce comptable en devise, que ce soit en saisie par pièce ou en saisie de règlement client ou fournisseur, LDCompta gère automatiquement les équilibres en devise de référence, et éventuellement en seconde devise de restitution si vous l’avez activée au niveau de la fiche société. Pour cela, il est amené parfois à comptabiliser une ou deux écritures supplémentaires pour passer les différences d’arrondi dans les comptes spécifiques définis dans les paramètres devises. Ces écritures spécifiques d’arrondi sont repérées dans l’historique comptable par une zone cachée nommée DIFFHI. Cette zone prend la valeur :
Þ 1 lorsqu’il s’agit d’une écriture d’arrondi nécessaire pour équilibrer une pièce (ou un lettrage) dans la devise de référence ;
Þ 2 lorsqu’il s’agit d’une écriture d’arrondi nécessaire pour équilibrer une pièce (ou un lettrage) dans la seconde devise de restitution.
Cette zone va permettre de présenter ces écritures spécifiques, que ce soit en consultation ou en édition, en fonction de la devise de restitution demandée. Par exemple, si l’on demande à consulter une pièce en seconde devise de restitution, les écritures d’arrondi de type 1 ne sont pas affichées.
Lors du rappel d’un lot d’écritures en modification, LDCompta va gérer de façon transparente les écritures nécessaires à l’équilibrage en seconde devise de restitution. Il supprimera donc automatiquement les anciennes écritures du lot de type 2 lors de la validation, puis il comptabilisera si nécessaire une nouvelle écriture du même type pour ce lot, compte tenu des nouveaux montants après modification.
En revanche, c’est à vous de gérer l’équilibre en devise de référence. Si une écriture d’arrondi de type 1 avait été nécessaire pour équilibrer le lot lors de la saisie initiale, cette écriture est présentée dans la liste des écritures du lot. Sur l’écran de saisie d’une ligne du lot, ce type d’écriture est identifié par le sélecteur Type d’écriture placé sous le montant, qui peut prendre 3 valeurs : Normale, Arrondi ou Change. En fonction des modifications que vous pouvez apporter aux différents montants ligne par ligne, il vous faudra soit supprimer purement la ligne correspondant à cet arrondi si elle n’est plus nécessaire (le lot s’équilibre naturellement), soit modifier le montant ou le sens de cette ligne pour obtenir à nouveau l’équilibre en devise de référence.
Une procédure spécifique permet de saisir les OD de différences de change, lorsque celles-ci sont constatées en dehors de toute saisie de règlement. C’est surtout le cas des comptes de banque ouverts en devise out, qu’il faut réajuster périodiquement pour tenir compte de l’évolution du cours de la devise out.
Ce réajustement ne se fait bien souvent qu’au moment de l’établissement d’une situation ; cette procédure n’est donc utilisée que très rarement.
Dans LDCompta, les écritures de différence de change sont identifiées de façon claire dans l’historique comptable par la zone DIFFHI qui prend la valeur 9. Cette spécificité des écritures de différence de change permet de les isoler sur les écrans de consultation de compte par exemple, ou dans la procédure de calcul des provisions pour perte de change décrite au paragraphe Erreur ! Source du renvoi introuvable..
Il n’existe pas de moyen simple dans le procédures de saisie d’écritures par pièce ou par folio de mettre à jour cette zone DIFFHI spécifique aux écritures de différences de change. C’est pourquoi il faut comptabiliser ces écritures par la procédure décrite ici. Rappelons toutefois que toutes les différences de change liées à l’enregistrement d’un règlement sont comptabilisées automatiquement dans les procédures de saisie des règlements clients et règlements fournisseurs. La saisie des OD de différence de change décrite ici ne doit être utilisée que pour réajuster le solde de vos comptes de trésorerie tenus en devise out (compte de banque en dollars par exemple), et non pour réajuster les soldes clients ou fournisseurs tenus en devise out.
Pour les comptes de tiers, lors de l’établissement d’une situation, on ne peut que constater des provisions pour pertes de change sur ces comptes, en s’aidant si nécessaire de la procédure de calcul des provisions pour pertes de change. Il ne peut y avoir de réelle constatation du risque de change tant que la créance n’est pas soldée.
Cette procédure est accessible depuis le menu Saisie/Saisie des différences de change.
La procédure est constituée d’un seul écran de saisie, comportant les zones suivantes :
ð Sens de la différence. Choisissez la valeur P=Perte de change ou Gain de change.
ð Depuis le compte. Indiquez le compte dans lequel vous voulez constater une différence de change. Il s’agit en général d’un compte de trésorerie.
ð Compte perte ou profit. Indiquez le compte de charges ou produits qui va être mouvementé en contrepartie. Le système propose le compte Perte de change ou Gain de change indiqué dans la fiche société, selon le sens de la différence indiqué plus haut.
ð Montant en devise de référence. Indiquez le montant de la différence de change, exprimé en devise de référence.
ð Journal mouvementé. Indiquez le code du journal sur lequel la différence de change va être comptabilisée. On utilise en règle générale le journal d’OD.
ð N° de pièce. Indiquez le N° de pièce qui va être affecté à l’écriture de différence de change qui va être comptabilisée. Si le journal choisi à l’invite précédente est à numérotation automatique, la zone est masquée.
ð Date comptable. Indiquez la date à laquelle l’écriture de différence de change va être comptabilisée.
ð Code nature de pièce. Indiquez le code nature de pièce à affecter à l’écriture. Ce code est facultatif.
ð Libellé de l’écriture. Indiquez le libellé qui va être affecté à l’écriture de différence de change.
Pour valider l’écriture, appuyez simplement sur ENTREE. Une fenêtre de confirmation de comptabilisation est affichée, puis l’écran est réinitialisé pour le cas où vous auriez une autre OD de différence de change à saisir, dans un autre compte de trésorerie. Si vous en avez terminé, fermez la fenêtre par le bouton Annuler.
Cette procédure permet de
visualiser les écritures comptables pour un compte donné, et de calculer le
solde du compte. C’est, et de loin, la procédure de consultation et de
recherche la plus fréquemment utilisée. Elle est accessible par le menu Interrogation/Compte ou l’icône correspondante de la barre d’outils.
La partie haute de la fenêtre
d’interrogation d’un compte comporte de nombreux critères de sélections décrits
ci-après.
Figure 8
- Interrogation d'un compte
ð N° du compte. Indiquez le N° du compte que vous voulez consulter. Il peut s'agir soit d'un n° de compte général, soit d'un n° de compte auxiliaire. Reportez vous si nécessaire aux règles de saisie d’un N° de compte du paragraphe 2.1, qui décrit également comment utiliser la touche F4 pour retrouver dans une liste de sélection n’importe quel type de compte.
ð Du. Il s'agit de la date à partir de laquelle vous souhaitez voir afficher le détail des écritures comptables passées dans le compte. Toutes les écritures ayant une date comptable antérieure à cette date de report seront cumulées, et figureront sous la forme d'une seule écriture de report en début de liste, sauf si vous avez activé l’option Pas de report des écritures antérieures décrite ci-après. Le système propose par défaut la date de début d’exercice. Pour un compte comportant un très grand nombre d’écritures et pour lequel seules les écritures les plus récentes vous intéressent, il est judicieux de modifier cette date ; cela accélèrera l’accès au second écran de la consultation, et évitera d’avoir à paginer sur un grand nombre d’écritures avant de pouvoir consulter les dernières écritures passées dans le compte.
ð Au. Il s'agit de la date à laquelle vous souhaitez connaître le solde du compte. Toutes les écritures ayant une date comptable postérieure à cette date de solde seront ignorées dans la visualisation. Le système propose ici la date du jour. Attention à celle-ci si vous avez comptabilisé des écritures à une date postérieure à la date du jour ; si vous conservez la date de solde proposée par le système, vous ne verrez pas les écritures saisies par anticipation.
ð Lettrage. Cette zone de sélection vous permet de limiter l'affichage aux seules écritures non lettrées, ou aux seules écritures lettrées. Les choix possibles sont:
§ Toutes les écritures. Affichage de toutes les écritures, qu'elles soient lettrées ou non;
§ Ecritures non lettrées. Affichage des seules écritures non lettrées, ou lettrées avec une date de lettrage postérieure à la date d’arrêté de lettrage déterminée comme indiqué ci-après ;
§ Ecritures lettrées. Affichage des seules écritures lettrées avec une date de lettrage antérieure ou égale à la date d’arrêté de lettrage déterminée comme indiqué ci-après.
Si vous choisissez l’option Ecritures non lettrées ou Ecritures lettrées, vous pouvez indiquer suite à cela la date d’arrêté à prendre en compte pour déterminer si l’écriture doit être considérée comme lettrée ou pas. Par défaut, le système prend la date de solde décrite plus haut comme date d’arrêté de lettrage, ce qui est le cas le plus fréquent.
ð Devise. Cette zone détermine le mode d’affichage des écritures du point de vue des devises. Elle n’est proposée que si le module devises a été activé au niveau de la fiche société. Les choix possibles sont :
§
Affichage en
devise de référence. L’affichage du compte se fait en devise de
référence. Le bandeau de la table ainsi que le solde du compte
seront alors affichés en bleu clair.
§ Affichage en devises. L’affichage du compte se fait en devises ; toutes les écritures sont affichées dans la devise dans laquelle elles ont été saisies. Le bandeau de la table ainsi que le solde du compte seront alors affichés en violet.
§
Affichage en
seconde devise de restitution. L’affichage du compte se fait dans la
seconde devise de restitution. La présentation est la même qu’en devise de
référence, mais tous les montants sont exprimés dans la seconde devise de
restitution. Cette notion de seconde devise de restitution est présentée au paragraphe
2.5. Cette option n’est proposée que si vous avez activé
la gestion de la seconde devise de restitution au niveau de la fiche société, en mode Seconde devise mise à jour au niveau de chaque écriture,
avec garantie des équilibres. Le bandeau de la table ainsi que le
solde du compte seront alors affichés en rose.
Les particularités propres à chaque mode d’affichage sont décrites plus loin.
Si l’option En fonction du compte est activée, c’est l’ordinateur qui fait le choix du mode d’affichage du compte, en fonction du code devise par défaut associé au compte à visualiser. Pour un compte paramétré en devises, c’est à dire ayant dans sa fiche (plan comptable, fiche client ou fournisseur) un code devise renseigné et différent de la devise de référence, l’affichage se fera en devises, sinon, l’affichage se fera en devise de référence. Vous pouvez désactiver cette option si vous voulez parcourir en consultation un ensemble de plusieurs comptes en restant toujours dans le même mode d’affichage choisi préalablement.
ð Solde des lettrages partiels uniquement. Cette option détermine la façon dont vont être présentés les lettrages partiels présents dans le compte. La notion de lettrage partiel est présentée au chapitre 7. Si l’option est activée, les écritures lettrées partiellement ne seront pas affichées. En revanche, chaque lettrage partiel apparaîtra sous la forme d’une seule ligne (écriture fictive) présentant le solde du lettrage partiel, à la date et avec le libellé indiqués lors de la création du lettrage partiel. Le code lettrage partiel figurera là aussi en rouge ; de plus, la mention Lp figurera en rouge dans la colonne Journal, le lettrage partiel étant une combinaison de plusieurs écritures passées probablement sur des journaux différents, il n’est pas possible d’indiquer précisément quel est le journal concerné. Ce type de présentation est avantageux lorsqu’il y a un grand nombre de lettrages partiels dans le compte (nombreux règlements partiels par exemple) ; on a une vue beaucoup plus synthétique du compte. Si vous désactivez cette option, les écritures lettrées partiellement seront présentées de façon classique, comme toute autre écriture. Le lettrage partiel sera simplement mis en évidence par la présence du code lettrage en regard de l’écriture qui sera affiché en rouge.
Quel que soit le mode d’affichage choisi ici, vous disposez également du bouton Lettrages partiels pour visualiser en détail tous les lettrages partiels présents dans le compte.
ð Pas de report des écritures antérieures. Cette zone détermine le traitement qui est fait des écritures ayant une date comptable antérieure à la date indiquée à l’invite Du. Si vous activez cette option, toutes les écritures ayant une date comptable antérieure à cette date de report seront purement et simplement ignorées. De ce fait, ce n’est plus un solde du compte que l’on obtiendra, mais un total des mouvements entre la date de report et la date de solde. Si vous désactivez cette option, toutes les écritures ayant une date comptable antérieure à la date de report seront cumulées, et figureront sous la forme d'une seule écriture de report en début de liste. C’est le mode normal d’utilisation de la consultation.
Les valeurs proposées par défaut aux invites Lettrage et Solde des lettrages partiels uniquement peuvent être modifiées grâce aux paramètres programmes, accessibles par la touche Alt F1 sur cet écran si vous disposez d’un droit d’accès de niveau Administrateur.
Une fois les différents
critères de sélection renseignés, appuyez sur la touche Entrée ou utilisez le bouton Afficher
pour demander l’affichage du compte. Par la suite, si vous modifiez l’un des
critères de sélection, l’affichage est immédiatement « rafraîchi ».
L'affichage des écritures comptables du compte se
fait initialement par date comptable croissante.
Dans le mode Affichage en devise de référence (ou Affichage en seconde devise de restitution), chaque écriture comporte les zones suivantes :
§ le code journal
§ la date comptable
§ Le n° de pièce comptable
§ La référence document
§ le libellé écriture
§ la date d’échéance
§ le code nature de pièce (F=Facture, A=Avoir...). Pour un compte client, ce code nature de pièce est éventuellement remplacé par le niveau de relance de l’écriture (si l’écriture a déjà fait l’objet d’une ou plusieurs relances, le niveau de relance apparaît sous la forme d’un chiffre compris entre 1 et 9, en rouge et en vidéo inversée), ou encore par un repère Litige (lettre L figurant en rouge et en vidéo inversée) si vous avez ouvert un litige client sur cette écriture. La notion de litige client est présentée au paragraphe 14.3.
§ le montant au débit
§ le code lettrage, si l'écriture a été lettrée
§ le montant au crédit
En déplaçant l’affichage de la
table vers la droite en utilisant l’ascenseur horizontal, on dispose en plus
des informations suivantes:
§ la date de pièce
§ la date de valeur
§ la date de lettrage, si celle-ci a été lettrée
§ le montant en devise, le code et le cours devise, si le module devises a été activé dans la fiche société
§ le montant en seconde devise de restitution, si la seconde devise de restitution a été activée dans la fiche société, dans le mode Seconde devise mise à jour au niveau de chaque écriture, avec garantie des équilibres
§ le n° d'ordre interne de l'écriture (chaque écriture passée dans l'historique comptable est identifiée de façon unique par ce n° d'ordre)
§ le n° de lot de l'écriture
§ le n° d'entrée de l’écriture
Dans le mode Affichage en devises, chaque écriture comporte les zones suivantes :
§ le code journal
§ la date comptable
§ le n° de pièce comptable
§ la référence document
§ le libellé écriture
§ le code nature de pièce
§ le code lettrage, si l'écriture a été lettrée
§ le montant au débit ou au crédit, suivi du code devise
En déplaçant l’affichage de la
table vers la droite en utilisant l’ascenseur horizontal, on dispose en plus
des informations suivantes:
§ le cours de la devise, dans le cas d’une écriture en devise out
§ le montant en devise de référence
§ le montant en seconde devise de restitution, si la seconde devise de restitution a été activée dans la fiche société, dans le mode Seconde devise mise à jour au niveau de chaque écriture, avec garantie des équilibres.
§ La date de pièce
§ la date d'échéance
§ la date de valeur
§ la date de lettrage, si celle-ci a été lettrée
§ le n° d'ordre interne de l'écriture
§ le n° de lot de l'écriture
§ le n° d'entrée de l’écriture
Dans ce mode d’affichage, le solde du compte est présenté lui aussi en devise, mais seulement si toutes les écritures passées dans le compte sont dans la même devise. S’il existe des écritures dans plusieurs devises, le solde du compte est présenté en devise de référence ; il faut alors basculer sur l’onglet Devise pour visualiser des soldes par devise.
Cet onglet présente des cumuls mensuels pour le compte donné.
La table affichée comporte une ligne par mois comptable, pour chaque mois comptable depuis le début de l’exercice jusqu’à la date de solde demandée, et 4 colonnes correspondant respectivement au total des débits, total des crédits, solde du mois (différence débits moins crédits), et enfin au solde du compte arrêté à la fin du mois donné.
Les totaux des 4 colonnes sont présentés en partie basse.
Cet onglet présente des cumuls de chiffres d’affaires; il n’est disponible que pour les comptes clients et fournisseurs.
Les chiffres d’affaires présentés sont TTC, et non pas hors-taxes ; en fait, il s’agit simplement du cumuls des factures et avoirs figurant dans le compte.
Il faut bien évidemment que le système puisse repérer les écritures correspondant à des factures et à des avoirs. Pour cela, allez dans les paramètres de ce programme (Alt F1 sur le premier écran), et renseignez les codes natures de pièce correspondant aux factures et avoirs à l’invite Natures de pièce à prendre en compte pour calculer le C.A. Indiquez aussi le code du journal des à nouveaux si vous ne voulez pas que les à nouveaux se cumulent dans le chiffre d’affaires du premier mois de l’exercice.
L’écran comporte une ligne par mois comptable, pour chaque mois comptable depuis le début de l’exercice jusqu’à la date de solde demandée, et 4 colonnes correspondant respectivement au total des factures TTC, total des avoirs TTC, chiffre d’affaires TTC du mois (différence factures moins avoirs), et enfin au chiffre d’affaires cumulé depuis le début de l’exercice.
Les totaux des 4 colonnes sont présentés en partie basse.
Cet onglet présente ce que l’on appelle l’en-cours financier du client, ou encore le risque financier. Il n’est disponible que si le compte affiché est un compte client
L’écran est divisé en deux parties. La partie haute regroupe des données de cumuls pour le compte client concerné :
ð Solde du compte. Solde du compte client, en devise de référence
ð Règlements en portefeuille. Total des règlements en portefeuille pour ce client.
ð Règlements remis en banque non échus. Total des règlements ayant déjà été remis en banque, mais dont la date de remise ou la date d’échéance sont postérieures à la date du jour, en incorporant un délai supplémentaire qui est fonction du mode de paiement (voir Nombre de jours pour risque d'impayé défini dans les paramètres codes paiement, paragraphe 3.6).
ð Total en cours financier. Somme des trois montants décrits ci-dessus. Il s’agit là du risque financier encouru sur ce client.
ð Emis à l’acceptation. Total des traites émises à l’acceptation et non encore retournées. Ce total ne doit pas être ajouté à l’en cours financier, car il est déjà compris dans le solde du compte client. Les traites émises à l’acceptation ne sont en effet pas comptabilisées dans le compte du client tant qu’elles n’ont pas été retournées par le client et saisies dans la procédure de gestion des traites à l’acceptation. De ce fait, la facture correspondante est non lettrée dans le compte client, et justifie le solde du compte.
ð Plafond de crédit. Il s’agit du plafond de crédit que vous pouvez définir dans la fiche du client. Si aucun plafond n’est défini dans la fiche client, cette zone n’est pas présentée ici.
ð Reste autorisé ou Dépassement. Il s’agit de la différence entre le plafond de crédit et l’en cours financier ayant été calculé comme indiqué ci-dessus. Si aucun plafond n’est défini dans la fiche client, cette zone n’est pas présentée ici.
La partie basse présente la liste de tous les règlements clients inclus dans l’un des montants Règlements en portefeuille, Règlements remis en banque non échus, ou A l’acceptation. Pour chaque règlement, le système présente :
§ Le mode de paiement
§ La date de pièce (date d’émission de la traite si traite à l’acceptation)
§ La date d’échéance
§ Le N° de pièce du règlement
§ Le montant
§ L’état (en portefeuille, remis en banque, à l’acceptation)
§ Pour un règlement déjà remis en banque, le code de la banque et la date de remise
§ En déplaçant l’affichage vers la droite, on peut visualiser la domiciliation du règlement, la référence tiré associée…
Sur cet onglet, on trouve deux groupes de colonnes :
Cumul des mouvements
Il s’agit du cumul de tous les mouvements regroupés par code devise, d’une part en devises, d’autre part en devise de référence. Dans cette colonne, on trouve éventuellement une ou deux lignes qui somment les différences de change et d’arrondi qui ont été comptabilisées en automatique. En effet, celles-ci sont isolées pour les mettre en évidence ; elles ne sont pas regroupées avec les éventuels montants en devise de référence comptabilisés sur le compte.
Notez que le total de la colonne en devise de référence donne le solde du compte en devise de référence.
Montants restants dus
Il s’agit du cumul des seuls mouvements non lettrés, regroupés par code devise, d’une part en devises, d’autre part en devise de référence. Dans la mesure où chaque facture est lettrée par un règlement dans la même devise, le montant restant dû dans cette devise est égal au cumul des mouvements. En revanche, dès lors que la devise du règlement diffère de celles des factures, les montants restant dus devise par devise ne correspondent plus aux cumuls des mouvements.
Cette fonction permet de zoomer sur une information particulière affichée dans la table principale de l’onglet Compte. Pour cela, placez le curseur de la souris sur l’information à détailler ; si le curseur souris change de forme et se présente sous la forme d’une main doigt tendu, c’est qu’une fonction de zoom est possible pour cette donnée. Il vous suffit alors de faire un double-clic à cet endroit là pour accéder à une autre fenêtre de consultation. Cette fonction de zoom est actuellement disponible pour :
è La visualisation par journal, en pointant dans la colonne Journal. La visualisation se fait pour le journal et le mois comptable de la ligne pointée par le curseur
è La visualisation par pièce, en pointant dans la colonne N° pièce
è La visualisation par référence, en pointant dans la colonne Référence
è La visualisation d’un litige client, dans le cas d’un compte client uniquement, si le curseur est placé sur le repère Litige d’une écriture client (ce repère Ltg figure en rouge sur fond jaune en lieu et place du code nature de pièce). La notion de litige client est présentée au paragraphe 14.3.
è La visualisation de la ventilation analytique de l’écriture, si l’écriture en possède une (module Comptabilité analytique activé au niveau de la fiche société, et écriture passée dans un compte supportant une ventilation analytique). Il faut pour cela pointer dans la colonne Nature de pièce.
è La visualisation par montant , en pointant dans la colonne Débit ou Crédit.
Sont décrites ci-après un ensemble d’actions possibles sur toutes les tables d’affichage des données des procédures d’interrogation d’un compte, d’une pièce, d’une référence, d’un journal ou de recherche par montant :
§ Tri sur une colonne. Vous pouvez demander à ce que les données affichées dans la table soient triées sur n’importe laquelle des colonnes de la table. Pour cela, il vous suffit de cliquer à la souris dans le bandeau d’en-tête de colonnes de la table, sur la colonne désirée. Par défaut, le tri est ascendant. Si vous cliquez une deuxième fois sur la même colonne, le tri se fait alors dans l’ordre descendant. Pour revenir à l’ordre de tri par défaut (date et N° d’écriture pour la consultation d’un compte), cliquez sur le bouton Afficher. On peut ainsi demander un tri sur la colonne Code lettrage, ce qui est très pratique pour comprendre comment le compte a été lettré, c’est à dire quel paiement règle quelle facture.
§ Largeur des colonnes. Vous pouvez modifier à votre gré la largeur des différentes colonnes présentées dans la table. Pour cela, à la souris, placer le curseur dans le bandeau d’en-tête de colonnes de la table, à la limite droite de la colonne dont vous voulez ajuster la largeur. Le curseur souris doit changer de forme et se présenter sous la forme d’une double flèche horizontale. Lorsque c’est le cas, cliquez avec le bouton gauche et déplacez la souris vers la gauche ou la droite en maintenant le bouton gauche appuyé. Relâchez le bouton gauche lorsque vous avez atteint la largeur désirée.
§ Déplacement de colonnes. Vous pouvez également modifier l’ordre d’affichage des colonnes de la gauche vers la droite, de façon à visualiser plus facilement des données qui se trouvent en partie droite de la table, et auxquelles vous n’avez accès qu’en utilisant l’ascenseur horizontal. Pour déplacer une colonne, à la souris, placer le curseur dans le bandeau d’en-tête de colonnes de la table, au centre de la colonne à déplacer. Le curseur souris doit conserver sa forme standard. Cliquez avec le bouton gauche et déplacez la souris vers la gauche ou la droite en maintenant le bouton gauche appuyé. Au fur et à mesure du déplacement de la souris, l’emplacement futur de la colonne déplacée est figuré par un trait grisé vertical Relâchez le bouton gauche lorsque la colonne est à l’endroit souhaité, et en prenant garde que le curseur souris soit toujours dans le bandeau d’en-tête de la table.
§ Figer une ou plusieurs colonnes. Vous pouvez figer une ou plusieurs colonnes à gauche, de telle sorte que ces colonnes restent toujours affichées lorsque vous utilisez l’ascenseur horizontal. Pour cela, à la souris, placer le curseur dans le bandeau d’en-tête de colonnes de la table, à la limite gauche de la colonne que vous voulez figer. Le curseur souris doit changer de forme et se présenter sous la forme d’un petit cadenas ouvert. Lorsque c’est le cas, cliquez une fois avec le bouton gauche de la souris. Les colonnes ainsi figées sont automatiquement renvoyées sur la gauche de l’affichage, dans l’ordre où elles ont été figées. Pour libérer une colonne ayant été figée préalablement, répétez la même opération sur la colonne figée, le curseur souris se présentant alors sous la forme d’un petit cadenas fermé.
Une barre de boutons d’actions
est présente en partie basse de la fenêtre. Ces boutons permettent d’accéder
aux fonctions suivantes :
§ Fiche du compte. Permet d’accéder à la fiche du compte, en mode consultation uniquement, que ce soit un compte général, un compte client ou fournisseur. Dans le cas d’un compte client ou fournisseur, on retrouve ainsi toutes les données du tiers : adresse, téléphone, conditions de paiement…
§ Lettrages partiels. Cette fonction permet d’accéder à l’écran Visualisation des lettrages partiels décrit plus loin.
§ Imprimer compte. Permet de basculer directement dans la procédure d'édition d'un compte. Les critères de sélection choisis pour l'affichage du compte sont transmis à la procédure d'édition. Cette procédure, qui peut également être appelée directement depuis un menu, est décrite au paragraphe 6.9.
§ Imprimer relevé. Cette fonction n’est disponible que si le compte affiché est un compte client. Permet de basculer directement dans la procédure d'édition d'un relevé de compte client, pour le compte affiché. Cette procédure, qui peut également être appelée directement depuis un menu, est décrite au paragraphe 6.10.
§ Boutons de défilement. Ces 4 boutons permettent de parcourir différents comptes en consultation, en conservant tous les autres critères de sélection identiques. De gauche à droite, on peut ainsi accéder au premier compte, au compte précédent le compte courant affiché, au compte suivant le compte courant affiché, et enfin au dernier compte. Dans tous les cas, le parcours se fait sur le N° du compte. Selon la nature du compte affiché (compte général, client ou fournisseur), le système balaye le plan comptable général, le fichier client ou le fichier fournisseur.
Cet écran est accessible par le bouton Lettrages partiels depuis la fenêtre principale de consultation d’un compte. Il présente la liste de tous les lettrages partiels effectués sur ce compte. On peut basculer entre un affichage en devise de référence et un affichage en devises en agissant sur la liste déroulante Devise.
Par le bouton Afficher ou un double clic sur l’une des lignes affichées, on accède à l’écran de visualisation détaillée d’un lettrage partiel. Sur celui-ci figurent toutes les données saisies pour le lettrage partiel :
§ Le code et le libellé du lettrage partiel
§ Le N° de pièce et la nature de pièce attribués au lettrage partiel (facultatif)
§ La date comptable
§ La date d’échéance choisie pour le lettrage partiel
§ Le solde du lettrage partiel
§ Le commentaire associé, en partie droite, si vous en avez saisi un
En partie basse figure la liste des écritures concernées par ce lettrage partiel (celles que vous avez pointées sur l’écran de lettrage avant de valider votre lettrage partiel).
La visualisation détaillée est proposée en devise de référence ou en devises, selon le mode d’affichage ayant été choisi sur l’écran précédent.
Les paramètres du programme
peuvent être modifiés en appuyant sur les touches Alt F1 depuis
la fenêtre principale de consultation d’un compte, et que l'on dispose d’un droit d’accès de niveau Administrateur.
L’écran de modification des
paramètres programmes de cette procédure de consultation propose les données suivantes :
ð Type d'écritures. Choisissez le type de sélection proposé par défaut, sélection relative aux écritures lettrées.
ð Lettrages partiels. Choisissez le mode d’affichage proposé par défaut pour ce qui est des lettrages partiels.
ð Natures de pièce à prendre en compte pour calculer le C.A. Indiquez les codes natures de pièce identifiant les factures et avoirs, dans les comptes clients et fournisseurs. Les pièces ainsi identifiées seront sommées pour calculer les chiffres d’affaires présentés sur l’onglet C.A.
ð Journal à nouveaux. Indiquez ici le code journal des à nouveaux, si vous souhaitez que les pièces reprises en à nouveaux soient omises de l’écran de cumul des chiffres d’affaires. Si vous n’omettez pas ces pièces, celles ci sont cumulées avec le véritable chiffre d’affaires du premier mois de l’exercice, faussant alors ces sommes.
Cette procédure permet de
rechercher une écriture comptable à partir d’un montant. On peut ainsi
s'assurer qu'une écriture a bien été passée par exemple, ou retrouver dans quel
compte une écriture donnée a été passée. De façon plus générale, cette
procédure peut être utilisée chaque fois qu'un problème de localisation d'une
écriture se pose, pourvu que l'on connaisse le montant de l'écriture en
question, même de façon approximative.
Elle est accessible par le
menu Interrogation/Montant ou l’icône correspondante de la barre d’outils.
La partie haute de la fenêtre
d’interrogation par montant comporte plusieurs critères de sélections décrits
ci-après.
ð Montant en devise de référence. Indiquer ici le montant de l'écriture recherchée, exprimé en devise de référence. Si ce montant n'est connu que de façon approximative, il faut utiliser simultanément cette zone Montant en devise de référence et la zone Ecart toléré décrite ci-dessous.
ð Montant en seconde devise de restitution. Indiquer ici le montant de l'écriture recherchée, exprimé en seconde devise de restitution. Cette zone n’est proposée que si vous avez activé la seconde devise de restitution dans la fiche société. Un et un seul des deux montants recherchés peut et doit être renseigné. Si ce montant n'est connu que de façon approximative, on peut là aussi utiliser simultanément la zone Ecart toléré décrite ci-dessous.
ð Ecart toléré. Cette zone ne doit être renseignée que si le montant exact de l'écriture ou des écritures recherchées n'est pas connu. Il faut alors indiquer ici l'écart maximum toléré en valeur absolue entre le montant indiqué dans la zone précédente, et le montant des écritures comptables lues dans l'historique comptable. Par exemple, pour sélectionner toutes les écritures dont le montant est compris entre 900 et 1200, il faut indiquer 1050 dans la zone Montant recherché, et 150 dans la zone Ecart toléré.
ð Sens. Cette zone de sélection vous permet de limiter la recherche aux seules écritures passées au débit ou au crédit. Les choix possibles sont:
§ Tous. Recherche parmi toutes les écritures, qu'elles soient passées au débit ou crédit d'un compte.
§ Au débit. Recherche parmi les écritures passées au débit d'un compte uniquement
§ Au crédit. Recherche parmi les écritures passées au crédit d'un compte uniquement
ð Comptes commençant par. Cette zone de sélection permet de limiter la recherche à certains comptes, en fonction du début de n° compte. Par exemple, pour rechercher une écriture de charge, on peut indiquer 6 en première position de cette zone. La recherche n'aura alors lieu que dans les comptes de la classe 6. Dans le cas d'une recherche portant sur des comptes auxiliaires, il faut indiquer la racine du compte à deux positions, suivie du début du n° de tiers.
ð Type de comptes. Cette zone de sélection est utilisée en combinaison avec la zone Comptes commençant par décrite ci-dessus. Elle permet, dans le cas où la zone Comptes commençant par est renseignée, d'indiquer s'il s'agit d'un début de n° de compte général, ou d'un début de n° de compte auxiliaire.
En fait, la recherche est faite toujours sur le montant en devise de référence, le système ne disposant pas d’un index sur la zone Montant en seconde devise de restitution qui garantirait un temps de réponse acceptable. Lorsque l’on demande une recherche sur cette seconde devise, le système convertit donc le montant recherché en devise de référence et effectue la recherche sur ce montant converti. Il peut donc y avoir dans certains cas de figure des divergences liées à ce mode de fonctionnement.
L'affichage des écritures
comptables sélectionnées se fait par N° d'ordre interne croissant, c'est à dire
dans l'ordre où elles ont été saisies. Chaque écriture comporte les zones
suivantes :
§ Le n° de pièce comptable
§ La date comptable
§ Le code journal
§ Le n° de compte général, ou le code racine suivi du N° de compte auxiliaire
§ La référence document
§ Le libellé écriture
§ Le code nature de pièce
§ Le montant au débit, en devise de référence ou en seconde devise de restitution selon si la recherche a été effectué sur un montant en devise de référence ou en seconde devise de restitution
§ Le montant au crédit, là aussi en devise de référence ou en seconde devise de restitution
En déplaçant l’affichage de la
table vers la droite en utilisant l’ascenseur horizontal, on dispose en plus
des informations suivantes:
§ La date de pièce
§ la date d'échéance
§ le code lettrage et la date de lettrage, si l'écriture a été lettrée
§ Le montant en devise de référence
§ Le montant en devise, le code et le cours devise, si le module devises a été activé
§ Le montant en seconde devise de restitution, si celle-ci a été activée dans la fiche société
§ Le N° de compte général
§ Le N° de compte auxiliaire
§ Le code racine du compte collectif
§ le n° d'ordre interne de l'écriture
§ le n° de lot de l'écriture
§ le n° d'entrée de l’écriture
Cette fonction permet de zoomer sur une information particulière affichée dans la table. Pour cela, placez le curseur de la souris sur l’information à détailler ; si le curseur souris change de forme et se présente sous la forme d’une main doigt tendu, c’est qu’une fonction de zoom est possible pour cette donnée. Il vous suffit alors de faire un double-clic à cet endroit là pour accéder à une autre fenêtre de consultation. Cette fonction de zoom est actuellement disponible pour :
è La visualisation par pièce, en pointant dans la colonne N° pièce
è La visualisation par journal, en pointant dans la colonne Journal. La visualisation se fait pour le journal et le mois comptable de la ligne pointée par le curseur
è La visualisation par compte, en pointant dans la colonne Compte, Compte général ou Compte auxiliaire
è La visualisation par référence, en pointant dans la colonne Référence
è La visualisation de la ventilation analytique de l’écriture, si l’écriture en possède une (module Comptabilité analytique activé au niveau de la fiche société, et écriture passée dans un compte supportant une ventilation analytique). Il faut pour cela pointer dans la colonne Nature de pièce.
Cette procédure permet de
visualiser les écritures comptables en fonction de leur n° de pièce comptable
(N° de facture par exemple). L'interrogation peut être faite sur un N° de pièce
exact ou, si ce n° de pièce exact n'est pas connu, sur un début de n° de pièce
comptable.
Elle est accessible par le
menu Interrogation/Pièce ou l’icône correspondante de la barre d’outils.
La partie haute de la fenêtre
d’interrogation par pièce comporte plusieurs critères de sélections décrits
ci-après.
ð N° de pièce. Indiquer le de pièce comptable à afficher. Si ce n° de pièce comptable n'est pas parfaitement connu, il est possible de se contenter d'une partie du n° de pièce seulement.
ð Type de recherche. Cette zone permet d'indiquer si le n° de pièce indiqué dans la zone précédente est un n° de pièce exact, ou s'il s'agit seulement d'un début de n° de pièce. Les choix possibles sont :
§ N° de pièce exact. Seules les écritures ayant le même n° de pièce que celui indiqué dans la zone précédente seront sélectionnées.
§ N° commençant par. Toutes les écritures dont le n° de pièce commence par les caractères frappés dans la zone précédente seront sélectionnées. Par exemple, si l'on a indiqué 235 dans la zone N° de pièce et que l'on demande une recherche de type N° commençant par, les écritures dont le n° de pièce est 23521, 23526, 235944 seront toutes sélectionnées.
ð Devise. Cette zone détermine le mode d’affichage des écritures du point de vue des devises. Elle n’est proposée que si le module devises a été activé au niveau de la fiche société. Les choix possibles sont :
§
Affichage en
devise de référence. L’affichage de la pièce se fait en devise de
référence. Le bandeau de la table ainsi que le solde du compte
seront alors affichés en bleu clair.
§ Affichage en devises. L’affichage de la pièce se fait en devises ; toutes les écritures sont affichées dans la devise dans laquelle elles ont été saisies. Le bandeau de la table ainsi que le solde du compte seront alors affichés en violet.
§
Affichage en
seconde devise de restitution. L’affichage de la pièce se fait dans
la seconde devise de restitution. La présentation est la même qu’en devise de
référence, mais tous les montants sont exprimés dans la seconde devise de
restitution. Cette notion de seconde devise de restitution est présentée au
paragraphe 2.5. Cette option n’est proposée que si vous avez activé
la gestion de la seconde devise de restitution au niveau de la fiche société, en mode Seconde devise mise à jour au niveau de chaque écriture,
avec garantie des équilibres. Le bandeau de la table ainsi que le
solde du compte seront alors affichés en rose.
Si l’option En fonction de la pièce est activée, c’est l’ordinateur qui fait le choix du mode d’affichage de la pièce. S’il existe au moins une écriture saisie en devise (c’est à dire dans une devise autre que la devise de référence) parmi toutes les écritures répondant aux critères de recherche, l’affichage se fera en devises, sinon l’affichage se fera en devise de référence. Vous pouvez désactiver cette option si vous voulez consulter successivement plusieurs pièces en restant toujours dans le même mode d’affichage choisi préalablement.
ð Code journal. Indiquer le code du journal de la pièce à afficher. Cette zone est facultative. Si vous ne renseignez pas cette zone, toutes les pièces répondant aux autres critères de recherche (N° de pièce notamment) seront affichées, quel que soit le journal sur lequel elles figurent.
ð Date d’écriture. Indiquer la date comptable de la pièce à afficher. Cette zone est facultative. Si vous ne renseignez pas cette zone, toutes les pièces répondant aux autres critères de recherche (N° de pièce notamment) seront affichées, quelle que soit la date à laquelle elles ont été comptabilisées. Vous pouvez également demander une sélection sur une date d’écriture antérieure ou postérieure à la date donnée, en modifiant la liste déroulante dans laquelle figure l’option par défaut Datée du.
L'affichage des écritures
comptables sélectionnées se fait par N° d'ordre interne croissant, c'est à dire
dans l'ordre ou elles ont été saisies. En mode Affichage en devise de référence ou Affichage en seconde devise de restitution, chaque écriture comporte les zones suivantes :
§ Le n° de pièce comptable
§ La date comptable
§ Le code journal
§ Le n° de compte général, ou le code racine suivi du N° de compte auxiliaire
§ La référence document
§ Le libellé écriture
§ Le code nature de pièce
§ Le montant au débit
§ Le montant au crédit
Suivant le mode d’affichage choisi, les montants au débit et au crédit sont présentés en devise de référence, en devise suivi du code et cours devise correspondants, ou encore en seconde devise de restitution. Il faut noter que dans le mode Affichage en devise, l’ordre des colonnes diffère quelque peu de celui indiqué ici, mais on retrouve les même données.
En déplaçant l’affichage de la table vers la droite en utilisant
l’ascenseur horizontal, on dispose en plus des informations suivantes:
§ La date de pièce
§ la date d'échéance
§ le code lettrage et la date de lettrage, si l'écriture a été lettrée
§ Le montant en devise, le code et le cours devise, si le module devises.
§ Le montant en seconde devise de restitution, si celle-ci a été activée dans la fiche société
§ Le N° de compte général
§ Le N° de compte auxiliaire
§ Le code racine du compte collectif
§ le n° d'ordre interne de l'écriture
§ le n° de lot de l'écriture
§ le n° d'entrée de l’écriture
Cette fonction permet de zoomer sur une information particulière affichée dans la table. Pour cela, placez le curseur de la souris sur l’information à détailler ; si le curseur souris change de forme et se présente sous la forme d’une main doigt tendu, c’est qu’une fonction de zoom est possible pour cette donnée. Il vous suffit alors de faire un double-clic à cet endroit là pour accéder à une autre fenêtre de consultation. Cette fonction de zoom est actuellement disponible pour :
è La visualisation par compte, en pointant dans la colonne Compte, Compte général ou Compte auxiliaire
è La visualisation par journal, en pointant dans la colonne Journal. La visualisation se fait pour le journal et le mois comptable de la ligne pointée par le curseur
è La visualisation par référence, en pointant dans la colonne Référence
è La visualisation de la ventilation analytique de l’écriture, si l’écriture en possède une (module Comptabilité analytique activé au niveau de la fiche société, et écriture passée dans un compte supportant une ventilation analytique). Il faut pour cela pointer dans la colonne Nature de pièce.
è La visualisation par montant , en pointant dans la colonne Débit ou Crédit.
Cette procédure permet de
visualiser les écritures comptables en fonction de leur référence document.
L'interrogation peut être faite sur une référence exacte ou, si cette référence
exacte n'est pas connue, sur un début de référence.
Elle est accessible par le
menu Interrogation/Référence
ou l’icône correspondante de la
barre d’outils.
Le fonctionnement et
l’ergonomie de cette procédure étant totalement identiques à ceux de la
procédure de visualisation d’écritures par pièce,
en intervertissant partout le N° de pièce par la référence document, nous n’avons pas jugé utile de la décrire ici
en détail. Reportez vous si nécessaire à la description de la procédure de visualisation par pièce, au
paragraphe précédent.
Cette procédure permet de
visualiser les écritures comptables d’un journal donné
Elle est accessible par le
menu Interrogation/Journal ou l’icône correspondante de la barre d’outils.
Cette procédure de
visualisation est constituée d'un écran de saisie des paramètres de
l'affichage, et d'un écran d'affichage proprement dit.
La partie haute de la fenêtre
d’interrogation par pièce comporte plusieurs critères de sélections décrits
ci-après.
ð Code journal. Indiquer le code du journal à visualiser.
ð Du - Au. Indiquer la période à visualiser. Le système propose depuis le premier jour de l’exercice jusqu’à la date du jour.
ð Lettrage. Cette zone de sélection vous permet de limiter l'affichage aux seules écritures non lettrées, ou aux seules écritures lettrées. Les choix possibles sont:
§ Toutes les écritures. Affichage de toutes les écritures, qu'elles soient lettrées ou non;
§ Ecritures non lettrées. Affichage des seules écritures non lettrées, ou lettrées avec une date de lettrage postérieure à la date d’arrêté de lettrage déterminée comme indiqué ci-après ;
§ Ecritures lettrées. Affichage des seules écritures lettrées avec une date de lettrage antérieure ou égale à la date d’arrêté de lettrage déterminée comme indiqué ci-après.
Si vous choisissez l’option Ecritures non lettrées ou Ecritures lettrées, vous pouvez indiquer suite à cela la date d’arrêté à prendre en compte pour déterminer si l’écriture doit être considérée comme lettrée ou pas. Par défaut, le système prend la date d’arrêté du journal indiquée à l’invite Au comme date d’arrêté de lettrage, ce qui est le cas le plus fréquent.
ð Devise. Cette zone détermine le mode d’affichage des écritures du point de vue des devises. Elle n’est proposée que si le module devises a été activé au niveau de la fiche société. Les choix possibles sont :
§
Affichage en
devise de référence. L’affichage du journal se fait en devise de
référence. Le bandeau de la table ainsi que les totaux du journal
seront alors affichés en bleu clair.
§ Affichage en devises. L’affichage du journal se fait en devises ; toutes les écritures sont affichées dans la devise dans laquelle elles ont été saisies. Le bandeau de la table ainsi que les totaux du journal seront alors affichés en violet.
§
Affichage en
seconde devise de restitution. L’affichage du journal se fait dans
la seconde devise de restitution. La présentation est la même qu’en devise de
référence, mais tous les montants sont exprimés dans la seconde devise de
restitution. Cette notion de seconde devise de restitution est présentée au
paragraphe 2.5. Cette option n’est proposée que si vous avez activé
la gestion de la seconde devise de restitution au niveau de la fiche société, en mode Seconde devise mise à jour au niveau de chaque écriture,
avec garantie des équilibres. Le bandeau de la table ainsi que les
totaux du journal seront alors affichés en rose.
ð Compte général. Cette zone de sélection permet de limiter l'affichage aux seules écritures passées dans le compte général indiqué. Cette zone est facultative. Vous pouvez indiquer un N° de compte collectif, pour voir toutes les écritures clients sur un journal de ventes par exemple.
ð N° client. Cette zone de sélection permet de limiter l'affichage à un seul compte client. Cette zone est facultative.
ð N° fournisseur. Cette zone de sélection permet de limiter l'affichage à un seul compte fournisseur. Cette zone est facultative.
L'affichage des écritures
comptables sélectionnées se fait par date comptable. En mode Affichage en devise de référence ou Affichage en seconde devise de restitution, chaque écriture comporte les zones suivantes :
§ La date comptable
§ Le n° de pièce comptable
§ Le n° de compte général, ou le code racine suivi du N° de compte auxiliaire
§ La référence document
§ Le libellé écriture
§ Le code nature de la pièce
§ Le montant au débit
§ Le montant au crédit
Suivant le mode d’affichage choisi, les montants au débit et au crédit sont présentés en devise de référence, en devise suivi du code et cours devise correspondants, ou encore en seconde devise de restitution. Il faut noter que dans le mode Affichage en devise, l’ordre des colonnes diffère quelque peu de celui indiqué ici, mais on retrouve les même données.
En déplaçant l’affichage de la
table vers la droite en utilisant l’ascenseur horizontal, on dispose en plus
des informations suivantes:
§ La date de la pièce
§ La date d'échéance
§ Le code et la date de lettrage, si l'écriture est lettrée
§ Le montant en devise, le code et le cours devise, si le module devises a été activé
§ Le montant en seconde devise de restitution, si celle-ci a été activée dans la fiche société
§ Le N° de compte général
§ Le N° de compte auxiliaire
§ Le code racine du compte collectif
§ le n° d'ordre interne de l'écriture
§ le n° de lot de l'écriture
§ le n° d'entrée de l’écriture
Cette fonction permet de zoomer sur une information particulière affichée dans la table. Pour cela, placez le curseur de la souris sur l’information à détailler ; si le curseur souris change de forme et se présente sous la forme d’une main doigt tendu, c’est qu’une fonction de zoom est possible pour cette donnée. Il vous suffit alors de faire un double-clic à cet endroit là pour accéder à une autre fenêtre de consultation. Cette fonction de zoom est actuellement disponible pour :
è La visualisation par pièce, en pointant dans la colonne N° pièce
è La visualisation par compte, en pointant dans la colonne Compte, Compte général ou Compte auxiliaire
è La visualisation par référence, en pointant dans la colonne Référence
è La visualisation de la ventilation analytique de l’écriture, si l’écriture en possède une (module Comptabilité analytique activé au niveau de la fiche société, et écriture passée dans un compte supportant une ventilation analytique). Il faut pour cela pointer dans la colonne Nature de pièce.
è La visualisation par montant , en pointant dans la colonne Débit ou Crédit.
Toutes les éditions produites par LDCompta respectent un certain nombre de standard dont les principaux sont décrits ci-dessous :
· Lors de la demande de l’état, on dispose toujours d’une fenêtre dont les boutons situés en partie droite ont été standardisés. Un exemple de fenêtre d’impression est présenté ci-dessous.
On trouve tout d’abord une série de 3
boutons :
Imprimer (raccourci Ctrl
I). Permet d’imprimer directement l’état sur l’imprimante par défaut
configurée dans Windows, avec toutes les options par défaut de cette imprimante
(nombre d’exemplaires, format de papier…), ou sur l’imprimante préalablement
configurée par le bouton Options
d’impression situé tout à droite.
Aperçu avant impression (raccourci Ctrl A). Permet d’obtenir un aperçu avant impression sur l’imprimante par défaut configurée dans Windows, ou sur l’imprimante préalablement configurée par le bouton Options d’impression situé tout à droite. La fonction d’aperçu avant impression est décrite plus en détail ci-après. Vous pouvez également obtenir un aperçu avant impression en choisissant l’option Ecran en bas à droite dans le sélecteur Sortie, puis en cliquant sur le bouton Imprimer…
Options d’impression (raccourci Ctrl O). Permet de choisir et configurer l’imprimante, cette configuration étant ensuite celle utilisée si l’on fait appel aux boutons Imprimer ou Aperçu avant impression.
Vient ensuite le bouton Imprimer… qui donne lui accès soit à l’aperçu avant impression si vous avez choisi l’option Ecran dans le sélecteur Sortie, soit à la fenêtre standard d’impression de Windows si vous avez conservé l’option par défaut Imprimante pour le sélecteur Sortie. Cette fenêtre standard d’impression de Windows permet de choisir l’imprimante cible, le nombre de copies, ou encore configurer les différentes propriétés de l’imprimante par le bouton Propriétés. Ces propriétés (taille du papier, orientation, couleurs…) sont fonction du pilote d’impression utilisé, et diffèrent donc d’une imprimante à l’autre. Lorsque vous validez cette fenêtre par OK, l’impression est produite sur l’imprimante choisie.
Il faut noter que toutes les impressions se font au travers des pilotes d’impression de Windows, pilotes qui sont propres à chaque imprimante. Le rendu de chaque impression peut donc différer quelque peu selon l’imprimante choisie : polices, largeur des colonnes, grisés, emplacement des sauts de page…
Pour les impressions de balances et grands-livres, on dispose de plus d’une option Format laissant le choix entre une impression verticale (orientation papier de type Portrait) ou une impression horizontale. Dans ce dernier cas, le système bascule automatiquement l’orientation du papier en type Paysage si la largeur du papier sélectionnée est inférieure à la largeur requise par l’état : 297 pour les balances, 280 pour les grands-livres. En format horizontal, on dispose d’informations supplémentaires, qui ne peuvent apparaître si l’on choisit le format vertical.
· Sur tous les états imprimés, l’en-tête de page reprend un ensemble de données facilitant l’identification précise de l’état :
§ en haut à gauche, on trouve le libellé du dossier comptable (société), suivi de la date et heure de l’impression
§ en haut à droite figure le N° de page.
§ En bas à gauche du cadre d’en-tête, les critères de sélection indiqués lors de la demande d’impression
§ En bas à droite du cadre d’en-tête, le critère de tri retenu si on dispose de plusieurs choix possibles lors de la demande d’impression
§ Chaque fois qu’un état présente des montants, on trouve soit en regard le code devise, soit en tête de page ou en regard des totaux la monnaie dans laquelle les montants sont exprimés (devise de référence ou seconde devise de restitution).
La fonction d’aperçu avant impression est disponible pour toutes les éditions. Elle permet de visualiser à l’écran l’état tel qu’il pourrait être imprimé, page par page. On peut ainsi facilement vérifier les données, consulter un total en fin d’état, sans avoir pour autant à imprimer réellement l’état en question. Dans la fenêtre d’aperçu avant impression, on dispose de plusieurs fonctions pour parcourir l’état page à page, et pour déclencher l’impression réelle si nécessaire.
Pour demander un aperçu avant impression, utilisez soit le bouton Aperçu avant impression (bouton central dans le
groupe de 3 boutons situés en haut à droite de toutes les fenêtres
d’impression), ou sélectionner l’option Ecran
et cliquez sur le bouton Imprimer…
L’aperçu avant impression fait lui aussi appel au pilote d’impression de Windows, pilote qui est propre à chaque imprimante. Suivant l’imprimante choisie (en utilisant si nécessaire le bouton Options d’impression), l’aperçu peut donc différer quelque peu. En tout état de cause, cet aperçu est très proche de ce qui sera réellement imprimé.
Dans la fenêtre d’aperçu avant impression, la barre d’outils propose, de gauche à droite, les boutons et zones suivantes :
ð Changement de zoom. Permet de choisir entre les 3 facteurs de zoom possibles. Par défaut, le système présente la page entière. On peut cliquer sur ce bouton, ou même directement sur la page affichée lorsque le curseur souris prend la forme d’une loupe, pour permuter entre les 3 facteurs de zoom possibles.
ð Première page – Page précédente – Page suivante – Dernière page. Permet de se déplacer page à page au sein de l’état. La touche Entrée permet également de se déplacer à la page suivante.
ð Impression de la page en cours. Permet de n’imprimer que la page courante affichée.
ð Impression du document. Permet d’imprimer la totalité de l’état, et ce même si on n’a pas encore atteint la fin de l’état en aperçu avant impression.
ð Fermeture. Permet de fermer la fenêtre d’aperçu ; on revient alors à la fenêtre de demande d’impression. On peut aussi cliquer dans la case de fermeture en haut à droite de la fenêtre d’aperçu, ou appuyer sur la touche Echap.
ð N° de page. Permet de se déplacer rapidement vers un N° de page donné.
Cette procédure permet
d'éditer tous les types de journaux. Elle est accessible par l’option de menu Edition/Journaux.
Un journal peut toujours être
édité, même après une clôture mensuelle. Tous les journaux ont la même
présentation.
Lors de la demande d’édition,
un écran permet de sélectionner le ou les journaux à imprimer, ainsi que
certaines options d’impression. Cet écran comporte les zones suivantes :
ð Journaux à imprimer. Choisissez dans cette liste à choix multiple le ou les journaux à imprimer. Pour sélectionner plusieurs journaux, utilisez soit la touche Majuscule pour étendre votre sélection (clic sur le premier poste à traiter, puis clic sur le dernier poste à traiter en tenant la touche Majuscule enfoncée), ou la touche Ctrl pour ajouter à la sélection (clic sur un premier poste, puis clic sur les autres postes à ajouter à la sélection en tenant la touche Ctrl enfoncée). Vous pouvez aussi faire glisser la souris sur la liste en tenant le bouton gauche enfoncé.
ð Période – Du – Au. Indiquez la période pour laquelle vous voulez imprimer le ou les journaux. Par défaut, le système propose du premier jour du mois courant jusqu’à la date du jour.
ð Type d’état. Sélectionnez le type de journal à imprimer :
§ Journal détaillé : c’est le journal proprement dit, c'est à dire la liste détaillée de toutes les écritures passées sur le journal ;
§ Récapitulatif par compte : c’est le récapitulatif ne présentant qu’une ligne par compte général, avec le total des mouvements du journal pour chaque compte général.
Vous pouvez bien entendu sélectionner les deux types d’états simultanément.
ð Critère de tri pour le journal détaillé. Choisissez le critère de tri du journal, parmi les 3 possibles :
§
Par date
comptable et N° de pièce. Option de tri par défaut, convenant dans
la grande majorité des cas
§
Par N° de
pièce et date comptable. Tri permettant de retrouver l’ordre dans
lequel les pièces ont été saisies, si l’on dispose d’une numérotation des
pièces chronologiques (ce qui est le cas si vous avez opté pour une numérotation
automatique des pièces sur le journal en question).
§
Par compte,
date et N° pièce. Très pratique pour le journal des à nouveaux
ð Restitution. Cette zone, située en partie droite en dessous du bouton Imprimer, n’est présentée que si vous avez activé le module devises dans la fiche société. Vous avez le choix entre 3 formules possibles :
§
Devise de
référence. Tous les montants seront présentés en devise de
référence, quelle que soit la devise dans laquelle les pièces ont
été saisies.
§
Devises. Tous
les montants seront présentés dans la devise dans laquelle ils ont été saisis,
accompagnés de leur contre-valeur en devise de référence.
§
Seconde devise
de restitution. Cette option n’est proposée que si vous avez activé
la seconde devise de restitution au niveau de la fiche société. Tous les
montants seront présentés en seconde devise de restitution. La présentation est
la même que pour l’option Devise de
référence, seule la devise diffère. Attention : si vous avez
choisi le mode de gestion Seconde devise
calculée par conversion unitaire simple de chaque montant élémentaire
au niveau de la fiche société, les
journaux présentés dans cette seconde devise peuvent ne pas être équilibrés du
fait des arrondis consécutifs aux conversions unitaires de chaque écriture.
Rappel : si la mention PROVISOIRE apparaît dans le titre de l’état, reportez vous
au paragraphe 2.4 pour comprendre la signification de ce libellé.
Cette procédure permet
d'éditer un état de contrôle des journaux, appelé aussi parfois balance des
journaux. Cet état donne les cumuls des mouvements mois par mois et en
cumul depuis le début de l’exercice, pour chaque journal.
La procédure est accessible
depuis le menu Editions /Contrôle des journaux.
Lors de l'appel de la
procédure, il y a affichage d'un écran de saisie des paramètres d'édition. Cet
écran est composé des zones suivantes :
ð Contrôle arrêté à fin du mois. Indiquez ici le mois comptable sur lequel il faut arrêter l'état de contrôle. Par défaut, le système propose le mois en cours.
ð Reprise de l’exercice précédent. Cette zone n'a de signification que lorsque vous avez deux exercices ouverts simultanément. Il est dans ce cas possible d'éditer un état de contrôle pour n'importe lequel des deux exercices. Si on lance l'édition de l'état de contrôle sur l'exercice le plus récent, par exemple édition de l’état arrêté au mois 03/2000, dernière clôture annuelle effectuée au 31/12/1998, exercice de 12 mois, on a la possibilité soit de reprendre les écritures de l'exercice précédent (celles de 1999), soit de les ignorer. La date de prochaine clôture, c'est à dire celle qui permet de distinguer les écritures de l'exercice précédent (ici 31/12/1999), est calculée à partir de la date de la dernière clôture effectuée (31/12/1998) et du nombre de mois de l'exercice (12), informations portées toutes deux dans la fiche société. Les choix possibles sont:
§ Oui. Les écritures de l'exercice précédent sont reprises en totalité.
§ Non. Les écritures de l'exercice précédent sont ignorées.
ð Restitution. Cette zone, située en partie droite en dessous du bouton Imprimer, n’est proposée que si vous avez activé la seconde devise de restitution au niveau de la fiche société. Vous avez le choix entre 2 formules possibles :
§
Devise de
référence. Ce sont les montants en devise de référence, écriture par
écriture, qui sont cumulés.
§
Seconde devise
de restitution.. Tous les montants sont présentés en seconde devise de
restitution. Selon le mode de gestion choisi pour la seconde devise
de restitution, le traitement diffère. Dans le mode Seconde
devise mise à jour au niveau de chaque
écriture avec garantie des équilibres, ce sont les montants
en seconde devise de restitution, écriture par écriture, qui sont cumulés. Dans
le mode Seconde devise calculée par conversion
unitaire simple de chaque montant élémentaire, le système convertit
le montant, écriture par écriture, de la devise de référence vers la seconde
devise restitution, puis cumule ces montants convertis. De ce fait, l’état de
contrôle présenté fait apparaître de nombreux écarts débits-crédits, suite aux
arrondis des conversions unitaires que l’on cumule.
L’état imprimé comporte une
ligne par journal. On a une colonne par mois dans laquelle apparaît le total
des mouvements au débit pour le journal et le mois en question. La dernière
colonne présente le total des mouvements au débit depuis le début de l’exercice
jusqu’à la date d’arrêté de l’état.
Si le journal présente un
déséquilibre pour un mois donné, une seconde ligne est présentée avec la
mention Total au
crédit en partie gauche, et les
totaux des mouvements au crédit s’impriment sous les totaux de mouvements au
débit, mois par mois et en cumul exercice.
En fin d’état, on trouve une
ligne où s’inscrivent les totaux de mouvements au débit tous journaux
confondus, mois par mois et en cumul exercice dans la dernière colonne, avec là
aussi une seconde ligne pour les totaux au crédit en cas de déséquilibre
uniquement.
Rappel : si la mention PROVISOIRE apparaît dans le titre de l’état, reportez vous
au paragraphe 2.4 pour comprendre la signification de ce libellé.
Cette procédure permet
d'éditer la balance générale. Elle est accessible depuis le menu Edition/Balances/Générale.
L'édition de la balance des
comptes généraux se fait toujours en repartant de l'historique comptable. Il
n'existe aucun fichier de cumuls des comptes. Pour les comptes collectifs (clients,
fournisseurs ou autres auxiliaires), si vous demandez une balance arrêtée à une
fin de mois, l’état se base sur les écritures de centralisation présentes dans
les comptes collectifs, et ignore le détail des écritures auxiliaires des
comptes clients, fournisseurs et autres auxiliaires. Si la balance est arrêtée
à une date donnée et non à une fin de mois, la balance traite le détail des
écritures des comptes auxiliaires et ignore les écritures de centralisation.
Lors de l'appel de la
procédure, il y a affichage d'un écran de saisie des paramètres d'édition. Cet
écran est composé des zones suivantes :
ð Balance arrêtée. Vous pouvez choisir entre une balance arrêtée à fin du mois ou à la date du. Dans le premier cas, indiquez ensuite le mois comptable sur lequel il faut arrêter la balance. Dans le second cas, indiquez la date d’arrêtée de la balance, qui peut être une date quelconque en milieu de mois. Par défaut, le système propose un arrêté à la fin du mois en cours.
Dans le cas d’une édition au format horizontal arrêtée à une date donnée, vous pouvez également choisir la date de début de période. En effet, en format horizontal, la balance comporte deux colonnes Débit période et Crédit période en sus des colonnes Débit exercice, Crédit exercice, Solde débiteur et Solde créditeur. Cette période est soit le mois de l’arrêté si la balance est arrêtée à une fin de mois, soit définie par la date début de période et la date d’arrêté si la balance est arrêtée à une date donnée. Ce procédé permet notamment d’obtenir des balances arrêtées sur des périodes américaines, constituées de 4 ou 5 semaines.
ð Reprise de l’exercice précédent. Cette zone n'a de signification que lorsque vous avez deux exercices ouverts simultanément. Il est dans ce cas possible d'éditer une balance pour n'importe lequel des deux exercices. Si on lance l'édition de la balance sur l'exercice le plus récent, par exemple édition arrêtée au mois 03/2000, dernière clôture annuelle effectuée au 31/12/1998, exercice de 12 mois, on a la possibilité soit de reprendre les écritures de l'exercice précédent (celles de 1999), soit de les ignorer, soit enfin de présenter la balance comme si la clôture d’exercice au 31/12/99 avait été effectuée. La date de prochaine clôture, c'est à dire celle qui permet de distinguer les écritures de l'exercice précédent (ici 31/12/1999), est calculée à partir de la date de la dernière clôture effectuée (31/12/1998) et du nombre de mois de l'exercice (12), informations portées toutes deux dans la fiche société. Les choix possibles sont :
§ Oui. Les écritures de l'exercice précédent sont reprises en totalité. Les soldes de la balance seront justes, mais les totaux mouvements de l'exercice couvriront les deux exercices en cours.
§ Non. Les écritures de l'exercice précédent sont ignorées. Les totaux mouvements et soldes de l'exercice seront corrects, mais il manquera les reports à nouveau.
§ Clôture provisoire. Présente la balance comme si la clôture de l’exercice précédent avait été réalisée. Cette simulation de clôture consiste à :
·
pour les comptes de
classes 1 à 5, les écritures de l'exercice précédent sont reprises en solde
uniquement ;
·
pour les comptes de
classes 6 et 7, les écritures de l'exercice précédent ne sont pas reprises
dans les comptes, mais sont sommées pour déterminer le résultat provisoire. Ce
résultat provisoire apparaît dans un compte Résultat en instance d'affectation, ce compte étant paramétré dans la fiche société.
ð Masque. Permet d’effectuer une sélection des comptes plus fine que celle possible par les deux zones décrites ci-après (sélection par intervalle). Par exemple, en indiquant « 6 1 » dans ce masque, vous sélectionnez tous les comptes commençant par 6 et dont le dernier chiffre à droite est 1. Ce type de sélection est très pratique lorsque l'on a ouvert des comptes de charges et produits par établissement, en utilisant une position du N° de compte pour spécifier l'établissement concerné. La sélection par masque peut être combinée avec une sélection par intervalle.
ð Depuis le n° – Jusqu’au n°. Indiquez l’intervalle de comptes à traiter. Par défaut, le système propose d’imprimer tous les comptes.
ð Restitution. Cette zone, située en partie droite en dessous du bouton Imprimer, n’est proposée que si vous avez activé la seconde devise de restitution au niveau de la fiche société. Vous avez le choix entre 2 formules possibles :
§
Devise de
référence. Ce sont les montants en devise de référence, écriture par
écriture, qui sont cumulés.
§
Seconde devise
de restitution.. Tous les montants sont présentés en seconde devise de
restitution. Selon le mode de gestion choisi pour la seconde devise
de restitution, le traitement diffère. Dans le mode Seconde
devise mise à jour au niveau de chaque
écriture avec garantie des équilibres, ce sont les montants
en seconde devise de restitution, écriture par écriture, qui sont cumulés. Dans
le mode Seconde devise calculée par conversion
unitaire simple de chaque montant élémentaire, le système convertit
le montant, écriture par écriture, de la devise de référence vers la seconde
devise restitution, puis cumule ces montants convertis. De ce fait, l’état
présenté peut faire apparaître des écarts suite aux arrondis des conversions
unitaires que l’on cumule.
ð Format. Cette zone, située en partie droite en dessous du bouton Imprimer, permet de choisir entre le format Vertical ou le format Horizontal. Comme il a été dit plus haut, en format horizontal, deux colonnes Débit période et Crédit période apparaissent en sus des colonnes Débit exercice, Crédit exercice, Solde débiteur et Solde créditeur.
L’état imprimé comporte une
ligne par compte, avec des sous-totaux pour chaque niveau ayant été demandé
dans le plan comptable (classe de comptes à 1, 2 ou 3 chiffres). Pour chaque
ligne, on trouve le N° du compte, le libellé, les totaux débit-crédit de la
période, la date du dernier mouvement dans le compte, les totaux débit-crédit
de l’exercice, et le solde débiteur ou créditeur du compte. Dans le format
vertical, les totaux débit-crédit de la période et la date de dernier mouvement
sont omis.
Rappel : si la mention PROVISOIRE apparaît dans le titre de l’état, reportez vous
au paragraphe 2.4 pour comprendre la signification de ce libellé.
Remarque : suite à chaque édition de balance, on
dispose dans le répertoire temporaire choisi lors de l’installation du logiciel
(en principe, C:\Windows\Temp) d’un
fichier nommé CPWBAL, fichier qui
contient les données correspondant à la balance : un enregistrement par
compte, avec le N° du compte, le libellé, les totaux débit-crédit et le solde
débiteur ou créditeur. Ce fichier peut être transféré dans un logiciel tableur
par exemple, via l’option Outils/Conversion
de données en format texte présenté
au chapitre 23.3.
Cette procédure permet
d'éditer les balances auxiliaires clients et fournisseurs. Elle est accessible
depuis les options de menu Edition/Balances/Clients
et Edition/Balances/Fournisseurs.
Lors de l'appel de la
procédure, il y a affichage d'un écran de saisie des paramètres d'édition. Cet
écran est composé des zones suivantes :
ð Balance arrêtée. Vous pouvez choisir entre une balance arrêtée à fin du mois ou à la date du. Dans le premier cas, indiquez ensuite le mois comptable sur lequel il faut arrêter la balance. Dans le second cas, indiquez la date d’arrêtée de la balance, qui peut être une date quelconque en milieu de mois. Par défaut, le système propose un arrêté à la fin du mois en cours.
Dans le cas d’une édition au format horizontal arrêtée à une date donnée, vous pouvez également choisir la date de début de période. En effet, en format horizontal, la balance comporte deux colonnes Débit période et Crédit période en sus des colonnes Débit exercice, Crédit exercice, Solde débiteur et Solde créditeur. Cette période est soit le mois de l’arrêté si la balance est arrêtée à une fin de mois, soit définie par la date début de période et la date d’arrêté si la balance est arrêtée à une date donnée. Ce procédé permet notamment d’obtenir des balances arrêtées sur des périodes américaines, constituées de 4 ou 5 semaines.
ð Reprise de l’exercice précédent. Cette zone n'a de signification que lorsque vous avez deux exercices ouverts simultanément. Il est dans ce cas possible d'éditer une balance pour n'importe lequel des deux exercices. Si on lance l'édition de la balance sur l'exercice le plus récent, par exemple édition arrêtée au mois 03/2000, dernière clôture annuelle effectuée au 31/12/1998, exercice de 12 mois, on a la possibilité soit de reprendre les écritures de l'exercice précédent (celles de 1999), soit de les ignorer. La date de prochaine clôture, c'est à dire celle qui permet de distinguer les écritures de l'exercice précédent (ici 31/12/1999), est calculée à partir de la date de la dernière clôture effectuée (31/12/1998) et du nombre de mois de l'exercice (12), informations portées toutes deux dans la fiche société. Les choix possibles sont:
§ Oui. Les écritures de l'exercice précédent sont reprises en totalité. Les soldes de la balance seront justes, mais les totaux mouvements de l'exercice couvriront les deux exercices en cours.
§ Non. Les écritures de l'exercice précédent sont ignorées. Les totaux mouvements et soldes de l'exercice seront corrects, mais il manquera les reports à nouveau.
ð Critère de tri. Vous avez le choix pour l’ordre de présentation des comptes clients ou fournisseurs entre :
§ Par n° compte.
§
Par nom
condensé. Permet d’obtenir une balance dans l’ordre alphabétique des
comptes.
ð Collectif. Indiquez le code du compte collectif (code racine) si vous ne voulez traiter qu’un seul compte collectif, et s’il existe plusieurs comptes collectifs de type clients ou fournisseurs. Par défaut, le système traite tous les collectifs du type demandé, c’est à dire client ou fournisseur.
ð Depuis le n° – Jusqu’au n°. Indiquez l’intervalle de comptes clients ou fournisseurs à traiter. Par défaut, le système propose d’imprimer tous les comptes. Attention : le N° du tiers doit être saisi ici sans le code racine.
ð Restitution. Cette zone, située en partie droite en dessous du bouton Imprimer, n’est proposée que si vous avez activé la seconde devise de restitution au niveau de la fiche société. Vous avez le choix entre 2 formules possibles :
§
Devise de
référence. Ce sont les montants en devise de référence, écriture par
écriture, qui sont cumulés.
§
Seconde devise
de restitution.. Tous les montants sont présentés en seconde devise de
restitution. Selon le mode de gestion choisi pour la seconde devise
de restitution, le traitement diffère. Dans le mode Seconde
devise mise à jour au niveau de chaque
écriture avec garantie des équilibres, ce sont les montants
en seconde devise de restitution, écriture par écriture, qui sont cumulés. Dans
le mode Seconde devise calculée par conversion
unitaire simple de chaque montant élémentaire, le système convertit
le montant, écriture par écriture, de la devise de référence vers la seconde
devise restitution, puis cumule ces montants convertis. De ce fait, l’état
présenté peut faire apparaître des écarts suite aux arrondis des conversions
unitaires que l’on cumule.
ð Format. Cette zone, située en partie droite en dessous du bouton Imprimer, permet de choisir entre le format Vertical ou le format Horizontal. Comme il a été dit plus haut, en format horizontal, deux colonnes Débit période et Crédit période apparaissent en sus des colonnes Débit exercice, Crédit exercice, Solde débiteur et Solde créditeur.
L’état imprimé comporte une
ligne par compte, avec des sous-totaux pour compte collectif. Pour chaque
ligne, on trouve le N° du compte, le libellé, les totaux débit-crédit de la
période (la période étant le mois demandé pour l’arrêté de la balance), la date
du dernier mouvement dans le compte, les totaux débit-crédit de
l’exercice, et le solde débiteur ou créditeur du compte. Dans les formats
132 colonnes, les totaux débit-crédit de la période et la date de dernier
mouvement sont omis.
Rappel : si la mention PROVISOIRE apparaît dans le titre de l’état, reportez vous
au paragraphe 2.4 pour comprendre la signification de ce libellé.
Remarque : suite à chaque édition de balance, on
dispose dans le répertoire temporaire choisi lors de l’installation du logiciel
(en principe, C:\Windows\Temp) d’un
fichier nommé CPWBAL, fichier qui
contient les données correspondant à la balance : un enregistrement par
compte, avec le N° du compte, le libellé, les totaux débit-crédit et le solde
débiteur ou créditeur. Ce fichier peut être transféré dans un logiciel tableur
par exemple, via l’option Outils/Conversion
de données en format texte présenté
au chapitre 23.3.
Cette procédure permet
d'éditer les balances des comptes auxiliaires autre que clients ou
fournisseurs. Elle est accessible depuis le menu Edition/Balances/autre auXiliaire.
Lors de l'appel de la
procédure, il y a affichage d'un écran de saisie des paramètres d'édition. Cet
écran est composé des zones suivantes :
ð Balance arrêtée. Vous pouvez choisir entre une balance arrêtée à fin du mois ou à la date du. Dans le premier cas, indiquez ensuite le mois comptable sur lequel il faut arrêter la balance. Dans le second cas, indiquez la date d’arrêtée de la balance, qui peut être une date quelconque en milieu de mois. Par défaut, le système propose un arrêté à la fin du mois en cours.
Dans le cas d’une édition au format horizontal arrêtée à une date donnée, vous pouvez également choisir la date de début de période. En effet, en format horizontal, la balance comporte deux colonnes Débit période et Crédit période en sus des colonnes Débit exercice, Crédit exercice, Solde débiteur et Solde créditeur. Cette période est soit le mois de l’arrêté si la balance est arrêtée à une fin de mois, soit définie par la date début de période et la date d’arrêté si la balance est arrêtée à une date donnée. Ce procédé permet notamment d’obtenir des balances arrêtées sur des périodes américaines, constituées de 4 ou 5 semaines.
ð Reprise de l’exercice précédent. Cette zone n'a de signification que lorsque vous avez deux exercices ouverts simultanément. Il est dans ce cas possible d'éditer une balance pour n'importe lequel des deux exercices. Si on lance l'édition de la balance sur l'exercice le plus récent, par exemple édition arrêtée au mois 03/2000, dernière clôture annuelle effectuée au 31/12/1998, exercice de 12 mois, on a la possibilité soit de reprendre les écritures de l'exercice précédent (celles de 1999), soit de les ignorer. La date de prochaine clôture, c'est à dire celle qui permet de distinguer les écritures de l'exercice précédent (ici 31/12/1999), est calculée à partir de la date de la dernière clôture effectuée (31/12/1998) et du nombre de mois de l'exercice (12), informations portées toutes deux dans la fiche société. Les choix possibles sont :
§ Oui. Les écritures de l'exercice précédent sont reprises en totalité. Les soldes de la balance seront justes, mais les totaux mouvements de l'exercice couvriront les deux exercices en cours.
§ Non. Les écritures de l'exercice précédent sont ignorées. Les totaux mouvements et soldes de l'exercice seront corrects, mais il manquera les reports à nouveau.
ð Collectif. Indiquez le code du compte collectif (code racine) si vous ne voulez traiter qu’un seul compte collectif. Par défaut, le système traite tous les collectifs du type autre auxiliaire, c’est à dire autre que client ou fournisseur.
ð Restitution. Cette zone, située en partie droite en dessous du bouton Imprimer, n’est proposée que si vous avez activé la seconde devise de restitution au niveau de la fiche société. Vous avez le choix entre 2 formules possibles :
§
Devise de
référence. Ce sont les montants en devise de référence, écriture par
écriture, qui sont cumulés.
§
Seconde devise
de restitution.. Tous les montants sont présentés en seconde devise de
restitution. Selon le mode de gestion choisi pour la seconde devise
de restitution, le traitement diffère. Dans le mode Seconde
devise mise à jour au niveau de chaque
écriture avec garantie des équilibres, ce sont les montants
en seconde devise de restitution, écriture par écriture, qui sont cumulés. Dans
le mode Seconde devise calculée par conversion
unitaire simple de chaque montant élémentaire, le système convertit
le montant, écriture par écriture, de la devise de référence vers la seconde
devise restitution, puis cumule ces montants convertis. De ce fait, l’état
présenté peut faire apparaître des écarts suite aux arrondis des conversions
unitaires que l’on cumule.
ð Format. Cette zone, située en partie droite en dessous du bouton Imprimer, permet de choisir entre le format Vertical ou le format Horizontal. Comme il a été dit plus haut, en format horizontal, deux colonnes Débit période et Crédit période apparaissent en sus des colonnes Débit exercice, Crédit exercice, Solde débiteur et Solde créditeur.
L’état imprimé a la même forme
qu’une balance client ou fournisseur, présentée au paragraphe précédent.
Cette procédure permet
d'éditer le grand-livre des comptes généraux. Elle est accessible depuis le
menu Edition/Grands-livres/Général.
Lors de l'appel de la
procédure, il y a affichage d'un écran de saisie des paramètres d'édition. Cet
écran est composé des zones suivantes :
ð Grand livre arrêté. Vous pouvez choisir entre un arrêté à fin du mois ou à la date du. Dans le premier cas, indiquez ensuite le mois comptable sur lequel il faut arrêter le grand-livre. Dans le second cas, indiquez la date d’arrêté du grand-livre, qui peut être une date quelconque en milieu de mois. Par défaut, le système propose un arrêté à la fin du mois en cours.
ð Edition du détail des écritures. Activez cette option pour que les écritures comptables s’impriment en détail sur le grand livre. Si vous ne souhaitez imprimer que les soldes des comptes, avec éventuellement les totaux mensuels, désactivez cette option.
ð à partir du. Si vous avez activé l’option précédente, vous pouvez indiquer ici la date à partir de laquelle les écritures comptables s’impriment en détail. Si une date est indiquée, toutes les écritures antérieures à cette date seront cumulées en une seule ligne de report. Si aucune date n’est indiquée, toutes les écritures s’impriment depuis le début de l’exercice.
ð Edition des sous-totaux par mois. Activez cette option si vous voulez voir apparaître des lignes de totalisation des mouvements mois par mois. Ces lignes de totalisations mensuelles s’intercalent entre les écritures comptables, au sein de chaque compte.
ð Prise en compte des centralisations. La centralisation des écritures sur le grand-livre consiste à ne présenter qu’une seule ligne de totalisation par journal et mois comptable, cette ligne reprenant le cumul des mouvements débits et crédits, en lieu et place du détail des écritures comptables. On peut ainsi diminuer de façon significative le volume papier des grands-livres, sachant que le détail des mouvements peut être retrouvé sur les journaux. Cette centralisation ne s’effectue que pour les journaux et les comptes pour lesquels cela a été demandé explicitement, au niveau des paramètres journaux et du plan comptable. De plus, il n’y a centralisation que pour les mois comptables clos. Les mois non clos restent présentés en détail.
Il faut insister sur le fait que cette centralisation n'est qu'un artifice de programmation. Dans le fichier historique comptable, on conserve toujours le détail de toutes les écritures comptables passées réellement. Lors de l'édition des grands-livres, et si la centralisation est souhaitée, il y a cumul des écritures à centraliser par journal et période comptable. On ne fait figurer qu'une seule ligne cumul sur l'état, sous le libellé CENTRALISATION XX YY/ZZ, avec XX = Code du journal centralisé, YY = Mois comptable, et ZZ = Année comptable. Même après clôture mensuelle du journal, il donc possible si vous le souhaitez de ne pas centraliser les écritures, et de reprendre le détail de toutes les écritures.
Si cette option est activée, les centralisations seront prises en compte, conformément aux paramétrages ayant été mis en place, tel que cela est décrit ci-dessus. Si cette option est désactivée, aucune centralisation ne sera faite.
ð Reprise de l’exercice précédent. Cette zone n'a de signification que lorsque vous avez deux exercices ouverts simultanément. Il est dans ce cas possible d'éditer un grand-livre pour n'importe lequel des deux exercices. Si on lance l'édition du grand-livre sur l'exercice le plus récent, par exemple édition arrêtée au mois 03/2000, dernière clôture annuelle effectuée au 31/12/1998, exercice de 12 mois, on a la possibilité soit de reprendre les écritures de l'exercice précédent (celles de 1999), soit de les ignorer, soit enfin de présenter le grand-livre comme si la clôture d’exercice au 31/12/99 avait été effectuée. La date de prochaine clôture, c'est à dire celle qui permet de distinguer les écritures de l'exercice précédent (ici 31/12/1999), est calculée à partir de la date de la dernière clôture effectuée (31/12/1998) et du nombre de mois de l'exercice (12), informations portées toutes deux dans la fiche société. Les choix possibles sont:
§ Oui. Les écritures de l'exercice précédent sont reprises en totalité. On a donc le détail de tous les mouvements des deux exercices. Vous pouvez éventuellement demander le détail des écritures à partir de la date de début du second exercice, mais cela ne reviendra pas exactement au même que l’option C=Clôture provisoire décrite ci-dessous, pour les cumuls de mouvements notamment, et pour les comptes de charges et produits.
§ Non. Les écritures de l'exercice précédent sont ignorées purement et simplement. Attention : pour les comptes de bilan, on n’aura donc pas de report à nouveau de l’exercice précédent.
§ Clôture provisoire. Présente le grand-livre comme si la clôture de l’exercice précédent avait été réalisée. Cette simulation de clôture consiste à :
·
pour les comptes de
classes 1 à 5, les écritures de l'exercice précédent sont reprises sous la
forme d’une écriture de report à nouveau ;
·
pour les comptes de
classes 6 et 7, les écritures de l'exercice précédent ne sont pas reprises
dans les comptes, mais sont sommées pour déterminer le résultat provisoire. Ce
résultat provisoire apparaît sous la forme d’une écriture fictive dans
un compte Résultat en
instance d'affectation, ce
compte étant paramétré dans la fiche société. L’écriture est fictive dans le sens où elle
n’existe pas réellement dans le compte ; si on interroge ce compte Résultat en instance d’affectation, on ne la verra pas.
ð Masque de sélection des comptes. Permet d’effectuer une sélection des comptes plus fine que celle possible par les deux zones décrites ci-après (sélection par intervalle). Par exemple, en indiquant « 6 1 » dans ce masque, vous sélectionnez tous les comptes commençant par 6 et dont le dernier chiffre à droite est 1. Ce type de sélection est très pratique lorsqu'on a ouvert des comptes de charges et produits par établissement, en utilisant une position du N° de compte pour spécifier l'établissement concerné. La sélection par masque peut être combinée avec une sélection par intervalle.
ð Depuis le n° – Jusqu’au n°. Indiquez l’intervalle de comptes à traiter. Par défaut, le système propose d’imprimer tous les comptes.
ð Sélection des écritures. Cette zone de sélection vous permet de limiter l'édition aux seules écritures non lettrées, ou aux seules écritures lettrées. Les choix possibles sont :
§ Toutes. Impression de toutes les écritures, qu'elles soient lettrées ou non ;
§ Non lettrées. Impression des seules écritures non lettrées, ou lettrées avec une date de lettrage postérieure à la date d’arrêté de lettrage déterminée comme indiqué à l’invite ci-dessous ;
§ Lettrées. Impression des seules écritures lettrées avec une date de lettrage antérieure ou égale à la date d’arrêté de lettrage déterminée comme indiqué à l’invite ci-dessous.
ð Lettrées ou non lettrées au. Indiquez la date d’arrêté à prendre en compte pour déterminer si l’écriture doit être considérée comme lettrée ou pas. Cette zone n’a de sens que si l’on a choisi l’option Non lettrées ou Lettrées à l’invite précédente. Si vous ne renseignez pas cette zone, le système prend la date d’arrêté du grand-livre comme date d’arrêté de lettrage, ce qui est le cas le plus fréquent.
ð Restitution. Cette zone, située en partie droite en dessous du bouton Imprimer, n’est proposée que si vous avez activé la seconde devise de restitution au niveau de la fiche société. Vous avez le choix entre 2 formules possibles :
§
Devise de
référence. Ce sont les montants en devise de référence, écriture par
écriture, qui sont présentés.
§
Seconde devise
de restitution.. Tous les montants sont présentés en seconde devise de
restitution. Selon le mode de gestion choisi pour la seconde devise
de restitution, le traitement diffère. Dans le mode Seconde
devise mise à jour au niveau de chaque
écriture avec garantie des équilibres, ce sont les montants
en seconde devise de restitution, écriture par écriture, qui sont cumulés. Dans
le mode Seconde devise calculée par conversion
unitaire simple de chaque montant élémentaire, le système convertit
le montant, écriture par écriture, de la devise de référence vers la seconde
devise restitution, puis cumule ces montants convertis. De ce fait, l’état
présenté peut faire apparaître des écarts suite aux arrondis des conversions
unitaires que l’on cumule.
ð Format. Cette zone, située en partie droite en dessous du bouton Imprimer, permet de choisir entre le format Vertical ou le format Horizontal. En format horizontal, on dispose d’informations supplémentaires, mais l’édition nécessitera davantage de pages.
ð Imprimer les cadres – Imprimer les trames. Ces deux options, situées en partie droite en dessous du bouton Imprimer, permettent de désactiver l’impression de tous les cadres et/ou des trames grisées mettant en évidence chaque nouveau compte. La désactivation de ces deux options permet d’accélérer l’impression et de diminuer la consommation d’encre ; cela est conseillé tout particulièrement si l’imprimante utilisée est de type matricielle.
Pour chaque compte, on trouve
:
·
une partie en-tête
qui identifie le compte (N° de compte et libellé du compte).
·
une écriture de
report, qui cumule toutes les écritures antérieures à la date de report (détail des écritures à partir du) indiquée sur l'écran de saisie des paramètres,
le cas échéant.
·
la liste des écritures
passées dans le compte, ayant une date comptable comprise entre la date de
report et la date d'arrêté du compte indiquées toutes deux sur l'écran de
saisie des paramètres.
·
des totaux mensuels
des écritures, si cela a été demandé sur l'écran de saisie des paramètres.
·
un total général du
compte pour les colonnes Débit et Crédit, et le solde du compte à la date
d'arrêté demandée.
Chaque écriture comporte les
zones suivantes :
·
La date comptable
·
Le code journal
·
Le n° de ligne, ou
n° d'ordre interne de l'écriture (chaque écriture passée dans l'historique
comptable est identifiée de façon unique par ce n° d'ordre).
·
Le libellé nature
de la pièce comptable (Facture, Avoir, OD...)
·
Le n° de pièce
comptable
·
La date de la pièce
comptable
·
La date d'échéance
de l'écriture
·
La section
analytique le cas échéant
·
La référence du
document et le libellé de l'écriture
·
Le niveau de
relance (pour les écritures client uniquement)
·
Le code lettrage et
le mois de lettrage, si l'écriture a été lettrée. Les lettrages partiels apparaissent avec le repère * dans le mois de lettrage.
·
Le montant au débit
·
Le montant au
crédit
·
Le solde progressif
du compte, évoluant ligne par ligne.
L’état comporte de plus des
sous-totaux pour chaque niveau ayant été demandé dans le plan comptable (classe
de comptes à 1, 2 ou 3 chiffres).
Dans le format vertical,
certaines données sont omises ou abrégées, faute de place.
Rappel : si la mention PROVISOIRE apparaît en haut à gauche de l’état, reportez
vous au paragraphe 2.4 pour comprendre la signification de ce libellé.
Cette procédure permet
d'éditer les grands-livres clients et fournisseurs. Elle est accessible depuis
les options de menu Edition/Grands-livres/Clients et Edition/Grands-livres/Fournisseurs.
Lors de l'appel de la
procédure, il y a affichage d'un écran de saisie des paramètres d'édition. Cet
écran est composé des zones suivantes :
ð Grand livre arrêté. Vous pouvez choisir entre un arrêté à fin du mois ou à la date du. Dans le premier cas, indiquez ensuite le mois comptable sur lequel il faut arrêter le grand-livre. Dans le second cas, indiquez la date d’arrêté du grand-livre, qui peut être une date quelconque en milieu de mois. Par défaut, le système propose un arrêté à la fin du mois en cours.
ð Edition du détail des écritures. Activez cette option pour que les écritures comptables s’impriment en détail sur le grand livre. Si vous ne souhaitez imprimer que les soldes des comptes, avec éventuellement les totaux mensuels, désactivez cette option.
ð à partir du. Si vous avez activé l’option précédente, vous pouvez indiquer ici la date à partir de laquelle les écritures comptables s’impriment en détail. Si une date est indiquée, toutes les écritures antérieures à cette date seront cumulées en une seule ligne de report. Si aucune date n’est indiquée, toutes les écritures s’impriment depuis le début de l’exercice.
ð Edition de sous-totaux par mois. Activez cette option si vous voulez voir apparaître des lignes de totalisation des mouvements mois par mois. Ces lignes de totalisations mensuelles s’intercalent entre les écritures comptables, au sein de chaque compte.
ð Reprise de l’exercice précédent. Cette zone n'a de signification que lorsque vous avez deux exercices ouverts simultanément. Il est dans ce cas possible d'éditer un grand-livre pour n'importe lequel des deux exercices. Si on lance l'édition du grand-livre sur l'exercice le plus récent, par exemple édition arrêtée au mois 03/2000, dernière clôture annuelle effectuée au 31/12/1998, exercice de 12 mois, on a la possibilité soit de reprendre les écritures de l'exercice précédent (celles de 1999), soit de les ignorer. La date de prochaine clôture, c'est à dire celle qui permet de distinguer les écritures de l'exercice précédent (ici 31/12/1999), est calculée à partir de la date de la dernière clôture effectuée (31/12/1998) et du nombre de mois de l'exercice (12), informations portées toutes deux dans la fiche société. Les choix possibles sont:
§ Oui. Les écritures de l'exercice précédent sont reprises en totalité. On a donc le détail de tous les mouvements des deux exercices. Vous pouvez éventuellement demander le détail des écritures à partir de la date de début du second exercice, mais cela ne reviendra pas exactement au même que l’option C=Clôture provisoire décrite ci-dessous, pour les cumuls de mouvements notamment, et pour les comptes de charges et produits.
§ Non. Les écritures de l'exercice précédent sont ignorées purement et simplement. Attention : pour les comptes de bilan, on n’aura donc pas de report à nouveau de l’exercice précédent.
ð Présentation par ordre des. Vous avez le choix pour l’ordre de présentation des comptes clients ou fournisseurs entre :
§ Numéros de compte.
§
Noms
condensés. Permet d’obtenir un grand-livre dans l’ordre alphabétique
des comptes.
ð Collectif. Indiquez le code du compte collectif (code racine) si vous ne voulez traiter qu’un seul compte collectif, et s’il existe plusieurs comptes collectifs de type clients ou fournisseurs. Par défaut, le système traite tous les collectifs du type demandé, c’est à dire client ou fournisseur.
ð Depuis le n° – Jusqu’au n°. Indiquez l’intervalle de comptes clients ou fournisseurs à traiter. Par défaut, le système propose d’imprimer tous les comptes. Attention : le N° du tiers doit être saisi ici sans le code racine.
ð Sélection des écritures. Cette zone de sélection vous permet de limiter l'édition aux seules écritures non lettrées, ou aux seules écritures lettrées. Les choix possibles sont :
§ Toutes. Impression de toutes les écritures, qu'elles soient lettrées ou non;
§ Non lettrées. Impression des seules écritures non lettrées, ou lettrées avec une date de lettrage postérieure à la date d’arrêté de lettrage déterminée comme indiqué à l’invite ci-dessous ;
§ Lettrées. Impression des seules écritures lettrées avec une date de lettrage antérieure ou égale à la date d’arrêté de lettrage déterminée comme indiqué à l’invite ci-dessous.
ð Lettrées ou non lettrées au. Indiquez la date d’arrêté à prendre en compte pour déterminer si l’écriture doit être considérée comme lettrée ou pas. Cette zone n’a de sens que si l’on a choisi l’option Non lettrées ou Lettrées à l’invite précédente. Si vous ne renseignez pas cette zone, le système prend la date d’arrêté du grand-livre comme date d’arrêté de lettrage, ce qui est le cas le plus fréquent.
ð Restitution. Cette zone, située en partie droite en dessous du bouton Imprimer, n’est proposée que si vous avez activé la seconde devise de restitution au niveau de la fiche société. Vous avez le choix entre 2 formules possibles :
§
Devise de
référence. Ce sont les montants en devise de référence, écriture par
écriture, qui sont présentés.
§
Seconde devise
de restitution.. Tous les montants sont présentés en seconde devise de
restitution. Selon le mode de gestion choisi pour la seconde devise
de restitution, le traitement diffère. Dans le mode Seconde
devise mise à jour au niveau de chaque
écriture avec garantie des équilibres, ce sont les montants
en seconde devise de restitution, écriture par écriture, qui sont cumulés. Dans
le mode Seconde devise calculée par conversion
unitaire simple de chaque montant élémentaire, le système convertit
le montant, écriture par écriture, de la devise de référence vers la seconde
devise restitution, puis cumule ces montants convertis. De ce fait, l’état
présenté peut faire apparaître des écarts suite aux arrondis des conversions
unitaires que l’on cumule.
ð Format. Cette zone, située en partie droite en dessous du bouton Imprimer, permet de choisir entre le format Vertical ou le format Horizontal. En format horizontal, on dispose d’informations supplémentaires, mais l’édition nécessitera davantage de pages.
ð Imprimer les cadres – Imprimer les trames. Ces deux options, situées en partie droite en dessous du bouton Imprimer, permettent de désactiver l’impression de tous les cadres et/ou des trames grisées mettant en évidence chaque nouveau compte. La désactivation de ces deux options permet d’accélérer l’impression et de diminuer la consommation d’encre ; cela est conseillé tout particulièrement si l’imprimante utilisée est de type matricielle.
Elle est très proche de celle
d’un grand-livre des comptes généraux, qui est décrite au paragraphe précédent.
Cette procédure permet
d'éditer les grands-livres des comptes auxiliaires autre que clients ou fournisseurs.
Elle est accessible depuis le menu Edition/Grands-livres/autre auXiliaire.
Lors de l'appel de la
procédure, il y a affichage d'un écran de saisie des paramètres d'édition. Cet
écran est composé des zones suivantes :
ð Grand livre arrêté. Vous pouvez choisir entre un arrêté à fin du mois ou à la date du. Dans le premier cas, indiquez ensuite le mois comptable sur lequel il faut arrêter le grand-livre. Dans le second cas, indiquez la date d’arrêté du grand-livre, qui peut être une date quelconque en milieu de mois. Par défaut, le système propose un arrêté à la fin du mois en cours.
ð Edition du détail des écritures. Activez cette option pour que les écritures comptables s’impriment en détail sur le grand livre. Si vous ne souhaitez imprimer que les soldes des comptes, avec éventuellement les totaux mensuels, désactivez cette option.
ð à partir du. Si vous avez activé l’option précédente, vous pouvez indiquer ici la date à partir de laquelle les écritures comptables s’impriment en détail. Si une date est indiquée, toutes les écritures antérieures à cette date seront cumulées en une seule ligne de report. Si aucune date n’est indiquée, toutes les écritures s’impriment depuis le début de l’exercice.
ð Edition de sous-totaux par mois. Activez cette option si vous voulez voir apparaître des lignes de totalisation des mouvements mois par mois. Ces lignes de totalisations mensuelles s’intercalent entre les écritures comptables, au sein de chaque compte.
ð Reprise de l’exercice précédent. Cette zone n'a de signification que lorsque vous avez deux exercices ouverts simultanément. Il est dans ce cas possible d'éditer un grand-livre pour n'importe lequel des deux exercices. Si on lance l'édition du grand-livre sur l'exercice le plus récent, par exemple édition arrêtée au mois 03/2000, dernière clôture annuelle effectuée au 31/12/1998, exercice de 12 mois, on a la possibilité soit de reprendre les écritures de l'exercice précédent (celles de 1999), soit de les ignorer. La date de prochaine clôture, c'est à dire celle qui permet de distinguer les écritures de l'exercice précédent (ici 31/12/1999), est calculée à partir de la date de la dernière clôture effectuée (31/12/1998) et du nombre de mois de l'exercice (12), informations portées toutes deux dans la fiche société. Les choix possibles sont:
§ Oui. Les écritures de l'exercice précédent sont reprises en totalité. On a donc le détail de tous les mouvements des deux exercices. Vous pouvez éventuellement demander le détail des écritures à partir de la date de début du second exercice, mais cela ne reviendra pas exactement au même que l’option C=Clôture provisoire décrite ci-dessous, pour les cumuls de mouvements notamment, et pour les comptes de charges et produits.
§ Non. Les écritures de l'exercice précédent sont ignorées purement et simplement. Attention : pour les comptes de bilan, on n’aura donc pas de report à nouveau de l’exercice précédent.
ð Collectif. Indiquez le code du compte collectif (code racine) si vous ne voulez traiter qu’un seul compte collectif. Par défaut, le système traite tous les collectifs du type autre auxiliaire, c’est à dire autre que client ou fournisseur.
ð Sélection des écritures. Cette zone de sélection vous permet de limiter l'édition aux seules écritures non lettrées, ou aux seules écritures lettrées. Les choix possibles sont :
§ Toutes. Impression de toutes les écritures, qu'elles soient lettrées ou non;
§ Non lettrées. Impression des seules écritures non lettrées, ou lettrées avec une date de lettrage postérieure à la date d’arrêté de lettrage déterminée comme indiqué à l’invite ci-dessous ;
§ Lettrées. Impression des seules écritures lettrées avec une date de lettrage antérieure ou égale à la date d’arrêté de lettrage déterminée comme indiqué à l’invite ci-dessous.
ð Lettrées ou non lettrées au. Indiquez la date d’arrêté à prendre en compte pour déterminer si l’écriture doit être considérée comme lettrée ou pas. Cette zone n’a de sens que si l’on a choisi l’option Non lettrées ou Lettrées à l’invite précédente. Si vous ne renseignez pas cette zone, le système prend la date d’arrêté du grand-livre comme date d’arrêté de lettrage, ce qui est le cas le plus fréquent.
ð Restitution. Cette zone, située en partie droite en dessous du bouton Imprimer, n’est proposée que si vous avez activé la seconde devise de restitution au niveau de la fiche société. Vous avez le choix entre 2 formules possibles :
§
Devise de
référence. Ce sont les montants en devise de référence, écriture par
écriture, qui sont présentés.
§
Seconde devise
de restitution.. Tous les montants sont présentés en seconde devise de
restitution. Selon le mode de gestion choisi pour la seconde devise
de restitution, le traitement diffère. Dans le mode Seconde
devise mise à jour au niveau de chaque
écriture avec garantie des équilibres, ce sont les montants
en seconde devise de restitution, écriture par écriture, qui sont cumulés. Dans
le mode Seconde devise calculée par conversion
unitaire simple de chaque montant élémentaire, le système convertit
le montant, écriture par écriture, de la devise de référence vers la seconde
devise restitution, puis cumule ces montants convertis. De ce fait, l’état
présenté peut faire apparaître des écarts suite aux arrondis des conversions unitaires
que l’on cumule.
ð Format. Cette zone, située en partie droite en dessous du bouton Imprimer, permet de choisir entre le format Vertical ou le format Horizontal. En format horizontal, on dispose d’informations supplémentaires, mais l’édition nécessitera davantage de pages.
ð Imprimer les cadres – Imprimer les trames. Ces deux options, situées en partie droite en dessous du bouton Imprimer, permettent de désactiver l’impression de tous les cadres et/ou des trames grisées mettant en évidence chaque nouveau compte. La désactivation de ces deux options permet d’accélérer l’impression et de diminuer la consommation d’encre ; cela est conseillé tout particulièrement si l’imprimante utilisée est de type matricielle.
L’état imprimé a la même forme
qu’un grand-livre client ou fournisseur.
Cette procédure permet
d'éditer un grand-livre pour un compte donné, quel que soit le type de compte,
compte général, client, fournisseur ou autre auxiliaire. Elle est accessible
soit depuis le menu Edition/Grands-livres/Compte par compte, soit depuis la procédure d’interrogation d’un
compte, par le bouton Imprimer compte.
Lors de l'appel de la
procédure, il y a affichage d'un écran de saisie des paramètres d'édition. Cet
écran est composé des zones suivantes :
ð N° du compte à éditer. Indiquez le N° du compte que vous voulez imprimer. Il peut s'agir soit d'un n° de compte général, soit d'un n° de compte auxiliaire. Reportez vous si nécessaire aux règles de saisie d’un N° de compte du paragraphe 2.1, qui décrit également comment utiliser la touche F4 pour retrouver dans une liste de sélection n’importe quel type de compte.
ð Arrêté au. Indiquez ici la date à laquelle il faut arrêter l’état. Toutes les écritures ayant une date comptable postérieure à cette date d’arrêté seront ignorées. Le système propose ici la date du jour.
ð Edition du détail des écritures. Activez cette option pour que les écritures comptables s’impriment en détail sur le grand livre. Si vous ne souhaitez imprimer que les soldes des comptes, avec éventuellement les totaux mensuels, désactivez cette option.
ð à partir du. Si vous avez activé l’option précédente, vous pouvez indiquer ici la date à partir de laquelle les écritures comptables s’impriment en détail. Si une date est indiquée, toutes les écritures antérieures à cette date seront cumulées en une seule ligne de report. Si aucune date n’est indiquée, toutes les écritures s’impriment depuis le début de l’exercice.
ð Edition de sous-totaux par mois. Activez cette option si vous voulez voir apparaître des lignes de totalisation des mouvements mois par mois. Ces lignes de totalisations mensuelles s’intercalent entre les écritures comptables, au sein de chaque compte.
ð Prise en compte des centralisations. Cette zone n’a de sens que si l’on choisit un compte général. La notion de centralisation sur les grands-livres est présentée au paragraphe 6.6.
ð Report des écritures des périodes antérieures. Cette zone détermine le traitement qui est fait des écritures ayant une date comptable antérieure à la date indiquée à l’invite à partir du. Si vous activez cette option, toutes les écritures ayant une date comptable antérieure à la date de report seront cumulées, et figureront sous la forme d'une seule écriture de report en début de liste. C’est le mode normal d’utilisation. Si vous désactivez cette option, toutes les écritures ayant une date comptable antérieure à cette date de report seront purement et simplement ignorées. De ce fait, ce n’est plus un solde du compte que l’on obtiendra, mais un total des mouvements entre la date à partir du et la date d’arrêté.
ð Lettrage des écritures. Cette zone de sélection vous permet de limiter l'édition aux seules écritures non lettrées, ou aux seules écritures lettrées. Les choix possibles sont :
§ Toutes. Impression de toutes les écritures, qu'elles soient lettrées ou non;
§ Non lettrées. Impression des seules écritures non lettrées, ou lettrées avec une date de lettrage postérieure à la date d’arrêté de lettrage déterminée comme indiqué à l’invite ci-dessous ;
§ Lettrées. Impression des seules écritures lettrées avec une date de lettrage antérieure ou égale à la date d’arrêté de lettrage déterminée comme indiqué à l’invite ci-dessous.
ð Lettrées ou non lettrées au. Indiquez la date d’arrêté à prendre en compte pour déterminer si l’écriture doit être considérée comme lettrée ou pas. Cette zone n’a de sens que si l’on a choisi l’option Non lettrées ou Lettrées à l’invite précédente. Si vous ne renseignez pas cette zone, le système prend la date d’arrêté du grand-livre comme date d’arrêté de lettrage, ce qui est le cas le plus fréquent.
ð Restitution. Cette zone, située en partie droite en dessous du bouton Imprimer, n’est proposée que si vous avez activé la seconde devise de restitution au niveau de la fiche société. Vous avez le choix entre 2 formules possibles :
§
Devise de
référence. Ce sont les montants en devise de référence, écriture par
écriture, qui sont présentés.
§
Seconde devise
de restitution.. Tous les montants sont présentés en seconde devise de
restitution. Selon le mode de gestion choisi pour la seconde devise
de restitution, le traitement diffère. Dans le mode Seconde
devise mise à jour au niveau de chaque
écriture avec garantie des équilibres, ce sont les montants
en seconde devise de restitution, écriture par écriture, qui sont cumulés. Dans
le mode Seconde devise calculée par conversion
unitaire simple de chaque montant élémentaire, le système convertit
le montant, écriture par écriture, de la devise de référence vers la seconde
devise restitution, puis cumule ces montants convertis. De ce fait, l’état
présenté peut faire apparaître des écarts suite aux arrondis des conversions
unitaires que l’on cumule.
ð Format. Cette zone, située en partie droite en dessous du bouton Imprimer, permet de choisir entre le format Vertical ou le format Horizontal. En format horizontal, on dispose d’informations supplémentaires, mais l’édition nécessitera davantage de pages.
ð Imprimer les cadres – Imprimer les trames. Ces deux options, situées en partie droite en dessous du bouton Imprimer, permettent de désactiver l’impression de tous les cadres et/ou des trames grisées mettant en évidence chaque nouveau compte. La désactivation de ces deux options permet d’accélérer l’impression et de diminuer la consommation d’encre ; cela est conseillé tout particulièrement si l’imprimante utilisée est de type matricielle.
Le grand-livre qui s’imprime
est identique à celui que l’on obtient par les options classiques d’édition de
grand-livre décrites précédemment, à l’exception du fait qu’un seul compte est
traité.
Cette procédure permet
d'éditer un relevé de compte. Elle n’est disponible que pour les comptes clients.
Cette procédure ne doit pas être confondue avec l’édition des relevés clients.
L’édition des relevés de
compte est une simple édition de type grand-livre, au format A4, avec une
présentation plus pratique que le grand-livre classique, dont l’usage principal
est de faire le point sur un compte à une date donné, et de transmettre cet
état au client par courrier ou par fax. Ce relevé de compte peut d’ailleurs
être utilisé conjointement aux relances clients,
en modifiant le paramétrage des lettres-types
tel que cela est décrit au paragraphe 14.1.
L’édition des relevés clients
correspond plutôt à l’émission d’un relevé de factures, telle qu’on peut en
trouver dans des progiciels de gestion commerciale. Une traite peut également
être émise en pied de relevé, avec intégration de la traite dans le
portefeuille client ou dans le portefeuille de traites émises à l’acceptation.
Cette procédure d’édition des relevés clients
est décrite en détail au paragraphe 15.2.
La procédure d’édition des
relevés de compte qui nous intéresse donc ici est accessible soit depuis le
menu Edition/Grands-livres/Relevé
de compte, soit depuis la
procédure d’interrogation d’un compte client, par le bouton Imprimer relevé.
Lors de l'appel de la
procédure, il y a affichage d'un écran de saisie des paramètres d'édition. Cet
écran est composé des zones suivantes :
ð Plage de comptes à imprimer. Indiquez le compte client ou l’intervalle de comptes clients à traiter. Les N° du tiers doivent être saisis ici avec le code racine (exemple : 4100123456). Si vous ne renseignez que la première zone, un seul relevé sera imprimé pour le compte demandé. Si vous spécifiez les deux zones, ceux-ci doivent être dans le même collectif (même code racine).
ð Ecritures à imprimer. Cette zone de sélection vous permet de limiter l'édition aux seules écritures non lettrées, ou aux seules écritures lettrées, ou encore aux seules écritures ayant été relancées. Les choix possibles sont :
§ Toutes les écritures du compte. Impression de toutes les écritures, qu'elles soient lettrées ou non ;
§ Non lettrées uniquement. Impression des seules écritures non lettrées, ou lettrées partiellement ;
§ Lettrées uniquement. Impression des seules écritures lettrées (les écritures lettrées partiellement sont omises).
§ Relancées uniquement. Impression des seules écritures non lettrées, ou lettrées partiellement, et ayant fait l’objet d’une ou plusieurs relances. Ce mode est celui qui est utilisé lorsque le relevé est imprimé conjointement à une lettre de relance.
ð Imprimer le compte si aucune écriture. Activez cette option si vous souhaitez qu’il y ait édition d’une page pour chaque compte traité, même si aucune écriture ne figure sur le relevé.
ð Restitution. Cette zone, située en partie droite en dessous du bouton Imprimer, n’est présentée que si vous avez activé le module devises dans la fiche société. Vous avez le choix entre 4 formules possibles :
§ Automatique. Avec cette valeur, qui est celle proposée par défaut, c’est l’ordinateur qui fait le choix de la devise de restitution, en fonction du code devise par défaut associé au compte à visualiser. Pour un compte paramétré en devises, c’est à dire ayant dans sa fiche client un code devise renseigné et différent de la devise de référence, le relevé s’imprimera en devises, comme si l’on choisit l’option Devises ; sinon, le relevé s’imprimera en devise de référence.
§
Devise de
référence. Tous les montants seront présentés en devise de
référence, quelle que soit la devise dans laquelle les pièces ont été saisies.
§
Devises. Tous
les montants seront présentés dans la devise dans laquelle ils ont été saisis,
accompagnés de leur contre-valeur en devise de référence.
§
Seconde devise
de restitution. Cette option n’est proposée que si vous avez activé
la seconde devise de restitution au niveau de la fiche société.
Tous les montants seront présentés en seconde devise de restitution. La
présentation est la même que pour l’option Devise de
référence, seule la devise diffère.
ð Fichier source pour impression du relevé. Indiquez le nom est l’emplacement du fichier source du programme d’impression. Par défaut, le système propose d’utiliser le fichier nommé RccEta.txt dans le répertoire des programmes choisi à l’installation du logiciel. Si vous souhaitez intervenir sur la forme d’impression des relevés clients, vous pouvez faire une copie de ce fichier sous un autre nom ou dans un autre répertoire, modifier le fichier copié, puis référencer ce nouveau fichier ici de telle sorte qu’il soit utilisé en lieu et place du fichier source livré par défaut. Le fichier contient un source dans le langage Windev ; toute modification de ce source nécessite donc d’avoir quelques connaissances de ce langage ; contactez au besoin votre société de services.
Une fois un premier relevé
imprimé, si la procédure a été appelée depuis le menu et si un seul compte a
été demandé en impression, on reste sur le même écran de façon à pouvoir
imprimer un autre relevé.
Remarque : pour activer ou désactiver l’impression
de votre en-tête société en haut à gauche de chaque relevé de compte, il existe
un paramètre que vous modifiez à partir de l’option Traitement/Relances clients/Modification des relances
clients, bouton Paramètres, zone intitulée Imprimer l’en-tête société sur les relevés clients.
Cette procédure permet
d'éditer un grand-livre en devises. Elle est accessible depuis le menu Edition/Grands-livres/Devises. Cette option n’apparaît sur le menu que si le module
devises a été activé dans la fiche société.
Lors de l'appel de la
procédure, il y a affichage d'un écran de saisie des paramètres d'édition. Cet
écran est composé des zones suivantes :
ð Nature du grand livre. Choisissez le type de compte à traiter, parmi les 4 valeurs proposées : Général, Client, Fournisseur, Autre auxiliaire.
ð Arrêté à fin du mois. Indiquez ici le mois comptable sur lequel il faut arrêter l’état. Par défaut, le système propose le mois en cours.
ð Edition du détail des écritures. Activez cette option pour que les écritures comptables s’impriment en détail sur le grand livre. Si vous ne souhaitez imprimer que les soldes des comptes, avec éventuellement les totaux mensuels, désactivez cette option.
ð à partir du. Si vous avez activé à l’invite précédente, vous pouvez indiquer ici la date à partir de laquelle les écritures comptables s’impriment en détail. Si une date est indiquée, toutes les écritures antérieures à cette date seront cumulées en une seule ligne de report. Si aucune date n’est indiquée, toutes les écritures s’impriment depuis le début de l’exercice.
ð Reprise de l’exercice précédent. Cette zone n'a de signification que lorsque vous avez deux exercices ouverts simultanément. Il est dans ce cas possible d'éditer un grand-livre pour n'importe lequel des deux exercices. Si on lance l'édition du grand-livre sur l'exercice le plus récent, par exemple édition arrêtée au mois 03/2000, dernière clôture annuelle effectuée au 31/12/1998, exercice de 12 mois, on a la possibilité soit de reprendre les écritures de l'exercice précédent (celles de 1999), soit de les ignorer, soit enfin de présenter le grand-livre comme si la clôture d’exercice au 31/12/99 avait été effectuée. La date de prochaine clôture, c'est à dire celle qui permet de distinguer les écritures de l'exercice précédent (ici 31/12/1999), est calculée à partir de la date de la dernière clôture effectuée (31/12/1998) et du nombre de mois de l'exercice (12), informations portées toutes deux dans la fiche société. Les choix possibles sont:
§ Oui. Les écritures de l'exercice précédent sont reprises en totalité. On a donc le détail de tous les mouvements des deux exercices.
§ Non. Les écritures de l'exercice précédent sont ignorées purement et simplement. Attention : pour les comptes de bilan, on n’aura donc pas de report à nouveau de l’exercice précédent.
ð Ecritures dans la devise. Indiquez ici un code devise si vous ne voulez imprimer que les écritures ayant été saisies dans une devise particulière. Attention : il faut utiliser cette sélection avec précaution, car les totaux et soldes qui vont apparaître sur le grand-livre n’ont plus de sens si vous avez pour un même compte des écritures dans plusieurs devises. Il ne s’agit plus d’un solde global du compte, mais simplement d’un solde du compte pour la devise considérée.
ð Compte défini dans la devise. Cette invite n’est proposée que pour les comptes clients ou fournisseurs. Indiquez ici un code devise si vous ne voulez imprimer que les comptes pour lesquels vous avez défini une devise de gestion, au niveau de la fiche du tiers. Vous avez le choix entre :
§
<Aucune
sélection>. Tous les comptes sont traités, quelle que soit la
devise indiquée dans la fiche du compte, et même si aucune devise n’a été
indiquée dans la fiche.
§
<Toutes
devises sauf devise de référence>. Seuls les comptes définis dans
une devise autre que la devise
de référence sont traités. Les comptes n’ayant aucune devise dans
leur fiche, ou ayant un code devise identique à la devise de référence sont
ignorés.
§
Code Devise. Seuls
les comptes définis dans la devise que vous avez indiquée sont traités. Les
comptes n’ayant aucune devise dans leur fiche, ou ayant un code devise
différent de celui que vous avez indiqué sont ignorés.
Il s’agit ici d’un moyen très simple de ne traiter sur ce grand-livre que les comptes pour lesquels cela est pertinent, c’est à dire les comptes pour lesquels il y a de grandes chances de trouver des écritures en devises.
ð Présentation par ordre des. Cette zone n’est proposée que si vous avez choisi un grand-livre de type client ou fournisseur. Vous avez le choix pour l’ordre de présentation des comptes clients ou fournisseurs entre :
§ Numéros de compte.
§
Noms
condensés. Permet d’obtenir un grand-livre dans l’ordre alphabétique
des comptes.
ð Collectif. Cette zone n’est proposée que si vous avez choisi un grand-livre de type client, fournisseur ou autre auxiliaire sur l’écran précédent. Indiquez le N° du compte collectif (code racine) si vous ne voulez traiter qu’un seul compte collectif. Par défaut, le système traite tous les collectifs du type demandé.
ð Depuis le n° – Jusqu’au n°. Indiquez l’intervalle de comptes généraux, clients ou fournisseurs à traiter. Par défaut, le système propose d’imprimer tous les comptes. Attention : s’il s’agit d’un grand-livre client ou fournisseur, le N° du tiers doit être saisi ici sans le code racine.
ð Sélection des écritures. Cette zone de sélection vous permet de limiter l'édition aux seules écritures non lettrées, ou aux seules écritures lettrées. Les choix possibles sont :
§ Toutes. Impression de toutes les écritures, qu'elles soient lettrées ou non ;
§ Non lettrées. Impression des seules écritures non lettrées, ou lettrées avec une date de lettrage postérieure à la date d’arrêté de lettrage déterminée comme indiqué à l’invite ci-dessous ;
§ Lettrées. Impression des seules écritures lettrées avec une date de lettrage antérieure ou égale à la date d’arrêté de lettrage déterminée comme indiqué à l’invite ci-dessous.
ð Lettrées ou non lettrées au. Indiquez la date d’arrêté à prendre en compte pour déterminer si l’écriture doit être considérée comme lettrée ou pas. Cette zone n’a de sens que si l’on a choisi l’option Non lettrées ou Lettrées à l’invite précédente. Si vous ne renseignez pas cette zone, le système prend la date d’arrêté du grand-livre comme date d’arrêté de lettrage, ce qui est le cas le plus fréquent.
ð Format. Cette zone, située en partie droite en dessous du bouton Imprimer, permet de choisir entre le format Vertical ou le format Horizontal. En format horizontal, on dispose d’informations supplémentaires, mais l’édition nécessitera davantage de pages.
ð Imprimer les cadres – Imprimer les trames. Ces deux options, situées en partie droite en dessous du bouton Imprimer, permettent de désactiver l’impression de tous les cadres et/ou des trames grisées mettant en évidence chaque nouveau compte. La désactivation de ces deux options permet d’accélérer l’impression et de diminuer la consommation d’encre ; cela est conseillé tout particulièrement si l’imprimante utilisée est de type matricielle.
Pour chaque compte, on trouve
:
·
une partie en-tête
qui identifie le compte (N° de compte et libellé du compte);
·
une écriture de
report devise par devise, qui cumule toutes les écritures antérieures à la date
de report (détail des
écritures à partir du) indiquée
sur l'écran de saisie des paramètres, le cas échéant.
·
la liste des
écritures passées dans le compte, ayant une date comptable comprise entre la
date de report et la date d'arrêté du compte indiquées toutes deux sur l'écran
de saisie des paramètres.
·
un total général du
compte devise par devise, pour les colonnes Débit et Crédit et Solde.
Chaque écriture comporte les
zones suivantes :
·
La date comptable
·
Le code journal
·
Le n° de ligne, ou
n° d'ordre interne de l'écriture (chaque écriture passée dans l'historique
comptable est identifiée de façon unique par ce n° d'ordre).
·
Le libellé nature
de la pièce comptable (Facture, Avoir, OD...)
·
Le n° de pièce
comptable
·
La date d'échéance
de l'écriture
·
Le niveau de
relance (pour les écritures client uniquement)
·
Le code lettrage et
le mois de lettrage, si l'écriture a été lettrée. Les lettrages partiels apparaissent avec le repère * dans le mois de lettrage.
·
La référence du
document et le libellé de l'écriture
·
Le cours de la
devise, dans le cas d’une écriture en devise out
·
Le montant au débit
en devise, suivi du code de la devise
·
Le montant au
crédit en devise, suivi du code de la devise
·
Le montant débit ou
crédit en devise
de référence
·
Le solde progressif
du compte en devise de référence, dans la dernière colonne, évoluant ligne par
ligne.
Rappel : si la mention PROVISOIRE apparaît en haut à gauche de l’état, reportez
vous au paragraphe 2.4 pour comprendre la signification de ce libellé.
LDCompta dispose de deux procédures permettant d’éditer des
balances âgées clients et fournisseurs. Ces deux procédures sont accessibles
respectivement depuis les menus :
Edition/Balances/Balance
âgées clients
Edition/Balances/Balance
âgées fournisseurs
Selon les choix que l’on va
faire lors de la demande d’édition de la balance âgée, on va pouvoir:
è soit répartir les créances clients ou fournisseurs en fonction de leur ancienneté, c'est à dire de leur date comptable ou date de pièce ; il s’agit là de la véritable balance âgée ;
è soit répartir les créances clients ou fournisseurs en fonction de leur échéance, en s’intéressant cette fois ci aux échéances à venir ; on peut parler dans ce cas de balance future.
Lors de l'appel d’une
procédure d’édition de balance âgée, il y a affichage d'un écran de saisie des
paramètres d'édition. Cet écran est composé des zones suivantes :
ð Balance arrêtée à fin du mois. Indiquez ici le mois auquel il faut arrêter la balance. Par défaut, le système propose le mois en cours. L’arrêté se fera soit en date comptable, soit en date de pièce, soit en date d’échéance, selon ce qui est spécifié à l’invite suivante.
ð Arrêté en date. Choisissez la date sur laquelle l’arrêté doit se faire, parmi les 3 valeurs :
§ Echéance. L’arrêté se fera en date d’échéance.
§ Comptable. L’arrêté se fera en date comptable.
§ Pièce. L’arrêté se fera en date de pièce.
ð Mois-Année de départ colonne 1. Indiquez ici le mois comptable qui sera le point de départ de la colonne 1, les colonnes suivantes correspondant aux mois précédents ce mois de départ. Si vous ne renseignez pas cette zone, le système prend le mois de l’arrêté comme mois de départ en colonne 1. Si vous indiquez un mois de départ antérieur au mois d’arrêté, la colonne 1 regroupera toutes les écritures ayant un mois postérieur ou égal au mois de départ demandé.
Remarque : si la nature de la date utilisée pour l’arrêté est différente de la nature de date utilisée pour la distribution des colonnes, il peut être préférable de choisir un mois de départ différent du mois d’arrêté. Par exemple, pour une balance future, on va arrêter la balance en date comptable au 31/03/2000, et on va distribuer les colonnes en date d’échéance. Si on facture en moyenne avec des échéances à 60 jours, il est judicieux de choisir le mois 05/2000 comme mois de départ de la colonne 1. Ainsi, les factures de mars à échéance sur mai seront placées dans la colonne 1, en colonne 2, on trouvera les factures à échéance avril ; etc.
ð Distribution en date. Choisissez la date selon laquelle les écritures vont être réparties dans les différentes colonnes de la balance :
§ Echéance. La distribution des écritures se fera en date d’échéance.
§ Comptable. La distribution des écritures se fera en date comptable.
§ Pièce. La distribution des écritures se fera en date de pièce.
ð Collectif. Indiquez le code du compte collectif (code racine) si vous ne voulez traiter qu’un seul compte collectif. Par défaut, le système traite tous les collectifs du type demandé, client ou fournisseur.
ð Depuis le n° – Jusqu’au n°. Indiquez l’intervalle de comptes clients ou fournisseurs à traiter. Par défaut, le système propose d’imprimer tous les comptes. Attention : le N° du tiers doit être saisi ici sans le code racine.
ð Ignorer les écritures lettrées. Activez cette option si vous voulez ignorer toutes les écritures lettrées, ce qui est préférable sur une balance âgée où l’on ne s’intéresse en général qu’aux créances restant dues. Si vous prenez en compte aussi les écritures lettrées en désactivant cette option, on obtient une balance assez différente : mois par mois, les soldes de la balance sont tout à fait différents, du fait des écritures lettrées, pour lesquelles il y a bien souvent des mois différents entre le débit et le crédit du lettrage ; la dernière colonne qui donne le solde global à la date d’arrêté est elle identique quel que soit le choix effectué pour la prise en compte des écritures lettrées.
ð lettrées au. Indiquez la date d’arrêté à prendre en compte pour déterminer si l’écriture doit être considérée comme lettrée ou pas. Cette zone n’est accessible que si vous avez activé l’option précédente. Si vous ne renseignez pas cette zone, le système prend la date d’arrêté de la balance comme date d’arrêté de lettrage, ce qui est le cas le plus fréquent.
ð Restitution. Cette zone, située en partie droite en dessous du bouton Imprimer, n’est proposée que si vous avez activé la seconde devise de restitution au niveau de la fiche société. Vous avez le choix entre 2 formules possibles :
§
Devise de
référence. Ce sont les montants en devise de référence, écriture par
écriture, qui sont présentés.
§
Seconde devise
de restitution.. Tous les montants sont présentés en seconde devise de
restitution. Selon le mode de gestion choisi pour la seconde devise
de restitution, le traitement diffère. Dans le mode Seconde
devise mise à jour au niveau de chaque
écriture avec garantie des équilibres, ce sont les montants
en seconde devise de restitution, écriture par écriture, qui sont cumulés. Dans
le mode Seconde devise calculée par conversion
unitaire simple de chaque montant élémentaire, le système convertit
le montant, écriture par écriture, de la devise de référence vers la seconde
devise restitution, puis cumule ces montants convertis. De ce fait, l’état
présenté peut faire apparaître des écarts suite aux arrondis des conversions
unitaires que l’on cumule.
Remarque : si l'on souhaite obtenir les mêmes soldes
comptables entre une balance âgée et une balance auxiliaire, il faut demander
la balance âgée arrêtée en date comptable à la même date que la balance
auxiliaire, en laissant les deux invites Ignorer les écritures lettrées et Lettrées au à leur valeur
proposée par défaut.
On trouve une ligne par client
ou fournisseur, avec le solde du tiers, ce solde étant ventilé en plusieurs
colonnes selon la date comptable, de pièce ou d’échéance des écritures qui le
constituent.
On dispose de 5 colonnes où apparaissent
des soldes mensuels, la sixième colonne regroupant les soldes mensuels
antérieurs, avec une ligne par mois pour lequel il y a un solde. Les deux
dernières colonnes de l’état présentent le solde global du compte, débiteur ou
créditeur.
On trouve également un
sous-total par compte collectif, pour chacune des colonnes de l’état, ainsi
qu’un total général. La sixième colonne présentant les soldes antérieurs est
également détaillée mois par mois (1 ligne par mois) pour ces niveaux de
totalisation.
Remarque : un tiers n'apparaît sur la balance âgée
que s'il a un solde non nul pour l'une au moins des colonnes 1 à 6, et même si
le solde global est nul (le solde peut être débiteur pour un mois donné,
créditeur du même montant sur un autre mois).
LDCompta offre des fonctions de lettrage soit sous forme
de procédures spécifiques, telles les procédures de lettrage manuel d’un compte
ou de lettrage automatique, soit de façon intégrée dans les procédures de
saisie des écritures. Les procédures permettant d’effectuer un lettrage sont
donc les suivantes :
þ
Saisie d’un règlement manuel fournisseur
þ
Règlement automatique des fournisseurs
þ
Saisie d’un règlement client
þ
Gestion des traites à l’acceptation
þ Interface standard d’entrée, dans le cas de règlements clients intégrés via cette procédure
Lors d’un lettrage que l’on
peut qualifier de manuel, c’est à dire que c’est vous qui pointez à
l’écran la ou les écritures à lettrer, le système offre un certain nombre de
facilités :
þ Les totaux du lettrage au débit et au crédit s’affichent au fur et à mesure du pointage, de façon à pouvoir vérifier facilement si le lettrage s’équilibre ou pas ;
þ Le lettrage est identifié par un code à 3 caractères, et une date de lettrage. Ces deux zones sont entièrement gérées par le système. Le code lettrage est AAA pour le premier lettrage effectué dans un compte donné. Par la suite, l'ordinateur recherche le plus grand code lettrage utilisé dans le compte en question, et attribue le prochain code disponible , dans l'ordre alphabétique (AAB, AAC… AAZ, AA0, ... AA9, ABA, ABB…). Pour ce qui est de la date de lettrage, le système la choisit égale à la plus grande date comptable parmi toutes les écritures pointées par le lettrage. Ainsi, pour un lettrage mettant en jeu deux factures datées du 15/12/1999 et du 15/01/2000, lettrées avec un règlement daté du 10/02/2000, les 3 écritures porteront comme date de lettrage le 10/02/2000.
þ Il est possible, en cas de petit déséquilibre, de demander la comptabilisation automatique d’une OD de différence de lettrage. Le système propose alors jusqu’à 4 comptes dans lesquels vous pouvez ventiler la différence (comptes définis dans la fiche société, onglet lettrage, paragraphe 3.1), plus un 5ème compte qui peut être choisi directement dans le plan comptable si exceptionnellement les 4 comptes qui sont proposés ne conviennent pas.
þ Il est possible de procéder à un lettrage partiel ; un lettrage partiel consiste à valider un lettrage qui n’est pas équilibré, en cas de règlement partiel d’une facture par exemple. Cela permet de définir un lien fort entre les différentes écritures pointées par le lettrage partiel. Cette notion de lettrage partiel est ensuite exploitée dans différentes procédures pour faciliter la lecture du compte : interrogation d’un compte, édition des lettres de relance... De plus, lors d’un lettrage ultérieur du même compte (saisie du règlement complémentaire), on pourra facilement pointer en une seule fois le lettrage partiel effectué précédemment, plutôt que d’agir à rechercher la ou les factures concernées et les règlements déjà effectués. Dans la base de données de LDCompta, les écritures lettrées partiellement peuvent être repérées de par leur date de lettrage qui est égale à 99/99/9999.
þ
Si le module
devises a été activé au niveau
de la fiche société, le lettrage peut s’effectuer en devises,
et même en multi-devises : règlement en Euros d’une facture comptabilisée
en Francs par exemple. La gestion des écritures de différences d’arrondi ou de
change en cas de devise
out est entièrement prise en
charge par le système.
Les fonctions de lettrage qui
sont intégrées dans les procédures de saisie ne sont pas décrites en détail
ci-après. Reportez vous si nécessaire aux paragraphes décrivant chacune de ces
procédures de saisie. Seules sont évoquées ci-après les procédures spécifiques
de lettrage manuel d’un compte et de lettrage automatique.
Cette procédure permet de
lettrer manuellement un compte donné, en dehors de toute saisie d’écritures. Il
peut s'agir d'un compte auxiliaire client, fournisseur ou autre auxiliaire, ou
même d'un compte général, dans la mesure où le compte en question a été déclaré
lettrable dans sa fiche. Elle peut être mise en oeuvre depuis le menu Traitement/Lettrage manuel ou par l’icône correspondant de la barre
d’outils.
Le premier écran permet de
sélectionner le compte à traiter et les options de traitement. Il est composé
des zones suivantes :
ð N° de compte. Indiquez le N° du compte à lettrer. Il peut s'agir soit d'un n° de compte général, soit d'un n° de compte auxiliaire. Les règles habituelles de saisie d’un N° de compte s’appliquent ici. Utilisez si besoin la touche F4 pour obtenir une fenêtre de sélection.
ð Date de report. Il s'agit de la date à partir de laquelle vous souhaitez voir afficher le détail des écritures comptables passées dans le compte. Toutes les écritures ayant une date comptable antérieure à cette date de report sont ignorées. Le système propose la date de début d’exercice.
ð Date de solde. Il s'agit de la date à laquelle vous souhaitez connaître le solde du compte. Toutes les écritures ayant une date comptable postérieure à cette date de solde sont ignorées. Le système propose la date du jour.
ð Type de traitement. Choisissez l’une des options possibles :
§ Lettrage en continu. Permet d’effectuer plusieurs lettrages successifs dans le même compte. Suite à chaque lettrage effectué, le système réaffiche le même compte pour que l’on puisse procéder à un autre lettrage.
§ Lettrage unique. Permet d’effectuer un lettrage simple. Suite à chaque lettrage effectué, le système revient sur ce premier écran.
§ Délettrage. Les spécificités d’un délettrage sont décrites plus loin.
ð Devise. Cette zone détermine le mode d’affichage des écritures du point de vue des devises. Elle n’est proposée que si le module devises a été activé au niveau de la fiche société. Les choix possibles sont :
§
Devise de
référence. L’affichage du compte se fait en devise de référence.
§ Devises. L’affichage du compte se fait en devises ; toutes les écritures sont affichées dans la devise dans laquelle elles ont été saisies.
Les particularités propres à chaque mode d’affichage sont décrites plus loin.
Si l’option En fonction du compte est activée, c’est l’ordinateur qui fait le choix du mode d’affichage du compte, en fonction du code devise par défaut associé au compte à visualiser. Pour un compte paramétré en devises, c’est à dire ayant dans sa fiche (plan comptable, fiche client ou fournisseur) un code devise renseigné et différent de la devise de référence, l’affichage se fera en devises, comme si l’on choisit le mode d’affichage Devises ; sinon, l’affichage se fera en devise de référence.
Une fois l’écran de saisie des
paramètres validé par la touche ENTREE, on arrive sur
l’écran de lettrage proprement dit. L'affichage est constitué de deux parties :
þ la liste des écritures passées dans le compte, et encore non lettrées. Les écritures lettrées partiellement n’apparaissent pas, mais on voit s’afficher une ligne présentant le solde de chaque lettrage partiel effectué dans ce compte. Si vous avez opté pour un mode d’affichage en devises, les écritures sont présentées dans la devise dans laquelle elles ont été saisies, le code devise apparaissant à droite de chaque montant.
þ le total des montants lettrés au débit et au crédit. Dans le cas du mode d’affichage en devises, le total est présenté en devise de référence.
L'affichage des écritures
comptables non lettrées se fait par date comptable croissante. Chaque écriture
comporte les zones suivantes :
§ Le code journal
§ La date comptable
§ Le n° de pièce comptable
§ La référence document
§ Le libellé écriture
§ Le code lettrage, dans le cas d’un lettrage partiel
§ Le montant au débit
§ Une colonne de pointage, dans laquelle apparaît une coche verte pour les écritures ayant été pointées pour être lettrées
§ Le montant au crédit
Il suffit de pointer les
écritures à lettrer soit en cliquant à la souris dans les colonnes Débit ou Crédit, lorsque le curseur
souris se présente sous la forme d’une main doigt tendu, soit en se déplaçant
sur chaque écriture par les touches Û et Ü du clavier, puis en appuyant sur la barre
d’espacement pour sélectionner ou désélectionner une écriture. A chaque
modification de la sélection, l'ordinateur calcule les totaux débit et crédit
des écritures pointées.
Le bouton Lettrages partiels vous permet d’accéder à un écran présentant le détail des lettrages partiels pour ce compte.
Cet écran est le même que celui qui est proposé en interrogation de
compte ; il est décrit au paragraphe 5.1. Une fonctionnalité supplémentaire est offerte ici,
lorsque cet écran de visualisation des lettrages partiels est appelé depuis un
écran de lettrage de compte, afin de pouvoir supprimer un lettrage partiel, si
le lien qui avait été établi entre les écritures par un lettrage partiel doit
être cassé. Pour cela, sur l’écran d’affichage des lettrages partiels,
sélectionnez le lettrage partiel à supprimer et cliquez sur le bouton Afficher ; une fois sur l’écran d’affichage détaillé du
lettrage partiel, cliquez sur le bouton Supprimer.
Les écritures qui constituaient le lettrage partiel supprimé se retrouvent donc
non lettrées ; lorsque vous abandonnez l’écran de visualisation des
lettrages partiels, le système recharge la liste des écritures pouvant être
lettrées, et vous les retrouvez ainsi en détail dans la liste ; vous pouvez
alors en pointer une partie pour le nouveau lettrage. Attention : si vous
souhaitez intégrer la totalité d’un lettrage partiel dans un nouveau lettrage
partiel, il est inutile de le supprimer auparavant. Vous pouvez tout à fait
pointer directement le lettrage partiel dans la liste des écritures à lettrer.
Vous pouvez même pointer plusieurs lettrages partiels en une seule opération de
lettrage (un règlement qui solde deux règlements partiels qui étaient en
attente par exemple, chaque règlement partiel ayant fait l’objet lors de sa
saisie d’un lettrage partiel).
Pour valider le lettrage, vous
avez plusieurs formules possibles :
þ Valider le lettrage par le bouton OK ou par un double clic sur la dernière écriture à lettrer. Si l'ensemble des écritures pointées s'équilibrent, le système procède à un lettrage « normal », appelé aussi parfois lettrage complet par opposition à un lettrage partiel. Si au contraire il y a une différence de lettrage lorsqu’on a validé par OK, une fenêtre vous propose soit de comptabiliser une OD de différence automatique si la différence constatée est inférieure à la différence maximum autorisée pour la comptabilisation automatique d’une OD de différence de lettrage, soit de procéder à un lettrage partiel. Ces deux cas, OD automatique de différence et lettrage partiel, peuvent également être déclenchés directement par les boutons décrits ci-après.
þ Procéder à la comptabilisation automatique d’une OD de différence de lettrage, s’il y a une différence de lettrage. Il faut dans ce cas valider par le bouton OD automatique, bouton qui n’est accessible que si la différence constatée est inférieure à la différence maximum autorisée pour la comptabilisation automatique d’une OD de différence de lettrage. Cette valeur maximum est indiquée dans la fiche société, soit en valeur absolue, soit en pourcentage de la somme lettrée (voir paragraphe 3.1, Onglet lettrage). On accède alors à l’écran de ventilation de cette différence décrit ci-après.
þ Procéder à un lettrage partiel, si le lettrage ne peut être équilibré. Il faut dans ce cas valider par le bouton Lettrage partiel. Il ne peut y avoir lettrage partiel que si deux écritures au moins ont été pointées, et que l'ensemble des écritures pointées ne s'équilibrent pas. Lors de l'enregistrement d'un lettrage partiel, on peut saisir certaines données caractérisant ce lettrage partiel :
§ un libellé de 25 caractères ;
§ un commentaire (zone libre de texte, 5 x 25 caractères) ;
§ un code nature de pièce ;
§ un N° de pièce ;
§ un niveau de relance, si le compte lettré est un compte client ;
§ une date comptable ;
§ une date d'échéance.
Afin d'accélérer cette saisie, seul le libellé est obligatoire. La date comptable est pré-affichée soit avec la date du jour (si lettrage manuel d'un compte), soit avec la date de l'opération déclenchant le lettrage partiel (si lettrage en cours de saisie de pièce ou de règlement). La date d'échéance, ainsi que le niveau de relance le cas échéant, sont pré-affichés avec les valeurs maximum observées entre toutes les écritures mises en jeu par le lettrage partiel.
Cet écran est affiché suite à
la validation d’un lettrage par le bouton OD automatique, ou par le bouton OK, si l'ordinateur a
détecté une différence de lettrage et que vous avez demandé ensuite à
comptabiliser cette différence en automatique. Cette affectation automatique
n'est possible que si la différence constatée est inférieure à la
différence maximum qui est indiquée dans la fiche société, soit en
valeur absolue, soit en pourcentage de la somme lettrée (voir paragraphe 3.1, Onglet
lettrage).
L'affectation automatique
consiste à passer une OD entre le compte lettré d’une part et un ou plusieurs
comptes de charges ou produits d’autre part, la ou les écritures passées dans
le compte lettré étant elles aussi lettrées de façon à équilibrer le lettrage.
L'écran d'affectation
automatique de la différence de lettrage permet de sélectionner le ou les
comptes dans lesquels doit être passée l'OD pour corriger la différence de
lettrage. L'ordinateur affiche la liste des comptes Différence de lettrage définis dans la fiche société
sur l’onglet lettrage, en fonction du sens de la différence (Débit ou
crédit).
Pour affecter la totalité de
la différence sur un seul compte, vous pouvez agir de différentes façon :
§ soit effectuer un double clic dans la zone Montant en regard du compte souhaité,
§ soit placer le curseur dans la zone Montant en regard du compte souhaité et cliquer sur le bouton Affecter différence,
§ soit saisir le montant de la différence dans la zone Montant en regard du compte souhaité
Si vous voulez répartir le
montant de la différence sur plusieurs comptes, il vous faut indiquer le
montant de la différence à affecter en regard de chaque compte. Dans ce type
d’affectation multiple, le bouton Affecter différence permet
d’affecter sur une ligne donnée la part de la différence de lettrage non encore
affectée.
Si vous voulez affecter tout
ou partie de la différence sur un compte autre que ceux proposés par le
système, vous pouvez saisir le N° de compte désiré sur la
dernière ligne affichée pour saisir l’affectation.
Si cet écran d’affectation
automatique est proposé suite à un lettrage manuel, le système propose 3 zones
supplémentaires en saisie, en milieu d’écran :
ð Code journal. Indiquez le code du journal sur lequel l’OD de différence de lettrage va être comptabilisée. Le système propose le code du journal qui a été choisi dans la fiche société, mais il reste encore modifiable à ce stade.
ð Date comptable. Indiquez la date à laquelle l’OD de différence de lettrage va être comptabilisée. Le système propose la date du jour. Attention : sachant que la date de lettrage est toujours la date la plus grande parmi les dates des écritures lettrées, le fait de conserver la date du jour comme date de l’OD aura aussi pour conséquence d’affecter la date du jour en tant que date de lettrage. Il est donc préférable de choisir une date d’OD plus en rapport avec le lettrage effectué.
ð N° de pièce de l’OD. Indiquez le N° de pièce que vous voulez voir affecté à l’OD de différence de lettrage. Si vous avez opté pour une numérotation automatique pour le journal choisi, ce N° n’a pas à être saisi ici ; c’est le système qui va attribuer un N° de pièce en automatique lors de la validation du lettrage.
Pour valider cet écran d’affectation automatique, utilisez la touche Entrée ou cliquez sur le bouton OK. Si la différence de lettrage a bien été affectée en totalité sur un ou plusieurs comptes, le système comptabilise l’OD dans les comptes indiqués et valide le lettrage. Vous pouvez aussi, en cas de besoin, retourner modifier le lettrage en cours par le bouton Annuler.
Lors du lettrage d'un compte
dans lequel un ou plusieurs lettrages partiels sont déjà enregistrés, les
écritures lettrées partiellement n'apparaissent plus. En revanche, on fait
apparaître une « pseudo-écriture » pour chaque lettrage partiel. Ces
écritures correspondant à des lettrages partiels peuvent facilement être
repérées, de part leur code journal à Lp, et la
couleur rouge utilisée pour le code journal et le code lettrage.
Chaque écriture correspondant
à un lettrage partiel peut donc être pointée pour un nouveau lettrage, ce
nouveau lettrage pouvant lui-aussi être un lettrage partiel.
Si on enregistre un nouveau
lettrage partiel mettant en jeu un ou plusieurs autres lettrages partiels, les
données du premier lettrage partiel (Code lettrage, libellé, commentaires)
ayant été re-pointé sont récupérées et proposées pour le nouveau lettrage
partiel, là-aussi afin d'accélérer la saisie.
On peut aussi utiliser cette
faculté pour modifier les données d'un lettrage partiel précédemment
enregistré. Il suffit, en lettrage manuel d'un compte, de re-pointer le
lettrage partiel et de cliquer sur le bouton Lettrage partiel.
En revanche, si le nouveau
lettrage est un lettrage « normal », par opposition à un lettrage
partiel, un nouveau code lettrage est attribué, le code du lettrage partiel
n'étant pas réutilisé.
Pour ce qui est des procédures
de lettrage ne se faisant pas par un pointage du compte à l'écran, à savoir :
è Lettrage automatique d'un compte
è Lettrage lors d'un règlement automatique fournisseur
è Lettrage par la procédure d’interface standard
les
écritures lettrées partiellement sont considérées comme déjà lettrées, et ne
sont donc pas traitées du point de vue du lettrage.
Dans les procédures de
consultation d'écritures (interrogation d'un compte, d'une pièce, d'un
journal...), les écritures lettrées partiellement sont différenciées par un
code lettrage apparaissant en rouge. La date de lettrage est toujours égale à 99/99/9999.
Sur l'édition des
grands-livres, un symbole * apparaît en lieu et
place du mois de lettrage dans le cas d'une écriture lettrée partiellement.
Dans toutes les procédures
d'interrogation ou d'édition où une sélection est possible sur le critère Ecriture lettrée, les écritures lettrées partiellement sont
considérées comme non lettrées.
Enfin, sur les écrans suivants
:
þ Interrogation d'un compte,
þ Modification des relances client par client,
þ Tous les écrans de lettrage d'un compte par pointage,
un bouton Lettrages partiels permet d'accéder à un écran de consultation détaillée des lettrages partiels du
compte. Cet écran est présenté au paragraphe 5.1.
Depuis l'écran de consultation
des lettrages partiels évoqué ci-devant, et si cet écran a été obtenu par le
bouton Lettrages
partiels depuis un écran de
lettrage d'un compte, il est possible de supprimer un lettrage partiel, en
affichant le détail du lettrage partiel, puis en cliquant sur le bouton Supprimer.
Ce bouton Supprimer n'est en revanche pas disponible si l'écran de
consultation des lettrages partiels a été obtenu depuis la procédure de
consultation d'un compte, ou depuis l’écran de modification des relances.
Pour délettrer un compte, choisissez l’option Délettrage à l’invite Type de traitement sur le premier écran de la procédure de lettrage manuel d’un compte.
Le système propose alors sur le second écran l’ensemble des écritures déjà lettrées, avec le code lettrage à gauche du montant au débit. Il vous suffit de pointer, à la souris ou au clavier comme vous le faites pour lettrage, les écritures à délettrer. Comme lors d’un lettrage, le délettrage n’est possible que s’il y a égalité débit-crédit pour l’ensemble des écritures pointées pour le délettrage.
Vous ne pouvez délettrer qu’un seul lettrage à la fois ; en d’autres termes, vous ne pouvez pas pointer simultanément des écritures ayant un code ou une date de lettrage différents. Si vous voulez effacer plusieurs lettrages, il faut pointer et valider par OK chaque lettrage séparément.
Vous pouvez également effacer tous les lettrages présents dans le compte en une seule fois par le bouton Tout délettrer ; le système vous demande dans ce cas de confirmer votre demande de délettrage complet du compte.
En cas de lettrage déséquilibré suite à une anomalie, anomalie qui peut être détectée par la procédure de vérification de l’équilibre des lettrages présentée au paragraphe 22.2, il est tout de même possible de délettrer le lettrage en anomalie malgré le déséquilibre constaté, si vous disposez d’un droit d’accès de niveau Administrateur.
Cette procédure permet de
lettrer en automatique un ou plusieurs comptes. Elle peut être mise en oeuvre
depuis le menu Traitement/Lettrage automatique.
L’écran de sélection de la
procédure est composé des zones suivantes :
ð A partir du compte – Jusqu’au compte. Indiquez le compte ou la plage de comptes à lettrer. Il peut s'agir soit de comptes généraux, soit de comptes auxiliaires clients, fournisseurs ou autres auxiliaires. Si vous renseignez les deux zones, les deux N° de comptes indiqués doivent être de même nature (généraux, clients, fournisseurs ou autres auxiliaires) ; de plus, s’il s’agit de comptes auxiliaires, ceux-ci doivent être attachés au même collectif (même code racine). Le fait de spécifier une plage de comptes incluant un ou plusieurs comptes collectifs ne provoque pas le lettrage des comptes auxiliaires sous jacents. Le lettrage automatique des comptes auxiliaires doit être demandé explicitement, en choisissant la plage de comptes adéquate (par exemple, du compte 4000001 au compte 4099999, si 40 est votre code racine fournisseur). Enfin, au sein d’une plage de comptes donnés, seuls les comptes ayant été déclarés lettrables dans la fiche du compte sont effectivement traités ; les comptes déclarés non lettrables sont ignorés.
ð Options de lettrage. Choisissez un ou plusieurs procédés de lettrage parmi ceux qui sont offerts au nombre de 5 :
§ Montant. Pour chaque montant au débit, le système recherche un montant équivalent au crédit. S’il existe plusieurs écritures ayant le même montant au crédit, il lettre celle ayant la date comptable la plus proche. Ce procédé lettre peu, mais lettre juste.
§ N° de pièce. Le système regroupe les écritures non lettrées par N° de pièce ; pour chaque N° de pièce pour lequel il y a égalité des totaux débits et crédits, le système effectue un lettrage. Ce procédé lettre juste, mais ne peut être utilisé que pour les comptes où l’on trouve le même N° de pièce au débit et au crédit. Cela peut être le cas par exemple des comptes d’effets à payer et à recevoir.
§ Référence document. Même procédé que ci-dessus, en utilisant la référence document en lieu et place du N° de pièce.
§ Solde comptable. Le système balaie les écritures du compte, triées par date comptable, en calculant le solde progressif du compte. Chaque fois que le solde passe à zéro, le système lettre toutes les écritures qui justifient ce solde à zéro. Ce procédé peut lettrer beaucoup, mais sans réellement expliquer le compte : si le compte a un solde nul au terme de 50 écritures, les 50 écritures se verront affecter un seul et même code lettrage.
§ Solde par échéance. Même procédé que ci-dessus, en balayant les écritures en date d’échéance et non en date comptable. Ce procédé peut donner de très bons résultats sur les comptes fournisseurs notamment, où l'on a rarement un compte soldé en date comptable, mais où l'on a beaucoup plus fréquemment un solde nul en date d'échéance.
Vous pouvez choisir plusieurs procédés de lettrage automatique, qui seront mis en œuvre successivement compte par compte, dans l’ordre où vous les avez demandés, cet ordre étant celui dans lequel vous avez sélectionné les différentes options. Cet ordre est matérialisé par le chiffre apparaissant en bleu à gauche de chaque option sélectionnée.
Remarque : la procédure
de lettrage automatique n’effectue que des lettrages exacts. Elle ne
réalise en aucun cas de lettrage partiel, ou de
lettrage avec OD de différence automatique.
La procédure d'interface en entrée du progiciel comptable comporte les fonctionnalités suivantes :
· Importation de fiches clients et fournisseurs ;
· Passation d'écritures en comptabilité générale et/ou analytique (Journal de vente ou d’achat essentiellement), avec support multi-devises complet ;
· Enregistrement de traites émises à l'acceptation, ou de traites directement remises en portefeuille, avec possibilité de lettrage automatique avec la ou les factures correspondantes, sur le N° de pièce. Seules deux devises sont acceptées pour ces règlements :
ð la devise de référence utilisée en comptabilité,
ð ou la seconde devise de paiement définie dans LDCompta. Cette deuxième devise de paiement permet de gérer les règlements Franc et Euro de façon parallèle durant toute la période transitoire. Cette notion devrait disparaître au delà de 2002.
· Cette procédure peut également être utilisée lors d’une reprise de soldes ou d’écritures effectuée pour basculer d’un ancien logiciel comptable vers LDCompta. Pour réaliser une telle reprise, on peut déroger à certaines règles qui s’appliquent habituellement, afin de pouvoir reprendre le maximum d’informations de l’ancien logiciel, même si toutes ces informations ne respectent pas toutes les règles de gestion utilisées par LDCompta. Cela pourra se faire en modifiant certains paramètres de l’interface.
L'interface entre une application en amont de la comptabilité et la comptabilité elle-même peut se décomposer en deux phases :
· La phase 1 correspond à la génération des données à passer en comptabilité. Cette phase est à la charge de l'application située en amont de la comptabilité (Gestion commerciale par exemple) ;
· La phase 2 correspond au contrôle et à la validation en comptabilité de ces données. Elle peut être lancée depuis LDCompta, par l’option Outils/Interface avec autres applications ou par l’icône correspondant de la barre d’outils.
Les phases 1 et 2 communiquent au travers d’un fichier texte, qui doit être constitué en phase 1, et qui est relu en phase 2. Ce fichier comporte différents types d’enregistrements, selon la nature des données importées : fiches clients ou fournisseurs, écriture de comptabilité générale ou analytique, règlements clients.
La phase 2 comporte un contrôle complet des erreurs pouvant survenir, afin de garantir des mises à jour en comptabilité conformes aux spécifications de ce logiciel. En cas de détection d'erreur, il y a dans tous les cas édition d'une liste d'erreurs.
Le fichier texte utilisé pour communiquer entre les phases 1 et 2 doit être renseigné en respectant un ensemble très précis de spécifications. Celles-ci sont décrites dans une documentation complémentaire intitulée INTCPTVx, x étant fonction de la version cible de LDCompta. Par exemple, pour s’interfacer avec LDCompta Version 2.05, consultez la documentation intitulée INTCPTV2.DOC.
Cette documentation décrit également les différents paramètres de l’interface, accessibles sur l’onglet Paramètres de l’écran de lancement de la procédure d’interface.
A la fin de la procédure d’interface, si la validation a été effectivement réalisée (validation demandée et aucune erreur détectée), le fichier texte d'interface est immédiatement effacé par la procédure d’interface, de façon à éviter qu'il ne soit validé une deuxième fois par erreur.
LDPaye est interfacée en standard avec LDCompta. Cette interface utilise elle aussi la procédure standard en entrée de LDCompta. Il faut donc procéder ainsi :
þ lancer l’export des écritures de paye, depuis LDPaye par l’option Traitement mensuel/Interface comptable. Par défaut, le système propose d’utiliser le fichier d’interface IntCpt.txt dans le répertoire des données du dossier comptable correspondant au code du dossier de paye courant : si le dossier de paye courant est LDZ, le fichier proposé sera donc C:\Ldsystem\Fichiers\Compta\Soc_LDZ\IntCpt.txt ;
þ lancer l’import de ces écritures de paye dans LDCompta, en faisant appel à la procédure standard d’interface sur le menu Outils/Interface avec autres applications, en précisant le même nom de fichier que celui utilisé lors de l’export dans LDPaye ;
þ une fois l’importation menée à son terme dans LDCompta, il reste à valider de façon définitive l’interface dans LDPaye. Pour cela, relancez l’option Traitement mensuel/Interface comptable dans LDPaye. Vous obtenez cette fois-ci l’onglet Validation, sur lequel vous n’avez que deux boutons :
§ Valider si l’interface a été menée à terme dans LDCompta, et que toutes les écritures de paye sont donc correctement passées en comptabilité ;
§ Annuler s’il y a eu des erreurs signalées par LDCompta lors de l’intégration, et que vous souhaitez reprendre la procédure depuis le début de façon à pouvoir corriger les paramètres de l’interface utilisées par LDPaye (comptes comptables ou sections analytiques par exemple).
La présentation détaillée de la procédure d’interface entre LDPaye et LDCompta est fournie dans la documentation du progiciel LDPaye.
Cette procédure permet de
sauvegarder vos dossiers de comptabilité. La sauvegarde peut être faite sur
disquettes, sur un disque local ou réseau, ou encore sur un lecteur zip. Il est
possible de sauvegarder chaque dossier de comptabilité séparément, ou au
contraire de sauvegarder la totalité des dossiers en une seule opération.
Il faut insister sur l'absolue
nécessité de sauvegarder régulièrement vos dossiers de comptabilité.
C'est la seule garantie que vous ayez en cas d'incident système grave (Erreur
disque irrémédiable par exemple, entraînant la perte de toutes les informations
contenues sur le disque). Il est donc vivement conseillé de procéder à cette
sauvegarde des dossiers une fois par jour.
Il est possible d'utiliser
d'autres procédures de sauvegarde que celle qui est fournie en standard dans le
logiciel. Il faut savoir dans ce cas que chaque dossier de comptabilité
correspond à un sous-répertoire, placé dans le répertoire de données dont le
nom est fixé à l’installation du logiciel (en principe, C:\Ldsystem\Fichiers\Compta). Par exemple, pour un dossier dont le code est LDZ, les données se trouveront dans le répertoire C:\Ldsystem\Fichiers\Compta\Soc_LDZ. Pour intégrer la sauvegarde des données de
comptabilité dans votre propre procédure de sauvegarde, le plus simple est donc
de sauvegarder la totalité du répertoire de données utilisé, de la forme C:\Ldsystem\Fichiers\Compta. Le nom du répertoire de données peut être
retrouvé par l’option de menu ?/A propos, bouton Environnement.
Pour utiliser la procédure
standard de sauvegarde de la comptabilité, lancez l’option de menu Outils/Sauvegarde ou
utilisez l’icône correspondant de la barre d’outils.
Il faut noter que la procédure
de sauvegarde décrite ici ne permet de sauvegarder que les données, et jamais
les programmes. En cas de crash disque total, il faudra donc dans un
premier temps réinstaller le logiciel à l’aide du CD-Rom d’origine, puis
restaurer les données à partir de vos supports de sauvegarde les plus récents.
Une fois la procédure lancée,
l'ordinateur affiche un écran de saisie des paramètres de la sauvegarde. Sur
cet écran, vous trouvez les zones suivantes:
ð Contenu de la sauvegarde. Choisissez l’une des options possibles :
§ La société courante. Ne sauvegarde que la société courante ; celle-ci apparaît pré-sélectionnée dans la liste des sociétés affichée en partie droite ;
§ Toutes les sociétés. Sauvegarde toutes les sociétés définies sur ce poste de travail ; les sociétés qui seront sauvegardées apparaissent sélectionnées dans la liste des sociétés affichée en partie droite ;
§ Les sociétés sélectionnées… Ne sauvegarde que la ou les sociétés sélectionnées dans la liste des sociétés affichée en partie droite, liste à laquelle vous avez accès dans ce mode. Pour sélectionner plusieurs sociétés, utilisez soit la touche Majuscule pour étendre votre sélection (clic sur le premier poste à traiter, puis clic sur le dernier poste à traiter en tenant la touche Majuscule enfoncée), ou la touche Ctrl pour ajouter à la sélection (clic sur un premier poste, puis clic sur les autres postes à ajouter à la sélection en tenant la touche Ctrl enfoncée). Vous pouvez aussi faire glisser la souris sur la liste en tenant le bouton gauche enfoncé.
ð Sauvegarder les index. Activez cette option pour
que le système sauvegarde à la fois les fichiers de données et les fichiers
d’index. De ce fait, la sauvegarde nécessitera davantage d’espace sur le
support de sauvegarde, mais la restauration sera plus rapide. En effet, lors de
la restauration d’une société, si les fichiers d’index n’ont pas été
sauvegardés, ceux-ci sont automatiquement reconstruits par le système ;
cette phase de reconstruction des index peut être longue (plusieurs heures) si
vous avez des volumes de données important (plus de 100 000 écritures
comptables par exemple). Pour un petit dossier comptable (30 000 écritures par
exemple), la phase de reconstruction des index sera relativement rapide ;
on peut donc les omettre de la sauvegarde.
Remarque : pour connaître le nombre
d’écritures dans votre société, lancez l’option Outils/Réindexation
des fichiers, répondez Oui dans
la première fenêtre proposée ; le nombre d’écritures comptables figure en
regard du fichier nommé CPTHIS
Ecritures comptables.
ð Sauvegarder l’environnement. Activez cette option
pour que le système sauvegarde également les données de l’environnement, en sus
des données propres à chaque société sélectionnée pour la sauvegarde. Les
données de l’environnement sont communes à l’ensemble des sociétés :
fichier des utilisateurs avec les mots de passe associés, toutes les données de
sécurité…
ð Compression. Deux options, Normale et Maximale, sont possibles. L’option Normale proposée par défaut convient la plupart du temps. Si vous sauvegardez sur disquettes et que vous tenez absolument à réduire le nombre de disquettes utilisées, vous pouvez choisir l’option Maximale.
ð Destination de la sauvegarde. Indiquez le nom du répertoire dans lequel la sauvegarde va être enregistrée. Pour sauvegarder sur disquettes, indiquez la valeur A:\ . Pour sauvegarder sur un disque local ou réseau, indiquer le chemin d’accès complet au répertoire souhaité. Utilisez pour ce faire si nécessaire le bouton Parcourir. Le système propose par défaut le répertoire utilisé lors de la dernière sauvegarde effectuée depuis la société courante.
Attention : si dans le répertoire de destination choisi, il existait déjà une sauvegarde précédente pour la même société, la nouvelle sauvegarde annule et remplace la sauvegarde précédente. De la même façon, chaque fois que l’on sauvegarde sur disquettes, toutes les données présentes antérieurement sur la disquette sont perdues. Vous devez utiliser des disquettes déjà formatées.
Une fois tous les paramètres
renseignés, lancez la sauvegarde en
appuyant sur la touche Entrée ou en cliquant sur
le bouton OK. Une fenêtre Dos
intitulée Sauvegarde apparaît le temps de la sauvegarde ; si
vous sauvegardez sur disquettes, vous devrez confirmer la suppression de tous
les fichiers du répertoire racine de l’unité cible en appuyant sur Entrée suite au message ATTENTION ! Les fichiers du répertoire racine de
l’unité cible A vont être supprimés.
La sauvegarde achevée, une
fenêtre vous informe du bon déroulement de la procédure, ou de l’échec éventuel
de la sauvegarde.
En cas d’échec, relancez la
procédure de sauvegarde et utilisez le bouton Compte-rendu pour consulter le ou les messages d’erreurs survenus précédemment.
1)
Avant de lancer la
sauvegarde, assurez vous qu'aucun utilisateur n’est en train de saisir en
comptabilité. En revanche, il est possible d'interroger l'historique comptable
pendant la sauvegarde, par les procédures d’interrogation de compte, pièce,
journal….
2)
Assurez vous
toujours de la bonne fin de votre sauvegarde, en lisant le message dans la
fenêtre d’achèvement : le message doit être : La sauvegarde s’est achevée avec
succès.
3)
Utilisez plusieurs
supports de sauvegarde distincts. En effet, il est prudent d'avoir toujours au
moins deux jeux de sauvegardes distincts, conservés en deux lieux différents.
Une solution simple consiste, lorsqu'on effectue cette sauvegarde
quotidiennement, à utiliser un jeu de disquettes différent pour chaque jour de
la semaine.
Cette procédure permet de
restaurer une ou plusieurs dossiers de comptabilité, pourvu que le ou les
dossiers comptables aient été sauvegardés par la procédure de sauvegarde
décrite au chapitre précédent. Il est possible de restaurer chaque dossier de
comptabilité séparément (même s'ils ont été sauvegardés de façon groupée), ou
au contraire de restaurer la totalité des dossiers en une seule opération.
Pour utiliser la procédure
standard de restauration de la comptabilité, lancer l’option de menu Outils/Restauration.
Il est impératif qu'aucun
utilisateur ne travaille sur le ou les dossiers de comptabilité en cours de
restauration (ni saisies, ni même interrogations).
Une fois la procédure lancée,
l'ordinateur affiche une première fenêtre pour sélectionner le lecteur à partir
duquel la restauration doit être menée. Une fois ce lecteur sélectionné, vous
obtenez une fenêtre de sélection du répertoire contenant les données de
sauvegarde. Sélectionnez le répertoire que vous avez indiqué lors de la
sauvegarde. Vous arrivez alors sur l’écran de restauration proprement dit, qui
présente la liste des sociétés ayant été sauvegardées dans le répertoire
sélectionné précédemment, avec la date de la sauvegarde de chacune de ces
sociétés.
Dans cette liste, sélectionnez
la ou les sociétés à restaurer. Vous pouvez également demander la restauration
des données de l’environnement (fichier des utilisateurs, mots de passe,
données de sécurité), si ces données avaient été sauvegardées dans ce
répertoire, et que vous souhaitez restaurer celles-ci.
Lorsque vous validez par OK, une fenêtre de confirmation est proposée ; répondez Oui pour lancer effectivement la restauration.
La restauration ne prend que quelques minutes. Toutefois, si les fichiers d’index n’ont pas été sauvegardés en même temps que les données, ceux-ci sont automatiquement reconstruits par le système suite à la phase de restauration des données ; cette phase de reconstruction des index peut être longue (plusieurs heures) si vous avez des volumes de données important (plus de 100 000 écritures comptables par exemple).
Une fois la restauration
lancée, assurez vous toujours de la bonne fin de la procédure. Le message
apparaissant dans la fenêtre d’achèvement doit être : La restauration s’est achevée avec
succès.
Il est possible dans LDCompta de gérer un journal
de situation. Ce journal se comporte comme n'importe quel autre journal du
point de vue des saisies d'écritures et des éditions (balances, grand-livres...).
Il n'existe donc pas de procédure de saisie spécifique pour les écritures de
situation, il suffit d'utiliser la procédure de saisie d'écritures par pièce.
Une fois les écritures de
situation saisies, on peut éditer des balances et grand-livres qui tiendront
compte de ces écritures de situation. C'est à ce moment que l'on devra
également lancer le calcul et l'édition du bilan et compte de
résultat, décrit au paragraphe suivant.
Une fois toutes ces éditions
faites, deux solutions sont proposées pour le journal de situation :
è soit un effacement pur et simple du journal de situation,
è soit la validation définitive du journal de situation en un autre journal comptable (Journal d'OD).
Le code du journal de
situation est fixé dans la fiche société
de chaque dossier comptable. La valeur proposée par défaut est Z9. Cette valeur ne peut être modifiée que par les utilisateurs disposant
d’un droit d’accès de niveau Administrateur. En effet ce journal est un peu particulier dans le sens où il peut être
effacé à tout moment. Il faut donc fixer ce code journal une fois pour toutes.
Ce journal de situation peut
être utilisé dans toutes les procédures de saisie et d'édition disponibles en
comptabilité.
Remarque : aucun lettrage
n’est jamais effectué entre une écriture comptable classique et une écriture
du journal de situation, que ce soit en lettrage manuel ou automatique, puisque
ce journal peut être effacé à tout moment.
L'effacement ou la validation
du journal de situation peuvent être demandés depuis le menu Traitement/Bilan et compte de
résultat/Journal de situation.
Lors de la demande de
validation du journal de situation en un autre journal comptable, vous devez
indiquer le code du journal comptable à utiliser.
Lors de l'effacement ou de la
validation du journal de situation, il est possible de demander à ce que le
journal de situation soit conservé sous la forme d'un folio. Cela permet par
exemple :
· soit de modifier le journal de situation, au lieu de passer des OD de correction. Il suffit d'effacer le journal de situation en le récupérant dans un folio, de modifier le folio, puis de valider le folio modifié, tout ceci grâce à la procédure de saisie par folio.
· soit de conserver le journal de situation utilisé pour la situation du mois N, afin de repartir de celui-ci pour la situation du mois N+1. Dans ce cas, il est également possible de modifier la date des écritures du journal lors de sa reprise dans un folio. Par exemple, si le journal contient des écritures du 31/10, on peut demander à les reprendre au 30/11 dans le folio.
LDCompta intègre un petit module permettant de gérer des abonnements. Le principe d'un abonnement est d'enregistrer le montant d'une charge ou d'un produit par avance, de façon à tenir compte de cet élément lors de l'établissement d'une situation, alors que le montant de la charge réelle n'est pas encore connu. On peut aussi utiliser les abonnements pour lisser une charge annuelle sur tous les 12 mois de l'année.
C'est le cas par exemple d'une charge d'assurance pour laquelle on n'a qu'une seule facture par an, en octobre. Si l'on veut tenir compte de cette charge dans une situation établie à fin septembre, on peut définir cette charge en tant que charge abonnée.
Un autre cas d'utilisation assez fréquent est celui des dotations aux amortissements. Les dotations réelles ne sont saisies qu'au moment du bilan final. On connaît cependant un montant approché des dotations de l’exercice dès le début de l’exercice. Pour intégrer ces dotations « approchées » dans une situation intermédiaire, on peut utiliser avec profit le module abonnements.
La saisie des abonnements se fait directement au niveau du plan comptable. Il suffit pour cela de renseigner l’onglet Abonnement, pour chaque compte de charges ou de produits que vous voulez abonner. Vous accédez alors à l'écran de saisie détaillée de l'abonnement, qui est décrit au paragraphe 3.2.
Rappel : un compte abonné ne peut pas être
mouvementé en saisie d’écritures, car cela ferait doublon : on aurait deux
fois la charge (ou le produit), l’abonnement d’une part, la charge réellement
constatée d’autre part. Le système interdit donc tout mouvement comptable sur
un compte abonné. Il faut impérativement comptabiliser la charge réelle (ou le
produit) dans le compte de contrepartie défini pour le compte abonné, le solde
de ces comptes de contrepartie devant être analysés et traités un à un lors
d’une situation ou de la clôture de l’exercice.
Cette procédure permet de
lister les différents comptes ayant été abonnés dans le plan comptable, avec
pour chaque compte le montant mensuel de l'abonnement.
Elle est accessible par le
menu Traitement/Bilan
et compte de résultat/Abonnements/Liste des comptes abonnés. La liste peut être triée par N° de compte ou
par libellé du compte.
C'est cette procédure qui va
comptabiliser les écritures d'abonnement, à partir des données d'abonnement
indiquées au préalable dans le plan comptable.
Elle est accessible par le
menu Traitement/Bilan
et compte de résultat/Abonnements/Génération
des écritures d'abonnement.
Les écritures sont toujours
comptabilisées sur le journal d'abonnements indiqué dans la fiche société
(voir paragraphe 3.1, onglet
Abonnement). Le système
travaille en « annule et remplace » sur ce journal, c'est à dire
qu'avant chaque nouvelle génération des écritures d'abonnements, il commence
par effacer toutes les écritures d'abonnements issues d'une génération
précédente. Il utilise, pour repérer les écritures qu’il a lui même généré, le
code nature de pièce avec la valeur repère
« & ». Il est donc préférable de ne pas utiliser par ailleurs ce
code nature de pièce.
Quelques données
complémentaires doivent être saisies lors du lancement de cette
procédure :
ð Période à traiter – Depuis le mois – Jusqu'au mois. Choisissez la période sur laquelle les écritures d’abonnement vont être créées ou remplacées.
ð Code affaire à mouvementer. Indiquez le code de l’affaire analytique à mouvementer. Cette affaire est unique ; elle reçoit toutes les charges abonnées.
ð Section analytique à mouvementer. Indiquez le code de la section analytique à mouvementer. Cette section est unique ; elle reçoit toutes les charges abonnées.
Le traitement va
comptabiliser, pour chaque compte abonné et chaque mois de la période demandée,
une écriture au compte abonné et une écriture au compte de contre-partie choisi
pour le compte abonné. Le libellé de l’écriture est toujours de la forme Abonnement MM CCCCCC, avec MM=Mois comptable de
l’écriture, et CCCCCC=N° du compte
abonné.
Il faut noter que cette
procédure ne produit aucune édition. Si vous voulez contrôler ce qui a été
généré, vous pouvez aller consulter ou imprimer le journal des abonnements
utilisé.
Cette procédure permet
d’effacer les écritures d’abonnements. Elle est accessible par le menu Traitement/Bilan et compte de
résultat/Abonnements/Epuration du
journal des abonnements.
Vous avez le choix lors du
lancement de cette procédure, entre l’épuration des seules écritures issues de
la procédure de génération des abonnements, et l’épuration totale du journal
des abonnements. En général, il est vivement conseillé de ne pas utiliser le
journal des abonnements en dehors du module abonnements proprement dit. Si vous
avez respecté cette consigne, les deux formules d’épuration aboutiront au même
résultat.
L’épuration du journal peut
être utile lors de la préparation du bilan en fin d’exercice. En effet, à ce
moment là, il y a deux grandes façons de travailler :
è Soit on efface le journal des abonnements ; il reste ensuite à réaffecter par OD les charges et produits réels , qui ont été comptabilisés en cours d’exercice dans les comptes de contre-partie 4886xx et 4887xx, dans les comptes de charges et produits des classes 6 et 7.
è Soit on analyse le solde des comptes de contre-partie des abonnements, comptes 4886xx et 4887xx. Ces comptes comportent d’un coté les écritures d’abonnements (charges ou produits « prévus »), de l’autre les factures réelles. Pour chaque compte non soldé, on passe une OD pour solder le compte de contre-partie par le compte de charge ou produit d’origine. Dans ce mode de fonctionnement, le journal des abonnements ne doit en aucun cas être effacé tant que la clôture annuelle de l’exercice n’est pas réalisée, ni par cette procédure d’épuration, ni par une nouvelle génération des écritures d’abonnements, ni lors de la clôture annuelle elle-même. Lors de cette clôture annuelle, le système vous propose en effet l’effacement du journal des abonnements s’il détecte la présence d’écritures sur ce journal. Il faudra donc désactiver l’option Epuration du journal d’abonnement avant clôture.
Avant toute édition du bilan
et du compte de résultat, il est nécessaire d'adapter le paramétrage de votre
bilan et de votre compte de résultat en fonction de votre plan comptable.
En effet, bien que le module Bilan et Compte de résultat soit livré avec un exemple de paramétrage, il
est indispensable de s'assurer que ce paramétrage est conforme au plan
comptable que vous utilisez. Cette phase de vérification et d'adaptation éventuelle
des paramètres doit être menée en collaboration avec votre expert comptable.
Deux procédures vous
permettent de saisir et d'éditer les paramètres du bilan et du compte de
résultat. Ces procédures peuvent être lancées par les options de menu Traitement/Bilan et compte de
résultat/Saisie des paramètres et
Traitement /Bilan
et compte de résultat/Edition des paramètres.
On dispose de 50 tableaux
différents pouvant être paramétrés. Le tableau portant le code 1 est réservé au bilan. Tous les autres tableaux sont de type Compte de résultat. Hormis cette contrainte, vous pouvez agir en
toute liberté sur le paramétrage de ces tableaux. Lors de la création d’un
dossier comptable, et selon la version de LDCompta utilisée, seuls les 2 ou 3 premiers tableaux
sont utilisés.
Vous pouvez créer de nouveaux
tableaux grâce au bouton Gérer… disponible sur le
premier écran de la saisie des paramètres. La liste des tableaux vous est alors
présentée. Vous pouvez alors :
þ définir un nouveau tableau en utilisant le bouton Copier sur la ligne correspondant au tableau dont vous voulez copier le paramétrage. Sur l'écran qui s'affiche ensuite, indiquez le code et les libellés du nouveau tableau. La copie des paramètres du tableau s'effectue dans la foulée automatiquement. Il ne reste plus qu'à modifier le paramétrage du nouveau tableau.
þ modifier le titre d'un tableau existant, en utilisant le bouton Modifier.
þ supprimer un tableau existant, en utilisant le bouton Supprimer. ATTENTION : cette option Supprimer supprime effectivement tout le paramétrage attaché au tableau en question.
REMARQUE : pour chaque tableau en
dehors du tableau 1 qui est toujours de type
Bilan, vous pouvez demander à ce que le système
effectue un contrôle de cohérence du paramétrage lors de l’édition du tableau
en question, en activant l’option Tableau contrôlable. Ces
contrôles permettent de s'assurer que chaque compte de charges et de produits
est pris une et une seule fois dans le tableau que vous avez défini. Si vous
désactivez cette option, aucun contrôle de paramétrage ne sera effectué.
On peut ainsi volontairement ne s'intéresser qu'à certaines charges ou
produits, sans que cela soit bloquant lors de l'édition.
Le paramétrage d’un tableau
consiste à saisir toutes les lignes figurant sur le bilan et le compte de
résultat, en indiquant pour les différentes lignes les comptes ou classes de
comptes à sommer.
Pour chaque ligne, on doit
donc indiquer :
ð le libellé de la ligne
ð le rang d'édition (Ordre de présentation des lignes)
ð le code de la ligne (Code standard à 2 caractères). Ce code est facultatif.
ð le type de ligne, sachant que l'on dispose des valeurs suivantes :
§
Titre
§
Détail
§ Total. Ligne de totalisation toutes lignes, charges et produits
§ Total charges
§ Total produits
§ Résultat. Total Produits - Charges
ð le niveau de la ligne. Cette zone est utilisée en combinaison avec la zone précédente, pour améliorer la présentation de l'état :
Pour une ligne de titre, les valeurs possibles vont de 1 à 4.
Pour une ligne de totalisation ou de résultat, 6 valeurs possibles de 1 à 6. Ce niveau définit, en plus des options de présentation, la hiérarchie des différents totaux sur l’état. Le niveau 1 est le niveau de totalisation le plus bas (le plus fin), le niveau 6 correspond au niveau le plus haut (total général).
ð la position de la ligne :
§ Pour le bilan, indiquer Actif pour une ligne à l'actif, Passif pour une ligne au passif.
§ Pour le compte de résultat, indiquer Charge ou Produit.
Pour ce qui est des lignes
détail, l’onglet Classes de comptes vous
permet de renseigner les classes de comptes devant être traitées sur la ligne
en question. Ces classes de compte peuvent être définies avec une à six
positions. Pour chaque classe de compte à traiter, il faut également saisir :
ð s'il s'agit d'une ligne figurant à l'actif du bilan, la colonne concernée, Brut ou Amortissements
ð le mode de traitement :
§ Solde si débiteur : Récupération du solde s'il est débiteur
§ Solde si créditeur : Récupération du solde s'il est créditeur
§ Total débits : Récupération du total des débits
§ Total crédits : Récupération du total des crédits
§ Solde algébrique : Récupération du solde algébrique du compte, avec inversion du sens si le compte figure au passif du bilan ou dans les produits du compte de résultat.
Une valeur particulière RESULT peut être indiquée comme classe de compte.
L'ordinateur calculera alors le solde global des classes de comptes 6 et 7, et
traitera ensuite ce solde en fonction du mode de traitement indiqué. Cela
permet de récupérer le résultat de l'exercice dans le bilan, ou sur une ligne
du compte de résultat.
D'autre part, une ligne
particulière du compte de résultat, ligne dont le rang d'édition est %CA, permet de définir le calcul du montant chiffre d'affaires. Ce montant
est ensuite utilisé lors de l'édition du compte de résultat, pour des calculs
de pourcentage par rapport au chiffre d'affaires. Cette ligne ayant un rang
d'édition %CA ne figurera pas en tant que telle sur le compte
résultat.
Vous pouvez éditer la liste de
vos paramètres du bilan et du compte de résultat. Ces paramètres peuvent être
présentés dans l'ordre où il seront traités sur le bilan et le compte de résultat,
ou dans l'ordre des classes de comptes traitées ligne par ligne. Cette dernière
présentation est très utile pour s'assurer que tous les comptes de votre plan
comptable sont traités une et une seule fois sur le bilan et le compte de
résultat.
Le calcul et l'édition du
bilan et du compte de résultat se lancent depuis le menu Traitement/Bilan et compte de
résultat/ Calcul et édition.
Il est possible d'éditer un
bilan et un compte de résultat soit à partir d'éléments réalisés, c'est à dire
de données extraites de la comptabilité générale, soit à partir d'éléments
budgétés, c'est à dire en provenance du module Gestion budgétaire. Il est possible également de combiner ces deux formules, pour comparer
par exemple le compte de résultat de l'exercice en cours au compte de résultat
budgété.
L'écran de lancement est
constitué de deux onglets. L’onglet Période comporte les
éléments suivants :
ð Date d'arrêté exercice en cours ou Code tableau budgétaire. Cela permet de définir quels éléments vous souhaitez voir figurer dans la colonne 1. Pour faire figurer des éléments réalisés, renseignez la date d'arrêté de l’exercice en cours ; pour faire figurer des éléments budgétés, renseignez le code du tableau budgétaire à utiliser, et la période correspondante. La façon dont on peut créer un tableau budgétaire est décrite au paragraphe 21.2.
ð Intitulé colonne 1. Saisissez le libellé qui apparaîtra en tête de la première colonne de l’état. Un libellé automatique est proposé en fonction des choix effectués aux invites précédentes.
ð Date d'arrêté exercice précédent ou Code tableau budgétaire. Cela permet de définir quels éléments vous souhaitez voir figurer dans la colonne 2. Le système vous propose la date de la dernière clôture comptable. ATTENTION : vous devez disposer du résultat du calcul du bilan et du compte de résultat à la date d'arrêté de l’exercice précédent spécifiée. En d'autres termes, vous devez avoir préalablement calculé le bilan et le compte de résultat arrêtés à cette date pour pouvoir ensuite utiliser cet arrêté comme comparatif pour un autre arrêté. Lors du premier calcul du bilan et compte de résultat, vous pouvez indiquer zéro comme date d'arrêté de l’exercice précédent pour signaler que vous ne disposez pas du bilan et compte de résultat de l'exercice précédent.
Exemple
: Premier calcul :
Date arrêté exercice en cours : 31/12/99
Date arrêté exercice précédent : 00/00/00
Second
calcul :
Date arrêté exercice en cours : 31/12/00
Date arrêté exercice précédent : 31/12/99
ð Intitulé colonne 2. Saisissez le libellé qui apparaîtra en tête de la deuxième colonne de l’état. Un libellé automatique est proposé en fonction des choix effectués aux invites précédentes.
L’onglet Détail comporte les éléments suivants :
ð Sélection des éditions. Cette liste présente les différents tableaux qui sont paramétrés dans ce dossier comptable. Cochez le ou les tableaux à imprimer, en cliquant en regard de chaque tableau dans la colonne Standard ou Détaillée. L’édition standard comporte une ligne sur l’état pour chaque ligne définie dans le tableau correspondant ; sur l’édition détaillée, on retrouve le détail compte par compte, en plus des lignes définies sur le tableau en question.
ð Calcul des soldes de comptes à la date d'arrêté exercice en cours. Activez cette option la première fois où vous lancez cette option pour une date d'arrêté donnée, désactivez cette option si vous souhaitez simplement rééditer le bilan et/ou le compte de résultat et que vous n'avez pas saisi d'écritures comptables ou extra-comptables (journal de situation ou abonnement) depuis le dernier calcul.
ð Coefficient pour calcul de la variation annuelle sur le compte de résultat. Ce coefficient sera utilisé dans le cas ou les durées des exercices figurant en colonne 1 et 2 diffèrent, pour calculer la variation annuelle. Si les durées d'exercice sont identiques, laissez la valeur 1,0000 qui est proposée.
Exemple : si l'exercice en cours couvre 9 mois, alors que l'exercice précédent en comportait 12, indiquez 0,7500.
ð Restitution. Cette zone, située en partie droite en dessous du bouton Imprimer, n’est proposée que si vous avez activé la seconde devise de restitution au niveau de la fiche société. Vous avez le choix entre 2 formules possibles :
§
Devise de
référence. Ce sont les montants en devise de référence, écriture par
écriture, qui sont présentés.
§
Seconde devise
de restitution.. Tous les montants sont présentés en seconde devise de
restitution. Dans cette présentation, le système convertit les
totaux et soldes de chaque compte de la devise de référence vers la seconde
devise restitution, puis cumule ces montants convertis. De ce fait, l’état
présenté peut faire apparaître des écarts suite aux arrondis des conversions
unitaires que l’on cumule.
Le calcul du bilan et compte
de résultat se décompose en deux phases :
1) Calcul des totaux débit – crédit - solde de tous les comptes à la date d'arrêté du bilan et compte de résultat, avec mémorisation de ces données dans un fichier (fichier CPTBIS). Ces données sont conservées de façon permanente, et peuvent donc être utilisées pour des transferts ultérieurs dans des logiciels de type tableau, par la procédure Conversion de données en format texte.
2) Constitution d'un fichier correspondant aux lignes du bilan et du compte de résultat (fichier CPTBIR) à partir soit du fichier mis à jour en phase 1 (soldes de comptes dans CPTBIS), soit à partir du fichier Budget (fichier CPTBUD). Ce fichier CPTBIR est effacé avant chaque re-calcul. Dans cette deuxième phase, l'ordinateur contrôle éventuellement que chaque compte est traité une fois et une seule sur le bilan et le compte de résultat. En cas d'erreur, il y a édition d'une liste d'anomalies, le traitement d'édition du bilan et compte de résultat est stoppé, et vous devez corrigez les paramètres avant de relancer le traitement.
Comme il a été indiqué aux paragraphes précédents, le système calcule et mémorise dans un fichier nommé CPTBIS une balance des comptes généraux et auxiliaires à la date d’arrêté demandée. Si l’on demande l’édition du bilan et compte de résultat à chaque fin de mois, on a donc en fin d’exercice 12 balances mémorisées dans ce fichier. Ce fichier est bien sûr conservé tel quel au travers des clôtures annuelles, de façon à pouvoir effectuer des comparatifs entre l’exercice courant et l’exercice précédent, même après clôture de l’exercice précédent.
La procédure décrite ci dessous permet de « nettoyer » ce fichier, qui sans cela va gonfler sans cesse. Notons toutefois que les volumes de données stockées dans ce fichier sont faibles, de l’ordre de 1 Mo pour chaque arrêté de bilan, pour un dossier comptable comportant 10 000 comptes actifs (comptes généraux, clients et fournisseurs).
La procédure d’épuration est accessible depuis le menu Traitement/Bilan et compte de résultat/Epuration des anciennes situations.
Lorsque vous lancez cette option, le système présente la liste de toutes les dates pour lesquelles il existe une situation ayant été calculée. Vous pouvez ainsi, par le bouton Epurer, effacer les différentes situations une à une, ou de façon groupée en effectuant une sélection multiple dans la liste (par les touche Majuscule ou Ctrl) avant d’utiliser le bouton Epurer.
Attention : l’effacement d’une situation est
irréversible. Une fois celui-ci réalisé, il ne sera plus possible de demander
le comparatif, dans le module Bilan et
compte de résultat, entre
une nouvelle situation et une situation ayant été effacée, si la date de cette
dernière est relative à un exercice clos. Donc, prudence !!! Si
nécessaire, procédez à une sauvegarde du dossier comptable avant de demander
l’épuration, et conservez cette
sauvegarde dans vos archives.
Cette procédure permet de
clore un ou plusieurs journaux à une date donnée. L'intérêt de la clôture d'un
journal est triple :
è cela permet d'interdire toute nouvelle saisie d'écritures sur le journal en question en deçà de la date de clôture choisie, et de bloquer la modification des pièces comptables sur la période close, pour le cas où vous avez choisi l’option Toute modif. sur période non close à l’invite Mode de gestion des écritures provisoires de la fiche société. Seules les données non comptables resteront modifiables sur ces pièces.
è Cela fait disparaître la mention PROVISOIRE qui apparaît dans le titre des journaux, balances et grands-livres, pour peu que les dates d’arrêté demandées soient dans des périodes closes.
è si vous avez demandé une centralisation pour le journal en question, la centralisation sera effective pour les périodes closes lors des éditions ultérieures du grand-livre. Il faut rappeler qu'il s'agit d'une pseudo-centralisation, c'est à dire que l'on conserve toujours le détail de toutes les écritures dans l'historique comptable, et que l'on peut à tout moment réobtenir sur le grand-livre la totalité des écritures. La notion de centralisation sur les grands-livres est présentée en détail au paragraphe 6.6.
Comme il n'y a pas
véritablement centralisation d’écritures, la clôture d'un journal est
immédiate. Cela consiste simplement à mémoriser la date de dernière clôture de
chaque journal. Aucun traitement supplémentaire n’est déclenché.
La procédure de clôture
mensuelle des journaux est accessible depuis le menu Outils/Clôture mensuelle. La sélection des journaux à clore, et la saisie
de la date de clôture des journaux se fait sur deux écrans distincts.
Lors de l'appel de la
procédure, c'est le premier écran qui est affiché. Sur cet écran, vous trouvez
la liste des codes journaux existants dans votre dossier de comptabilité, en
dehors des journaux de situation et d’abonnements, qui sont isolés en partie
basse, ces deux journaux un peu particuliers n’ayant pas à faire l’objet de
clôture.
Sélectionnez le ou les
journaux dans la liste. Pour sélectionner plusieurs journaux, utilisez
soit la touche Majuscule pour étendre
votre sélection (clic sur le premier poste à traiter, puis clic sur le dernier
poste à traiter en tenant la touche Majuscule
enfoncée), ou la touche Ctrl pour
ajouter à la sélection (clic sur un premier poste, puis clic sur les autres
postes à ajouter à la sélection en tenant la touche Ctrl
enfoncée). Vous pouvez aussi faire glisser la souris sur la liste en
tenant le bouton gauche enfoncé.
Cet écran est affiché une fois
que vous avez sélectionné un ou plusieurs journaux sur l'écran précédent. Sur
la partie haute de l'écran, vous trouvez la liste des journaux que vous avez
sélectionnés, avec pour chaque journal sa date de dernière clôture mensuelle.
L'ordinateur affiche également suite à cette liste la date de clôture la plus
récente trouvée dans cette liste.
Il vous faut saisir la
nouvelle date de clôture pour les journaux sélectionnés. Cette date doit
obligatoirement correspondre à une fin de mois, et doit être postérieure à la
date de dernière clôture la plus récente. Une fois la nouvelle date de clôture
saisie, validez par la touche Entrée.
Cette procédure permet de
clore un exercice comptable. Elle réalise simultanément la clôture des comptes
auxiliaires et généraux. Avant de lancer cette procédure, vous devez
impérativement avoir réalisé les opérations suivantes :
è vérification des folios en attente de validation ; il ne doit plus exister aucun folio en attente pour l’exercice qui va être clos.
è vérification de l’état de vos journaux d’abonnements et de situation. En règle générale, ces journaux devraient être vierges lors de la clôture annuelle, sauf si vous êtes certain de la nécessité de conserver les écritures présentes sur ces journaux pour réaliser la clôture des comptes.
è Edition définitive des tous les états comptables avant clôture, arrêtés à la date de clôture de l’exercice : journaux, état de contrôle des journaux, balances générales et auxiliaires, grands-livres général et auxiliaire… Avant de réaliser cette édition définitive, il vous faut avoir clos tous vos journaux comptables à la date de clôture d’exercice, de façon à faire disparaître la mention PROVISOIRE du titre de vos états.
La clôture annuelle de
l'exercice doit être lancée depuis le menu Outils/Clôture annuelle.
ATTENTION : cette clôture peut être assez longue,
suivant le volume d’écritures et la puissance de la machine dont vous disposez.
Pendant toute la durée du traitement de clôture, aucune saisie ni
interrogation ne doit être faite sur le dossier en cours de clôture.
La procédure de clôture
annuelle intègre plusieurs traitements successifs, pour aller dans le sens
d'une plus grande fiabilité et d'une meilleure « sécurisation ».
þ Contrôle que tous les journaux sont clos à la date de clôture annuelle. Si ce contrôle échoue, une fenêtre d'avertissement s'ouvre, et la clôture annuelle ne peut être lancée.
þ Contrôle qu’il n’existe aucun folio en attente de validation pour l’exercice qui va être clos.
þ Contrôle qu'aucun utilisateur n'est actif en comptabilité durant tout le traitement de clôture annuelle. Ce contrôle est fait grâce à une allocation en mode exclusif du fichier historique comptable durant tout le traitement de clôture annuelle. Si un utilisateur est actif, que ce soit en saisie ou en consultation, l'allocation des fichiers échoue. L'erreur est signalée, et le traitement de clôture est abandonné.
þ Contrôle de l'équilibre de tous les journaux. L'équilibre Débit-Crédit est vérifié par journal et mois comptable, pour l'exercice à clore. En cas de déséquilibre, l'erreur est signalée, et le traitement de clôture est abandonné.
þ Contrôle de l'équilibre de tous les lettrages. L'équilibre Débit-Crédit est vérifié par compte, code et date de lettrage, pour l'ensemble du dossier à clore. La cohérence des lettrages partiels est également vérifiée. En cas de déséquilibre, l'erreur est signalée, et le traitement de clôture est abandonné.
þ Mémorisation de l’historique des chiffres d’affaires clients et fournisseurs. Cette phase de mémorisation permettra d’éditer des états comparatifs de chiffres d’affaires clients et fournisseurs même sur des périodes closes. Ces états de chiffres d’affaires sont décrits au chapitre 17.
Un appel à la procédure de
sauvegarde est prévu au tout début de la phase de clôture. Si vous ne disposez
pas d’une sauvegarde parfaitement à jour de vos données au moment de la
clôture, vous pouvez de la sorte exécuter une sauvegarde des données juste
avant le traitement de clôture. La procédure de sauvegarde des données est décrite au chapitre 9.1.
Le volume de sauvegarde ainsi
obtenu permet de garantir que l'on sera en mesure, même plusieurs années plus
tard, de recharger les données comptables de l’époque. En as de changement de
version du logiciel entre le moment de la sauvegarde et le moment de la
restauration, lors de la restauration des données, le système prend en charge
de façon automatisée la migration des données de l’ancienne version du logiciel
(celle utilisée lors de la sauvegarde) vers la nouvelle (celle utilisée lors de
la restauration).
Il est possible de demander
l'archivage du dossier avant clôture. Le dossier avant clôture sera alors
conservé sur disque sous un autre code. Ainsi, on pourra continuer à consulter
les écritures de l'exercice précédent après clôture annuelle, en interrogeant
ce dossier archivé. Suite à la clôture annuelle, on disposera donc de deux
dossiers :
þ celui avant clôture, créé par le traitement de clôture annuelle, qui sera l'image exact du dossier tel qu'il se présentait avant clôture. Attention : ce dossier ne contient pas seulement les écritures de la période close, mais aussi toutes les écritures déjà saisies sur le nouvel exercice au moment de la clôture annuelle ;
þ celui après clôture, résultant de la clôture du dossier d'origine.
L'archivage du dossier avant
clôture est facultatif. Lors du lancement du clôture annuelle, un ensemble
d'invites vous permet de spécifier :
·
si vous souhaitez
archiver le dossier avant clôture ou pas ;
·
si c'est le cas,
d'indiquer le code et le libellé qui seront affectés au dossier qui va être
créé pour recevoir les données avant clôture. Par défaut, l'ordinateur propose
le premier code de dossier consécutif au dossier à clore, et encore non
utilisé.
ATTENTION
: pour que l'on puisse archiver le dossier avant clôture, il faut disposer de
suffisamment de place sur disque. En effet, le dossier va être dupliqué en
totalité avant d'effectuer la clôture annuelle.
Il s’agit du traitement de
clôture-réouverture des comptes. Le traitement consiste à effacer toutes les
écritures de l’exercice clos, et à comptabiliser des écritures de report à
nouveau au premier jour du nouvel exercice, sur un journal d’à nouveaux dont le
code est choisi lors du lancement du traitement. Pour les comptes de bilan
ayant été déclarés comme lettrables ou rapprochables (au sens du rapprochement bancaire), le système reporte
en à nouveau toutes les écritures non lettrées à la date de clôture (c’est à
dire non lettrées, lettrées partiellement ou lettrées avec une date de lettrage
supérieure à la date de clôture), ou les écritures non rapprochées
définitivement pour les comptes rapprochables. Pour les comptes non lettrables
et non rapprochables, le système reprend une seule écriture de report à
nouveau, écriture dont le montant correspond au solde du compte à la date de
clôture (en fait, le système crée une écriture de report à nouveau par devise,
pour le cas où l’on trouve dans le compte des écritures saisies dans plusieurs
devises différentes). Enfin, le système comptabilise une écriture de résultat
dans le compte de résultat indiqué au niveau de la fiche société
(bénéfice ou perte selon le résultat constaté), ce résultat étant calculé
comme solde des comptes de classe 6 et
7 à la date de clôture.
Enfin, pour les besoins du suivi de la TVA sur les encaissements, et si vous utilisez cet
état de suivi de la TVA, le système peut être amené à conserver en détail
davantage d’écritures dans les comptes de TVA. En effet, il lui est
indispensable de conserver en détail d’une part dans les comptes clients toutes
les factures non encore encaissées à la date de clôture (l’encaissement
faisant intervenir la date d’échéance du règlement), d’autre part dans les
comptes de TVA la ventilation de la TVA des factures non encore encaissées à
date de clôture. Pour déterminer quelles sont les factures non encore
encaissées à la date de clôture, il s’appuie sur l’état de suivi de la TVA sur
les encaissements, état qui doit donc avoir été imprimé juste avant le
traitement de clôture avec comme date d’arrêté la date de clôture de
l’exercice.
Pour ce qui est de la comptabilité analytique, toutes les écritures
de l’exercice clos sont purement et simplement effacées, et ce quel que soit le
compte comptable dont elles dépendent. Cela vaut pour les écritures purement analytiques (dites aussi OD analytiques) comme pour la ventilation analytique des
écritures de comptabilité générale, et même si l’écriture de comptabilité
générale mère a été conservée en
détail de part le traitement de clôture des comptes généraux et auxiliaires
décrit plus haut.
Lors de l'appel de la
procédure, il y a affichage de plusieurs écrans de rappels des opérations
devant être faites avant de lancer la clôture, y compris la sauvegarde des
données. Vient ensuite l’écran de saisie des paramètres, qui comporte les
informations suivantes :
ð Date de clôture de l’exercice. Cette date de clôture d'exercice a été calculée par le système d'après la date de la dernière clôture effectuée, et le nombre de mois de l'exercice. Ces deux informations figurent dans la fiche société. Cette date ne peut être modifiée à ce stade.
ð Code du journal à nouveau. Il faut indiquer ici le code du journal sur lequel le système va comptabiliser les écritures de report à nouveau.
ð Epuration du journal de situation avant clôture. En règle générale, le journal de situation devrait être vierge lors de la clôture annuelle, les OD de situation ayant déjà été remplacées à ce stade par les OD définitives de bilan. Si tel n’est pas le cas, le système vous propose de l’effacer avant de procéder à la clôture annuelle. ATTENTION : si le système propose d’effacer le journal de situation, il vous appartient de savoir si cela est justifié ou pas, c’est à dire est-ce que ce journal est nécessaire à l’établissement du résultat de l’exercice ou pas. Si oui, il vous faut conserver ce journal en désactivant cette option.
ð Epuration du journal d’abonnement avant clôture. En règle générale, le journal des abonnements devrait être vierge lors de la clôture annuelle, les écritures d’abonnements ayant été effacées et remplacées par les écritures ayant permis de comptabiliser les charges réelles. Si tel n’est pas le cas, le système vous propose de l’effacer avant de procéder à la clôture annuelle. ATTENTION : si le système propose d’effacer le journal des abonnements, il vous appartient de savoir si cela est justifié ou pas, c’est à dire est-ce que ce journal est nécessaire à l’établissement du résultat de l’exercice ou pas. Si oui, il vous faut conserver ce journal en en désactivant cette option.
ð Suivi de la TVA collectée - Conserver tous les éléments relatifs aux factures restant dues. Pour les besoins du suivi de la TVA sur les encaissements, le système peut être amené à conserver en détail les factures de vente non encaissées à la date de clôture (voir paragraphe Traitement de clôture plus haut). Le système active cette option s’il s’aperçoit que l’état de TVA a été lancé au moins une fois. Si vous souhaitez effectivement conserver les éléments relatifs aux factures restant dues, vous devez au préalable avoir lancé l’état de suivi de la TVA arrêté à la date de clôture de l’exercice, pour que le système puisse déterminer quelles sont les factures non encore encaissées à la date de clôture. Si vous n’utilisez pas l’état de suivi de la TVA, désactivez cette option.
Une fois le traitement lancé par le bouton OK,
une fenêtre vous informe de l’avancement des traitements de clôture. Suivant
les volumes de données à traiter (nombre d’écritures de l’exercice en
particulier), et la machine dont vous disposez, ce traitement peut durer de
quelques minutes à plus d’une heure. En tout état de cause, il vous faut
attendre le message final La clôture
annuelle de la société XXX s'est achevée normalement pour être
certain que ce traitement est terminé.
En cas d’erreur ou d’anomalie détectée par la procédure de clôture, une fenêtre appropriée vous informe de l’anomalie rencontrée, et des moyens possibles d’y remédier.
ATTENTION : Une fois cette clôture achevée normalement, il faut impérativement imprimer le journal des à nouveaux qui a été généré par la procédure de clôture, ou tout du moins le récapitulatif de ce journal s’il est trop volumineux. Ce journal récapitulatif doit alors être comparé à la balance arrêtée à la date de clôture, pour vérifier que les soldes de début d’exercice ont été créés conformément aux soldes de la balance à fin d’exercice.
Enfin, si vous avez demandé l’archivage du dossier avant clôture, il est prudent, dans le dossier d’archives, de demander une clôture mensuelle de tous les journaux à une date très lointaine. Cela évite que par la suite, du fait de l’ouverture fréquente du dossier d’archives pour consultation, on saisisse par erreur des écritures dans ce dossier d’archives au lieu du dossier réel.
LDCompta offre deux méthodes pour gérer le règlements des
fournisseurs. D’un coté la méthode dite règlement manuel, dans le sens
où le titre de paiement est manuscrit ; de l’ autre, une chaîne complète de règlement automatique des
fournisseurs.
Le règlement manuel
d'un fournisseur se fait au vu du compte fournisseur, avec mise à jour
semi-automatique de l'échéancier fournisseurs s'il y a lieu. Cette procédure de
règlement manuel peut être utilisée soit de façon exceptionnelle pour régler
rapidement un fournisseur en dehors des règlements automatiques périodiques,
soit en lieu et place du règlement automatique si le faible nombre de
règlements fournisseurs ne justifie pas un traitement automatisé.
La chaîne de règlement
automatique comporte les fonctionnalités suivantes :
è Gestion d’un échéancier fournisseurs en parallèle du compte fournisseur ; cet échéancier est alimenté lors de la saisie des factures d’achats, chaque facture fournisseur créant une ou plusieurs échéances ;
è Possibilité d'affectation automatique des règlements à effectuer sur une ou plusieurs banques, compte tenu des pourcentages de répartition indiqués pour chaque banque ;
è Possibilité d'intervenir sur les règlements à effectuer jusqu'au dernier moment, c'est à dire la phase de génération des règlements fournisseurs ;
è Comptabilisation du paiement avec lettrage du compte de tiers, édition du titre de paiement (lettre-BO, lettre chèque, lettre virement), émission de l’ordre de virement le cas échéant ;
è Gestion complète des comptes effets à payer, avec pointage des effets à réception des relevés de LCR à payer pour comptabilisation de la domiciliation ;
Le module est constitué de cinq procédures distinctes:
þ une procédure de gestion de l’échéancier fournisseurs, pour créer (acomptes) modifier ou supprimer des échéances, pour donner le bon à payer, ou pour choisir la banque sur laquelle le règlement sera tiré.
þ une procédure d'affectation automatique des échéances sur les différentes banques utilisables, compte tenu de critères de répartition indiqués banque par banque ; cette procédure peut également être utilisée pour donner le bon à payer globalement sur un ensemble d’échéances ;
þ une procédure de comptabilisation et édition des règlements fournisseurs ;
þ une procédure de gestion des virements, permettant de créer le support magnétique pour les ordres de virements ;
þ une procédure de gestion des effets à payer, avec possibilité de modifier l'échéance ou de supprimer un effet, et permettant le pointage des effets à payer au vu des relevés de LCR à payer émis par les banques, avec comptabilisation des écritures de domiciliation entre le compte effets à payer d’une part et le compte de banque d’autre part.
A ces cinq procédures s’ajoutent des procédures d’édition :
þ une procédure d'édition de l’échéancier ;
þ une procédure de réédition des titres de paiement, en cas de problème survenant en cours d’édition ;
þ une procédure d’édition d’une liste des chèques imprimés ;
þ une procédure d’édition des avis de domiciliation ;
þ une procédure d’édition du portefeuille d’effets à payer.
Chacune de ces procédures est décrite en détail plus loin.
Toute la chaîne de règlement
automatique des fournisseurs est basée sur un échéancier fournisseurs. Cet
échéancier fournisseurs est constitué au fur et à mesure des saisies effectuées
sur le journal d'achat, quel que soit le mode d'introduction des factures
d'achat :
·
alimentation
automatique par la procédure standard
d'interface.
C'est au niveau des paramètres
journaux que l'on détermine si l'échéancier fournisseurs doit être alimenté à
chaque mouvement d'un compte fournisseur sur le journal d'achat (il faut
activer l’option Gestion échéancier fournisseurs pour le ou les journaux d'achat).
L'échéancier fournisseurs doit
normalement être le reflet des sommes restant dues dans les comptes
fournisseurs. Cependant, il est possible d'inscrire des sommes différentes
entre échéancier et compte fournisseur (Acompte sur commande, litige
fournisseur pour lequel on ne veut pas inscrire dans l'échéancier le montant
total de la facture).
Afin de faire de l'échéancier
fournisseurs un outil de gestion véritablement fiable, de nombreux contrôles de
cohérences sont réalisés dans les différentes procédures amenées à modifier
l'échéancier fournisseurs. Le principe de ces contrôles est de signaler à
l'opérateur toute tentative de désynchronisation entre échéancier et comptes
fournisseurs.
Ainsi, lors de la saisie d'une
facture fournisseur par la procédure de saisie pièce, le dernier écran où l'on
doit répartir le montant TTC de la facture sur une ou plusieurs échéances fait
l'objet d'un contrôle : si la somme des échéances saisies diffère du montant
TTC de la facture, une fenêtre d'avertissement s'ouvre, et l'opération doit
être confirmée.
De même, en gestion de
l'échéancier fournisseurs, chaque fois que l'on modifie une ou plusieurs
échéances d'un fournisseur, l'ordinateur contrôle en fin de transaction que la
somme des échéances du fournisseur est égale au solde du compte fournisseur. En
cas de différence, une fenêtre d'avertissement s'ouvre, fenêtre dans laquelle
s'affiche la somme des échéances et le solde du compte fournisseur.
De plus, une procédure de
contrôle permet d'éditer à la demande la liste des comptes fournisseurs pour
lesquels on rencontre une différence entre le solde du compte fournisseur et la
somme des échéances portées dans l'échéancier fournisseurs. Cette procédure,
appelée Liste des
écarts de soldes fournisseurs,
peut être lancée depuis le menu Outils/Liste des écarts de soldes fournisseurs.
En dehors de la chaîne de
règlement automatique des fournisseurs, ou en complément de celle-ci, une
procédure de saisie manuelle des règlements fournisseurs est disponible.
L'objet de cette procédure est
de comptabiliser de façon simple et rapide un paiement fournisseur. L'édition
du titre de paiement n'est pas prise en charge directement par cette procédure.
Il reste cependant possible d'éditer à posteriori le titre, par la procédure de
réédition des règlements décrite plus loin.
Cette procédure convient donc
bien aux règlements par chèque, avec un chèque manuscrit :
·
soit pour les
sociétés dont le faible nombre de règlements fournisseurs ne justifie pas
l'emploi de lettres-chèques, lettres-BO ou virements ;
·
soit pour un
règlement exceptionnel effectué par chèque ;
·
soit pour les
règlements effectués par virement ou prélèvement, sans qu'il soit nécessaire
d'éditer une lettre-relevé (opération inter-groupe par exemple).
Le paiement du fournisseur se
fait au vu du compte fournisseur, et non pas de l'échéancier fournisseur.
Ainsi, cette procédure peut être utilisée même si vous ne gérez pas
d'échéancier fournisseurs. Toutefois, pour ceux qui gèrent un échéancier
fournisseurs, tout paiement enregistré par cette procédure est reporté de façon
semi-automatique dans l'échéancier fournisseurs, afin d'éviter qu'une facture
payée « manuellement » depuis le compte fournisseur fasse l'objet
ensuite d'un paiement « automatique » depuis l'échéancier
fournisseurs.
Les avantages de cette
procédure par rapport à une comptabilisation directe du règlement en saisie
pièce, qui est bien sur toujours possible, sont :
Vision claire du compte fournisseur avant d'émettre le paiement, éventuellement en mode multi-devises ;
Lettrage du compte fournisseur en cas de paiement intégral d'une ou plusieurs factures, ou lettrage partiel, ou encore lettrage avec OD automatique de différence de règlement ; gestion intégrée des différences de change en cas de devise out ;
Gestion du compte effets à payer en cas de paiement de type BO, et quel que soit le mode de paiement, alimentation du fichier des règlements fournisseurs émis. On retrouvera donc la trace de ces règlements lors de l'édition des avis de domiciliation.
Report semi-automatique du règlement dans l'échéancier fournisseurs si nécessaire.
Cette procédure est accessible
depuis le menu Saisie/Saisie des règlements fournisseurs ou depuis l’icône correspondant de la barre
d’outils. Le fonctionnement de cette procédure de règlement manuel d'un fournisseur
est le suivant :
Ce premier écran offre le
choix de la banque sur laquelle le règlement sera tiré, et du fournisseur à
régler. Il comporte les zones suivantes :
ð Code journal. Indiquez le code du journal de banque sur laquelle le règlement sera tiré. Il faut noter que dans le cas d’un règlement de type BO, le règlement ne sera pas comptabilisé sur ce journal, mais sur le journal Effets à payer associé à cette banque (voir paragraphe 3.3, Onglet Banque).
ð Mode de paiement. Indiquez le code paiement qui va être utilisé. Si vous avez activé le module devises dans la fiche société, c’est le choix de ce mode de paiement qui va déterminer si la saisie du règlement va s’effectuer en devises, ou simplement en devise de référence implicitement. Le système utilise pour cela la valeur indiquée à l’invite Règlement en devises possible dans les paramètres mode de paiement.
ð N° de tiers. Indiquez le N° du compte de tiers à régler. Dans la plupart des cas, il s’agit d’un compte fournisseur. Sachez cependant que vous pouvez aussi indiquer un n° de compte général, ou un N° de compte client, la procédure de règlement manuel fournisseur supportant le règlement dans tout type de compte. Reportez vous si nécessaire aux règles de saisie d’un N° de compte du paragraphe 2.1, qui décrit également comment utiliser la touche F4 pour retrouver dans une liste de sélection n’importe quel type de compte.
ð Devise du règlement. Cette zone n’est présentée que dans le cas d’un règlement effectué en devise (mode de paiement choisi possédant l’attribut Règlement en devises possible). Il propose la devise indiquée dans la fiche du compte. S’il s’agit d’une devise out, vous devez également saisir ici le cours de la devise, cours utilisé pour calculer la contre-valeur en devise de référence du règlement. Le cours devise proposé est celui inscrit dans la table des devises.
Une fois la devise du règlement établie, l’ordinateur analyse le compte du tiers à régler, pour rechercher s’il existe des écritures non lettrées dans ce compte, dans une devise out autre que celle choisie pour le règlement, et autre que la devise de référence. Si c’est le cas, un écran supplémentaire s’intercale, pour vous permettre de saisir le cours actuel des différentes devises out qu’il a détectées dans le compte du tiers. Ce cours sera utilisé par la suite pour calculer automatiquement les différences de change, par comparaison pour chaque écriture réglée, entre le cours donné au moment de la saisie de l’écriture et celui indiqué au moment du règlement.
Là aussi, pour chaque devise que l’ordinateur a détectée, le cours inscrit dans la table des devises est proposé.
Cet écran permet la sélection
des factures et avoirs à régler, par pointage du compte de tiers indiqué sur
l’écran 1. Seules les écritures encore non lettrées sont affichées. Vous devez
pointer la ou les écritures à régler, comme on le fait sur les écrans de
lettrage, soit en cliquant à la souris dans les colonnes Débit ou Crédit, lorsque le curseur
souris se présente sous la forme d’une main doigt tendu, soit en se déplaçant
sur chaque écriture par les touches Û et Ü du clavier, puis en appuyant sur la barre
d’espacement pour sélectionner ou désélectionner une écriture. Au fur et à
mesure du pointage, les totaux figurant au bas de l’écran (ligne Total à régler) évoluent ; lorsque vous avez achevé votre
sélection, validez par OK. Si le compte ne
comporte aucune écriture à pointer, ou si vous voulez déclencher un paiement
sans aucun rapport avec les écritures présentes dans le compte (émission d’un
acompte sur commande par exemple), vous pouvez valider directement par OK sans avoir pointé aucune écriture. Il vous faudra dans ce cas confirmer
l’absence de pointage.
Comme sur les écrans de
lettrage d’un compte, les lettrages partiels présents
dans le compte réglé sont présentés en solde uniquement ; on ne voit pas
le détail des écritures lettrées partiellement. Pour consulter ce détail,
utilisez le bouton Lettrages partiels. Vous
accédez alors à l’écran de consultation des
lettrages partiels, décrit au paragraphe 5.1. Cet écran permet notamment de supprimer un lettrage
partiel qui ne conviendrait plus.
Si vous n’avez pas activé le module devises dans la fiche société, ou si vous avez choisi, sur le premier écran, un mode de paiement ne possédant pas l’attribut Règlement en devises possible, le pointage des écritures à régler, c’est à dire l’affichage des écritures non lettrées du compte de tiers choisi, va se faire en devise de référence ; il ne sera jamais question de devise durant toute la saisie du règlement.
Si au contraire, le mode de paiement choisi possède l’attribut Règlement en devises possible, le pointage des écritures à régler va se faire en devises. Ainsi, chaque écriture non réglée est présentée dans la devise dans laquelle elle a été initialement saisie, et cela même si la devise choisie pour le règlement sur l’écran 1 est la devise de référence. Le code devise apparaît à droite du montant. Toutes les écritures affichées peuvent être pointées, qu’elles aient été saisies dans la même devise que celle du règlement ou pas.
En bas de l’écran, il apparaît trois lignes de totalisations :
ð Total à régler. Il s’agit là du total des lignes (écritures ou lettrages partiels) ayant été pointées, total calculé dans la devise du règlement. Pour calculer le total pointé en devises, les règles pour sommer les écritures pointées sont :
è si la devise choisie pour le règlement est autre que la devise de référence,
§ les écritures qui sont dans la même devise que le règlement sont sommées sans conversion ;
§ les écritures qui sont dans une devise in sont converties dans la devise du règlement en utilisant les règles habituelles de conversion des devises in (voir paragraphe 2.5), avec triangulation le cas échéant si la devise du règlement est elle aussi une devise in ;
§ les écritures qui sont en devise de référence sont converties dans la devise du règlement au cours choisi pour le règlement, si le règlement est en devise out ;
§ les écritures qui sont dans une devise qui n’est ni la devise de référence, ni celle choisie pour le règlement, sont converties dans un premier temps en devise de référence, puis converties de la devise de référence dans la devise du règlement. On utilise selon le cas soit les règles de conversion des devises in, soit les cours indiqués sur l’écran 1 pour les devises out.
è si la devise du règlement est la devise de référence,
§ les écritures qui sont elles aussi en devise de référence sont sommées sans conversion ;
§ les écritures qui ne sont pas en devise de référence sont converties en devise de référence soit en appliquant les règles de conversion des devises in, soit en utilisant le cours indiqué sur l’écran 1 pour les écritures en devises out.
ð Total en devise de référence. Il s’agit là du total en devise de référence des lignes (écritures ou lettrages partiels) ayant été pointées, c’est à dire que l’on somme chaque écriture ou lettrage partiel pour sa valeur en devise de référence, indépendamment de la devise dans laquelle elle a été saisie. Rappelons ici que toute écriture est toujours enregistrée avec un montant en devise et un montant en devise de référence. C’est le montant en devise de référence qui est sommé ici.
ð Solde du compte. Il s’agit là du solde du compte, toujours affiché en devise de référence.
Cet écran permet de saisir
toutes les autres données nécessaires à la comptabilisation du règlement.
ð Nature de la pièce. Indiquez le code nature de pièce à affecter au règlement. Ce code est facultatif. Une valeur par défaut peut vous être proposée si cela a été défini au niveau des paramètres du journal de banque choisi sur l’écran 1.
ð N° de pièce. Indiquez ici le N° de pièce, qui en principe doit identifier cette pièce de façon unique dans votre système comptable. Selon ce qui a été indiqué dans les paramètres du journal que vous avez choisi sur l’écran 1, plusieurs cas de figure sont possibles :
§ Si le journal est en numérotation automatique, la zone n’est pas proposée en saisie ; vous avez à la place un libellé géré automatiquement.
§ Si le journal n’est pas en numérotation automatique des pièces, le N° de pièce est proposé en saisie. Selon les paramètres du journal (voir paragraphe 3.3), la zone N° de pièce peut être obligatoire ou facultative, et un contrôle d’unicité peut éventuellement s’appliquer .
ð Référence document. Indiquez ici, si nécessaire, une référence vous permettant de retrouver plus facilement votre règlement. Par exemple, s’il s’agit d’un règlement par chèque, vous pouvez indiquer ici le N° de chèque. Cette zone est facultative.
ð Montant du règlement. Le montant du règlement proposé correspond à la somme des factures et avoirs pointés sur l'écran précédent. Il reste cependant modifiable, pour provoquer un paiement partiel par exemple. Dans le cas d’un règlement saisi en devise, le montant est ici exprimé dans la devise du règlement choisie sur l’écran 1. La contre-valeur de ce règlement en devise de référence est alors affichée en dessous ; celle-ci est automatiquement recalculée si vous modifiez le montant du règlement en devise.
ð Montant des frais TTC. Cette zone n’est présentée que si vous saisissez un règlement en devise. Elle permet de comptabiliser les frais bancaires afférents au règlement « à la volée ». La gestion de ces frais est détaillée au paragraphe suivant.
ð Code trésorerie. Ce code est facultatif. L’utilisation des codes trésorerie dans LDCompta est décrite au paragraphe 3.1, Onglet Trésorerie.
ð Libellé écriture. Saisissez le libellé que vous souhaitez pour ce règlement. Le système propose un libellé qui est constitué du libellé du mode de paiement complété par le nom du tiers.
ð Date comptable. Saisissez la date comptable du règlement. Le système propose la date du jour.
ð Date d’échéance. Saisissez la date d’échéance du règlement. Selon le mode de paiement choisi sur l’écran 1, la saisie de cette date d’échéance est facultative ou obligatoire (voir zone Gestion par date d’échéance dans les paramètres modes de paiement).
ð Date de valeur. Saisissez la date de valeur que vous souhaitez pour ce règlement. La saisie de cette date est facultative. La date de valeur est utilisée pour consulter par la suite votre compte de banque en date de valeur.
Lorsque l'on valide cet écran
par la touche ENTREE, plusieurs scénarii
sont possibles :
Si vous avez saisi un montant de frais TTC, le système présente l’écran de gestion des frais bancaires, présenté ci-après. Il enchaîne ensuite en fonction des règles décrites ci-dessous.
Si vous avez corrigé le montant du règlement, le système vous présente un écran de choix pour déterminer ce qu’il faut faire de la différence de règlement que vous avez provoquée en modifiant le montant du règlement. Le traitement des différences de règlement est évoqué plus loin.
Suite à ça, le système
comptabilise le règlement, avec éventuellement lettrage du compte réglé. Une
écriture est passée au débit du compte réglé, et une autre au crédit du compte
de banque ou effets à payer, en fonction du type de paiement effectué (Compte
effets à payer si paiement de type BO, compte de banque sinon). Le schéma
comptable détaillé qui est utilisé, notamment en cas de différence de règlement
et/ou de différence de change, est présenté plus loin.
On arrive ensuite, si vous
gérez l’échéancier fournisseurs, et s’il existe au moins une échéance pour le
compte réglé dans cet échéancier, sur l’écran de gestion de l’échéancier
fournisseurs présenté plus loin.
On peut saisir sur le troisième écran de la procédure le montant total des frais bancaires TTC afférents à un règlement en devise, si on le connaît au moment de la saisie du règlement, et si les frais sont en devise de référence. Si une partie ou la totalité des frais sont en devise, le montant de ces frais en devise doit être ajouté au montant initialement calculé pour le règlement, et sera ensuite ventilé sur le même écran qu’une différence de règlement.
Si ce montant de frais en devise de référence est renseigné, l’écran de ventilation des frais bancaires s’intercale suite au troisième écran. Il permet d’indiquer d’une part sur quel compte bancaire seront perçus ces frais, de ventiler d’autre part ce montant sur un ou plusieurs comptes de charges.
Si le montant des frais n’est pas connu immédiatement, les frais devront être comptabilisés à posteriori en saisie d’écritures par pièce, sans lien explicite (N° de pièce) avec le règlement à l’origine des frais.
Les comptes qui sont proposés par le système pour comptabiliser les frais sont ceux que vous avez indiqués dans la fiche société, sur l’onglet devises. La ventilation des frais est toujours faite en devise de référence.
Dans le cas d’un règlement effectué à partir d’un compte bancaire en devise, le montant des frais TTC qui est saisi ici en devise de référence, doit être débité sur un autre compte de banque, compte qui devrait normalement être lui aussi tenu en devise de référence. En effet, il est primordial que sur un compte bancaire en devise, toutes les écritures comptabilisées le soient dans cette même devise.
Enfin, si pour un règlement saisi dans une devise autre que la devise de référence, avec des frais afférents à ce règlement comptabilisés sur le même compte bancaire, compte tenu du fait que les frais sont toujours comptabilisés en devise de référence, le montant du règlement crédité au compte de banque le sera en devise de référence, pour la somme Contre-valeur en devise de référence du montant réglé plus Montants des frais TTC.
Plusieurs cas de figure peuvent ensuite se présenter :
¨ le montant du règlement n’a pas été modifié sur l’écran 3, et est donc égal au total des écritures pointées sur l’écran 2. Il n’y alors aucune différence de règlement. Se pose seulement le problème de la différence de change éventuelle ; la comptabilisation de cette différence de change est évoquée au paragraphe suivant.
¨ le montant du règlement a été modifié ; une fenêtre est alors proposée pour vous permettre de choisir entre trois options :
Ne pas lettrer Aucun lettrage ne sera alors effectué ; de ce fait, il n’y aura aucune comptabilisation ni de différence de règlement, ni de différence de change. En effet, une différence de change ne peut être constatée automatiquement qu’en cas de lettrage du compte réglé.
Lettrage partiel Seul un lettrage partiel du compte réglé sera effectué, mais il n’y aura là non plus aucune comptabilisation de différence de règlement ou de différence de change. Le traitement des lettrages partiels dans le cas d’un règlement en devise est évoqué plus loin.
OD de différence de lettrage Cette option n’est présentée que dans la mesure où la contre-valeur en devise de référence de la différence de règlement est inférieure au montant maximum autorisé pour une OD automatique de différence, montant maximum qui est inscrit sur l’onglet Lettrage de la fiche société. L’écran d’affectation de la différence de règlement, présenté au paragraphe 7.1, permet de ventiler la différence de règlement sur un ou plusieurs comptes de charges ou produits. Le montant de la différence de règlement est dans ce cas égal à la différence entre le montant du règlement saisi, et le total en devise des écritures pointées. De plus, une différence de change sera éventuellement comptabilisée automatiquement. Le calcul de cette différence de change est décrit au paragraphe suivant. Il faut noter que la ventilation de la différence de règlement se fait dans la devise choisie pour le règlement.
Comme on l’a dit plus haut, une différence de change n’est comptabilisée automatiquement que s’il y a lettrage complet (par opposition à lettrage partiel) du compte réglé, avec ou sans différence de règlement.
La différence de change, lorsqu’il y en a une, est comptabilisée automatiquement, dans les comptes que vous avez indiqués dans la fiche société, sur l’onglet devises, à la rubrique Ventilation des différences de change. L’ordinateur choisit le compte Perte ou Gain en fonction du sens de la différence de change.
L’écriture de différence de change est comptabilisée d’une manière particulière. En effet, elle est toujours comptabilisée en devise de référence, même si le règlement est dans une autre devise, avec :
· le montant devise à zéro ;
· le montant en devise de référence égal à la différence de change ;
Dans la procédure d’interrogation d’un compte, ces écritures de différence de change font l’objet d’un traitement particulier (voir paragraphe 5.1, onglet Devises).
Le montant de la différence de change est égal à la différence entre :
· d’une part la contre-valeur en devise de référence du montant du règlement en devises saisi sur l’écran 3, auquel on somme éventuellement la différence de règlement elle aussi en devises ;
· d’autre part la somme des contre-valeurs en devise de référence des écritures pointées sur l’écran 2.
Exemple 1 - Sans différence de
règlement :
Libellé écriture |
Montant |
Code |
Cours |
Montant |
Facture |
1000,00 |
USD |
6.0500 |
6050.00 |
Règlement |
1000.00 |
USD |
6.1000 |
6100.00 |
Perte de change |
|
|
|
50.00 |
Exemple 2 - Avec différence de
règlement :
Libellé écriture |
Montant |
Code |
Cours |
Montant |
Facture |
1000,00 |
USD |
6.0500 |
6050.00 |
Escompte 2% |
20.00 |
USD |
6.1000 |
122.00 |
Règlement |
980.00 |
USD |
6.1000 |
5978.00 |
Perte de change |
|
|
|
50.00 |
On voit dans l’exemple ci-dessus que les différences de règlement sont comptabilisées au cours du règlement, et donc quelles n’influent en rien sur le montant de la différence de change ; celle ci reste la même qu’il y ait ou non différence de règlement.
Notons enfin que l’ordinateur est capable de calculer la différence de change même si l’on a pointé des écritures dans plusieurs devises, du moment que l’on a indiqué, sur l’écran qui précède le pointage des écritures à régler, le cours à utiliser pour chaque devise « mouvementée » (et non déjà lettrée) dans le compte de tiers.
Sur cet écran, les lettrages partiels sont traités de la même façon qu’une écriture ordinaire, en fonction du code devise indiqué en regard de chaque lettrage partiel. Il faut noter toutefois qu’un lettrage partiel n’a pas de cours propre ; on mémorise simplement pour chaque lettrage partiel deux montants :
· la somme en devise de référence des écritures lettrées partiellement, chaque écriture entrant en jeu dans le lettrage partiel étant sommée pour son montant en devise de référence même si elle a été saisie en devise ;
· la somme en devise des écritures lettrées partiellement, à condition que toutes les écritures entrant en jeu dans le lettrage partiel soient dans la même devise. S’il y a plus d’une devise entrant en jeu dans un lettrage partiel, le lettrage partiel est enregistré avec le code de la devise de référence, et les deux montants sont donc égaux.
Si lors de la saisie du règlement, suite à une modification du montant réglé, vous choisissez l’option Lettrage partiel, les mêmes règles s’appliquent :
· si toutes les lignes ayant été pointées pour règlement, y compris les éventuels lettrages partiels préexistants au règlement en cours de saisie, sont dans la même devise que celle choisie pour le règlement, le lettrage partiel sera enregistré dans cette devise, avec les deux montants décrits au paragraphe précédent.
· si plusieurs devises entrent en jeu, que ce soit au niveau des écritures pointées, ou entre la devise des écritures pointées et celle choisie pour le règlement, le lettrage partiel est enregistré en devise de référence.
Exemple 1 - Soit une facture de 500 $ enregistrée à un cours de 5F, et un règlement de 500$ à un cours de 5.10F. Le schéma comptable sera le suivant :
Pièce |
Libellé |
Compte |
Code |
Débit en
devise |
Crédit en
devise |
Lettrage |
F1 |
Facture fournisseur 00001 |
4000001 |
USD |
|
500,00 |
AAA |
F1 |
|
607000 |
USD |
500,00 |
|
|
R1 |
Règlement fournisseur 00001 |
4000001 |
USD |
500,00 |
|
AAA |
R1 |
Perte de change |
4000001 |
FRF |
|
50.00 |
AAA |
R1 |
Perte de change |
666000 |
FRF |
50,00 |
|
|
R1 |
|
512000 |
USD 5.10 |
|
500,00 |
|
Exemple 2 - Prenons maintenant le cas de la même facture de 500 $ enregistré à un cours de 5F, avec un règlement de 490$ (différence de règlement de 10 $) à un cours de 5.10F. On comptabilise également des frais afférents au règlement pour 120.60F, sur le même compte de banque. Le schéma comptable sera le suivant :
Pièce |
Libellé |
Compte |
Code |
Débit en
devise |
Crédit en
devise |
Lettrage |
F1 |
Facture fournisseur 00001 |
4000001 |
USD |
|
500,00 |
AAA |
F1 |
|
607000 |
USD |
500,00 |
|
|
R1 |
Règlement fournisseur 00001 |
4000001 |
USD |
490,00 |
|
AAA |
R1 |
Différence de règlement |
4000001 |
USD |
10.00 |
|
AAA |
R1 |
Escompte obtenu |
765000 |
USD |
|
10.00 |
|
R1 |
Frais bancaires |
627000 |
FRF |
100.00 |
|
|
R1 |
TVA sur frais |
445660 |
FRF |
20,60 |
|
|
R1 |
Perte de change |
4000001 |
FRF |
|
0.00 |
AA |
R1 |
Perte de change |
666000 |
FRF |
0,00 |
|
|
R1 |
|
512000 |
FRF |
|
2619,60 |
|
Cet écran n'est proposé que si
l'ordinateur détecte la présence d'au moins une échéance encore non réglée dans
l'échéancier fournisseurs, pour le tiers réglé. Cet écran vous permet de
supprimer les échéances venant d'être réglées manuellement, afin que
l’échéancier soit toujours le reflet exact du reste dû au fournisseur.
La suppression des échéances
venant d’être réglées est proposée par l'ordinateur chaque fois qu'il est
capable de mettre en correspondance factures réglées et échéances en attente,
sachant que ce rapprochement se fait sur les critères N° de pièce (N° des factures réglées) et Date d'échéance. La plupart du temps, il suffit donc de
confirmer la suppression des échéances tel que cela est proposé par
l'ordinateur. Toutefois, il faut dans certains cas procéder
différemment : facture éclatée sur plusieurs échéances, facture réglée
partiellement... Dans ces cas plus complexes, le système ne peut établir de
correspondance simple entre la ou les factures réglées et les échéances
présentes dans l’échéancier. C’est donc à vous d’ajuster l’échéancier en
supprimant ou modifiant une ou plusieurs échéances.
Dans tous les cas, lors de la
sortie de cet écran par le bouton OK, le système contrôle
que la somme des échéances restant dues dans l'échéancier pour ce fournisseur
est égale au solde du compte fournisseur. Toute différence est signalée dans
une fenêtre, avec possibilité soit de l’accepter, soit de retourner modifier
l'échéancier.
Cette procédure permet d'une
part de modifier l'échéancier fournisseurs à votre guise (Modification de dates
d'échéances, regroupement ou éclatement d'échéances...), d'autre part
d'affecter le bon à payer sur les échéances effectivement
« payables », et de choisir pour ces échéances la banque sur
laquelle sera tiré le règlement.
Cette procédure est accessible
par le menu Traitement/Règlement automatique fournisseurs/Gestion de l’échéancier
fournisseurs.
Lors de l'appel de la
procédure, un écran de sélection des échéances à traiter est affiché,
comportant les zones suivantes:
ð Bon à payer. Cette zone permet de sélectionner :
§ Soit toutes les échéances, qu’elles aient ou non reçues le bon à payer
§ soit les seules échéances ayant reçu le bon à payer
§ soit les seules échéances n'ayant pas encore reçu le bon à payer
ð Devise. Cette zone permet de sélectionner les échéances selon la devise dans laquelle elles ont été enregistrées dans l’échéancier. Attention : la devise d’une échéance peut être différence de la devise de la facture d’origine. En effet, lors de la saisie de la facture, on peut, sur l’écran d’alimentation de l’échéancier fournisseurs, indiquer une devise de paiement différente de la devise de la facture saisie. Si vous voulez voir apparaître toutes les échéances, quelle que soit la devise, laissez cette zone à blanc.
ð Mode de paiement. Cette zone permet de sélectionner les échéances pour un mode de paiement donné. Si vous voulez voir apparaître toutes les échéances, quel que soit le mode de paiement prévu, laissez cette zone à blanc.
ð Banque. Cette zone permet de sélectionner les échéances affectées à une banque donnée. Si vous voulez voir apparaître toutes les échéances, quelle que soit la banque prévue pour le paiement de l'échéance, laissez cette zone à blanc.
ð Echéances non affectées à une banque. Activez cette option si vous voulez sélectionner les seules échéances encore non affectées à une banque.
ð Echéance. Cette zone permet de sélectionner les échéances en fonction de leur date, soit avec date d’échéance égale à la date donnée (Echéance du), soit avec date d’échéance antérieure ou égale à la date donnée (Echéances jusqu’au).
ð N° de tiers. Cette zone permet de sélectionner toutes les échéances d'un fournisseur précis.
Tous ces critères de sélection
peuvent être combinés entre eux, sans aucune limitation.
Suite à cet écran de
sélection, le système affiche la liste des échéances répondant aux critères
choisis, avec le montant total des échéances sélectionnées, et le total des
échéances bonnes à payer parmi celles-ci. Ces dernières sont mises en évidence
par un fond vert pale dans la liste.
Les critères de sélection
choisis sont repris dans la barre de titre de la fenêtre. Vous pouvez à tout
moment revoir et modifier ces critères de sélection en cliquant sur le bouton Sélectionner.
Chaque échéance peut être
modifiée directement en saisie pleine page dans la table ou supprimée
(bouton Supprimer). Il est également possible d’ajouter (bouton Ajouter) de nouvelles échéances, pour provoquer le
paiement d'un acompte par exemple.
Pour affecter rapidement le
bon à payer aux différentes échéances, vous pouvez soit le faire en cliquant à
la souris dans la colonne Payer en regard de chaque
échéance, soit en appuyant sur la touche F2
lorsque vous êtes positionné sur une échéance.
Lors de la création ou de la
modification d'une échéance, vous devez renseigner les zones suivantes :
ð N° de tiers. Indiquez le N° du compte de tiers à régler. Dans la plupart des cas, il s’agit d’un compte fournisseur. Sachez cependant que vous pouvez aussi indiquer un n° de compte général, ou un N° de compte client. Reportez vous si nécessaire aux règles de saisie d’un N° de compte du paragraphe 2.1, qui décrit également comment utiliser la touche F4 pour retrouver dans une liste de sélection n’importe quel type de compte.
ð N° pièce. Il s'agit du n° de la facture à laquelle l'échéance correspond.
ð Date. Il s’agit là de la date de facture. Elle est égale en général à la date de pièce de la facture d'origine.
ð Date d'échéance.
ð Montant débit ou crédit – Code devise. Indiquez le montant de l’échéance en devise si vous avez activé le module devises dans la fiche société, suivi alors du code devise. La contre-valeur en devise de référence du montant devise est affichée par le système dans les colonnes de droite accessibles par l’ascenseur horizontal ; cette contre-valeur est recalculée automatiquement chaque fois que vous modifiez le montant devise ou le code devise. Si le module devises n’a pas été activé, seule les colonnes Débit et Crédit sont présentées, ces montants étant implicitement en devise de référence.
Remarque : même si vous saisissez une échéance en devise out, le cours devise n’est pas saisi ici. Cela est inutile, sachant que la chaîne de règlement automatique ne gère pas les paiements en devise, mais seulement les paiements en devise de référence ou en seconde devise de paiement. Les échéances en devise out sont donc acceptées ici uniquement « pour mémoire » ; elles ne pourront être réglées que par le biais d’une saisie règlement manuel.
ð Mode de paiement. Indiquez le mode de paiement souhaité pour l’échéance.
ð Payer. Cette zone permet d'indiquer que l'échéance est « bonne à payer » ou pas. Seules les échéances « bonnes à payer » et ayant été affectées à une banque seront traitées par la suite lors de la comptabilisation automatique des règlements fournisseurs. Les échéances qui n'ont pas reçu le « bon à payer » restent en attente dans l'échéancier :
§ soit jusqu'à ce que ce bon à payer soit accordé ultérieurement ;
§ soit jusqu'à suppression pure et simple de l'échéance, directement par le bouton Supprimer de cette procédure, ou suite à un règlement manuel fournisseur.
ð Banque. Il s'agit du code de la banque que vous souhaitez utiliser pour payer l'échéance en question. Seules les échéances « bonnes à payer » et ayant été affectées à une banque seront traitées par la suite lors de la comptabilisation automatique des règlements fournisseurs. Une échéance pour laquelle la banque n’a pas été indiquée reste en attente dans l’échéancier.
ð Libellé. Indiquez le libellé de la facture, ou tout autre libellé que vous voulez voir figurer sur le titre de paiement qui sera imprimé par la chaîne de règlement automatique. Ce libellé est obligatoire.
ð Référence. Indiquez si nécessaire une référence facture ; cette référence sera elle aussi imprimée sur le titre de paiement.
ð Fournisseur à payer. On peut indiquer ici un N° de fournisseur à payer, s’il est différent du tiers indiqué à l’invite N° de tiers. Cela permet de traiter le cas de plus en plus fréquent de l’affacturage. Ce fournisseur à payer sera vu comme une adresse de paiement par la chaîne de règlement automatique : la comptabilisation se fera toujours dans le compte indiqué à l’invite N° de tiers ; le N° Fournisseur à payer sera simplement utilisé pour renseigner l’adresse figurant sur le titre de paiement, et pour choisir le RIB destinataire du virement en cas de paiement par virement.
ð Code trésorerie. Ce code est facultatif. L’utilisation des codes trésorerie dans LDCompta est décrite au paragraphe 3.1, onglet Trésorerie.
Pour terminer votre saisie, il
faut utiliser le bouton Fermer. Le système
contrôle à cet instant là, pour chaque tiers pour lequel vous avez apporté une
modification (création, modification ou suppression d’une échéance), que la
somme des échéances restant dues dans l'échéancier est égale au solde du
compte. Toute différence est signalée dans une fenêtre, avec possibilité soit
de l’accepter, soit de retourner modifier l'échéancier.
En cas de modification dans
l'échéancier fournisseurs des zones Date de facture, Référence facture, Date d'échéance et Code trésorerie, le
système tente de reporter les modifications dans le compte fournisseur, sur la
facture d'origine. Pour cela, il recherche dans le compte de tiers concerné,
une écriture ayant le même N° de pièce, le même montant (en devise ou en devise de
référence) et la même date
d'échéance que l'échéance ayant été modifiée. Cette recherche ne peut aboutir
que si l'échéance modifiée correspond exactement au montant TTC d'une et une
seule facture du même fournisseur. En revanche, chaque fois qu'il s'agit d'une
échéance correspondant à l'éclatement d'une facture ou au regroupement de
plusieurs factures, le report de la modification n'aboutira pas.
Lors de la comptabilisation
automatique des règlements fournisseurs, le lettrage du compte fournisseur se
fait en rapprochant les échéances réglées prises dans l'échéancier
fournisseurs, avec les écritures du compte fournisseur. Le rapprochement se
fait sur les critères N° de pièce, Date d'échéance et Montant (en devise ou en
devise de référence). Si pour un fournisseur donné, il n'est pas possible de
rapprocher chaque échéance réglée avec une écriture dans le compte fournisseur,
le lettrage du compte fournisseur ne se fera pas. Cela sera le cas notamment
chaque fois que l'on crée des échéances directement dans l'échéancier
(Acomptes par exemple), ou si l'on modifie les montants dans l'échéancier pour
provoquer un règlement partiel.
Si vous avez activé le module devises dans la fiche société, l’onglet Devises présente une ligne de cumul par devise et mode de paiement, avec des sous-totaux par devise tous modes de paiement confondus. Sur chaque ligne, on a le total des échéances répondant aux critères de sélection indiqués sur le premier écran, le total des seules échéances ayant reçu le bon à payer, le tout à la fois en devise (colonnes de gauche) et en devise de référence (colonnes de droite).
Cette procédure permet
d'éditer tout ou partie de l'échéancier fournisseurs. Elle est accessible par
le menu Edition/Echéancier
fournisseurs, ou par le bouton Imprimer depuis la procédure de gestion de cet
échéancier.
Lors de l'appel de la
procédure, il y a affichage d'un écran de sélection des échéances à imprimer.
Les critères de sélection sont les mêmes que ceux
utilisés pour la gestion de l'échéancier.
Deux listes sont proposées :
ð Liste détaillée. Il s'agit là de la liste des échéances correspondant aux différents critères de sélections retenus. Cette liste est systématiquement imprimée.
ð Récapitulatif % affectation. Cette liste n’est imprimée que si vous avez activé l’option correspondante en bas de la fenêtre. Cette liste récapitulative est décrite ci-après.
Cette liste est triée par
devise, mode de paiement, banque, avec saut de page sur ces deux critères, puis
par date d'échéance, N° de fournisseur à payer, N° de tiers, N° de facture.
Pour chaque échéance
apparaissant sur cette liste, on trouve:
§ la date d'échéance prévue ;
§ le n° et le nom du tiers. Si le fournisseur à payer est différent du tiers d’origine, le nom du tiers fait apparaître le nom du tiers d’origine, suivi du nom du fournisseur à payer ;
§ le n° de facture (ou avoir);
§ la date de la facture (date de pièce) ;
§ le montant de l'échéance, en devise le cas échéant ;
§ si l'échéance a reçu le bon à payer, ce même montant est repris dans la colonne Bon à payer ;
§ la référence facture et le libellé de l'échéance.
Les zones Montant échéance et Bon à payer sont
totalisées par tiers à payer, date d’échéance, mois d'échéance, banque, mode de
paiement, et devise d’échéance. La devise concernée figure en regard de chaque
total imprimé. En cas de paiement par virement, le RIB destinataire (celui du
fournisseur ou du fournisseur à payer) est également mentionné.
La dernière page de cette
liste présente un récapitulatif des échéances bonnes à payer. Pour chaque
couple (devise de paiement, mode de paiement) sont présentés le nombre et le
montant cumulé des règlements pouvant être émis, sachant qu'un règlement
regroupe une ou plusieurs échéances ayant même date d'échéance, même compte de tiers, même fournisseur à payer,
même mode de paiement et même banque.
Remarque : si vous gérez plusieurs collectifs de
même nature (et plus précisément ici, plusieurs collectifs fournisseurs), le
système va émettre un seul règlement par tiers (et fournisseur à payer
bien entendu), règlement qui cumulera les échéances passées éventuellement dans
des collectifs différents. On aura donc dans ce cas un seul titre de paiement
adressé au tiers, une seule écriture dans le compte de banque ou effets à
payer, mais autant d’écritures passées en contrepartie qu’il y a de collectifs
concernés.
AVERTISSEMENT : cette dernière page récapitulative de
l’échéancier est très pratique pour s’assurer du nombre de paiements qui vont
être déclenchés si on lance la phase de comptabilisation automatique décrite
plus loin. Il est donc vivement conseillé de toujours demander l’édition de l’échéancier
fournisseurs avec les mêmes critères de sélection que ceux qui vont être
utilisés dans la phase de comptabilisation, puis de vérifier soigneusement cet
état avant d’aller plus loin. Si on détecte une anomalie à ce stade, il est
encore très facile de retourner corriger l’échéancier. Une fois le traitement
de comptabilisation achevé, plus aucune modification ne sera possible ;
les écritures de règlements seront déjà passées, et les titres de paiement
seront édités faux. Redoublez de prudence, surtout lors des premières
utilisations de cette chaîne de règlement automatique.
Il s'agit d'un récapitulatif
faisant apparaître les totaux par mois d’échéance et par banque, en devise de
référence et en pourcentage, avec comparatif entre le réalisé et les quotas
demandés en affectation automatique.
Cet état ne présente un
intérêt que si vous affectez vos règlements sur plusieurs banques, et si vous
souhaitez vérifier certains quotas. Il permet alors de contrôler facilement la
répartition de ces règlements sur les différentes banques, que cette
répartition ait été faite de façon entièrement automatique (l'écart entre les
colonnes Demandé et Réalisé sera alors très
faible), ou que la répartition ait été mixte (une partie en affectation
manuelle, une partie en affectation automatique).
Même si l’échéancier comporte
des échéances dans plusieurs devises, tous les montants apparaissent sur cette
liste pour leur contre-valeur en devise de référence, ceci afin de pouvoir raisonner globalement en
masse toutes devises confondues. Si vous voulez faire cette vérification par
devise, il vous faut lancer ce même état en sélectionnant une devise
particulière.
Cette procédure permet
d'affecter automatiquement les échéances à payer sur une ou plusieurs banques.
On peut aussi, dans le même temps, affecter automatiquement le bon à payer sur
toutes les échéances traitées, afin d'éviter d'avoir à le faire manuellement
par la suite. Il faut rappeler ici que pour qu’une échéance puisse être traitée
par la chaîne de règlement automatique, il faut d’une part que le bon à payer
ait été donné, d’autre part que la banque de paiement ait été choisie pour
l’échéance.
Cette procédure est accessible
par le menu Traitement/Règlement automatique fournisseurs/Affectation automatique des
règlements.
Il est tout à fait possible de
combiner des affectations manuelles pour certaines échéances grâce à la
procédure de gestion de l'échéancier fournisseurs décrite précédemment, puis
une affectation automatique pour les échéances restant non affectées. De même,
il est possible de revenir corriger manuellement après coup l'affectation
automatique qui a été faite par l'ordinateur.
Lors de l'appel de la
procédure d’affectation automatique, un écran de sélection vous est proposé,
avec la liste des modes de paiement utilisés dans l'échéancier fournisseurs,
ou des couples (devise de paiement, mode de paiement) si le module
devises a été activé dans la fiche société. Pour chaque ligne présentée sur cet écran, le
type d'affectation choisi lors de la demande précédente de ce même traitement
est proposé. Vous pouvez modifier le type d'affectation à réaliser, en
modifiant la valeur affichée dans la colonne Affectation demandée. Les types d'affectation possibles sont :
è soit aucune affectation automatique pour le mode de paiement considéré. Pour cela, sélectionner la valeur <Aucune>.
è soit l'affectation sur plusieurs banques en fonction de quotas par banque, en choisissant l’option <Répartition sur plusieurs banques par quotas>. C'est ce qu'on utilise en général pour les lettres-BO. Dans ce cas, une fenêtre de saisie des quotas par banque vous sera proposée lorsque vous validerez cet écran ;
è soit l'affectation sur une seule banque, en choisissant l’une des banques proposées dans la liste. C'est ce qu'on utilise en général pour les lettres-chèques ;
Après avoir fait votre choix
du type d'affectation pour chaque mode de paiement (ou devise, mode de
paiement), cliquez sur le bouton OK pour valider.
Un second écran de sélection
des échéances à traiter vous est proposé, avec les zones suivantes :
ð Sélection sur la date d’échéance. Cette zone permet de limiter le traitement d'affectation automatique dans le temps. Les échéances postérieures à la date indiquée ne seront donc pas traitées. Si vous voulez traitez toutes les échéances quelle que soit leur date, choisissez l’option Toutes les échéances.
ð Sélection sur le bon à payer. Cette zone permet de limiter le traitement d'affectation automatique :
§ soit aux seules échéances ayant reçu le bon à payer, en choisissant l’option Echéances ayant reçu le bon à payer uniquement ;
§ soit aux seules échéances n'ayant pas encore reçu le bon à payer, en choisissant l’option Echéances en attente du bon à payer uniquement ;
Si vous choisissez l’option Toutes les échéances, toutes les échéances seront traitées, qu'elles aient reçu le bon à payer ou pas.
ð Donner le bon à payer pour toutes les échéances traitées. Activez cette option si vous souhaitez donner le bon à payer à toutes les échéances qui vont être affectées automatiquement à une banque, et qui n'ont pas encore reçu ce bon à payer. Cela vous évitera d'avoir à le faire manuellement par la suite, dans la procédure de gestion de l'échéancier fournisseurs. Si vous désactivez cette option, la zone Bon à payer des échéances traitées ne sera pas modifiée. Attention : le bon à payer ne sera donné que pour les échéances traitées en affectation automatique. Les échéances déjà affectées à une banque, soit parce que cela a été fait directement lors de la saisie de la facture, soit par la procédure de gestion de l'échéancier fournisseurs, ne sont pas traitées ici, et le bon à payer ne sera donc pas accordé.
Remarque concernant la
gestion des bons à payer :
en tout état de cause, une échéance ne sera réglée en automatique que si elle a
reçu préalablement le bon à payer. Celui-ci peut avoir été donné manuellement,
par une saisie dans l’échéancier fournisseurs, ou automatiquement par cette
procédure d’affectation automatique. La mise à jour automatique du bon à payer
peut présenter un risque : une facture sur laquelle il y a litige, et pour
laquelle on ne veut pas donner le bon à payer, sera traitée comme toutes les
autres, et recevra donc le bon à payer. Pour éviter cela, une bonne méthode
consiste à isoler les factures en litige en leur affectant un mode de paiement
particulier RS=Règlement suspendu par
exemple. L’utilisation d’un mode de paiement spécifique Règlement suspendu
apporte une plus grande sécurité, tout particulièrement si vous utilisez la procédure
d’affectation automatique pour donner le bon à payer.
Le traitement est composé de
trois passes successives :
Première passe
Elle consiste à calculer le
montant total de chaque échéance, en écartant les échéances négatives (Avoirs).
On obtient donc une liste des factures et avoirs non traités par la procédure
d'affectation automatique des règlements.
Deuxième passe
Elle consiste à calculer, pour
chaque mois d'échéance et chaque banque, le montant théorique qui devrait être
réglé. Ce montant théorique est calculé par multiplication du montant total à
régler pour un mois d'échéance donné, par le pourcentage de répartition demandé
pour cette banque.
Troisième passe
Elle consiste à affecter au
mieux les règlements encore non affectés à une banque donnée, de façon à ce que
les montants règlements affectés à chaque banque soient le plus proche possible
des montants théoriques calculés en deuxième passe. Il est certain que les
montants théoriques seront rarement atteints, car l'affectation doit respecter
certaines contraintes :
1) Il est impossible de scinder une échéance en
deux. En cas de montants échéances importants, on peut provoquer de gros écarts
entre Montants théoriques et Montants réalisés.
2) Certaines échéances ont pu être déjà affectées
manuellement. Il se peut que ces affectations manuelles aient été faites de
telle sorte qu'on se trouve très loin des montants théoriques, et que la masse
des échéances non affectées ne soit pas suffisante pour corriger ce fait.
Une fois ce traitement achevé,
vous pouvez vérifier ce qui a été fait en demandant une nouvelle édition de
l’échéancier fournisseurs, et notamment l’état récapitulatif des affectations
par banque.
C'est cette procédure qui va
régler de façon automatique les fournisseurs, compte-tenu de tout le travail
préparatoire effectué sur l'échéancier fournisseurs. Le règlement consiste en :
þ d'une part la comptabilisation du règlement entre les comptes de tiers d’une part, et les comptes de banque ou effets à payer d’autre part, avec lettrage des comptes de tiers ;
þ d'autre part l'édition des règlements proprement dits. En standard, le module propose l'édition de lettres-BO, de lettres-chèques, et de lettres-virements ;
þ enfin, le cas échéant, la préparation d’un fichier qui sera repris ensuite pour constituer un support magnétique pour la transmission des virements.
Cette procédure est accessible
par le menu Traitement/Règlement automatique fournisseurs/Comptabilisation et édition
des règlements.
Lors de l'appel de cette
procédure, un écran de sélection vous est proposé, avec la liste des modes de
paiement et des banques pour lesquels il existe au moins une échéance
« bonne à payer » dans l'échéancier fournisseurs. Si le module
devises a été activé dans la fiche société, la liste distingue également les lignes par
devise de paiement.
Il vous suffit de choisir, en
cliquant dans la colonne à droite du libellé de la banque lorsque le curseur
souris se présente sous la forme d’une main doigt tendu, la ou les lignes pour
lesquelles vous souhaitez lancer le règlement automatique. Si vous choisissez
une ligne correspondant à un paiement par chèque, vous devrez indiquer
également le N° du premier chèque qui
va être utilisé lors de l'impression, c’est à dire le N° du premier chèque de
la liasse que vous allez monter sur l’imprimante. Ce N° de chèque sera repris
dans le libellé de l’écriture lors de la comptabilisation du règlement. Comme
il vous faudra changer de papier selon le mode de paiement (et éventuellement
la banque s’il s’agit de lettres-chèques), nous vous conseillons de lancer le traitement
séparément pour chaque mode de paiement. Par exemple, vous lancez dans un
premier la comptabilisation des BO. Une fois ce traitement achevé et les BO
édités, vous relancez le traitement pour les chèques ou les virements.
Si vous avez activé le module
devises dans la fiche société, et bien qu’il vous soit possible de
sélectionner ici n’importe quelle ligne présentée dans la liste, seules les
lignes correspondant à des échéances en devise de référence ou en seconde devise de paiement feront véritablement l’objet d’une
comptabilisation et de l’édition d’un titre de paiement. Pour les lignes correspondant
aux autres devises, il y aura simplement effacement des échéances traitées de
l’échéancier, sans aucune forme de comptabilisation ni d’édition. Enfin, même
pour les lignes en devise de référence ou en seconde devise de paiement, le
traitement de comptabilisation est conditionné par le fait que vous avez
correctement renseigné, pour chaque banque de paiement concernée, les paramètres de comptabilisation au niveau du journal, et tout
particulièrement la liste des modes de paiement entraînant une comptabilisation (voir paragraphe 3.3).
Après avoir choisi les modes
de paiement à traiter, un second écran de sélection vous est proposé, avec les
zones suivantes :
ð Echéances antérieures au. Cette zone permet de limiter le règlement automatique dans le temps. Les échéances postérieures à la date indiquée ne seront donc pas réglées.
ð Date de règlement. Il s'agit de la date comptable qui sera utilisée pour la comptabilisation des règlements.
ATTENTION : le traitement de comptabilisation et
d’édition des règlements est un traitement « conséquent » ; si
vous vous apercevez d’une erreur une fois ce traitement achevé, la correction
est lourde : le titre de paiement devra très certainement être corrigé à
la main, et vous devrez passer des OD pour corriger les écritures comptables. Nous
vous recommandons donc vivement d’éditer un échéancier fournisseurs avec les même critères de sélection (devise, mode
de paiement, banque de paiement) que ceux qui vont être utilisés dans la phase
de comptabilisation, puis de vérifier soigneusement cet état avant d’aller plus
loin. Si on détecte une anomalie
à ce stade, il est encore très facile de retourner corriger l’échéancier.
Redoublez de prudence, surtout lors des premières utilisations de cette chaîne
de règlement automatique.
Le traitement est composé de
trois passes successives :
Première passe
Elle consiste à calculer le
montant total de chaque échéance, par N° de tiers – devise de paiement -
mode de paiement - banque et date d'échéance, en écartant les
échéances négatives (Avoirs). Ces
échéances négatives sont mises en évidences sur la liste des factures et avoirs
non traités par la procédure de génération des règlements (même présentation
que la liste des factures et avoirs non traités par la procédure d'affectation
automatique des règlements).
Deuxième passe
C'est le traitement de
comptabilisation des règlements. Pour chaque échéance calculée précédemment, il
y a comptabilisation d'une écriture au débit du tiers, et une écriture au crédit
du compte de banque ou effets à payer, en fonction du type de paiement. Ces
écritures sont passées soit directement sur le journal de banque, soit sur le
journal d'effets à payer associé à la banque sur laquelle est tiré le
règlement, toujours en fonction du type de paiement (chèque, virement, divers
sur le journal de banque, BO sur le journal effets à payer).
Le type de paiement est défini
dans les paramètres codes paiement (voir paragraphe 3.6). Pour les modes de paiement de type BO, le système
mouvemente le compte et le journal Effets à payer. Pour les autres types de
paiement, le système mouvemente directement le compte et le journal de banque.
La correspondance entre un code banque d'une part, et le compte et le journal
effets à payer à mouvementer d'autre part, est quant à elle définie dans les
paramètres journaux, paragraphe 3.3, onglet Règlements.
Il est également possible de gérer un compte effets à payer par mois
d'échéance.
Lors de la comptabilisation,
chaque règlement reçoit un numéro qui sera repris sur le règlement édité
ultérieurement, et qui servira également de N° de pièce, sauf si le journal
utilisé pour la comptabilisation est géré en numérotation
automatique. De plus, pour les règlements effectués par chèque, le
N° de chèque est inscrit dans le libellé de l'écriture, à la fois au compte de
tiers et au compte de banque. Ce N° de chèque facilitera le rapprochement bancaire ultérieur.
Suite à la comptabilisation
des règlements, il y a lettrage du compte de tiers, par rapprochement entre les
échéances réglées prises dans l'échéancier fournisseurs d'une part, et les
écritures du compte fournisseur d'autre part. Ce rapprochement se fait sur les
critères N° de pièce, Date d'échéance et Montant. Si pour un règlement donné, il n'est pas
possible de rapprocher chaque échéance réglée avec une écriture dans le compte
fournisseur, le lettrage du compte de tiers ne se fait pas.
Remarque : si vous gérez plusieurs collectifs de
même nature (et plus précisément ici, plusieurs collectifs fournisseurs), le
système émet un seul règlement par tiers (et fournisseur à payer bien
entendu), règlement qui cumulera les échéances passées éventuellement dans des
collectifs différents. On a donc dans ce cas un seul titre de paiement adressé
au tiers, une seule écriture dans le compte de banque ou effets à payer, mais
autant d’écritures passées en contrepartie qu’il y a de collectifs concernés.
Troisième passe
Elle consiste à éditer les
règlements fournisseurs. En fonction du type de paiement, il y aura édition :
·
de lettres-BO
·
de lettres-chèques
·
de
lettres-virements
·
de lettres-relevés
simples, sans titre de paiement.
Certains paramètres d’édition des bordereaux de règlements peuvent être ajustés dans la fiche société, sur l’onglet Formulaires. On peut notamment indiquer, selon la taille du corps du document, combien de factures réglées peuvent être portées sur chaque page. Ce nombre de factures par page permet au système de déclencher un saut de page en conséquence. Cela est tout particulièrement important dans le cas des lettres chèques, de façon à ce que la numérotation des chèques portée sur les écritures comptables soit en phase avec ce qui est effectivement édité.
Si vous souhaitez modifier plus avant la forme des bordereaux de paiement, il vous faut modifier les sources des programmes d’édition qui sont livrées en standard. LDCompta fournit en standard 4 sources distincts, dans le répertoire des programmes choisi à l’installation du logiciel (par défaut C:\Ldsystem\Program\Compta) :
§ RfaBO.txt. Formulaire correspondant aux lettres-BO
§ RfaCh.txt. Formulaire correspondant aux lettres-chèques
§ RfaVI.txt. Formulaire correspondant aux lettres-virements
§ RfaDft.txt. Formulaire correspondant aux autres modes de paiement
Ces sources peuvent être copiés et modifiés pour s’adapter à d’autres types de pré-imprimés. Il s’agit de fichiers au format .txt qui peuvent donc être modifiés très facilement par le bloc-note de Windows. Il faut respecter la syntaxe du langage Windev, et donc avoir quelques connaissances de ce langage. Contactez votre société de services si besoin est.
Comme il a été dit plus haut, on peut gérer un fournisseur à payer différent du fournisseur à l’origine de la facture. Pour cela, la zone Fournisseur à payer est disponible, et ce au niveau de chaque échéance. Il est possible donc, pour un même fournisseur, de payer une facture donnée au fournisseur lui même, et une autre facture à un tiers différent.
Cette indication Fournisseur à payer est également présente dans la fiche fournisseur. Ainsi, si cette zone est renseignée directement dans la fiche d’un fournisseur, toute nouvelle échéance créée pour ce fournisseur est automatiquement enregistrée avec ce fournisseur à payer (saisie par pièce, par folio, interface standard). Dans la saisie par pièce, sur l’écran d’alimentation de l’échéancier fournisseurs, cette donnée Fournisseur à payer est modifiable.
Pour ce qui est de la comptabilisation des règlements, il y a édition d’un règlement distinct par couple (Fournisseur, Fournisseur à payer). La notion de fournisseur à payer a donc plusieurs incidences :
Ø les différentes échéances à payer sont regroupées en fonction du tiers destinataire du règlement
Ø le titre de paiement (lettre-chèque, lettre-BO, virement) sera adressé au fournisseur à payer le cas échéant, en lieu et place du fournisseur émetteur de la facture. Sur ce titre de paiement, la raison sociale du fournisseur émetteur de la facture est cependant mentionné, en dessous du N° de relevé de paiement.
Ø En cas de paiement par virement, celui ci sera émis sur le RIB du fournisseur à payer le cas échéant
Ø La comptabilisation s’effectue quant à elle toujours dans le compte du fournisseur émetteur de la facture ; le compte du fournisseur à payer n’est jamais mouvementé. Si le paiement a été adressé à un tiers différent, le libellé de l’écriture de règlement comporte entre autre le nom du fournisseur payé.
Les virements fournisseurs sont supportés intégralement par la chaîne de règlement automatique. Ce support va de l’édition d’une lettre-relevé jusqu’à la préparation du fichier des virements à la norme ETEBAC. Comme pour les lettres-BO ou les lettres chèques, les virements peuvent être émis en devise de référence ou en seconde devise de paiement.
Pour utiliser ce support, il faut disposer d’un mode de paiement de type Virement. Allez pour cela sur l’écran Fichier/Paramètres divers/Modes de paiement. Un paiement de type virement est repéré par la valeur Virement à l’invite Type de paiement fournisseur.
Dès lors que vous choisissez un paiement par virement, le système va exiger la présence d’un RIB pour chaque échéance à payer de la sorte. Ce contrôle s’effectue à différents niveaux :
è Dans la saisie de la fiche d’un fournisseur pour lequel vous avez choisi un mode de paiement de type virement. Si vous avez indiqué un fournisseur à payer dans la fiche, c’est ce fournisseur à payer qui doit lui-même avoir un RIB renseigné.
è En saisie d’une échéance à payer par virement. Le système vérifie que le fournisseur concerné a un RIB renseigné dans sa fiche, ou le cas échéant que le fournisseur à payer a un RIB renseigné.
è Lors de la demande de comptabilisation d’un ensemble d’échéances, le système vérifie en dernier ressort qu’il connaît tous les RIB qui lui seront nécessaires pour établir les virements.
Dans le cas d’un paiement de type virement, les RIB sont imprimés sur l’échéancier fournisseurs, de façon à pouvoir être contrôlés avant le déclenchement de la comptabilisation proprement dit.
Pour ce qui est du traitement de comptabilisation, le paiement par virement se distingue par :
· Un titre de paiement spécifique (document de type lettre-virement)
· La création d’un lot de virements dans un nouveau fichier, fichier qui va ensuite permettre l’émission des virements ainsi que l’impression d’une liste des virements émis.
Pour effectuer ensuite l’émission des virements, utilisez l’option de menu Traitement/Règlement automatique fournisseurs/Gestion des virements. Vous sont présentés sur cet écran tous les lots de virements déjà constitués par la procédure de comptabilisation des règlements. Le bouton Envoyer vous permet de préparer le fichier à la norme ETEBAC. Sur l’écran qui vous est proposé, choisissez l’emplacement souhaité pour le fichier. Pour placer ce fichier sur une disquette, choisissez le lecteur de disquette en indiquant A:\. Si vous utilisez un logiciel de télétransmission, placez ce fichier à l’endroit attendu par ce logiciel, puis déclenchez la télétransmission du fichier à partir de ce logiciel.
Cette procédure permet de
gérer le portefeuille des effets à payer, avec les fonctionnalités suivantes :
þ Comptabilisation rapide des bordereaux de LCR à payer, par pointage plein écran des effets à payer ;
þ Possibilité de modifier l'échéance et d'annuler un effet en portefeuille, avec comptabilisation automatique en cas d'annulation, ou en cas de modification du mois d'échéance si le compte effets à payer est géré par mois d'échéance.
þ Prise en charge des effets à payer émis par la procédure de règlement automatique, mais aussi ceux créés dans la saisie des règlements manuels fournisseurs. Dans les deux cas de figure, ce sont les paiements définis comme étant de type BO dans les paramètres codes paiement (voir paragraphe 3.6) qui sont supportés par cette procédure.
La procédure est accessible
depuis le menu Saisie /Gestion des
effets à payer.
Dans la mesure où vous émettez des effets à payer (paiements
définis en type BO), que ce soit en
saisie règlement
manuel fournisseur ou en règlement automatique, il est
indispensable de comptabiliser les domiciliations de ces effets par cette
procédure, et non par la procédure de saisie par pièce ou par folio. C’est la
seule méthode qui gère correctement le portefeuille d’effets à payer, et qui
garantit donc que le montant de ce portefeuille reste toujours égal au solde du
ou des comptes effets à payer.
Lors de l'appel de cette
procédure de gestion des effets à payer, l'ordinateur affiche le contenu de
votre portefeuille sous forme récapitulative, c'est à dire une ligne pour
chaque échéance et chaque banque où sont domiciliés des effets, avec ligne par
ligne le nombre d'effets émis et le montant total correspondant. Si vous avez
activé le module devises
dans la fiche société, et si vous également choisi une seconde
devise de paiement, le système
vous demandera au préalable de choisir d’afficher le portefeuille de l’une ou
l’autre de ces deux devises. Tout se passe comme si l’on avait deux
portefeuilles gérés distinctement. Chaque effet émis n’est vu que dans un seul
de ces deux portefeuilles, selon la devise dans laquelle il a été établi.
A partir de cet écran
récapitulatif, et au vu du bordereau de LCR à payer que vous adresse la banque
quelques jours avant l'échéance, il suffit de sélectionner les effets que vous
acceptez de payer :
soit par le bouton Tout payer en regard d'une ligne affichée, ce qui a pour effet de sélectionner tous les effets émis pour l'échéance et la banque considérées ;
soit par le bouton Afficher détail. On obtient alors une liste détaillée de tous les effets émis pour l'échéance et la banque considérées. Sur cette liste, on peut sélectionner les effets à payer individuellement, en cliquant sur le montant de chaque effet. Il est possible de trier les données de la table sur n’importe laquelle des colonnes, en cliquant sur l’en-tête de la colonne sur laquelle vous souhaitez trier les données. Cela peut vous permettre de retrouver plus facilement les effets lorsque la liste est longue.
Au fur et à mesure de vos
sélections, le Total bon à payer situé en
partie haute du premier écran vous affiche les nombres et montants cumulés des
effets sélectionnés pour être payés. Une fois votre sélection achevée, il faut
utiliser le bouton Valider le paiement. On
doit compléter alors les quelques informations nécessaires à la
comptabilisation du paiement des effets, c'est à dire :
ð Date comptable. C'est la date comptable à laquelle sera passée l'écriture entre le compte effets à payer et le compte de banque.
ð Date de valeur. Indiquez ici la date de valeur du règlement, si vous gérez vos comptes de banque en date de valeur.
ð Référence du document. Indiquez ici, si nécessaire, une référence vous permettant de retrouver plus facilement votre domiciliation. Cette zone est facultative
ð Nature de la pièce. Indiquez le code nature de pièce à affecter à l’écriture. Ce code est facultatif. Utilisez si nécessaire la touche F4 pour retrouver ce code dans la liste des codes existants.
ð N° de pièce. C'est le N° de pièce qui va être attribué à l'écriture de règlement. Ce N° de pièce sera affiché lors du rapprochement bancaire ultérieur. Nous vous conseillons donc, en fonction de la façon dont sont renseignés vos relevés de comptes bancaires, d'indiquer ici la date ou le n° du bordereau de LCR à payer que vous venez de saisir. Cette zone est masquée s'il y a numérotation automatique des pièces pour le journal de banque considéré.
ð Libellé écriture. Ce libellé est obligatoire. Le libellé proposé est RELEVE LCR DU XX/XX/XX, avec la date du jour.
ð Comptabiliser sur la banque effet par effet. Activez cette option si vous souhaitez que la pièce soit comptabilisée en détail, une écriture par effet payé, sur le compte de banque (sachant que sur le compte effet à payer, la pièce est toujours comptabilisée en détail). Selon la façon dont votre banque présente la domiciliation des effets sur les relevés de compte, choisissez l’option adéquate, ce qui facilitera le rapprochement bancaire ultérieur.
Lorsque vous validez cet écran
par le bouton OK, il y a effectivement
comptabilisation avec :
une écriture au débit du compte effets à payer pour chaque règlement sélectionné précédemment ;
soit une seule écriture du montant cumulé de tous les effets sélectionnés, au crédit du compte de banque, soit une écriture pour chaque règlement comme dans le compte effets à payer, si vous avez activé l’option Comptabiliser sur la banque effet par effet.
Toujours depuis l'écran
principal de gestion des effets à payer, il est possible sur l’onglet Gestion des effets d'afficher la liste des effets émis. Sur cette
liste, on peut gérer ces effets grâce aux boutons Modifier
et Supprimer.
En modification d'un effet, la
seule zone modifiable est la date d'échéance. En cas de modification du mois
d'échéance, et si vous gérez un compte effets à payer par mois d'échéance (que
ce soit un compte général ou un compte auxiliaire), un écran supplémentaire
vous est proposé pour comptabiliser ce changement d'échéance (Ecriture entre le
compte 4030XX et le compte 4030YY,
avec XX=Mois ancienne échéance et YY=Mois nouvelle échéance). De plus, toute modification d'échéance est
reportée :
dans le compte fournisseur sur la ou les factures réglées ;
dans le compte fournisseur sur le règlement lui-même ;
dans le compte effets à payer sur le règlement.
La date d'échéance, si elle se
trouve inscrite dans le libellé sous la forme JJMMAA ou
JJ/MM/AA sera également remplacée (ce qui est le cas pour
les BO comptabilisés automatiquement).
ATTENTION : tous ces reports
de modification d'échéance se font par rapprochement sur le N° de pièce,
l'ancienne date d'échéance et le montant. Si le rapprochement n'aboutit pas, le
report de la nouvelle échéance dans le compte fournisseur ou dans le compte
effets à payer ne se fait pas sans qu'aucune erreur ne soit signalée.
En cas de suppression d'un
effet, vous avez de la même façon accès à un écran de comptabilisation de cette
suppression, avec passation d'une écriture du compte effets à payer vers le
compte fournisseur réglé. Le compte effets à payer est débité du montant du
règlement supprimé, le compte fournisseur est quant à lui mouvementé
conformément aux échéances qui avaient été réglées par le règlement supprimé.
On retrouvera donc dans ce compte le détail des factures et avoirs tel qu'à
l'origine.
Cette procédure permet
d'éditer l'en-cours effets à payer, c'est à dire tous les effets qui
constituent le solde du compte effets à payer. La procédure est accessible
depuis le menu Edition/Effets
à payer, ou par le bouton Imprimer depuis
l’écran principal de gestion du portefeuille d’effets à payer.
Lors de l'appel de la
procédure, il y a affichage d'un écran de saisie des paramètres de l'édition,
comportant les zones suivantes :
ð Type de liste. Sélectionnez la ou les listes souhaitées parmi celles qui vous sont proposées :
§ Liste détaillée de tous les effets : liste détaillée de tous les effets à payer, triée par banque et échéance.
§ Récapitulatif par banque : liste ne comportant qu'une page par banque, avec échéance par échéance le nombre et le montant total des effets à payer, ainsi qu'un cumul progressif de ces effets (Montant cumulé de tous les effets jusqu'à l'échéance considérée).
§ Récapitulatif par échéance : même liste que la précédente, mais cumulée toutes banques confondues.
ð Devise de paiement. Cette zone n’est présentée que si le module devises a été activé dans la fiche société. Choisissez la devise de référence ou la seconde devise de paiement. Si vous choisissez l’option <Toutes>, les deux portefeuilles seront édités tour à tour.
ð Banque. Cette zone permet de limiter l'édition aux effets domiciliés sur une banque donnée. Si vous voulez traiter tous les effets quelle que soit la banque tirée, choisissez l’option <Toutes>.
Cette procédure permet de
rééditer les bordereaux de règlement fournisseurs. Elle est accessible depuis
le menu Traitement/Règlement
automatique fournisseurs/Réédition des règlements.
Elle n'est nécessaire qu'en
cas de problème matériel lors de la première édition des règlements, qui fait
suite normalement à la comptabilisation des règlements fournisseurs (mauvais
cadrage du papier, bourrage sur l'imprimante).
Lors de l'appel de la
procédure, il y a affichage d'un écran de saisie des paramètres, comportant les
zones suivantes :
ð Date de réédition. Indiquez la date de règlement qui doit figurer sur le bordereau de règlement.
ð Devise du règlement. Indiquez la devise dans laquelle ont été émis les règlements que vous voulez réimprimer.
ð Mode de paiement. Indiquez le mode de paiement utilisé pour les règlements que vous voulez réimprimer.
ð Banque. Indiquez la banque sur laquelle ont été tirés les règlements que vous voulez réimprimer.
ð Du N° de bordereau - Au N° de bordereau. Il faut identifier ici la tranche de bordereaux de règlements que vous souhaitez rééditer. Le numéro de règlement est celui qui a été attribué lors de la comptabilisation du règlement, qui figure sur le document imprimé, et qui correspond également au N° de pièce du règlement (sauf en cas de numérotation automatique, le N° de règlement étant alors porté dans la zone Référence document).
ð Premier n° de chèque. Cette zone n'est présentée que si vous avez demandé la réédition des paiements de type chèque. Il faut saisir ici le numéro du premier chèque qui va être imprimé lors de la réédition. Ce N° de chèque sera attribué au premier règlement réédité, les règlements suivants recevant des numéros consécutifs. Rappelons en effet que lors de la comptabilisation initiale des règlements, le N° de chèque est inscrit dans le libellé de l'écriture. En cas de réédition, le nouveau N° de chèque sera reporté dans le libellé des écritures de règlement.
L'ordinateur garde
systématiquement une trace de tous les chèques imprimés par la procédure de
règlement automatique des fournisseurs. Ainsi, on peut obtenir à tout moment
une liste des chèques ayant été produits en automatique, avec pour chaque
chèque :
§ la date et l'heure d'édition
§ le N° du bordereau de règlement automatique
§ le tiers destinataire du chèque
§ la banque sur laquelle a été tiré le chèque
§ le N° du chèque
§ le montant
§ le nom de l'utilisateur ayant demandé l'édition
§ s'il s'agissait d'une réédition, le N° du chèque remplacé.
Pour obtenir cette liste,
utilisez l’option de menu Traitement/Règlement automatique fournisseurs/Liste des chèques imprimés.
Vous pouvez aussi, dans cette
même procédure, demander l’épuration de cet historique des chèques imprimés.
Cette procédure permet
d'éditer les avis de domiciliation pour ce qui est des règlements par BO, mais
aussi d'une façon plus générale des listes de règlements effectués quel que
soit le mode de paiement choisi. Utilisez pour cela l’option de menu Traitement/Règlement automatique
fournisseurs/Avis de domiciliation.
Lors de l'appel de la
procédure, il y a affichage d'un écran de sélection des règlements à traiter,
comportant les zones suivantes :
ð Devise. Cette zone permet de limiter l'édition à une devise de paiement donnée. Si vous voulez traiter tous les règlements quelle que soit la devise utilisée, il faut laisser cette zone à blanc.
ð Mode de paiement. Cette zone permet de limiter l'édition à un mode de paiement donné. Si vous voulez traiter tous les règlements quel que soit le mode de paiement utilisé, il faut laisser cette zone à blanc.
ð Banque. Cette zone permet de limiter l'édition à une banque donnée. Si vous voulez traiter tous les règlements quelle que soit la banque sur laquelle le règlement a été tiré, il faut laisser cette zone à blanc.
ð Depuis la date d'échéance. Cette zone permet de limiter l'édition aux seuls règlements dont la date d'échéance est postérieure ou égale à la date indiquée.
ð Jusqu'à la date d'échéance. Cette zone permet de limiter l'édition aux seuls règlements dont la date d'échéance est antérieure ou égale à la date indiquée.
ð Avis jamais édités. Cette zone, si on l’active, permet de limiter l'édition aux seuls règlements pour lesquels il n'y a encore jamais eu édition d'un avis de domiciliation. Cela permet notamment, suite à un traitement de comptabilisation et d'édition de règlements fournisseurs, de n'éditer que les avis de domiciliation correspondant aux nouveaux règlements émis.
ð Type d'effets. Cette zone permet de s'intéresser uniquement aux effets à payer :
§ indiquez Effets à payer pour limiter l'édition aux seuls règlements correspondant à des effets à payer, c'est à dire aux règlements de type BO émis dans le compte effets à payer, mais non encore comptabilisés en banque. Il s'agit de l'en-cours véritable « effets à payer ».
§ indiquez Effets déjà payés pour limiter l'édition aux seuls règlements correspondant à des effets effectivement payés, c'est à dire aux règlements de type BO émis dans le compte effets à payer, puis sortis de ce compte pour être comptabilisés en banque.
§ indiquez Tous les effets si vous ne souhaitez aucune sélection sur ce critère.
ð Epuration. Activez cette option si vous souhaitez épurer le fichier des règlements fournisseurs. L’option est activée par défaut, afin que le fichier des règlements fournisseurs soit régulièrement épuré, les règlements fournisseurs échus depuis plusieurs mois ne présentant guère d'intérêt. En tout état de cause, seuls les règlements déjà comptabilisés en banque peuvent être épurés. Les effets constituant l'en-cours « effets à payer » ne seront pas supprimés.
ð Epuration des échéances antérieures au. Cette zone permet de limiter l'épuration aux seuls règlements dont la date d'échéance est antérieure ou égale à la date indiquée. La date proposée par défaut est antérieure de 6 mois à la date du jour.
Cette procédure permet de
contrôler, pour l’ensemble des comptes fournisseurs, le total des échéances
restant en attente de règlement dans l’échéancier par rapport aux soldes
comptables.
En effet, comme cela a été
décrit précédemment, l’échéancier fournisseurs est en quelque sorte
« extra-comptable », cela dans le sens où l’on a toute liberté pour
créer, modifier ou supprimer des échéances sans rapport direct et immédiat avec
une pièce comptable enregistrée dans le compte du fournisseur. Cette façon de
faire apporte une grande souplesse dans la gestion des règlements fournisseurs.
Le système propose toutefois
un certain nombre de garde-fous pour éviter que l’échéancier ne s’éloigne par
trop de la comptabilité proprement dite. Pour ce faire, le système émet des
messages ou fenêtres d’avertissement chaque fois que, suite à une saisie de
facture ou de règlement, ou encore une mise à jour de l’échéancier
fournisseurs, on observe une discordance entre le solde du compte fournisseur
d’une part, et la somme des échéances restant à régler dans l’échéancier
d’autre part. De plus, il est conseillé de vérifier périodiquement, et
notamment lors de l’établissement d’un bilan, que l’ensemble des échéances
restant à régler peut s’expliquer par rapport aux soldes comptables. C’est
l’objet de cette procédure.
Celle-ci est accessible depuis
le menu Outils/Liste
des écarts de soldes fournisseurs.
La liste qui est produite par
cette procédure signale tous les comptes fournisseurs pour lesquels il y a
discordance entre compte et échéancier fournisseurs. Pour chacun de ces
fournisseurs, le système présente :
Le N° et le nom du fournisseur
Le solde du compte fournisseur
Le total des échéances restant en attente de règlement dans l’échéancier fournisseurs
Au vu de cette liste, on peut,
si besoin est, effectuer les corrections nécessaires dans l’échéancier
fournisseurs pour rétablir la cohérence de celui-ci par rapport aux soldes
comptables. On utilise pour cela la procédure de gestion de l’échéancier fournisseurs décrite
au paragraphe 12.3.
Il faut rappeler ici qu’une
discordance n’est pas obligatoirement synonyme d’anomalie. Dans certains cas de
figure, la discordance est souhaitée :
Enregistrement d’un acompte sur
commande dans l’échéancier
Enregistrement partiel d’une
facture dans l’échéancier suite à litige fournisseur…
On peut essayer de limiter ce
genre de discordance en enregistrant toujours la totalité des factures et
avoirs fournisseurs dans l’échéancier, quitte à ne jamais donner de bon à payer
aux factures sur lesquelles il y a litige, ou mieux, à les isoler en leur
affectant un mode de paiement particulier RS=Règlement suspendu par exemple. L’utilisation d’un mode de paiement spécifique Règlement
suspendu apporte une plus grande sécurité, notamment si vous ne gérez pas
explicitement, c’est à dire par saisie manuelle échéance par échéance, la
notion de bon à payer.
Erreur !
Liaison incorrecte.
Explication des flux et comptabilisation associée |
|||
N° de flux |
Description |
Echéancier fournisseur |
Compte fournisseur |
1 |
Introduction
de pièces d’achat par la procédure d’interface, sur un journal pour lequel on
a demandé la mise à jour de l’échéancier fournisseurs. |
Création d’une échéance en attente de règlement
(pas de bon à payer). |
Création de la pièce d’achat à l’origine de
l’échéance (facture ou avoir). |
2 |
Saisie
d’une pièce d’achat, par les
procédures de saisies par pièce ou folio, sur un journal pour lequel on a
demandé la mise à jour de l’échéancier fournisseurs. |
Idem ci-dessus |
Idem ci-dessus |
3 |
Gestion
de l’échéancier fournisseurs. Permet de créer des échéances soit en attente
de règlement, soit avec bon à payer. Permet aussi de donner le bon à payer
sur les échéances déjà présentes dans l’échéancier. |
Création , modification, ou suppression
d’échéances. Affectation du bon à payer sur les échéances. |
Aucune comptabilisation |
4 |
Saisie
des règlements manuels fournisseurs. |
Création d’échéances correspondant aux montants
réglés ; Suppression des échéances réglées, par pointage
à l’écran (dernier écran de la saisie). |
Comptabilisation du règlement |
5 |
Affectation
automatique des règlements. |
Affectation d’une banque aux échéances en
attente de règlement ou bonnes à payer Affectation du bon à payer de façon facultative
aux échéances en attente de règlement |
Aucune comptabilisation |
6 |
Comptabilisation
et édition des règlements |
Marquage des échéances comme étant réglées |
Comptabilisation du règlement |
7 |
Réédition de règlements |
Aucune modification |
Modification du N° de chèque sur les écritures
de règlement en cas de réédition de chèques. |
8 |
Gestion
du portefeuille d’effets à payer |
Marquage des échéances lors de la domiciliation |
Comptabilisation entre le compte effets à payer
et le compte de banque |
9 |
Edition
des avis de domiciliation, avec épuration des anciennes échéances réglées |
Epuration des anciennes échéances réglées,
selon la sélection effectuée sur l’écran de lancement |
Aucune comptabilisation |
Le module de gestion des règlements clients assure les fonctions
suivantes :
þ Saisie des règlements clients, avec lettrage du compte client à la volée.
þ Possibilité d'éclater un règlement sur plusieurs clients;
þ Possibilité de remise en banque directe des règlements, ou au contraire de constituer et de gérer un portefeuille de règlements.
þ Transmission des remises de LCR à la norme ETEBAC, soit sur support magnétique (disquette), soit par télétransmission.
þ Gestion d’un portefeuille des traites émises à l’acceptation. Le module de relance clients offre une option spécifique pour relancer les traites non revenues d’acceptation.
Le module est constitué de
cinq procédures:
une procédure de saisie des règlements clients. C'est dans cette procédure que l'on choisit de remettre directement le règlement en banque, ou que l'on place le règlement en portefeuille.
une procédure de gestion et d’édition du portefeuille des règlements clients
une procédure de création et d'édition des bordereaux de remise en banque
une procédure de création du support magnétique pour la remise des LCR à la banque.
Une procédure de gestion des traites émises à l’acceptation.
Chacune de ces procédures est
décrite en détail ci-dessous. Si l'on ne veut pas gérer de portefeuille de
règlements, seules les procédures de saisie des règlements, d'édition des
bordereaux de remises en banque, et éventuellement de création de la disquette
de remise en banque, doivent être utilisées.
Enfin, il faut noter que si
vous souhaitez utiliser pleinement les bordereaux de remise en banque, il faut
impérativement que tous les règlements devant apparaître sur un bordereau
soient introduits soit par la saisie des règlements clients décrite ci-après,
soit par la procédure de gestion des traites à l’acceptation, soit enfin par la
procédure d’interface sous la forme de
règlement comptabilisé en portefeuille. Tous les autres modes d’introduction
d’un règlement, telles les procédures de saisie par pièce
ou par folio, n’offrent pas le support de ces bordereaux
de remise. Les règlements saisis de la sorte n’apparaissent donc pas sur les
bordereaux, et de ce fait ne peuvent pas non plus faire l’objet d’une remise magnétique
s’il s’agit de LCR.
Cette procédure permet
d'enregistrer les règlements clients, que ce soit des règlements par chèque,
traite ou tout autre mode de paiement. La procédure est accessible depuis le
menu Saisies/saisie
des règlements Clients, ou par
l’icône correspondant de la barre d’outils.
Cette procédure est constituée
des écrans suivants:
un premier écran d'identification du règlement;
un second écran d'identification du règlement;
un écran de saisie de l'éclatement du règlement sur plusieurs clients (facultatif);
un écran de lettrage du ou des comptes clients concernés par le règlement (facultatif);
un écran d'affectation d'une différence de lettrage, s'il y a effectivement une différence de lettrage constatée sur l'écran précédent.
Ces écrans sont examinés
successivement ci-après.
Ce premier écran affiché par
la procédure permet d'identifier le règlement client. Il comporte les zones
suivantes :
ð Code journal. Indiquez le code du journal de banque ou du journal d'effets à recevoir (journal de portefeuille) sur lequel vous voulez remettre votre règlement. C'est dans les paramètres journaux que l'on distingue un journal de portefeuille, par activation de la zone Journal de portefeuille. En fonction du code journal indiqué sur cet écran, l'ordinateur fera donc la distinction entre une remise en banque et une remise en portefeuille.
ð Mode de règlement. Indiquez le mode de règlement que vous allez saisir : chèque, traite, ... Si vous avez activé le module devises dans la fiche société, c’est le choix de ce mode de paiement qui va déterminer si la saisie du règlement va s’effectuer en devises, ou simplement en devise de référence implicitement. Le système utilise pour cela la valeur indiquée à l’invite Règlement en devises possible dans les paramètres mode de paiement. L’écran se reconfigure donc automatiquement si l’on bascule d’un mode de paiement supportant la devise à un autre ne la supportant pas. Si le mode de paiement supporte la devise, on parlera dans ce qui suit d’une saisie en mode devise.
ð N° de tiers émetteur. Indiquez le N° du compte de tiers émetteur du règlement. Ce N° compte peut dans certains cas être différent du ou des comptes réglés. On utilisera alors la notion d’éclatement du règlement. Dans la plupart des cas, il s’agit d’un compte client. Sachez cependant que vous pouvez aussi indiquer un n° de compte général, ou un N° de compte fournisseur, cette procédure supportant tout type de compte. Reportez vous si nécessaire aux règles de saisie d’un N° de compte du paragraphe 2.1, qui décrit également comment utiliser la touche F4 pour retrouver dans une liste de sélection n’importe quel type de compte. On peut également utiliser le bouton Chercher, bouton décrit plus loin, pour retrouver le N° du tiers à partir du montant du règlement ou du N° de facture réglée.
ð Référence document. Indiquez ici, si nécessaire, une référence vous permettant de retrouver plus facilement ce règlement. Par exemple, s’il s’agit d’un règlement par chèque, vous pouvez indiquer ici le N° de chèque. Cette zone est facultative
ð Nature de pièce. Indiquez le code nature de pièce à affecter au règlement. Ce code est facultatif. Une valeur par défaut peut vous être proposée si cela a été défini au niveau des paramètres du journal choisi plus haut.
ð N° de pièce. Indiquez ici le N° de pièce, qui en principe doit identifier cette pièce de façon unique dans votre système comptable. Selon ce qui a été indiqué dans les paramètres du journal que vous avez choisi plus haut sur ce même écran, plusieurs cas de figure sont possibles :
§ Si le journal est en numérotation automatique, la zone n’est pas proposée en saisie ; vous avez à la place un libellé géré automatiquement.
§ Si le journal n’est pas en numérotation automatique des pièces, le N° de pièce est proposé en saisie. Selon les paramètres du journal (voir paragraphe 3.3), la zone N° de pièce peut être obligatoire ou facultative, et un contrôle d’unicité peut éventuellement s’appliquer .
ð Montant du règlement. Indiquez ici le montant du règlement reçu. Dans le cas d’une saisie en mode devise, indiquez le montant en devises, suivi du Code devise et, s’il s’agit d’une devise out, du Cours de la devise. Si vous ne précisez pas ce cours pour une devise out, le système prendra le cours principal défini dans la table des devises. Toujours dans le cas d’une saisie en mode devise, la contre-valeur du règlement en devise de référence est affichée sous le montant en devises ; celle-ci est automatiquement recalculée si vous modifiez le montant du règlement, le code ou le cours de la devise.
ð Montant des frais TTC. Cette zone n’est présentée que si vous saisissez en mode devise. Elle permet de comptabiliser les frais bancaires afférents au règlement « à la volée ». La gestion de ces frais est détaillée au paragraphe suivant.
ð Date comptable. Indiquez la date de la remise en banque du règlement (ou date d'entrée en portefeuille du règlement le cas échéant). Le système propose la date du jour, ce qui convient dans la plupart des cas.
ð Date d'échéance. Indiquez la date d'échéance du règlement. Selon les paramètres définis pour le mode de règlement, cette date est obligatoire ou facultative (voir paragraphe 3.6, rubrique Gestion des remises en banques des paiements clients). Si vous ne la renseignez pas, le système prend la date comptable comme date d’échéance.
ð Date de valeur. Indiquez la date de valeur du règlement. Cette date est facultative. Cette zone ne peut être renseignée que dans le cas d'une remise en banque, et non pas d'une remise en portefeuille. Dans la plupart des cas, la date de valeur ne sera pas renseignée ici, mais plus tard lors de la création du bordereau de remise en banque.
ð Eclatement sur plusieurs comptes de tiers. Activez cette option si le paiement que vous enregistrez règle des factures enregistrées dans plusieurs comptes de tiers, ou si le tiers réglé est différent du tiers émetteur du règlement. Il y aura alors par la suite affichage d'un écran supplémentaire pour identifier le ou les tiers réglés, et pour répartir le montant global du règlement sur les différents comptes de tiers réglés. Désactivez cette option si le règlement est relatif à un seul compte de tiers, et que le tiers réglé est le même que le tiers émetteur du règlement.
§ Chercher. Ce bouton permet de rechercher le client concerné par un règlement, si l’on ne connaît ni son N°, ni son nom ; la recherche pourra alors se faire soit sur un N° de facture réglée, soit sur le montant réglé. Dans la fenêtre qui s’ouvre suite à l’action de ce bouton, indiquez le critère de recherche souhaité, N° de facture ou montant. Le système présente alors toutes les écritures passées dans des comptes clients respectant le critère demandé. Par défaut, seules les écritures non lettrées sont proposées. Vous pouvez choisir le client concerné par le règlement par l’option. Le fait de sélectionner directement le client de cette façon là a pour effet :
· D’une part de ramener le N° du client de la facture pointée dans la zone N° de tiers émetteur de l’écran 1 ;
· D’autre part de ramener le montant et éventuellement le code devise de la facture pointée dans les zones correspondantes du règlement, si celles-ci n’étaient pas déjà renseignées ;
· Enfin de ramener le N° de la facture pointée dans la zone N° pièce à lettrer de l’écran 2, écran présenté plus loin, sauf dans le cas d’une saisie en mode devise, cette zone n’étant alors pas présentée à l’écran. Dans le même ordre d’idées, si vous utilisez ce bouton Chercher sur l’écran de saisie de l’éclatement du règlement, le système mémorisera le N° de la facture pointée pour vous proposer un lettrage du compte assisté : la facture en question sera déjà pointée pour lettrage lorsque vous arriverez en lettrage du compte de tiers correspondant.
§ Traites. Ce bouton permet de consulter et éventuellement de modifier ou supprimer les traites émises à l’acceptation pour le compte de tiers indiqué à l’invite N° de tiers émetteur. Vous accédez directement à la procédure de gestion des traites à l’acceptation, décrite au paragraphe 13.6. Sachez également qu’en modifiant les paramètres programmes de cette saisie (voir plus loin), vous pouvez faire en sorte qu’un message d’avertissement soit émis par le système chaque fois que vous enregistrez un règlement pour un client alors qu’il existe une traite non revenue d’acceptation pour celui-ci.
§ Consulter. Cette touche permet de consulter à la volée le compte indiqué à l’invite N° de tiers émetteur. Vous accédez directement à la fenêtre d’interrogation du compte en question.
Ce deuxième écran affiché par
la procédure permet de compléter l'identification du règlement. On y trouve les
zones suivantes :
ð Code place. Cette zone n’est accessible que si le mode de paiement choisi sur l’écran 1 est défini comme étant de type chèque (zone Paiement de type chèque activée dans les paramètres codes paiement). Les choix possibles sont : Hors place, Sur place, Sur caisse. Sur les bordereaux de remise en banque, les règlements sont regroupés sur ce critère, avec des sous-totaux distincts. De plus, si vous gérez vos journaux de banque avec des comptes transitoires (voir schémas comptables plus loin), lors de la comptabilisation du bordereau de remise en banque, le système comptabilisera une écriture distincte par code sur/hors place dans le compte de banque, avec possibilité d’indiquer une date de valeur différente sur chaque écriture. Enfin, pour faciliter votre saisie, vous pouvez définir un code place par défaut, dans les paramètres programmes de cette saisie (voir plus loin).
ð Code remise. Cette zone permet d'indiquer si le règlement est remis à l'escompte ou à l'encaissement. Cette zone n'est pas accessible si le règlement est remis en portefeuille. De plus, il faut que le mode de paiement choisi sur l’écran 1 soit défini comme supportant une remise à l’escompte (zone Remise à l'escompte possible activée dans les paramètres codes paiement). Sur les bordereaux de remise en banque, les règlements sont regroupés sur ce critère, avec des sous-totaux distincts. De plus, si vous gérez vos journaux de banque avec des comptes transitoires (voir schémas comptables plus loin), lors de la comptabilisation du bordereau de remise en banque, le système comptabilisera une écriture distincte par type de remise, encaissement ou escompte, dans le compte de banque, avec possibilité d’indiquer une date de valeur différente sur chaque écriture.
ð Domiciliation bancaire et N° de compte (RIB). Indiquez ici la domiciliation du règlement. Ces zones ne sont proposées en saisie que si le mode de paiement choisi sur l’écran 1 est défini comme nécessitant une domiciliation (zone Domiciliation à saisir activée dans les paramètres codes paiement). De plus, si ce même mode de paiement supporte une remise magnétique (zone Remise sur disquette renseignée dans les paramètres codes paiement), la saisie d’une domiciliation complète est obligatoire ; le contrôle de validité du RIB sera exécuté.
Par défaut, l'ordinateur affiche la domiciliation bancaire principale du tiers émetteur choisi sur l'écran précédent, c’est à dire celle qui a été enregistrée dans le fichier clients (ou le fichier fournisseurs). Si la clé du n° de compte bancaire est renseignée, le système contrôle le RIB qui a été saisi grâce à cette clé. Si le tiers émetteur du règlement choisi sur l’écran 1 est un client, vous pouvez si nécessaire utiliser la touche F4 pour sélectionner un autre RIB pour ce client, parmi tous ceux déjà enregistrés pour celui-ci.
Si vous saisissez un RIB sur cet écran pour un client qui n’en possédait pas dans sa fiche, le système vous propose de l’ajouter automatiquement dans sa fiche. De la même façon, si vous saisissez un RIB sur cet écran différent du RIB principal enregistré dans la fiche du client, et si ce RIB ne figure pas déjà dans la liste des RIB secondaires du client, le système ouvre une fenêtre de choix avec 3 options :
§
Oui. Cette
option permet de faire en sorte que le nouveau RIB saisi devienne le nouveau
RIB principal pour le client en question (celui qui sera proposé lors des
saisies de règlements ultérieures). Si le client avait déjà un RIB principal,
celui-ci est conservé en tant que RIB secondaire. Le ou les RIB secondaires
peuvent toujours être sélectionnés lors d’une saisie de règlement ultérieure
par la touche F4.
§
Non. Cette
option permet de faire en sorte que le nouveau RIB saisi soit conservé dans la
fiche du client en tant que RIB secondaire. Le RIB principal du client n’est
pas modifié.
§
Annuler.
Le nouveau RIB saisi n’est pas enregistré dans la fiche du client.
ð Référence tiré. Cette zone, si elle est renseignée, figurera sur le support magnétique (ou fichier télé-transmis) qui sera remis à la banque (le format d'enregistrement d'une disquette de paiement comporte en standard une zone « référence tiré »). Cette information se retrouvera sur les états que vous remettra votre banque suite au traitement de la remise.
ð Code trésorerie. Ce code est facultatif. L’utilisation des codes trésorerie dans LDCompta est décrite au paragraphe 3.1, onglet Trésorerie.
ð Libellé écriture. Saisissez le libellé que vous souhaitez pour ce règlement. Le système propose un libellé qui est constitué du libellé mode de paiement complété par le nom du tiers, ou du libellé mode de paiement uniquement, selon les paramètres programmes décrits plus loin..
ð Lettrage pleine page. Activez cette option si vous souhaitez afficher le ou les comptes de tiers réglés pour procéder au lettrage. Désactivez cette option si vous ne souhaitez par effectuer de lettrage, ou si vous connaissez le n° de la pièce à lettrer (Voir zone N° de pièce à lettrer ci-après).
ð N° de pièce à lettrer. Cette zone n’est pas présentée si vous saisissez un règlement en mode devise, ou si vous saisissez un règlement avec éclatement sur plusieurs comptes. Indiquez ici, si vous le connaissez, le n° de la pièce à lettrer. Si vous renseignez cette zone, l'ordinateur procède de la façon suivante :
§ Premier cas : si vous n’avez pas activé l’option Lettrage pleine page, et qu'il existe une et une seule écriture encore non lettrée portant le n° de pièce indiqué, le système procède au lettrage automatiquement sans afficher le compte client. En cas de différence de lettrage (Différence entre le montant du règlement et le montant de la pièce à lettrer), et si cette différence est inférieure à la différence maximum autorisée (Voir fiche société au paragraphe 3.1), le système enchaîne sur l'écran d'affectation de la différence de lettrage.
§ Deuxième cas : si vous avez activé l’option Lettrage pleine page, le système affichera l'écran de lettrage du compte de tiers, et reportera le N° de pièce à lettrer dans la partie en-tête de cet écran. De ce fait, toutes les pièces portant ce N° seront déjà présélectionnées pour être lettrées.
Lors
de la validation de cet écran par le bouton OK, la procédure se
poursuit ainsi :
1) si le
règlement doit être éclaté, on passe à l’écran
de saisie de l’éclatement du règlement ;
1) si un
lettrage pleine page a été demandé, on passe à l'écran de lettrage du compte de
tiers ;
2) si un
lettrage direct a été demandé par saisie d'un n° de pièce à lettrer, et qu'une
différence de lettrage est constatée, on passe à l'écran d'affectation de la
différence de lettrage;
3) sinon,
le règlement est validé, et l'on revient sur l'écran 1 pour enregistrer le
règlement suivant.
Cet écran est affiché après le
deuxième écran d'identification du règlement, et seulement si vous avez activé
l’option Eclatement
sur plusieurs comptes de tiers
sur le premier écran d'identification du règlement. Il permet d'affecter le
montant global du règlement sur un ou plusieurs comptes distincts, ces comptes
pouvant être de toute nature : comptes clients bien sûr, comptes
fournisseurs en cas de compensation client-fournisseur par exemple, mais aussi
comptes de charges et produits (par exemple, escompte global sur le règlement,
que l’on ne veut pas éclater sur chaque compte réglé). Cet écran permet de saisir,
en mode pleine page, l’éclatement du règlement sur les différents comptes
concernés. Vous devez renseigner, pour chaque ligne :
ð N° de tiers. Indiquez le N° de tiers (ou de compte général quel qu’il soit) sur lequel vous voulez affecter tout ou partie du règlement. Les règles de saisie pour cette zone sont les mêmes que pour la zone N° de tiers émetteur de l’écran 1. On peut là aussi utiliser le bouton Chercher et Consulter. Si nécessaire, un même N° de tiers peut revenir plusieurs fois dans l’éclatement.
ð Libellé. Indiquez, si nécessaire, un libellé qui sera repris sur l’écriture comptable passée pour ce règlement dans ce compte. Si vous n’indiquez aucun libellé, c’est le libellé de l’écran 2 qui sera utilisé.
ð Montant affecté. Indiquez la part du règlement que vous voulez affecter dans ce compte. Dans le cas d’une saisie en mode devise, ce montant doit être exprimé dans la devise choisie pour le règlement sur l’écran 1. Vous pouvez si nécessaire saisir un montant négatif, en cas de déduction d’avoir dans un compte donné, ou de compensation entre comptes.
Utilisez
la touche Entrée ou le bouton OK pour valider chaque ligne saisie. Si besoin est, utilisez le bouton Annuler pour retourner modifier les données de l’écran
2. Une fois la saisie de l’éclatement achevé, c’est à dire que le montant Reste à ventiler affiché en parte basse de la fenêtre est nul,
utilisez la touche Entrée ou le bouton OK deux fois consécutivement. La
procédure se poursuit alors ainsi :
1) si un
lettrage pleine page a été demandé au bas de l’écran 2, en activant l’option Lettrage pleine page, on passe sur l’écran de lettrage pour chaque
ligne saisie dans l’éclatement du règlement, pour peu que la ligne mouvemente
un compte lettrable.
3) sinon,
le règlement est validé directement sans aucun lettrage, et l'on revient sur
l'écran 1 pour enregistrer le règlement suivant.
Cet écran est affiché si vous avez activé
l’option Lettrage
pleine page sur l’écran 2. Si le
règlement a été éclaté, cet écran de lettrage est proposé successivement pour
chaque ligne saisie dans l’éclatement mouvementant un compte lettrable. Sinon,
l’écran de lettrage est proposé pour le compte de tiers émetteur du règlement
choisi sur l’écran 1.
Le mode opératoire détaillé pour lettrer le compte
à partir de cet écran étant très proche de celui utilisé dans la procédure de lettrage manuel d’un compte, il n’est pas
repris ici. Reportez vous au paragraphe 7.1 si nécessaire. Toutes les fonctionnalités décrites
pour un lettrage manuel existent aussi ici :
þ Choix du code lettrage à utiliser effectué par le système ; vous pointez toujours les écritures à lettrer sans vous préoccuper du code lettrage qui sera affecté ;
þ Lettrage en devise si le règlement est saisi en mode devise ;
þ Gestion des différences de lettrage, avec écran d’affectation de la différence sur un ou plusieurs comptes ;
þ Gestion des lettrages partiels, avec possibilité d’effectuer un nouveau lettrage partiel, mais aussi d’afficher les lettrages partiels déjà effectués dans le compte, et éventuellement de supprimer un lettrage partiel antérieur pour re-lettrer différemment.
Attention : le module de relance des clients s’appuie sur les lettrages partiels présents dans chaque compte ; la date d’échéance et éventuellement le niveau de relance qui sont proposés par le système et que vous pouvez modifier lors de la création d’un lettrage partiel doivent donc être contrôlés soigneusement ; ce sont eux qui détermineront les relances ultérieures du solde du lettrage partiel.
On dispose de plus de
fonctionnalités spécifiques pour un lettrage effectué à la volée en
saisie de règlement client :
þ Le montant du règlement, ou en cas d’éclatement la part du règlement affectée au compte en cours de lettrage, ce montant donc ne figure pas dans la liste des écritures pouvant être lettrées, le règlement n’ayant pas encore été validé à ce stade. C’est pourquoi ce montant est porté en partie haute, en regard du libellé A lettrer. Si le lettrage s’effectue en mode Devise, les totaux apparaissent à la fois dans la devise du règlement et en devise de référence. La gestion des différences de change en cas de devise out est entièrement automatique (voir plus loin).
þ Il est possible de valider cet écran de lettrage sans effectuer aucun lettrage. Cela permet soit de valider le règlement si l’on constate que rien ne peut être lettré alors que l’on avait demandé à effectuer un lettrage pleine page, et ce sans avoir à retourner modifier sur l’écran 2 l’option Lettrage pleine page, soit à passer au lettrage de la ligne suivante de l’éclatement si on ne peut rien lettrer pour l’un des comptes référencés dans l’éclatement. Pour valider l’écran sans aucun lettrage, utilisez le bouton OK ; le système envoie un message d’avertissement pour signaler l’absence de tout lettrage ; confirmez votre choix en répondant Oui.
þ Il est possible de rechercher et pointer une ou plusieurs lignes dans la liste des écritures non lettrées présentée par le système, en fonction d’un N° de pièce ou d’un intervalle de N° de pièce. Utilisez pour cela les zones Du N° et au N° qui se trouvent en bas à gauche de la fenêtre. La zone Du N° est d’ailleurs déjà renseignée ici si vous avez saisi un N° de pièce à lettrer sur l’écran 2, ou si lors de la saisie de l’éclatement du règlement, vous avez utilisé la fonction de recherche client (bouton Chercher). Le fait de saisir ou de modifier l’une ou l’autre de ces deux zones a pour effet, lorsqu’on appuie sur la touche Entrée, d’effacer toutes les pointages effectués précédemment dans la liste, puis de ne pointer que les seules écritures correspondant aux critères demandés : égalité sur N° de pièce indiqué à l’invite Du N°, ou N° de pièce dans l’intervalle spécifié par Du N° - Au N° si les deux zones sont renseignées.
þ Pour un règlement éclaté, et si un même compte revient plusieurs fois dans les différentes lignes de l’éclatement, les écritures pointées dans le compte pour une ligne donnée de l’éclatement ne pourront l’être une seconde fois pour les autres lignes de l’éclatement relatives au même compte. Pour éviter toute erreur, la zone de pointage des écritures apparaît avec une coche grisée.
þ Tant que le dernier lettrage n’a pas été validé par OK, il est toujours possible de tout modifier pour le règlement en cours de saisie. Il suffit pour cela d’utiliser le bouton Annuler pour remonter les écrans un à un.
La validation du lettrage, ou
celle du lettrage du dernier compte de l’éclatement s’il y a eu éclatement,
incluant le cas échéant la ventilation de la différence de règlement ou la
saisie des informations du lettrage partiel, cette validation marque la fin de
la saisie du règlement. C’est à ce moment là que le règlement est effectivement
comptabilisé, selon le schéma décrit plus loin.
On peut saisir sur le premier écran de la procédure le montant total des frais bancaires TTC afférents à un règlement en devise, si on le connaît au moment de la saisie du règlement, et si les frais sont en devise de référence. Si une partie ou la totalité des frais sont en devises, le montant de ces frais en devises doit être soustrait au montant initialement calculé pour le règlement, et sera ensuite ventilé sur le même écran qu’une différence de règlement.
Si ce montant de frais en devise de référence est renseigné, l’écran de ventilation des frais bancaires s’intercale suite au deuxième écran. Il permet d’indiquer d’une part sur quel compte bancaire seront perçus ces frais, de ventiler d’autre part ce montant sur un ou plusieurs comptes de charges.
Si le montant des frais n’est pas connu immédiatement, les frais devront être comptabilisés à posteriori en saisie d’écritures par pièce, sans lien explicite (N° de pièce) avec le règlement à l’origine des frais.
Les comptes qui sont proposés par le système pour comptabiliser les frais sont ceux que vous avez indiqués dans la fiche société, sur l’onglet Devises de la fiche société. La ventilation des frais est toujours faite en devise de référence.
Dans le cas d’un règlement effectué à partir d’un compte bancaire en devise, le montant des frais TTC qui est saisi ici en devise de référence, doit être débité sur un autre compte de banque, compte qui devrait normalement être lui aussi tenu en devise de référence. En effet, il est primordial que sur un compte bancaire en devise, toutes les écritures comptabilisées le soient dans cette même devise.
Enfin, si pour un règlement saisi dans une devise autre que la devise de référence, avec des frais afférents à ce règlement comptabilisés sur le même compte bancaire, compte tenu du fait que les frais sont toujours comptabilisés en devise de référence, le montant du règlement débité au compte de banque le sera en devise de référence, pour la somme Contre-valeur en devise de référence du montant réglé moins Montant des frais TTC.
La première chose à savoir est que la différence de change n’est comptabilisée automatiquement que s’il y a lettrage complet (par opposition à lettrage partiel) du compte réglé, avec ou sans différence de règlement.
La différence de change, lorsqu’il y en a une, est comptabilisée automatiquement, dans les comptes que vous avez indiqués dans la fiche société, sur l’onglet Devises, à la rubrique Ventilation des différences de change. L’ordinateur choisit le compte Perte ou Gain en fonction du sens de la différence de change.
L’écriture de différence de change est comptabilisée d’une manière particulière. En effet, elle est toujours comptabilisée en devise de référence, même si le règlement est dans une autre devise, avec :
· le montant devise à zéro ;
· le montant en devise de référence égal à la différence de change ;
Dans la procédure d’interrogation d’un compte, ces écritures de différence de change font l’objet d’un traitement particulier (voir paragraphe 5.1, onglet Devises).
Le montant de la différence de change est égal à la différence entre :
· d’une part la contre-valeur en devise de référence du montant du règlement en devise saisi sur l’écran 1, auquel on somme éventuellement la différence de règlement elle aussi en devise ;
· d’autre part la somme des contre-valeurs en devise de référence des écritures pointées sur le ou les écrans de lettrage des comptes réglés.
Exemple 1 - Sans différence de
règlement :
Libellé écriture |
Montant |
Code |
Cours |
Montant |
Facture |
1000,00 |
USD |
6.0500 |
6050.00 |
Règlement |
1000.00 |
USD |
6.1000 |
6100.00 |
Gain de change |
|
|
|
50.00 |
Exemple 2 - Avec différence de
règlement :
Libellé écriture |
Montant |
Code |
Cours |
Montant |
Facture |
1000,00 |
USD |
6.0500 |
6050.00 |
Escompte 2% |
20.00 |
USD |
6.1000 |
122.00 |
Règlement |
980.00 |
USD |
6.1000 |
5978.00 |
Gain de change |
|
|
|
50.00 |
On voit dans l’exemple ci-dessus que les différences de règlement sont comptabilisées au cours du règlement, et donc quelles n’influent en rien sur le montant de la différence de change ; celle ci reste la même qu’il y ait ou non différence de règlement.
Notons enfin que l’ordinateur est capable de calculer la différence de change même si l’on a pointé des écritures dans plusieurs devises, du moment que l’on a indiqué, sur l’écran qui précède le pointage des écritures à régler, le cours à utiliser pour chaque devise « mouvementée » (et non déjà lettrée) dans le compte de tiers.
Sur cet écran, les lettrages partiels sont traités de la même façon qu’une écriture ordinaire, en fonction du code devise indiqué en regard de chaque lettrage partiel. Il faut noter toutefois qu’un lettrage partiel n’a pas de cours propre ; on mémorise simplement pour chaque lettrage partiel deux montants :
· la somme en devise de référence des écritures lettrées partiellement, chaque écriture entrant en jeu dans le lettrage partiel étant sommée pour son montant en devise de référence même si elle a été saisie en devise ;
· la somme en devise des écritures lettrées partiellement, à condition que toutes les écritures entrant en jeu dans le lettrage partiel soient dans la même devise. S’il y a plus d’une devise entrant en jeu dans un lettrage partiel, le lettrage partiel est enregistré avec le code de la devise de référence, et les deux montants sont donc égaux.
Si lors de la saisie du règlement, vous choisissez de créer un nouveau lettrage partiel par le bouton Lettrage partiel sur l’écran de lettrage, les mêmes règles s’appliquent :
· si toutes les lignes ayant été pointées pour règlement, y compris les éventuels lettrages partiels préexistants au règlement en cours de saisie, sont dans la même devise que celle choisie pour le règlement, le lettrage partiel sera enregistré dans cette devise, avec les deux montants décrits au paragraphe précédent.
· si plusieurs devises entrent en jeu, que ce soit au niveau des écritures pointées, ou entre la devise des écritures pointées et celle choisie pour le règlement, le lettrage partiel est enregistré en devise de référence.
Exemple 1 - Soit une facture de 500 $ enregistrée à un cours de 5F, et un règlement de 500$ à un cours de 5.10F. Le schéma comptable sera le suivant :
Pièce |
Libellé |
Compte |
Code |
Débit en
devise |
Crédit en
devises |
Lettrage |
F1 |
Facture client 00001 |
4100001 |
USD |
500,00 |
|
AA |
F1 |
|
707000 |
USD |
|
500,00 |
|
R1 |
Règlement client 00001 |
4100001 |
USD |
|
500,00 |
AA |
R1 |
Gain de change |
4100001 |
FRF |
50.00 |
|
AA |
R1 |
Gain de change |
766000 |
FRF |
|
50,00 |
|
R1 |
|
512000 |
USD 5.10 |
500,00 |
|
|
Exemple 2 - Prenons maintenant le cas de la même facture de 500 $ enregistré à un cours de 5F, avec un règlement de 490$ (différence de règlement de 10 $) à un cours de 5.10F. On comptabilise également des frais afférents au règlement pour 120.60F, sur le même compte de banque. Le schéma comptable sera le suivant :
Pièce |
Libellé |
Compte |
Code |
Débit en
devise |
Crédit en
devises |
Lettrage |
F1 |
Facture client 00001 |
4100001 |
USD |
500,00 |
|
AA |
F1 |
|
707000 |
USD |
|
500,00 |
|
R1 |
Règlement client 00001 |
4100001 |
USD |
|
490,00 |
AA |
R1 |
Différence de règlement |
4100001 |
USD |
|
10.00 |
AA |
R1 |
Escompte accordé |
665000 |
USD |
10.00 |
|
|
R1 |
Frais bancaires |
627000 |
FRF |
100.00 |
|
|
R1 |
TVA sur frais |
445660 |
FRF |
20,60 |
|
|
R1 |
Gain de change |
4100001 |
FRF |
50.00 |
|
AA |
R1 |
Gain de change |
766000 |
FRF |
|
50,00 |
|
R1 |
|
512000 |
FRF |
2429,40 |
|
|
Les paramètres du programme
peuvent être modifiés en appuyant sur les touches Alt F1
lorsque l'on se trouve sur le premier écran de saisie du programme concerné,
et que l'on dispose d’un droit d’accès de niveau Administrateur.
L’écran de modification des
paramètres programmes de cette procédure de saisie propose les données
suivantes :
ð Réinitialiser le code journal et le mode de règlement à chaque transaction. Activez cette option si vous souhaitez que les zones Code journal et Mode de paiement soient remises à blanc en fin de saisie d’un règlement. Vous devrez alors les re-saisir pour le règlement suivant. Désactivez cette option si vous souhaitez conserver les valeurs Code journal et Mode de paiement d’un règlement à l’autre.
ð Message d'avertissement si le solde du client est créditeur. Activez cette option si vous souhaitez être averti lorsque le solde du compte indiqué à l’invite N° de tiers émetteur est créditeur ou nul.
ð Message d'avertissement si des traites sont à l'acceptation. Activez cette option si vous souhaitez être averti lorsqu’il existe des traites émises à l’acceptation pour le compte indiqué à l’invite N° de tiers émetteur. Vous pourrez alors basculer facilement sur l’écran de gestion des traites à l’acceptation.
ð Code valeur sur place par défaut. Indiquez si vous le souhaitez la valeur par défaut qui doit être proposée à l’invite Code sur/hors place
ð Alimentation du libellé écriture dans le compte client. Choisissez le mode de constitution du libellé de l’écriture qui est passée au(x) compte(s) de tiers. Le mode Libellé du mode de paiement uniquement permet d’avoir des libellés plus courts dans les comptes de tiers, et facilite ainsi la lecture de ces comptes. En revanche, ce mode est peu approprié si vous gérez des comptes clients divers.
Les fonctionnalités offertes
par le portefeuille de règlements clients sont les suivantes :
þ Saisie des remises en banque par simple pointage à l’écran des règlements ou groupes de règlements à remettre ;
þ Possibilité de sélection automatique des effets à remettre à l'escompte, compte-tenu des conditions d'escompte accordées par chaque banque ;
þ Possibilité de modifier et d'annuler un règlement en portefeuille, avec comptabilisation automatique en cas d'annulation, ou en cas de modification du mois d'échéance si le compte effets à recevoir est géré par mois d'échéance ;
þ Possibilité de visualiser l'en-cours d'escompte.
La procédure est accessible
depuis le menu Saisie/
Gestion du portefeuille.
Le portefeuille de règlements a été conçu initialement pour mettre de côté les effets que l’on reçoit et que l’on ne peut remettre immédiatement à la banque en raison de leur échéance lointaine. Ces effets doivent être saisis dès leur réception, de façon à ce que les comptes clients soient lettrés à ce moment là, évitant ainsi toute relance intempestive du tiers, mais le compte de banque ne peut pas pour autant être utilisé en contrepartie. On passe donc ces effets dans un compte Effets à recevoir (en principe, 413xxx). Quelques jours avant l’échéance de l’effet (ou même plus tôt en cas de remise à l’escompte), on procèdera à la remise en banque, ce qui aura pour effet de comptabiliser une écriture de remise entre le compte Effets à recevoir d’une part et le compte de banque d’autre part. La procédure de gestion du portefeuille a donc pour objet de faciliter la gestion de ces effets.
Partant de là, il peut s’avérer plus simple de faire transiter tous les règlements, quel que soit le mode (chèque, traite…) par ce portefeuille ; on ne gère ainsi qu’un seul flux de règlement. Les règlements sont saisis et placés en portefeuille par la procédure de saisie des règlements clients ; on gère ensuite les différentes remises en banque en puisant dans le portefeuille ; enfin, on édite les bordereaux de remise. Cela permet notamment de saisir les différents règlements sans se préoccuper de la banque sur laquelle chaque règlement doit être remis ; en fin de journée, on peut préparer les remises, la répartition sur les différentes banques pouvant se faire en raisonnant en masse en fonction du contenu du portefeuille. Le seul inconvénient de ce procédé est de multiplier les écritures dans les comptes ; même s’il s’agit d’écritures comptabilisées automatiquement par les différentes procédures de gestion de trésorerie client, il n’empêche que ces volumes d’écritures se retrouvent en consultation et édition des journaux de banque, ou lors de l’édition des grands-livres. Si vous faîtes ce choix, il faudra paramétrer en conséquence la centralisation des écritures pour les grands-livres. Cette notion de centralisation sur les grands-livres est présentée au paragraphe 6.6.
Vous pouvez gérer plusieurs journaux de portefeuille ; par exemple, vous pouvez définir un journal pour les traites, et un autre pour les chèques. Sachez toutefois que le portefeuille est présenté, que ce soit à l’écran ou lors de l’impression du portefeuille, globalement tous journaux confondus. Seule la comptabilisation des écritures se fera journal par journal, le choix du journal du portefeuille étant effectué à la saisie initiale de chaque règlement. Le portefeuille regroupe toujours les règlements par mode de paiement et date d’échéance.
Lors de l'appel de cette procédure
de gestion du portefeuille, l'ordinateur affiche le contenu de votre
portefeuille sous forme récapitulative, c'est à dire une ligne par échéance et
par mode de paiement, avec ligne par ligne le nombre d'effets détenus et le
montant total correspondant. Si vous avez activé le module
devises dans la fiche société, et si vous également choisi une seconde
devise de paiement, le système
vous demandera au préalable de choisir d’afficher le portefeuille de l’une ou
l’autre de ces deux devises. Tout se passe comme si l’on avait deux
portefeuilles gérés distinctement. Chaque effet émis n’est vu que dans un seul
de ces deux portefeuilles, selon la devise dans laquelle il a été établi.
Pour effectuer une remise, il
suffit de sélectionner les effets à remettre :
soit par le bouton Tout remettre en regard d'une ligne affichée, ce qui a pour effet de sélectionner tous les effets détenus pour l'échéance et le mode de paiement considérés ;
soit par le bouton Afficher détail. On obtient alors une liste de tous les effets pour l'échéance et le mode de paiement considérés. Sur cette liste, on peut sélectionner les effets à remettre individuellement, en cliquant sur le montant de chaque effet. Il est possible de trier les données de la table sur n’importe laquelle des colonnes, en cliquant sur l’en-tête de la colonne sur laquelle vous souhaitez trier les données. Cela peut vous permettre de retrouver plus facilement les effets désirés lorsque la liste est longue.
Au fur et à mesure de vos
sélections, le Total remise situé en
partie haute du premier écran vous affiche les nombres et montants cumulés des
effets sélectionnés pour la remise. Une fois votre sélection achevée, il faut
utiliser le bouton Valider la remise. On
indique à ce moment là quelques informations nécessaires à la comptabilisation
de cette remise :
ð Type de remise. Choisissez Encaissement ou Escompte
ð Journal de banque. Indiquez le code de la banque destinataire de la remise
ð Date comptable. C'est la date comptable à laquelle sera passée l'écriture entre le compte effets à recevoir et le compte de banque (ou le compte transitoire le cas échéant).
ð Date de valeur. Indiquez ici la date de valeur de la remise, si vous gérez vos comptes de banque en date de valeur. Cette zone n’est présentée que si le journal de banque choisi précédemment est géré sans compte transitoire. La notion de compte transitoire est expliquée en détail au paragraphe 13.4.
ð Référence du document. Indiquez ici, si nécessaire, une référence vous permettant de retrouver plus facilement votre remise. Cette zone est facultative. De plus, cette zone comme la précédente n’est présentée que si le journal de banque choisi précédemment est géré sans compte transitoire.
ð Nature de pièce. Indiquez le code nature de pièce à affecter à l’écriture. Ce code est facultatif. De plus, cette zone n’est présentée que si le journal de banque choisi précédemment est géré sans compte transitoire.
ð N° de pièce. C'est le N° de pièce qui va être attribué à l'écriture de remise. Ce N° de pièce sera affiché lors du rapprochement bancaire ultérieur. Cette zone est masquée s'il y a numérotation automatique des pièces pour le journal de banque considéré. De plus, cette zone n’est présentée que si le journal de banque choisi précédemment est géré sans compte transitoire.
Lorsque vous validez cet écran
par le bouton OK, il y a effectivement
comptabilisation avec :
une écriture au crédit du compte effets à recevoir pour chaque règlement sélectionné précédemment ;
une écriture au débit du compte de banque, ou au débit du compte transitoire si vous en avez indiqué un pour le journal de banque destinataire de la remise.
Remarque : si vous effectuez la remise sur un journal de banque géré avec compte transitoire, et que vous avez désactivé l’option Mouvementer compte transitoire en sortie de portefeuille sur l’onglet Trésorerie de la fiche société, aucun mouvement comptable ne sera enregistré à ce stade. C’est lors de la comptabilisation du bordereau de remise en banque que celle-ci aura lieu. Ce mode de fonctionnement est décrit plus en détail au paragraphe 13.4 Utilisation des comptes transitoires pour centraliser les remises en banque, et correspond au modèle référencé 2 bis.
Dans le cas d'une remise à
l'escompte, il possible de faire une sélection automatique des effets à
remettre, compte-tenu des conditions d'escompte pratiquées par votre banque.
Pour lancer cette sélection automatique, allez sur l’onglet En-cours d’escompte et utilisez le bouton Remettre. Ce bouton a pour effet de vous proposer un
écran de saisie sur lequel on trouve :
la banque destinataire de la remise ;
le mode de paiement à sélectionner (si cette zone est laissée à blanc, la sélection ne tiendra pas compte du mode de paiement) ;
le montant de la remise recherché : la sélection des effets prendra fin dès que ce montant sera atteint, sachant que le montant global des effets sélectionnés restera toujours inférieur à ce montant ;
La date de valeur souhaitée pour la remise à l'escompte.
Suite à cet écran, un second
écran est affiché sur lequel on trouve les conditions d'escompte pratiquées par
la banque. Ces informations proviennent des paramètres journaux de la banque
concernée :
le taux d'escompte ;
le montant d'intérêt minimum perçu par la banque pour chaque effet remis à l'escompte (en devise de référence) ;
le mode de gestion des jours non ouvrés dans le calcul des intérêts : si vous activez cette option, les effets arrivant à échéance un samedi ou un dimanche seront décalés au lundi qui suit pour le calcul des intérêts ;
le nombre de jours de banque ;
le nombre de jours minimum retenus dans le calcul des intérêts ;
le nombre de jours maximum possible pour escompter un effet (Date d'échéance - Date création + Nombre de jours de banque doit être inférieur ou égal à ce nombre de jours maximum).
Compte-tenu de ces différents
paramètres, l'ordinateur va sélectionner les effets en prenant en priorité
ceux dont l'échéance est la plus proche, en omettant les effets dont le montant
d'intérêt calculé serait inférieur au montant d'intérêt minimum perçu par la
banque, et les effets dont l'échéance ne permet pas de souscrire aux règles
définies par les nombres de jours mini - maxi.
Une fois cette sélection
faite, vous revenez sur l'écran principal de gestion du portefeuille, où vous
pouvez effectuer tous les ajustements nécessaires si la sélection effectuée ne
vous satisfait pas pleinement.
Toujours depuis l'écran
principal de gestion du portefeuille, il est possible sur l’onglet Gestion des règlements, d'afficher la liste des effets détenus. Sur
cette liste, on peut gérer ces effets grâce aux boutons Modifier et Supprimer.
En modification d'un effet, on
a accès aux zones suivantes :
Date d'émission de l'effet
Date d'échéance
Domiciliation bancaire et RIB
Référence tiré
En cas de modification de
l'échéance, et si vous gérez un compte effets à recevoir par mois d'échéance
(que ce soit un compte général ou un compte auxiliaire), un écran
supplémentaire vous est proposé pour comptabiliser ce changement d'échéance
(Ecriture entre le compte 4130XX et le compte 4130YY, avec XX=Mois ancienne échéance
et YY=Mois nouvelle échéance).
En cas de suppression d'un
effet, vous avez de la même façon accès à un écran de comptabilisation de cette
suppression, avec passation d'une écriture du compte effets à recevoir vers le
compte de tiers émetteur de l'effet. ATTENTION : si l'effet en question avait
fait l'objet, lors de saisie initiale, d'un éclatement sur plusieurs comptes
réglés, il faudra ensuite passer une OD pour re-ventiler la créance depuis le
compte de tiers émetteur du règlement vers les comptes qui étaient réglés par
cet effet. En effet, le système n'est pas capable à ce stade d'effectuer
automatiquement cette ventilation.
Depuis l'écran principal de
gestion du portefeuille, il est possible de visualiser votre en-cours
d'escompte en accédant à l’onglet En-cours d’escompte. Cet
en-cours est constitué de l'ensemble des règlements que vous avez remis en
banque à l'escompte, et qui ne sont pas encore parvenus à échéance.
Cet en-cours peut être demandé
soit à la date du jour, soit à une date postérieure à la date du jour, ce qui
permet de préparer une nouvelle remise à l'escompte avec une date de valeur
éloignée. Un premier écran présente un récapitulatif pour chaque banque sur
laquelle vous avez des effets à l’escompte ; en agissant sur la vue
arborescente en partie droite, vous pouvez obtenir le détail pour une banque
donnée, ou même pour une échéance donnée et une banque donnée, vous obtenez le
détail des règlements remis à l’escompte.
Vous pouvez également imprimer
cet en-cours d’escompte, grâce au bouton Imprimer lorsque
vous êtes positionné sur cet onglet En-cours d’escompte.
Cette procédure permet
d'éditer la liste des règlements détenus dans le portefeuille. La procédure est
accessible depuis le menu Edition/Portefeuille,
ou par le bouton Imprimer depuis
l’écran principal de gestion du portefeuille, lorsqu’on se trouve sur l’onglet Remise en banque ou Gestion
des règlements.
Lors de l'appel de la
procédure, il y a affichage d'un écran de saisie des paramètres, comportant les
zones suivantes :
ð Type de liste. Sélectionnez la ou les listes souhaitées parmi celles qui vous sont proposées :
§ Liste détaillée : liste détaillée de tous les règlements en portefeuille, triée par mode de paiement et échéance.
§ Récapitulatif par mode de paiement : liste ne comportant qu'une page par mode de paiement, avec échéance par échéance le nombre et le montant total des règlements, ainsi qu'un cumul progressif de ces règlements (Montant cumulé de tous les règlements jusqu'à l'échéance considérée).
§ Récapitulatif par échéance : même liste que la précédente, mais cumulée tous modes de paiement confondus.
ð Devise de paiement. Cette zone n’est présentée que si le module devises a été activé dans la fiche société. Choisissez la devise de référence ou la seconde devise de paiement. Si vous choisissez l’option <Toutes>, les deux portefeuilles seront édités tour à tour.
ð Mode de paiement. Cette zone permet de limiter l'édition aux règlements d’un mode particulier. Si vous voulez traiter tous les règlements, choisissez l’option <Tous>.
Cette procédure permet de
créer et d’imprimer les bordereaux de remise en banque. Elle peut être utilisée
soit pour créer et imprimer un nouveau bordereau, soit pour rééditer un
bordereau créé précédemment, sachant que le système conserve en mémoire au
moins les 50 derniers bordereaux créés.
L’utilisation de cette
procédure est indispensable dans la chaîne de suivi des règlements clients ;
c’est elle qui clôture en quelque sorte le traitement d’un règlement client. De
plus, dans le cas des journaux de banque gérés avec un compte transitoire
(voir ci-dessous), c’est lors de la création du bordereau de remise que le
compte de banque est réellement mouvementé ; tous les mouvements
antérieurs sont passés au compte transitoire et non au compte de banque.
Lors de la création d'un
nouveau bordereau pour une banque donnée, tous les règlements saisis sur cette
banque et non encore inclus sur un bordereau de remise sont sélectionnés ;
dans le cas d’une banque gérée avec un compte transitoire, il existe une
possibilité de modifier cette sélection par défaut, mais cela doit rester
exceptionnel.
Les règlements repris sur le
bordereau de remise peuvent provenir :
è
soit de la procédure de saisie des règlements clients,
lorsque l’on a indiqué un journal de banque sur le premier écran et non un
journal de portefeuille ; on parle alors de remise en banque directe ;
è soit d’une remise préparée depuis le portefeuille de règlements clients.
La procédure est accessible
depuis le menu Traitement/Bordereaux
de remise en banque.
La façon dont les comptes de
banque sont mouvementés lors d’une remise en banque est une chose assez
sensible. Plusieurs questions peuvent se poser :
è le compte de banque doit-il être mouvementé en détail règlement par règlement ou en global pour une remise donnée ;
è A quelle date le compte de banque doit-il être mouvementé : à la date de la remise, à la date de valeur de la remise, à la date d’échéance des règlements remis…
Selon les volumes gérés, la
réponse à ces questions peut différer. C’est pourquoi LDCompta offre 3 principaux modèles de paramétrage, modèles présentés ci-après.
Il appartient à chacun de déterminer, pour chaque journal de banque, quel est
le mode de gestion approprié.
C’est le modèle le plus
simple, qui génère donc le moins d’écritures comptables. Pour le mettre en
œuvre, il suffit de créer le journal de banque en laissant la zone N° de compte transitoire pour les
remises en banque non renseignée
dans les paramètres journaux. Dans cette configuration là, le compte de
banque est toujours mouvementé en détail, une écriture pour chaque règlement
remis, et ce dès la saisie de la remise. L’écriture est donc passée au
compte de banque :
è Soit lors de la saisie du règlement client si l’on affecte ce règlement sur le journal de banque concerné (remise en banque dite directe, c’est à dire sans passer par un portefeuille). La date comptable de l’écriture passée au compte de banque est donc celle choisie pour le règlement ; on peut également préciser une date de valeur lors de la saisie du règlement, celle-ci se retrouvant alors dans le compte de banque.
è Soit lors de la préparation d’une remise depuis le portefeuille. Les dates comptable et de valeur indiquées pour la remise seront répercutées sur tous les règlements remis à la banque. Il n’est donc pas possible par exemple d’avoir une date de valeur différente selon l’échéance des règlements remis. Si nécessaire, on peut toujours préparer une remise distincte par échéance de façon à pouvoir indiquer des dates de valeur différentes.
Le principal inconvénient de
ce modèle est qu’il comptabilise tous les règlements remis en détail sur le
compte de banque. Cela rend donc le rapprochement bancaire
plus difficile, car les banques portent en règle générale une écriture par
remise sur les relevés bancaires. Ce modèle doit donc être réservé aux
banques où le volume de règlements remis est faible.
C’est le modèle le plus
utilisé, qui est à notre sens le meilleur compromis. Pour le mettre en œuvre,
il faut créer le journal de banque en renseignant la zone N° de compte transitoire pour les
remises en banque dans les
paramètres journaux. Il est conseillé d’utiliser un compte transitoire distinct
pour chaque banque ; par exemple, pour chaque compte de banque de la forme
512xxx, on utilisera un compte transitoire de la forme 511xxx. Dans cette configuration là, c’est le compte
transitoire qui est mouvementé en détail en lieu et place du compte de banque
dans les mouvements décrits pour le modèle 1. Le compte de banque n’est lui
mouvementé que lors de la création du bordereau de remise en banque ; le
système passe alors une écriture de totalisation par nature de règlements
remis :
§ Une écriture pour les chèques sur caisse remis à l’encaissement
§ Une écriture pour les chèques sur place remis à l’encaissement
§ Une écriture pour les chèques hors place remis à l’encaissement
§ Une écriture pour les effets remis à l’escompte
§ Une écriture par échéance pour les autres règlements remis à l’encaissement
Pour chaque écriture passée,
il est possible de spécifier une date de valeur distincte. En revanche, toutes
ces écritures sont comptabilisées à la date comptable du bordereau. En
contrepartie de ces écritures au compte de banque, le système passe au compte
transitoire une écriture par règlement remis. Si aucun règlement n’a été omis
lors de la création d’un bordereau de remise pour une banque gérée avec un
compte transitoire, le compte transitoire est donc soldé suite à la
validation du bordereau.
Ce modèle a pour inconvénient
de multiplier les écritures par le biais des comptes transitoires, mais il
facilite grandement le rapprochement bancaire
ultérieur, et la lecture des comptes de banque.
Le deuxième inconvénient est
que le solde du compte de banque affiché en date comptable est faussé :
une remise faite le 15/03 à échéance 31/03 débite le compte de banque au 15/03,
et non au 31/03. Une solution peut consister à toujours indiquer des dates de
valeur lors de la création des bordereaux de remise en banque, et à toujours
interroger les comptes de banque en date de valeur. On peut aussi, comme dans
le cas précédent, préparer des remises distinctes par date d’échéance, en créant
également un bordereau distinct pour chaque échéance ; on pourra de la
sorte indiquer comme date comptable du bordereau la date d’échéance des
règlements remis à l’encaissement. Tout cela peut cependant être assez lourd si
l’on fait un grand nombre de remises d’effets à l’encaissement, avec toujours
le risque de se tromper sur la date comptable du bordereau. Pour éviter cela,
on peut se rabattre sur le modèle 3 présenté ci-après.
C’est un modèle qui est dérivé du précédent. On paramètre le journal de banque comme dans le cas du modèle 2 décrit plus haut. Simplement, on désactive l’option Mouvementer compte transitoire en sortie de portefeuille sur l’onglet Trésorerie de la fiche société. De ce fait, aucun mouvement comptable n’est enregistré lors de saisie d’une remise en banque effectuée à partir du portefeuille. C’est seulement lors de la comptabilisation du bordereau de remise en banque que la comptabilisation s’effectue, entre les comptes 413 et 512.
Ce modèle permet donc de
bénéficier des avantages du modèle 2, en ne passant que des écritures de cumul
dans le compte 512, mais sans pour autant multiplier les écritures dans les
comptes transitoires, pour tout ce qui transite par le portefeuille de
règlements clients.
Attention : dans ce modèle, dans la période comprise entre la saisie d’une remise en banque effectuée à partir du portefeuille, et la comptabilisation du bordereau de remise en banque correspondant, on a une désynchronisation entre le solde du portefeuille de règlements observé dans la gestion du portefeuille d’une part, et le solde du ou des comptes effets à recevoir d’autre part.
C’est le modèle le plus
complexe, qui génère un léger surcroît de travail. C’est cependant le seul qui
permet d’avoir les soldes des comptes de banque parfaitement en phase avec ceux
de la banque, du point de vue des remises effectuées.
Pour le mettre en œuvre, il
faut créer pour chaque banque, deux journaux : le journal de banque
proprement dit, et un journal de remise associé. Les deux journaux seront créés
sans compte transitoire ; le premier aura comme compte de banque le compte
512xxx classique ; le second un compte de passage
qui peut être par exemple du type 511xxx. Dans les
procédures de saisie des règlements clients, ou lors d’une préparation de
remise dans la gestion du portefeuille, on
utilisera le second journal ; ce sera donc le compte 511xxx qui sera mouvementé en détail, tel que cela est
décrit dans le modèle 1.
Dans ce schéma là, en
l’absence de compte transitoire sur les journaux de banque, la création du
bordereau de remise en banque ne déclenche aucune comptabilisation. Le compte
de banque devra quant à lui être mouvementé par une autre pièce, saisie
« manuellement » par la procédure de saisie par pièce. Cette saisie se fera en règle générale à
réception de l’avis d’encaissement émis par la banque, ou encore au vu
du relevé de compte. On aura ainsi une pièce qui correspondra exactement à ce
que la banque a constaté ; on peut de plus en profiter pour comptabiliser
les frais liés à la remise simultanément. Le rapprochement bancaire
sera de ce fait immédiat.
La difficulté dans ce modèle,
en plus du fait que la saisie des remises doit être faite explicitement en
saisie par pièce, est qu’il faudra justifier périodiquement le solde des
comptes du type 511xxx. Ceux ci doivent
normalement s’expliquer par l’ensemble des règlements « en cours
d’encaissement », c’est à dire que l’on a remis mais que la banque n’a pas
encore constaté. Le système ne pourra guère proposer d’aide à l’explication de
ces comptes, si ce n’est de mettre en œuvre un lettrage systématique à chaque
saisie par pièce d’un encaissement.
Fonctions |
Modèle 1 |
Modèle 2 |
Modèle 2bis |
Modèle 3 |
|
1 seul journal |
1 seul journal avec compte
transitoire avec mouvement du
compte transitoire |
1 seul journal sans mouvement du
compte transitoire |
2 journaux sans compte
transitoire |
Saisie règlements sur Journal de banque |
B1 512 ß 411 |
B2 511 ß 411 |
B2 511 ß 411 |
B1 511 ß 411 |
Acceptation traites émises à l’acceptation |
ER 413 ß 411 |
ER 413 ß 411 |
ER 413 ß 411 |
ER 413 ß 411 |
Saisie règlements sur Journal de portefeuille |
ER 413 ß 411 |
ER 413 ß 411 |
ER 413 ß 411 |
ER 413 ß 411 |
Sortie du portefeuille |
B1 512 ß 413 |
B2 511 ß 413 |
Aucun mouvement |
B1 511 ß 413 |
Création Bordereau de remise en banque |
Aucun mouvement |
B2 512 ß 511 |
B2 512 ß
413 |
Aucun mouvement |
Saisie par pièce lors de l’avis d’encaissement de la banque |
|
|
|
B3 512 ß 511 |
Figure 9 - Schéma récapitulatif des mouvements comptables
Lors de l'appel de la
procédure, il y a affichage d'un premier écran vous demandant de choisir entre
:
§ Créer et éditer un nouveau bordereau. C’est l’option par défaut qui permet de créer un nouveau bordereau.
§ Rééditer le dernier bordereau.
§ Rééditer un bordereau plus ancien. Il faut alors indiquer le N° de bordereau à rééditer.
§ Epurer et ne garder que les 50 derniers bordereaux. Cette option peut être lancée périodiquement pour épurer le fichier des règlements clients.
La première chose à faire consiste à sélectionner le journal de banque pour lequel vous voulez créer un bordereau de remise. Une fois ce choix effectué, la phase de création se poursuit ainsi :
· Si le module devises a été activé dans la fiche société, et s’il existe des règlements en attente de remise dans plusieurs devises, un écran intermédiaire est présenté pour sélectionner la devise à traiter. Cet écran regroupe les règlements en attente de remise en 3 lots distincts :
Les règlements saisis en devise de référence
Les règlements saisis en seconde devise de paiement
Les règlements saisis en devise autre
En effet, les banques n’autorisent pas que l’on regroupe dans une même remise des règlements en Francs et en Euros. Si vous avez des règlements en attente de remise dans chacun des 3 lots, il vous faut donc créer 3 bordereaux de remise distincts.
· Si le journal de banque sélectionné précédemment est géré sans compte transitoire, aucune comptabilisation n’est déclenchée lors de la création du bordereau. Le système ne requiert donc aucune information complémentaire. Un simple écran de confirmation est proposé, écran sur lequel figure le nombre de règlements qui vont être intégrés sur le bordereau. Dans ce cas de figure, aucune sélection des règlements n’est possible ; tous les règlements saisis pour le journal de banque demandé, en saisie de règlement client ou en préparation de remise depuis la gestion du portefeuille, depuis la dernière création de bordereau de remise pour cette même banque, sont intégrés sur ce nouveau bordereau. On passe ensuite à l’écran d’impression du bordereau.
· Si le journal de banque sélectionné précédemment est géré avec un compte transitoire, il doit y avoir comptabilisation du bordereau, entre le compte transitoire d’une part et le compte de banque d’autre part (voir rubrique Utilisation des comptes transitoires pour centraliser les remises en banque au paragraphe précédent). Il est donc nécessaire d’introduire quelques informations supplémentaires :
ð Date comptable. C'est la date comptable à laquelle sera comptabilisé le bordereau (une seule date comptable pour tous les règlements, comme décrit au paragraphe précédent).
ð Référence document. Indiquez ici, si nécessaire, une référence vous permettant de retrouver plus facilement votre bordereau de remise. Cette zone est facultative.
ð N° de pièce. C'est le N° de pièce qui va être attribué à l'écriture de remise. Ce N° de pièce sera affiché lors du rapprochement bancaire ultérieur. Cette zone est masquée s'il y a numérotation automatique des pièces pour le journal de banque considéré. Sinon, ce N° est pré-renseigné sous la forme Rnnnnnn, nnnnnn étant le N° du bordereau créé.
ð Nature de pièce. Indiquez le code nature de pièce à affecter à l’écriture. Ce code est facultatif.
ð Afficher le détail de la remise. Activez cette option si vous voulez afficher la liste des règlements qui vont être intégrés sur le bordereau de remise. Cet écran permet notamment d’omettre un ou plusieurs règlements du bordereau ; les règlements omis resteront en attente, dans le compte transitoire, jusqu’au prochain bordereau de remise. Ce procédé doit être utilisé exceptionnellement ; il est conseillé de remettre chaque fois tous les règlements en attente, de façon à ce que le compte transitoire soit soldé suite à la comptabilisation du bordereau.
Lorsque l’on valide cet écran par le bouton OK, un second écran est proposé ; celui-ci présente une ligne pour chaque écriture qui va être comptabilisée sur le compte de banque, sachant qu’en contrepartie le compte transitoire sera mouvementé en détail, une écriture par règlement remis. Du coté du compte de banque, les règlements remis sont regroupés ainsi :
§ Une écriture pour les chèques sur caisse remis à l’encaissement
§ Une écriture pour les chèques sur place remis à l’encaissement
§ Une écriture pour les chèques hors place remis à l’encaissement
§ Une écriture pour les effets remis à l’escompte
§ Une écriture par échéance pour les autres règlements remis à l’encaissement
Vous pouvez modifier le libellé proposé pour chaque écriture, et renseigner si vous le souhaitez les dates de valeur correspondant à chaque groupe de règlements. Lorsque vous validez par le bouton OK, , vous terminez la création du bordereau, et vous enchaînez sur l’écran d’impression du bordereau.
L’écran rappelle le N° du bordereau qui va être imprimé, qui est soit celui qui vient d’être créé, soit celui que vous avez indiqué sur le premier écran.
Vous pouvez intervenir sur les zones suivantes :
ð Option de tri. Cette zone permet de choisir l’ordre dans lequel les règlements seront présentés, au sein de chaque groupe, sachant que ces règlements sont regroupés par mode de paiement, type de remise (escompte ou encaissement), code place pour les chèques, et enfin date d’échéance.
Cette procédure permettait à
l’origine de créer le fichier à la norme ETEBAC pour les règlements clients
effectués par traite. Le fichier ainsi préparé peut être :
þ soit placé sur une disquette au format 3 ½ pouces cette disquette étant ensuite transmise à la banque ;
þ soit télé-transmis directement si vous disposez d’un logiciel de télétransmission.
Pour simplifier, on parlera
dans ce qui suit de création du fichier ETEBAC.
La procédure de création du
fichier ETEBAC est basée sur les bordereaux de remise ; il faudra donc
créer autant de fichiers ETEBAC que de bordereaux. Si l’on utilise la
télé-transmission, il faudra prendre garde à ne pas constituer de nouveau
fichier tant que le fichier précédent n’a pas été transmis. Le fichier
ETEBAC est en effet toujours le même, quel que soit le N° du bordereau à
l’origine du fichier. Attention donc aux risques de perte d’information si l’on
redemande une nouvelle création de fichier ETEBAC alors que la phase de
traitement de fichier précédent n’est pas achevée.
Remarque : lors de la
création du fichier ETEBAC à partir d’un bordereau de remise, seuls les
règlements supportant une remise sur disquette sont traités. Cette sélection
se base sur le mode de paiement, sachant que l’on a défini, dans les paramètres
modes de paiement, le niveau de support : Non supporté, Traite non
acceptée, Traite acceptée, Billet à ordre.
Attention : le niveau de support est affecté à chaque règlement lors de sa
saisie ; toute modification effectuée dans les paramètres modes de
paiement ne vaudra que pour les règlements saisis suite à la modification, mais
n’aura aucun effet sur les règlements déjà saisis.
La procédure de création du
fichier ETEBAC est accessible depuis le menu Traitement/Disquette pour les remises de traites.
Lors de l'appel de la
procédure, il y a affichage d'un écran de saisie des paramètres, comportant les
zones suivantes :
ð N° bordereau de remise. Indiquez le n° du bordereau pour lequel vous voulez créer le fichier ETEBAC. Attention : le système conserve en mémoire les 50 derniers bordereaux. Il n'est donc pas possible de refaire la création du fichier pour un bordereau dont le n° est inférieur ou égal à (N° dernier bordereau traité - 50). Le système propose le N° du dernier bordereau créé.
ð Edition du bordereau d’accompagnement. Activez cette option si vous souhaitez imprimer dans la foulée un document récapitulatif des règlements portés dans le fichier de remise.
ð Emplacement du fichier. Pour placer ce fichier sur une disquette, choisissez le lecteur de disquette en indiquant A:\. Si vous utilisez un logiciel de télétransmission, placez ce fichier à l’endroit attendu par ce logiciel, puis déclenchez la télétransmission du fichier à partir de ce logiciel.
ð Codification des remises. Les deux zones de
saisies permettent de choisir le code remise qui va être porté dans le fichier
ETEBAC en regard de chaque règlement, selon que le règlement est remis à
l’escompte ou à l’encaissement. Dans la grande majorité des cas, il faut
conserver les valeurs livrées par défaut, à savoir Escompte
et Encaissement, crédit forfaitaire après
échéance. Si vous modifiez l’une de ces deux valeurs, celles ci sont
enregistrées et vous seront re-proposées pour les remises suivantes.
Validez cet écran par le bouton OK. Si vous avez activé l’option Edition du bordereau d’accompagnement, une fenêtre d’impression de ce bordereau vous est proposée. Ce bordereau d’accompagnement vient en plus du bordereau de remise, mais ne présente que les règlements portés dans le fichier ETEBAC, alors que le bordereau de remise peut englober d’autres règlements (chèques par exemple). Si vous n’avez pas activé l’option Edition du bordereau d’accompagnement, une fenêtre vous informe simplement de la bonne fin du traitement.
Cette procédure permet de gérer un portefeuille de traites émises à l’acceptation. Celle-ci n’a d’intérêt véritable que si ce portefeuille est alimenté en automatique par la procédure d’interface des ventes. Ainsi, il n’y a pas à saisir ces traites pour les introduire dans ce portefeuille. Lors du retour de la traite, il n’y a qu’à la pointer pour que celle-ci soit comptabilisée, ce qui est beaucoup plus rapide que de l’introduire par la procédure de saisie des règlements clients.
Le portefeuille de traites émises à l’acceptation est « extra-comptable », dans le sens où une traite présente dans ce portefeuille ne génère aucune écriture comptable, ni dans le compte du client, ni dans un compte de portefeuille. C’est lors du retour d’acceptation qu’il y a comptabilisation et lettrage éventuel du compte de tiers.
L’autre intérêt de ce portefeuille de traites est de pouvoir les relancer si elles ne reviennent pas assez vite d’acceptation. Le module de relance clients offre en effet une option spécifique Relance des traites émises à l’acceptation pour cela. Reportez vous au paragraphe 14.5 pour plus d’informations.
Si vous avez activé le module devises dans la fiche société, le portefeuille de traites émises à l’acceptation, comme le portefeuilles d’effets à payer et le portefeuille de règlements clients, accepte les traites en devise de référence, ainsi que les traites en seconde devise de paiement si vous en avez activé une dans la fiche société. On peut donc tout à fait gérer ainsi des traites en Francs et en Euros.
Cette procédure est accessible depuis le menu Saisie/Gestion des traites à l'acceptation.
L’écran principal de cette procédure présente la liste de toutes les traites présentes dans le portefeuille. 3 zones de sélection sont présentes en partie haute :
ð Traites émises avant le. Permet de limiter l’affichage aux seules traites dont la date d’émission est antérieure à la date indiquée.
ð N° de client. Permet de limiter l’affichage aux seules traites du client indiqué.
ð N° de règlement. Permet de limiter l’affichage aux seules traites portant le N° de règlement (N° de pièce) indiqué.
Pour agir sur la liste des traites, vous disposez des boutons suivants :
è Accepter. Permet de comptabiliser la traite lors de son retour d’acceptation. Les données de la traite ne seront pas modifiables. Seule la date de retour d’acceptation doit être saisie, cette date étant prise comme date de comptabilisation. Le système enchaîne ensuite avec l’écran de lettrage du compte client concerné.
è Modifier. Permet de modifier une traite en portefeuille, et éventuellement de la comptabiliser dans la foulée (même chose que Accepter, mais toutes les données de la traite sont modifiables. Pour la comptabiliser, il suffit de renseigner la zone Date comptable retour sur l’écran de modification.
è Créer. Permet d’ajouter une traite dans le portefeuille. Comme il est dit plus haut, cette option est peu utilisée ; les traites sont créées en général par la procédure d’interface, en même temps que les écritures du journal des ventes.
è Supprimer. Permet de supprimer une traite en portefeuille. La traite n’étant pas encore comptabilisée à ce stade, sa suppression ne pose aucun problème particulier.
è Epurer. Permet de supprimer un ensemble de traites non revenues d’acceptation, en fonction de leur date d’échéance. Vous pouvez ainsi supprimer toutes les traites non revenues d’acceptation alors que l’échéance est dépassée. Cela évite de les relancer par la procédure de relance des traites à l’acceptation ; l’échéance étant dépassée, la ou les factures correspondant à cette traite vont entrer dans le circuit classique de relance des restes dus clients.
Lors de la comptabilisation de la traite (boutons Accepter ou Modifier si l’on renseigne la date comptable du retour), le système comptabilise la traite dans le journal et sur le compte de portefeuille de règlements clients, portefeuille dont le code est fixé dans la fiche société, sur l’onglet Trésorerie. L’écran de lettrage du compte client qui est proposé lors de cette comptabilisation dispose des mêmes fonctionnalités que lors de la saisie d’un règlement client. Reportez vous à la description de cette saisie le cas échéant au paragraphe 13.2.
Sachant que le portefeuille de traites à l’acceptation ne supporte que les traites en devise de référence ou en seconde devise de paiement, aucune gestion des différences de change n’est faite dans cette procédure.
Enfin, il faut rappeler que cette procédure est accessible directement depuis la procédure de saisie des règlements clients, par le bouton Traites. Ainsi, lors de la saisie d’un règlement pour un tiers, le système peut vous informer de la présence d’une traite dans ce portefeuille pour le tiers considéré ; en actionnant ce bouton Traites, vous basculez dans cette procédure pour consulter, accepter ou supprimer la ou les traites de ce tiers, avant de revenir à la procédure de saisie des règlements clients.
Erreur ! Liaison incorrecte.
Explication des flux et comptabilisation associée |
|||
N° de flux |
Description |
Débit |
Crédit |
1 |
Création
de traites émises à l’acceptation par l’interface standard. Cette création ne
déclenche aucune comptabilisation, les traites à l’acceptation étant suivies
de façon extra-comptable. |
Aucune comptabilisation |
Aucune comptabilisation |
2 |
Création
de traites en portefeuille par l’interface standard. |
Compte de portefeuille défini dans la fiche
société, en page 2. Ce compte est éventuellement géré par mois d’échéance. |
Compte client indiqué dans le fichier
d’interface. |
3 |
Saisie
de règlements clients pour alimenter le portefeuille, par le choix d’un
journal de portefeuille sur l’écran 1 de la saisie. |
Compte de portefeuille associé au journal de
portefeuille choisi sur l’écran 1, éventuellement géré par mois d’échéance. |
Compte de tiers saisi sur l’écran 1, ou comptes
définis sur l’écran de l’éclatement du règlement. |
4 |
Saisie
de règlements clients classique, pour déclencher une remise en
banque directe, par le choix d’un journal de banque sur l’écran 1 de la
saisie. |
Compte transitoire associé au journal de banque
choisi sur l’écran 1, ou compte de banque associé si aucun compte transitoire
n’a été défini pour le journal. |
Idem ci-dessus |
5 |
Création
de traites émises à l’acceptation par la procédure de gestion des traites à
l’acceptation. |
Aucune comptabilisation |
Aucune comptabilisation |
6 |
Acceptation
d’une traite dans la gestion du portefeuille des traites émises à
l’acceptation |
Compte de portefeuille défini dans la fiche
société, en page 2. Ce compte est éventuellement géré par mois d’échéance. |
Compte client indiqué dans la traite. |
7 |
Préparation
d’une remise en banque depuis la gestion du portefeuille de règlements
clients |
Compte transitoire associé au journal de banque
choisi sur l’écran 1, ou compte de banque associé si aucun compte transitoire
n’a été défini pour le journal, en détail règlement par règlement. |
Compte de portefeuille associé au journal de
portefeuille sur lequel le règlement avait été introduit dans le
portefeuille. Le compte peut éventuellement être géré par mois d’échéance, en
détail règlement par règlement. |
8 |
Création
d’un bordereau de remise en banque |
Si pas de compte transitoire associé au journal
de banque destinataire de la remise, aucune comptabilisation. Sinon, Compte de banque associé au journal
destinataire, en cumul par groupe de règlements. |
Si pas de compte transitoire associé au journal
de banque destinataire de la remise, aucune comptabilisation. Sinon, Compte transitoire associé au journal
destinataire, règlement par règlement |
Le module de relance des
clients permet d'éditer automatiquement des lettres de relance clients à
plusieurs niveaux. De plus, il est possible d'utiliser une liste des clients
à relancer pour effectuer des relances par téléphone si l'on ne souhaite
pas procéder par courrier. La mise en oeuvre de ces relances clients est faite
au travers de quatre procédures distinctes :
þ une procédure de saisie des lettres-types, c'est à dire du texte devant figurer sur chaque lettre de relance. Le nombre de lettres-types n’est pas limité.
þ une procédure de recherche des clients à relancer, et d'édition de la liste des clients à relancer. Cette procédure attribue à chaque client à relancer un niveau de relance, en fonction de critères qui sont détaillés plus loin.
þ une procédure de modification des relances clients, pour modifier client par client le niveau qui lui a été attribué par le système.
þ une procédure d'édition des lettres de relance clients.
Chacune de ces procédures est
décrite en détail ci-dessous. Dans le cas où l'on se contente d’une relance
téléphonique, seule la procédure de recherche et d'édition des clients à
relancer est nécessaire. Les trois autres procédures ne sont utiles que si l'on
souhaite aller jusqu'à l'émission des lettres de relance.
Pour pouvoir affiner vos
procédés de relance, vous disposez de groupes de relance. Un groupe de
relance est affecté à chaque client au niveau de sa fiche client. Ce groupe
peut prendre une valeur comprise entre 0 et 9, sachant que le groupe 0 est
écarté dans toutes les procédures de relance. Ce groupe doit donc être réservé
aux comptes clients ne devant jamais être relancés (comptes clients divers par
exemple). Les neuf autres groupes permettent de classer vos clients, en
réservant à chaque groupe une méthode de relance distincte : soit un
rythme de relance différent, soit des lettres-types différentes, soit encore
des gestionnaires différents.
Si vous avez activé le module
devises dans la fiche société, la relance peut se faire soit en devise, soit
en devise
de référence. Le choix de la
devise d’impression, c’est à dire devise du client ou devise de référence, se
fait au niveau de chaque lettre-type.
Enfin, on dispose parallèlement
à ces procédures de relance des comptes clients d’un système de relance des traites émises à l’acceptation.
Celui-ci est basé sur le portefeuille de
traites émises à l’acceptation, et non sur les comptes clients. Cela
est décrit au paragraphe 14.5.
Cette procédure permet de
saisir le texte des différentes lettres de relance clients. La procédure est
accessible depuis le menu Traitement/Relances clients/Saisie des lettres-types.
Le premier écran affiche la
liste des lettres-types déjà existantes.
Le N° de la lettre-type est
alphanumérique, et peut être constitué de 1 ou 2 caractères. Ce N° est tout à
fait distinct du niveau de relance d’un client ; un tableau décrit plus
loin vous permettra de donner la correspondance entre le niveau de relance du
client et le N° de la lettre-type qu’il faut imprimer. Cette correspondance
peut être établie pour chacun des neuf groupes de relance clients. Par exemple,
pour un client étant au niveau de relance 1
(première relance), on peut choisir d’imprimer la lettre A1 s’il est en groupe 1, ou A2 s’il est en groupe 2. Le tableau sera alors
de la forme :
Niveaux de
relance |
|||||||||
Groupes |
1 |
2 |
3 |
4 |
5 |
6 |
7 |
8 |
9 |
1 |
A1 |
|
|
|
|
|
|
|
|
2 |
A2 |
|
|
|
|
|
|
|
|
3 |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
4 |
|
|
|
|
|
|
|
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|
5 |
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|
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|
|
|
|
|
6 |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
7 |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
8 |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
9 |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Figure 10
- Correspondance entre groupes, niveaux et lettres de relance
Le bouton Paramètres disponible sur l’écran de modification des
relances, ou sur l’écran de lancement de l’édition des lettres re relance
permet de définir le tableau décrit ci-dessus, et de modifier les paramètres
d’impression des lettres de relance et des relevés de comptes clients. Pour
chacun de ces deux types de documents, vous pouvez spécifier s’il faut que le
système imprime ou pas la raison sociale et l’adresse de votre société en tête
de chaque page (suivant que vous imprimez sur un papier à votre en-tête ou
pas). Toutes ces données sont mémorisées lorsque vous validez l’écran par OK et seront donc utilisées pour toutes les éditions de lettres de relance
ou de relevés de comptes clients à venir.
La saisie d’une lettre-type se
fait sur un écran constitué de 3 onglets ; le premier onglet Identification comporte les zones suivantes :
ð N° de lettre. N° constitué de deux caractères alphanumériques.
ð Titre. Permet de donner un titre à la lettre. Ce titre ne s’imprime pas sur la lettre. Il est simplement affiché dans la fenêtre de sélection d’une lettre-type.
ð Impression du relevé. La lettre de relance peut s’imprimer sous deux formes : soit la lettre intègre dans son corps la liste des factures relancées, soit la lettre ne comporte que la partie texte, la liste des factures relancées étant imprimées par le biais d’un relevé de compte client (voir description des relevés de compte au paragraphe 6.10). On obtient alors au minimum 2 pages pour chaque client relancé. Cette dernière méthode doit être réservée aux comptes clients pour lesquels il y a un très grand nombre de factures relancées ; la présentation sous forme de relevé séparé est alors plus claire.
ð Mode d’impression. Cette invite n’est proposée que si vous avez activé le module devises dans la fiche société. 3 options sont offertes :
§
Automatique en
fonction du compte. Le système déterminera, pour chaque lettre de
relance imprimée, si celle-ci est présentée en devise ou en devise de
référence. Ce choix se fera en fonction du code devise porté dans la
fiche du client : s’il est non renseigné ou s’il est égal à la devise de
référence, la lettre s’imprime en devise de référence, sinon la lettre
s’imprime en devise.
§
En devise de
référence. La lettre s’imprime toujours en devise de référence.
§
En devises. La
lettre s’imprime toujours en devise, cette devise pouvant être éventuellement
la devise de référence.
ð Joindre un décompte d’agios. Activez cette option si vous voulez qu’un décompte d’agios s’imprime, sur une page distincte, suite à la lettre de relance. Seule l’impression des agios est prise en charge ; aucune comptabilisation d’agios n’est effectuée.
L’onglet Texte permet de saisir le texte de la lettre type. Vous
devez saisir le texte tel qu'il doit apparaître sur la lettre de relance qui
sera imprimée pour chaque client à relancer.
Ce texte est constitué de deux
parties, de neuf lignes chacune maximum. A l'impression de la lettre viendra
s'intercaler entre ces deux parties la liste des écritures relancées (sauf si
on a demandé l’édition du relevé séparé).
Il est possible d'insérer le
solde relancé ou le libellé du mode de paiement du client au sein du texte de
la lettre. Pour cela, vous devez placer le curseur à l'endroit où vous voulez
voir apparaître la donnée, puis utiliser le bouton Insérer.
Le système repère alors à l'écran l'endroit où s'imprimera le solde ou le
libellé du mode de paiement du client par <Solde du compte> ou < Libellé mode paiement >. Si vous souhaitez faire disparaître une donnée insérée de la sorte, il
vous suffit d’effacer ces mentions <Solde du compte> ou
< Libellé mode
paiement >.
Enfin, l’onglet Libellés permet de modifier les différents libellés qui
apparaissent sur la lettre (titres de zones ou en-têtes de colonnes). Cela est
particulièrement utile si vous voulez rédiger des lettres-types en langue
étrangère.
Cette procédure permet de
lancer la recherche des clients à relancer, par une analyse complète des
comptes clients, et d'éditer la liste des clients à relancer qui en découle.
Cette liste peut soit être considérée comme une liste préparatoire à l’édition
des lettres de relance proprement dit, soit être utilisée pour une relance
téléphonique.
Cette procédure est accessible
depuis le menu Traitement/Relances clients/Recherche des clients à relancer.
Lors de l'appel de la
procédure, il y a affichage d'un écran de saisie des paramètres, constitué de 2
ou 3 onglets. Le premier onglet Général comporte les zones
suivantes :
ð Type de traitement. Choisissez l’une des valeurs suivantes :
§ Recherche et édition. Permet de lancer le traitement de recherche des clients à relancer. Il y aura alors parcours de l'historique comptable pour déterminer le solde « en situation de relance » de chaque compte client, avec attribution des niveaux de relance en conséquence. Suite à cette recherche, une liste mise à jour est imprimée.
§ Edition de la liste seulement. Permet de seulement rééditer la liste des clients à relancer sans qu'il y ait de nouvelle recherche. On n’obtiendra pas obligatoirement la même liste que lors de l’édition précédente ; en effet, les factures réglées entre temps auront disparu de la nouvelle liste. En revanche, en l’absence du traitement de recherche, aucune nouvelle facture ne sera prise en compte sur la nouvelle liste.
ð Niveaux de relance à lister. Cette invite est composée de 9 cases à cocher, correspondant aux neuf niveaux de relance possibles pour un client. Si vous voulez imprimer tous les clients en situation de relance, cochez toutes les cases. Si au contraire vous souhaitez vous limiter aux niveaux 1 à 7, ne cochez pas les cases correspondant aux niveaux 8 et 9, si ces niveaux correspondent à une gestion de contentieux faite par ailleurs.
ð Groupe pour relance. Permet de ne sélectionner que les clients d’un groupe donné. Si vous indiquez Tous les groupes, tous les groupes de relance clients seront traités, hormis le groupe 0 qui est toujours écarté. Rappel : le groupe de relance client est défini dans la fiche de chaque client.
ð Collectif. Permet de ne sélectionner que les comptes clients attachés à un collectif donné. Cela permet notamment, si le compte Clients douteux a été défini en tant que compte collectif, de laisser ce collectif à l’écart du traitement de relance. Si vous laissez cette zone à blanc, tous les collectifs clients seront traités. Remarque : chaque couple (compte collectif, client) est traité distinctement dans la chaîne de relance ; si un même client a des factures en situation de relance dans deux collectifs différents, il recevra deux lettres de relance.
ð Depuis le n° - Jusqu’au n°. Permet de ne sélectionner qu’un intervalle de clients à traiter. Si vous laissez ces deux zones à blanc, tous les clients seront traités.
Si vous avez choisi le type de traitement Recherche et édition, vous avez accès à l’onglet Recherche, comportant les zones suivantes :
ð Date d'échéance limite pour prise en compte des écritures dans le solde à relancer. Indiquez la date d’échéance limite de la recherche, c’est à dire la date au delà de laquelle les écritures présentes dans les comptes clients ne doivent pas être relancées.
ð Date d'échéance limite. Choisissez l’option Porte sur les écritures débit client uniquement si vous souhaitez que cette date d’échéance limite ne s’applique qu’aux écritures passées au débit des comptes clients. Toutes les écritures passées au crédit (règlements partiels non lettrés notamment) seront alors intégrées dans le calcul du solde à relancer. Choisissez l’option Porte sur toutes les écritures pour que la date limite s’applique à toutes les écritures, au débit et au crédit. Il est conseillé d’utiliser l’option Porte sur les écritures débit client uniquement qui est plus favorable au client, sauf si vous êtes certain de toujours lettrer parfaitement les comptes clients, même en cas de règlement partiel (en effectuant un lettrage partiel par exemple).
ð Montant mini du solde à relancer. Indiquez le
montant minimum, montant en dessous duquel vous abandonnez la relance d’un
compte client. Ce montant peut prendre la valeur zéro, indiquant alors qu’il
n’y a pas de montant minimum.
ð Augmentation du niveau de relance pour les écritures déjà relancées. Activez cette option pour que chaque facture qui était déjà en situation de relance voit son niveau de relance augmenté d’une unité si elle se trouve toujours en situation de relance lors de cette recherche. C’est le mode de fonctionnement normal du traitement de recherche. Cependant, si vous lancez ce traitement de recherche fréquemment (par exemple toutes les semaines), cela conduit à une augmentation très rapide des niveaux de relance ; en un mois (4 semaines), un client sera déjà au niveau de relance 4. Pour éviter cela, on peut lancer le traitement de recherche sans pour autant augmenter les niveaux de relance ; cela permet de disposer d’une liste de relance plus à jour, avec intégration des nouvelles factures en situation de relance, et même de nouveaux clients en situation de relance, mais sans pour autant changer le niveau de relance des clients qui étaient déjà auparavant en situation de relance. Par exemple, chaque mois, on lancera le traitement de recherche sans augmentation du niveau pour les semaines 1 à 3, pour avoir une vision à jour de « l’en-cours relance », et procéder à d’éventuelles relances téléphoniques ; la dernière semaine de chaque mois, on lancera le traitement de recherche en demandant l’augmentation du niveau. Suite à cette liste, on éditera les lettres de relance.
Cet onglet n’est accessible que si vous avez choisi une valeur autre que Pas géré à l’invite Mode de gestion du code représentant sur l’onglet Modules de la fiche société. Cet onglet comporte les zones suivantes :
ð Critère de tri. Permet de choisir entre une liste triée par N° de client ou par code représentant. Dans le second cas, il y aura saut de page à chaque nouveau représentant. La liste pourra ainsi être découpée en plusieurs parties pour être par exemple distribuée aux différents représentants qui se chargeront de la relance de leurs clients respectifs.
ð Depuis le code représentant - Jusqu’au code représentant. Permet de ne sélectionner que les clients attachés à un code ou un intervalle de codes représentants donnés.
Lors de la recherche des
clients à relancer, le système commence par calculer le solde de chaque compte
client, en ne prenant en compte que les écritures non lettrées ayant une date
d’échéance antérieure à la date limite indiquée sur l’écran 2 (limite portant
au débit uniquement, ou au débit et au crédit selon le cas). Si ce solde
calculé est supérieur au montant mini pour relance indiqué également sur
l'écran 2, le client est en situation de relance ; le système marque alors
les écritures mises en jeu dans le calcul du solde effectué précédemment. Le
marquage consiste à attribuer un niveau de relance à chaque écriture. Si
l'écriture n'a jamais fait l'objet d'une relance, le niveau attribué sera pris
égal à une valeur minimum qui est fonction du groupe de relance du client (en
règle générale, cette valeur minimum est 1). Si
l'écriture a déjà fait l'objet d'une relance, et si l’option Augmentation du niveau de relance pour les écritures déjà
relancées a été activée, le
niveau de relance de l’écriture croît d'une unité, avec une valeur maximum qui
est elle aussi fonction du groupe de relance (en règle générale, cette valeur
maximum est 9).
Si au contraire le solde client calculé est
créditeur, ou débiteur pour un montant inférieur au montant mini de relance
indiqué sur l'écran 2, le système démarque toutes les écritures constituant le
solde du client.
Le niveau global de relance du
client est toujours égal au niveau maximum de relance constaté parmi les
différentes écritures constituant le solde relancé. Un compte client donné
(c’est à dire un couple (compte collectif, N° de client) n’a toujours qu’une
seule lettre de relance ; on n’imprime pas autant de lettres qu’il y a de
niveaux différents parmi les écritures relancées. Ce niveau global de relance
du client permettra de déterminer le N° de la lettre-type qui doit s’imprimer,
ce N° étant issu du tableau à deux entrées présenté plus haut (groupe de
relance, niveau de relance global du client). Ce tableau peut d’ailleurs être
modifié grâce au bouton Gérer les paramètres de relance disponible sur l’onglet Recherche. Cet écran
permet aussi de spécifier les niveaux minimum et maximum pour chaque groupe de
relance.
Tout ce traitement de
recherche des clients à relancer s’effectue en devise de référence ; seule l’édition de la lettre s’effectue
éventuellement en devise, en fonction de ce qui a été spécifié au niveau de la
lettre-type imprimée en final.
Chaque lettrage partiel est géré comme s'il s'agissait d'une
véritable écriture, qui se substitue aux écritures lettrées partiellement, qui
elles sont ignorées. On utilise ainsi les données du lettrage partiel, telles
que le libellé lettrage partiel, la date d'échéance, le niveau de relance.
De cette façon, sur les
lettres de relance, on peut ne faire apparaître que le solde restant à régler
pour chaque facture chaque fois qu'il y a eu un règlement partiel.
En cas de modification du
niveau de relance sur un lettrage partiel, soit de façon automatique par le
programme de recherche des clients à relancer, soit par la procédure de
modification des relances client par client décrite plus loin, le niveau de
relance attribué au lettrage partiel est systématiquement reporté sur toutes
les écritures mises en jeu par le lettrage partiel. Ce point est important en
cas de délettrage du lettrage partiel : toutes les écritures mises en jeu
par le lettrage partiel conserveront le niveau de relance du lettrage partiel
lors de la suppression de celui-ci.
Cette liste reprend tous les
comptes clients ayant au moins une écriture marquée pour relance par le
traitement de recherche des clients à relancer. La liste est présentée par N°
de client croissant, ou par code représentant. Pour chaque client à relancer,
on trouve le n° du client (Code racine et n° de compte auxiliaire), la raison
sociale du client et son n° de téléphone, ainsi que la liste des écritures
ayant été marquées par le traitement de recherche des clients à relancer. En
partie droite de chaque écriture figure le niveau de relance de l’écriture.
En fin de liste des écritures
pour un client donné, on trouve le solde du client, ainsi que le niveau de
relance global attribué au client. Ce niveau global est égal au niveau maximum
rencontré dans la liste des écritures listées au dessus.
En fin d'état figure le nombre
total de clients à relancer, et le montant total des relances. Des sous-totaux
par niveau de relance sont également présents ; ceux-ci sont très
pratiques pour avoir une vue globale de « l’en-cours relance ».
Cette procédure permet de
modifier les niveaux de relance attribués de façon automatique par la procédure
de recherche des clients à relancer. On peut ainsi annuler la relance d'un
client donné, ou simplement modifier dans un sens ou l'autre le niveau de
relance du client.
Cette procédure doit être
utilisée après avoir lancé l'option de recherche et édition de la liste des
clients à relancer, et avant d'éditer les lettres de relances. Après avoir
effectué des modifications sur ces niveaux de relance, il est possible de
vérifier son travail en demandant une réédition de la liste des clients à
relancer, mais sans traitement de recherche : Type de traitement à la valeur Edition de la liste seulement.
Cette procédure est accessible
depuis le menu Traitement/Relances clients/Modification des relances client par client.
Il vous faut commencer par identifier le client
pour lequel vous souhaitez modifier la relance, en saisissant le N° de compte
correspondant à l’invite N° de client. La relance
étant effectuée de façon distincte par compte collectif, il faut saisir ici le
N° complet constitué du code racine client à deux caractères, suivi du N° de
tiers.
Une fois le client
sélectionné, le système affiche la liste des écritures non lettrées pour ce
compte client, triée par date comptable croissante. Chaque écriture comporte
les zones suivantes :
§ La date comptable
§ Le n° de pièce comptable
§ La référence document
§ Le libellé écriture
§ Le code lettrage partiel le cas échéant
§ Le montant au débit
§ Le niveau de relance de l'écriture
§ Le montant au crédit.
Il est possible dans cette
liste d'intervenir sur le niveau de relance de chaque écriture comptable non
lettrée. On peut ainsi effacer le niveau de relance d'une écriture donnée si on
ne souhaite pas la voir apparaître dans la liste des écritures relancées pour
ce client. On peut aussi diminuer ou augmenter le niveau de relance écriture
par écriture, sachant que le niveau global de relance du client est toujours
égal au niveau maximum rencontré dans la liste des écritures affichées.
Pour sélectionner
ou désélectionner une écriture pour la relance, cliquez à la souris dans l’une
des colonnes Débit, Crédit ou Code, lorsque le curseur
souris se présente sous la forme d’une main doigt tendu. Vous pouvez également
procéder au clavier en vous déplaçant sur la ligne concernée et en appuyant sur
la barre d’espacement.
Pour
agir sur le niveau de relance de chaque écriture sélectionnée, vous pouvez procéder à la souris par un clic droit dans
la colonne Code ; un menu surgissant vous permet alors de sélectionner
le niveau de relance, entre 1 et 9. Vous pouvez aussi procéder directement au
clavier en vous déplaçant sur la ligne concernée et en frappant le chiffre
correspondant au niveau de relance souhaitée pour l’écriture, entre 1 et 9.
Lorsqu’un
niveau donné de relance a été sélectionné, soit à la souris dans le menu
surgissant, soit au clavier par la frappe du chiffre correspondant, ce niveau
est ensuite reproduit sur toutes les autres écritures sélectionnées par un
simple clic dans l’une des colonnes Débit, Crédit ou Code, ou par la frappe de
la barre d’espacement.
Le solde de relance du client, solde qui figurera sur la lettre de
relance, est recalculé par le système au fur et à mesure de vos sélections.
La plage de niveaux de relance
utilisable pour le client courant est fonction du groupe de relance auquel est
attaché ce client. Le groupe de relance du client apparaît en partie haute, et
est modifiable (sauf si on spécifie le contraire au niveau des paramètres programmes de cette procédure,
paramètres accessibles par Alt F1 sur cet écran). La
plage de niveaux qui est déduite de ce groupe de relance est affichée également
en partie haute, à droite du groupe de relance.
Pour valider vos
modifications, utilisez le bouton OK.
Le bouton Paramètres permet d’accéder au tableau de correspondance donnant les niveaux mini et maxi possible pour chaque groupe de relance, ainsi que le N° de le lettre à imprimer en fonction du groupe et du niveau de relance de chaque client.
Le bouton Fiche permet d’accéder directement à la fiche du client, en mode consultation uniquement.
Le bouton Lettrages partiels permet d’accéder à l’écran de consultation des lettrages partiels présents dans le compte client, écran déjà présenté au paragraphe 5.1.
Le bouton Imprimer
lettre permet d’imprimer la lettre de relance pour le compte
courant. On peut ainsi procéder par exception : relance téléphonique pour
la plupart des clients, et relance courrier pour quelques uns seulement. Il suffit
d’imprimer par ce bouton les quelques lettres qui s’avèrent nécessaires. Les
paramètres d’impression de la lettre de relance sont présentés au paragraphe
suivant.
On peut aussi, toujours dans
cette procédure de modification des relances, enregistrer un litige client.
Un litige peut porter sur toute écriture susceptible d'être relancée (facture
client, règlement non lettré, lettrage partiel).
Un litige a pour effet de bloquer l'écriture du point de vue de la relance.
Deux niveaux de blocage sont possibles :
è blocage du niveau de la relance, c'est à dire que l'écriture continue à apparaître sur les relances, mais le niveau de relance de l'écriture n'est plus modifié de façon automatique par le programme de recherche des clients à relancer ;
è blocage complet de l'écriture, c'est à dire que l'écriture n'est plus prise en compte dans le solde relancé du client.
On peut lors de la déclaration
du litige saisir un commentaire, composé de 5 lignes de 25 caractères maximum..
Ce commentaire sera repris sur la liste des clients à relancer.
Pour enregistrer un litige
client, il faut utiliser le bouton Litige dans la procédure
de modification des relances, cette option permettant d'accéder à un écran
spécifique de saisie du litige. Le litige peut être déclaré même si un niveau
de relance est déjà porté sur la ligne en question. En effet, en fonction du
niveau de blocage retenu pour le litige, le niveau de relance sera soit effacé
(blocage complet de l'écriture), soit restauré après saisie du litige (pas de
blocage, ou blocage du niveau de relance seulement). Même dans le cas où le
niveau de relance est effacé suite à un blocage complet, le niveau de relance
connu au moment du litige est mémorisé par ailleurs, de façon à pouvoir être
éventuellement restauré si le litige est supprimé ultérieurement.
Les lignes sur lesquelles il y
a déjà un litige apparaissent dans la liste des écritures non lettrées de
cette procédure avec le mot Litige en rouge, à droite
du montant de l'écriture. Pour modifier un litige client, il faut réutiliser le
bouton Litige sur l’écriture en question, l’écran de saisie du
litige est alors proposé en modification..
Pour supprimer un litige
client, il faut rappeler en modification le litige, puis utiliser le bouton Supprimer sur l'écran de saisie du litige.
Remarque : les niveaux de relance de chaque
écriture, de même que les litiges clients, sont visibles en consultation de
compte client ; le système fait apparaître, dans la colonne réservée
normalement au code nature de pièce, le niveau de relance sous la forme
d’un chiffre compris entre 1
et 9, en rouge sur fond
jaune ; s’il y a litige, on trouve les lettres Ltg
figurant elles aussi en rouge sur fond jaune. Par un double clic sur
ce repère Ltg, on peut consulter le
détail du litige, et notamment les commentaires qui ont été saisis lors de la
déclaration du litige.
Dans la procédure de
modification des relances, on dispose d’un bouton Suspendre la relance. Le mode de fonctionnement de cette touche peut être choisi dans la
liste ci-après :
1) soit
elle a pour effet d'effacer le niveau de relance sur toutes les écritures du
compte client. Lors du prochain traitement de recherche des clients à relancer,
la relance repart donc du niveau le plus bas.
2) soit
elle suspend provisoirement la relance du client, c'est à dire que le
client n'est pas relancé tant que l'on ne redemande pas la recherche des
clients à relancer. Le niveau de relance de chaque écriture est cependant
conservé, et sera restauré lors de la prochaine recherche des clients à relancer,
avec augmentation éventuelle de ce niveau d'une unité.
3) soit
enfin, on peut retenir le même fonctionnement que le cas précédent, mais le
niveau de relance de chaque écriture est diminué d'une unité avant suspension
de la relance. Ainsi, lors de la prochaine recherche des clients à relancer,
et si la situation du compte n'a pas évolué entre temps, le niveau de relance
de chaque écriture sera identique suite à l'augmentation d'une unité.
Le choix entre ces trois modes
de fonctionnement se fait par un paramètre programme
, paramètre accessible par les touches Alt F1
sur l’écran de modification des relances.
Cette procédure permet
d'éditer les lettres de relance clients. Elle est accessible depuis le menu Traitement/Relances clients/Edition
des lettres de relance, ou par
le bouton Imprimer
lettre depuis la procédure de
modification des relances.
Lors de l'appel de la
procédure, il y a affichage d'un écran de saisie des paramètres, constitué de 3
onglets. Le premier onglet Général comporte les zones
suivantes :
ð Groupe pour relance. Permet de n’imprimer les lettres que pour les clients d’un groupe donné. Si vous choisissez la valeur Tous les groupes, tous les groupes de relance clients seront traités, hormis le groupe 0 qui est toujours écarté. Rappel : le groupe de relance client est défini dans la fiche de chaque client.
ð Collectif. Permet de n’imprimer les lettres que pour les comptes clients attachés à un collectif donné. Cela permet notamment, si le compte Clients douteux a été défini en tant que compte collectif, de laisser ce collectif à l’écart de ce traitement. Si vous laissez cette zone à blanc, tous les collectifs clients seront traités. Remarque : chaque couple (compte collectif, client) est traité distinctement dans la chaîne de relance ; si un même client a des factures en situation de relance dans deux collectifs différents, il recevra deux lettres de relance.
ð Depuis le n° - Jusqu’au client n°. Permet de n’imprimer les lettres que pour un intervalle de clients. Si vous laissez ces deux zones à blanc, tous les clients seront traités.
Le deuxième onglet, Représentant, n’est accessible que si vous avez choisi une valeur autre que Pas géré à l’invite Mode de gestion du code représentant sur l’onglet Modules de la fiche société. Cet onglet comporte les zones suivantes :
ð Critère de tri. Vous avez le choix entre imprimer les lettres triées par N° de client ou par code représentant. Dans le second cas, il sera plus simple de regrouper les lettres par représentants, ces derniers se chargeant de la relance de leurs clients respectifs.
ð Depuis le code représentant - Jusqu’au code représentant. Permet de n’imprimer les lettres que pour les clients attachés à un code ou un intervalle de codes représentants donnés.
Enfin, le troisième onglet, Agios, n’est luis accessible que s’il existe au moins une lettre-type, parmi toutes les lettres-types que vous avez définies, pour laquelle vous avez demandé l’impression d’un décompte d’agios suite à la lettre. Il comporte les zones suivantes :
ð Taux d’agios à appliquer. Indiquez le taux d’agios à appliquer, facture par facture. Il s’agit là d’un taux annuel.
ð Taux de TVA sur les agios. Indiquez le taux de TVA à appliquer sur le montant total d’agios calculé.
ð Date d’arrêté du calcul des agios. Cette zone Indiquez ici la date qui va permettre de calculer le retard de paiement, par comparaison avec la date d’échéance de chaque facture.
Rappel : seule l’impression d’un décompte d’agios est prise en charge ; aucune comptabilisation d’agios n’est effectuée par le système.
Le bouton Paramètres disponible en partie droite sur cet écran permet d’accéder au
tableau de correspondance (groupe de relance, niveau de relance du client) è N° de lettre-type à imprimer. Ce tableau a déjà était présenté dans la saisie des lettres-types au paragraphe 14.1. Sur ce même écran, on peut définir également les
paramètres d’impression des lettres de relance et des relevés de comptes
clients.
Cette procédure permet de relancer les traites émises à l’acceptation,
pour tenter de les faire rentrer d’acceptation plus vite. Elle est basée sur le
portefeuille
de traites émises à l’acceptation, et non
sur les comptes clients. Le traitement est donc totalement différent de celui
de la chaîne de relance décrite dans les paragraphes précédents. La seule chose
en commun est la saisie des lettres-types ; en effet, cette procédure
permet d’éditer soit une liste des traites à relancer, soit des lettres de
relance de traites. Dans ce dernier cas, elle utilise une lettre-type qui
doit être saisie par la procédure décrite au paragraphe 14.1, même si le texte de la lettre sera dans ce cas bien
différent.
La relance des traites à l’acceptation vient, dans le temps, bien en
amont de la relance du compte client. On relance une traite alors que
l’échéance est à venir, alors que l’on relance le compte client lorsque
l’échéance est dépassée.
Cette procédure est accessible depuis le menu Traitement/Relances clients/Relance des traites émises à l'acceptation.
Lors de l'appel de la procédure, il y a affichage d'un écran de saisie
des paramètres, constitué de 3 onglets. Le premier onglet Général comporte les zones
suivantes :
ð Edition liste des traites. Activez cette option pour imprimer une liste de traites à relancer.
ð Edition des lettres de relance. Activez cette option pour imprimer des lettres de relance des traites émises à l’acceptation.
ð N° de la lettre-type. En cas d’édition de lettre de relance, indiquez le N° de la lettre-type à imprimer. Il n’y a pas de gestion de plusieurs niveaux de relance de traites, comme c’est le cas dans la chaîne de relance des comptes clients. En revanche, il est possible de lancer le traitement en plusieurs fois, avec des sélections de dates différentes, en choisissant chaque fois la lettre-type adaptée. Par exemple, pour les traites venant à échéance dans moins de 20 jours, on pourra utiliser une lettre-type plus ferme que s’il s’agit de traites venant à échéance dans 2 mois.
ð Traites émises après le – avant le. Permet de sélectionner les traites à relancer en fonction de leur date d’émission.
ð Traites échues après le – avant le. Permet de sélectionner les traites à relancer en fonction de leur date d’échéance. Les deux critères de date, date d’émission et date d’échéance peuvent être combinés.
ð Groupe pour relance. Permet de ne traiter que les clients d’un groupe donné. Si vous laissez cette zone à blanc, tous les groupes de relance clients seront traités, hormis le groupe 0 qui est toujours écarté. Rappel : le groupe de relance client est défini dans la fiche de chaque client.
Le deuxième onglet, Représentant, n’est accessible que si vous avez choisi une valeur autre que Pas géré à l’invite Mode de gestion du code représentant sur l’onglet Modules de la fiche société. Cet onglet comporte les zones suivantes :
ð Critère de tri. Vous avez le choix entre imprimer les lettres triées par N° de client ou par code représentant. Dans le second cas, il sera plus simple de regrouper les lettres par représentants, ces derniers se chargeant de la relance de leurs clients respectifs.
ð Depuis le code représentant - Jusqu’au code représentant. Permet de ne traiter que les clients attachés à un code ou un intervalle de codes représentants donnés.
L’onglet Paramètres permet de définir les paramètres d’impression des
lettres de relance et des relevés de comptes clients.
Remarque : pour éviter de relancer des traites dont l’échéance est de
dépassée (ou trop proche), il est conseillé de lancer périodiquement une
épuration des traites en fonction de leur date d’échéance. Cela peut se faire
depuis la procédure de gestion du portefeuille de traites à l’acceptation, par le
bouton Epurer. Ces traites non revenues d’acceptation vont
arriver « naturellement » dans le circuit de relance classique,
puisqu’une traite à l’acceptation n’a donné lieu à aucune comptabilisation. La
facture correspondante dans le compte client est donc restée non lettrée ;
une fois l’échéance atteinte, la facture sera prise en compte dans la chaîne de
relance des comptes clients.
Cette procédure permet d’imprimer la liste des en-cours financiers clients. La notion d’en-cours financier utilisée ici est la même que celle présentée en consultation de compte client, sur l’onglet En-cours présenté au paragraphe 5.1.
Rappel : l’en-cours d’un client est composé de :
Le solde du compte client, c’est à dire la somme des écritures non lettrées ;
Le total des règlements en portefeuille ;
Le total des règlements remis en banque non échus (traite remises à l’escompte ou à l’encaissement alors que l’échéance n’est pas encore atteinte) ;
Le total des règlements remis en banque échus, mais dont le délai de rétention pour risque d’impayé n’est pas encore atteint. Ce délai est spécifié pour chaque mode de paiement dans les paramètres codes paiement. Par exemple, pour un chèque, si l’on a indiqué 10 jours, le chèque du client sera conservé dans l’en-cours financier 10 jours après sa date de remise.
La procédure est accessible par le menu Edition/En cours client.
Lors du lancement de cette procédure, un écran de saisie de paramètres est proposé :
ð Solde des comptes au. Indiquez la date à laquelle le solde des comptes clients sera calculé.
ð Mise à jour de la fiche client. Activez cette option si vous voulez que la zone En-cours financier disponible dans le fichier client soit mise à jour par cette procédure. Cette donnée de la fiche client pourra alors être utilisée par une application de gestion commerciale par exemple, qui pourra ainsi connaître l’en-cours d’un client sans qu’il y ait balayage à chaque fois du détail du compte client.
ð Collectif. Indiquez le code racine du compte collectif client à traiter, si vous avez plusieurs collectifs clients. Par défaut, le système traite tous les collectifs clients. L’en-cours d’un client donnera alors le cumul tous collectifs confondus pour celui-ci.
ð Depuis le n° – Jusqu’au n°. Indiquez la plage de comptes clients à traiter. Par défaut, le système propose de traiter tous les clients.
ð Type de liste. Vous avez deux options possibles :
§ Liste simple. Cet état ne comporte qu’une ligne par client, avec pour chacun d’entre eux, le solde du compte (1), le total des traites émises à l’acceptation (2), le total des règlements en portefeuille (3), le total des règlements remis en banque non échus (y compris ceux dont le délai de rétention n’est pas atteint) (4), le total en-cours financier (somme des colonnes précédentes (1)+(3)+(4) ).
§ Liste détaillée. Cet état présente l’explication détaillée de l’en-cours financier de chaque client. Cet en-cours est composé d’une part de toutes les écritures non lettrées présentes dans le compte, d’autre part de tous les règlements en portefeuille ou remis en banque non échus (règlements que l’on peut visualiser sur onglet En-cours en interrogation de compte client). Attention aux volumes de papier si vous demandez cette liste détaillée pour l’ensemble de vos clients.
L’objet de ce module est de pouvoir éditer des relevés clients, avec émission simultanée de traite sur relevé (traite à l’acceptation ou traite directe en portefeuille). De plus, il peut y avoir comptabilisation intégrée de la traite dans le portefeuille de règlements clients.
Ce module Relevé clients prend sa place entre :
· D’une part un module Relevés client de gestion commerciale, où il ne peut s’agir que d’un relevé de factures, ne disposant pas des règlements déjà effectués ;
· D’autre part des relevés de comptes clients disponibles par ailleurs dans LDCompta, mais pour lesquels il n’existe pas de possibilité de traite jointe.
Pour bien distinguer les deux traitements d’édition de relevé de LDCompta, on parle soit de relevé de compte lorsqu’il s’agit du traitement d’édition simple, comparable à l’édition d’un grand-livre (bien que ces relevés de comptes ne puissent s’imprimer que pour des comptes clients), soit de relevés clients pour le traitement décrit ici. L’édition des relevés de compte est décrite au paragraphe 6.10. C’est aussi cette dernière qui est utilisée conjointement à l’édition des lettres de relance, dans le cas des lettres-types pour lesquelles on a demandé un relevé séparé.
Enfin, il faut préciser que cette chaîne d’édition de relevés clients n’a pas la prétention d’être universelle ; en matière d’édition de relevés, si l’on veut pouvoir traiter tous les cas de figure, il faudrait disposer d’un grand nombre de paramètres notamment au niveau des fiches clients. La chaîne proposée ici est plutôt livrée à titre d’exemple, et peut éventuellement être enrichie par des adaptations réalisées en spécifique pour telle ou telle entreprise. Les principales limitations de cette chaîne connues à ce jour sont :
· Pas de possibilité de sélectionner les écritures à intégrer sur le relevé en fonction du mode de paiement de chaque écriture, LDCompta ne disposant pas de l’information Mode de paiement prévu au regard de chaque écriture passée dans les comptes clients ;
· Pas de relevé multi-échéances. Le système ne regroupe pas les écritures en fonction de leur date d’échéance. Au contraire, une fois toutes les écritures intégrées sur le relevé, il calcule une date d’échéance pour ce relevé, sans tenir aucun compte de l’échéance des factures qui le composent.
La procédure d’émission des relevés clients est accessible depuis le menu Edition/Relevés clients. Elle offre deux modes :
· Soit un mode automatique, permettant l’émission de relevés pour une tranche de N° de comptes clients,
· Soit un mode manuel, où l’on choisit tout d’abord le compte à traiter, puis on pointe ensuite les écritures à faire apparaître sur le relevé.
Ce choix s’effectue en sélectionnant l’onglet approprié sur le premier écran affiché.
Dans ce premier mode, l’onglet comporte un ensemble de zones de sélection :
ð A partir du n° de compte – Jusqu’au n° de compte. Indiquez la plage de comptes à traiter. Il ne peut s'agir que de comptes clients. Les deux N° de comptes indiqués doivent être attachés au même collectif (même code racine).
ð Mode de paiement. A l’intérieur de la plage de compte indiquée à l’invite précédente, seuls les clients ayant le mode de paiement fixé ici seront traités.
ð Sélection des écritures – A partir du – Jusqu’au. Indiquez, si vous le souhaitez, une date de début et/ou de fin, dates délimitant la période à traiter pour le relevé. Les écritures ayant une date comptable en dehors de cette période seront ignorées. Attention : dans tous les cas, les écritures qui figurent sur le relevé sont les seules écritures non lettrées, ou lettrées partiellement.
ð Journaux à sélectionner – Journaux à omettre. Indiquez, si vous le souhaitez, le ou les codes journaux des écritures à sélectionner ou à omettre. On peut se rapprocher ainsi d’un relevé de factures traditionnel, en ne sélectionnant que les écritures portées sur les journaux de vente.
Une fois cet onglet correctement renseigné, il faut compléter l’onglet Options de traitement, qui comporte les données suivantes :
ð Date du relevé. Il s’agit de la date du relevé, qui figurera sur les relevés qui vont s’imprimer. En cas de comptabilisation du relevé, cette date sera la date comptable du relevé. Cette date est aussi utilisée comme date de départ pour calculer l’échéance de la traite associée, le calcul de l’échéance se basant sur les conditions de paiement stipulées au niveau de chaque fiche client.
ð Edition. Choisissez l’une des options possibles :
§ Aucune édition. Aucune édition de relevé ou de traite n’est faite ; vous devez alors impérativement choisir une option de comptabilisation à l’invite suivante.
§ Relevé uniquement. Edition d’un relevé seulement, mais pas d’édition de traite.
§ Relevé et traite. Edition d’un relevé avec la traite en pied de relevé.
§ Relevé et traite séparés. Edition d’un relevé, la traite étant imprimée séparément (traites en continu). On obtient donc deux fichiers spoules distincts.
ð Comptabilisation. Choisissez l’une des options possibles :
§ Aucune comptabilisation. Aucune forme de comptabilisation n’est faite pour le relevé ; il ne s’agit que d’un traitement d’édition.
§ Lettrage partiel uniquement. Il n’y a pas de comptabilisation à proprement parler ; simplement, pour chaque client, les écritures figurant sur le relevé sont intégrées dans un lettrage partiel créé par le système. Ainsi, en consultation de compte par exemple, on retrouvera une simple ligne pour le relevé (sous forme de lettrage partiel) en lieu et place du détail des écritures intégrées sur le relevé. On pourra toujours afficher ce détail en demandant par exemple l’affichage des lettrages partiels en consultation de compte. De plus, lors de la saisie ultérieure du règlement, si le client paie le relevé en totalité, il suffira de pointer le seul lettrage partiel, plutôt que d’avoir à rechercher le détail des écritures à lettrer (en cas de paiement incomplet, on pourra toujours effacer ce lettrage partiel lors de la saisie du règlement). Le lettrage partiel a un libellé de la forme :
RELEVE PP NNNNNN,
avec PP = Mode de paiement utilisé,
et NNNNNN = N° du relevé attribué automatiquement par LDCompta.
La date comptable du lettrage partiel est la date de relevé indiquée sur ce même écran, et la date d’échéance est celle calculée pour la traite. S’il existait un ou plusieurs lettrages partiels antérieurs incluant une ou plusieurs écritures prises sur le relevé, ce ou ces lettrages partiels sont supprimés, de façon à ce que toutes les écritures prises sur le relevé puissent être intégrées sur le nouveau lettrage partiel.
§ Traite à l'acceptation. Même traitement que précédemment en ce qui concerne le lettrage partiel ; de plus, le système crée une traite dans le portefeuille des traites émises à l’acceptation.
§ Traite en portefeuille. Le système comptabilise le règlement, sous la forme d’une traite placée dans le portefeuille. On a donc une écriture passée au compte client, qui lettre l’ensemble des écritures figurant sur le relevé, avec en contre-patrie une écriture passée au compte de portefeuille (compte défini sur l’onglet Trésorerie de la fiche société).
§ Fichier source pour impression relevé et traite. Indiquez le nom et l’emplacement du fichier contenant le source du programme d’impression du relevé et/ou de la traite. LDCompta fournit en standard un source dans le répertoire des programmes choisi à l’installation du logiciel (par défaut C:\Ldsystem\Program\Compta), source nommé RelCliEd.txt. Si vous souhaitez modifier la forme d’impression des relevés ou traites, il vous faut modifier adapter ce source. Il s’agit d’un fichier au format .txt qui peut donc être modifié très facilement par le bloc-note de Windows. Il faut respecter la syntaxe du langage Windev, et donc avoir quelques connaissances de ce langage. Contactez votre société de services si besoin est. Attention : ne modifiez pas directement le fichier source livré ; faites en une copie, puis référencez ici la copie que vous avez modifié.
Toutes les données saisies sur
les différents onglets pour une édition de relevé en mode automatique sont
mémorisées lorsque vous validez par OK vous seront donc
réaffichées lors des demandes de relevés ultérieures.
Dans ce mode, vous devrez traiter les clients un à un ; pour chaque client, vous identifiez le client sur l’onglet Manuel, vous indiquez éventuellement la période à traiter (les écritures ayant une date comptable en dehors de cette période seront ignorées) ; lorsque vous validez par OK, vous accédez à un écran sur lequel vous devez pointer la ou les écritures à faire figurer sur le relevé, comme on le ferait pour le lettrage du compte. Il n’y a pas de pré-sélection automatique des écritures à intégrer sur le relevé comme dans le mode précédent. Le reste du traitement, édition et comptabilisation, est en revanche totalement similaire.
Pour les comptes gérés en devises, et si toutes les écritures apparaissant sur le relevé sont dans une même devise, le relevé est imprimé dans cette devise. La traite accompagnant le relevé est elle aussi dans cette devise, sauf si cette devise n’est ni la devise de référence, ni la seconde devise de paiement acceptée par LDCompta. La traite est dans ce cas émise dans la devise associée au compte s’il s’agit de la devise de référence ou de la deuxième devise de paiement, dans la devise de référence sinon.
En revanche, dès lors qu’il y a plusieurs devises apparaissant sur le relevé, le relevé et la traite jointe sont édités dans la devise associée au compte s’il s’agit de la devise de référence ou de la deuxième devise de paiement, dans la devise de référence sinon.
Le N° de relevé ayant été inscrit en tant que N° de pièce à la fois sur le lettrage partiel et sur la traite émise, le lettrage du compte client pourra se faire facilement grâce à ce N° de relevé.
Cela s’effectuera soit automatiquement lors de la comptabilisation de la traite en portefeuille si l’option de comptabilisation Traite en portefeuille a été choisie, soit ultérieurement lors de la l’acceptation de la traite si l’option Traite à l’acceptation a été choisie. La procédure de gestion des traites à l’acceptation reconnaît cette association entre la traite acceptée et le lettrage partiel, de telle sorte que le pointage du lettrage partiel est automatique sur l’écran de lettrage qui fait suite à l’acceptation de la traite. Il n’y a donc qu’à valider le lettrage qui est proposé pour la traite.
Si la traite acceptée revient avec un montant qui n’est pas celui initialement calculé pour le relevé, il sera toujours possible soit d’effectuer un lettrage partiel de cette traite avec le lettrage partiel correspondant au relevé, soit de supprimer le lettrage partiel pour pouvoir lettrer le compte différemment.
L'objectif des états de suivi
de la TVA sur encaissement est d'apporter une aide significative à
l'établissement de la déclaration de TVA, pour les entreprises soumises à la
TVA sur les encaissements.
Les principes de base retenus
pour calculer et imprimer les états de TVA sur encaissements sont :
þ Détermination de la TVA collectée mois par mois, par analyse des journaux de vente, en distinguant cette TVA par taux et par type (TVA sur débit ou TVA sur encaissement) ;
þ Analyse des restes dus clients, pour calculer la part des restes dus correspondant à des factures soumises à la TVA sur encaissements. Sont considérées comme restant dues les factures non réglées, ou réglées mais non échues, c'est à dire les factures dont la date d'échéance du règlement est postérieure à la date d'arrêté du suivi de TVA. Cette analyse se fait en exploitant les lettrages effectués dans les comptes clients, lettrages faisant le lien entre les encaissements (règlements clients) et les factures réglées ;
þ Par différence entre le total de la TVA collectée issue des journaux de vente et le total de la TVA correspondant aux factures restant dues, on obtient la TVA collectée effectivement due.
Ces calculs se font toujours
en cumul depuis le début de l'exercice comptable. Pour déterminer la TVA due
pour un mois, il faudra soustraire du montant cumulé (calculé par
l'ordinateur) le total de la TVA collectée déclarée depuis le début de
l'exercice, ce dernier total n'étant pas "récupéré" automatiquement
dans les comptes de TVA.
Le suivi de TVA prend en
compte tous les cas de figure ci-dessous :
·
factures soumises à
la TVA sur encaissements, d'autres soumises à la TVA sur débits, ou même
ventilation, pour une même facture, sur les deux types de TVA, encaissements et
débits ;
·
plusieurs taux de
TVA, y compris taux zéro (TVA exo) ;
·
gestion des avoirs
clients ;
·
gestion des
règlements partiels ;
·
gestion des
impayés.
Les états du suivi de la TVA
collectée peuvent être lancés à partir de l'option de menu Edition/Tva sur encaissement.
Lors de la demande d'édition
de ces états, deux dates doivent être précisées :
ð Suivi de la TVA arrêté au. Il s’agit de la date d'arrêté de l’état de suivi de la TVA ;
ð Pour l'analyse détaillée, édition du détail des factures à partir du. Indiquez la date à partir de laquelle vous souhaitez voir éditer le détail des factures (voir plus loin le descriptif de l'état Analyse détaillée des factures).
D'autre part, lors de la
première demande d'édition, un certain nombre de paramètres nécessaires au
suivi de la TVA doivent être définis.
Trois boutons sont disponibles
pour cela :
§
Paramètres
suivi TVA
§
Définir les
reports
§ Comptes de TVA.
Ces paramètres sont décrits
plus en détail au paragraphe suivant..
A partir de là, trois états
vont être produits :
Cette liste met en évidence
toutes les écritures des comptes clients qui n'ont pas pu être traitées de
façon automatisée lors de l'analyse des restes dus clients. Cette liste devra
être analysée avec soin pour déterminer dans quelle mesure les écritures
qu'elle met en évidence sont susceptibles d'influer sur les totaux de TVA due
indiqués sur les deux autres états.
Pour chaque écriture listée, un message donne une indication sur
la cause du rejet :
§ acompte échu : cas d'un règlement client non lettré, ou lettré partiellement avec une écriture autre qu'une facture ou avoir client, et dont la date d'échéance est antérieure ou égale à la date d'arrêté du suivi de la TVA ;
§ acompte non échu : même cas que ci-dessus, mais pour un règlement dont la date d'échéance est postérieure à la date d'arrêté du suivi de la TVA ;
§ Autre crédit : cas d'une écriture au crédit du compte client (sauf avoirs), non lettrée ou lettrée partiellement avec une écriture autre qu'une facture ou avoir client, mais comptabilisée sur un journal qui n'est pas un journal de banque (il ne s'agit donc probablement pas d'un règlement client) ;
§ Autre débit : cas d'une écriture au débit du compte client (sauf factures), non lettrée ou lettrée partiellement avec une écriture autre qu'une facture ou avoir client.
§ Solde lettrage : cas du solde débiteur d'un lettrage, hors factures clients lettrées partiellement (par exemple, OD lettrée partiellement avec un règlement).
Pour chaque cause de rejet (hors
Solde lettrage), il peut s'agir du rejet de l'écriture en
totalité (Cas d'un règlement client non lettré par exemple), ou d'un rejet
partiel (Cas d'un règlement lettré partiellement avec une facture, le montant
du règlement étant supérieur à celui de la facture). Dans le cas d'un rejet
partiel, le montant imprimé dans le colonne Débit ou Crédit correspond au montant rejeté, et non pas au
montant réel de l'écriture. Ces rejets partiels sont signalés par une
astérisque (*) dans la colonne Nature de l'anomalie.
Il est possible de centraliser
les écritures d'un ou plusieurs journaux sur cette liste des anomalies, afin de
diminuer le volume de cet état. Cela est particulièrement utile dans le cas de
comptes confrères où l'on trouve à la fois des écritures d'achat et de
vente ; on peut ainsi centraliser les écritures d'achat, qui ressortent toutes
en anomalies tant qu'elles n'ont pas été lettrées.
En fin de liste, des
sous-totaux par cause de rejet sont imprimés, ainsi qu'un total général.
Le nombre d'écritures portées
sur cette liste doit normalement être très faible, en dehors du cas des comptes
confrères évoqué ci-dessus. Pour ce faire, il convient de lettrer
convenablement les comptes clients lors de chaque saisie de règlement client, en utilisant au
besoin les lettrages partiels. Seuls les acomptes sur
commandes peuvent poser problème, puisqu'il ne sera pas possible de les lettrer
lors de leur comptabilisation.
Cet état s'appuie au départ
sur le ou les journaux de vente. Il liste donc toutes les factures et avoirs de
la période définie par les deux dates introduites lors de la demande d'édition
:
la date à partir de laquelle on souhaite éditer le détail des factures d'une part ;
la date d'arrêté du suivi de la TVA d'autre part.
On trouve également toutes les
factures et avoirs des périodes précédentes, c'est à dire ayant une date
comptable antérieure à la date à partir de laquelle on a demandé le détail des
factures, pour peu que ces factures et avoirs présentent un reste dû.
Toutes ces factures et avoirs
sont triés par compte client. Pour chaque facture ou avoir listé, on trouve
dans les différentes colonnes de l'état les informations suivantes :
ð l'identification de la pièce (Date comptable, Code journal, Code nature de pièce, N° de pièce, Date d'échéance, Libellé écriture) ;
ð les montants de la facture, HT, TVA et TTC ;
ð la ventilation des bases HT par taux de TVA et par nature (TVA sur débit ou TVA sur encaissement) ;
ð la ventilation des encaissements relatifs à cette facture, en distinguant 4 cas de figure :
§ Montant réglé échu : Cas d'une facture lettrée avec un règlement client (c'est à dire une écriture passée sur un journal de banque), et pour lequel la date d'échéance est antérieure ou égale à la date d'arrêté du suivi de TVA ;
§ Montant lettré : Cas d'une facture lettrée avec une écriture autre qu'un règlement client (Par exemple, facture lettrée avec un avoir) ;
§ Montant réglé non échu : Même cas de figure que la colonne Montant réglé échu, mais concerne les règlements ayant une date d'échéance postérieure à la date d'arrêté du suivi de TVA ;
§ Montant Reste dû : Différence entre le montant TTC de la facture et les montants des 3 colonnes décrites ci-dessus.
Pour les 3 colonnes Montant réglé échu, Montant lettré, Montant réglé non échu, et dans le cas d'une facture lettrée par plusieurs autres écritures, la ventilation dans les 3 colonnes se fera en fonction des natures de chaque écriture mise en jeu par le lettrage. Par exemple, si une facture est lettrée par deux règlements dont un seulement est échu, on trouvera le montant du règlement échu dans la colonne Montant réglé échu, le montant du second règlement dans la colonne Montant réglé non échu. De la même façon, lorsqu'un règlement lettre plusieurs factures, le montant du règlement est imputé sur les différentes factures dans l'ordre des dates comptables des factures (1er règlement sur 1ère facture...).
Exemple
: Facture 1 du 10/06 de
1500F
Facture 2 du 20/07 de 2000F
Règlement 1 de 1000F du 31/07 à échéance au 31/10
Règlement 2 de 2500F du 30/09 à échéance au 31/12
En
supposant que ces 4 écritures soient lettrées ensemble, on trouvera sur l'état
de TVA de Novembre:
Réglé échu Réglé
non échu
Facture 1 1000 500
Facture 2 2500
Ces
deux règles s'appliquent également dans le cas de lettrages partiels.
ð les restes dus de TVA sur encaissement. Ces 3 dernières colonnes font ressortir les restes dus concernant la part des factures soumises à TVA sur les encaissements. Du point de vue de la TVA sur encaissement, sont considérées comme restes dues la part non réglée des factures (Colonne Reste dû décrite ci-devant), ainsi que la part réglée non échue (Colonne Réglé non échu décrite ci-devant). Le reste dû TTC concernant la TVA sur encaissement est donc calculé ainsi :
(Reste dû + Réglé non échu) / MTTC * MTTCENC
avec
:
MTTC =
Montant total TTC de la facture
MTTCENC =
Montant TTC soumis sur encaissement
Cette règle de trois est nécessaire pour les factures soumises à la TVA sur encaissement pour partie seulement. A partir de cette colonne Reste dû TTC de TVA sur encaissement, on calcule le montant HT et le montant TVA correspondant, en utilisant le taux de TVA adéquat.
Toutes les lignes apparaissant
sur l'état sont sommées en fin de liste, en distinguant :
·
les factures et
avoirs de la période demandée en édition détaillée d'une part ;
·
les factures et
avoirs des périodes précédentes.
Des contrôles de cohérences
peuvent ainsi être réalisés :
è les totaux de la ligne Période demandée dans les colonnes Montant des factures et Ventilation de la TVA peuvent être comparés par rapport aux journaux de vente de la période considérée ;
è le total de la ligne Toutes périodes, dans la colonne Ventilation des encaissement-Reste dû, doit correspondre au solde du grand-livre client arrêté à la même date, à la différence près du total indiqué sur la liste des anomalies à traiter séparément, liste décrite au paragraphe précédent.
Cet état présente les mêmes
informations que l'analyse détaillée décrite ci-dessus, mais sous une forme
beaucoup plus synthétique.
Au lieu de détailler toutes
les factures, on ne propose que des cumuls mensuels, une ligne d'état par mois
de l'exercice, et éventuellement par taux de TVA.
Les colonnes sont sensiblement
les mêmes que celle de l'analyse détaillée :
ð Ventilation de la TVA sur débit : Total des bases HT et des montants TVA des factures de la période soumises à la TVA sur les débits ;
ð Ventilation de la TVA sur encaissement : Total des bases HT et des montants TVA des factures de la période soumises à la TVA sur les encaissements ;
ð Montant TVA cumulé : Total progressif du début de la liste jusqu'au mois considéré, du montant TVA collectée, débit et encaissement.
ð Ventilation des restes dus et non échus en TVA sur encaissement, en distinguant :
§ la part TTC des factures restant due, ou réglée non échue, et soumises à TVA sur encaissement ;
§ le montant TVA correspondant à cette part restant due ou non échue ;
§ le montant TVA cumulé : Total progressif du début de la liste jusqu'au mois considéré, de la colonne précédente.
ð Montant de la TVA due cumulée, à la fois en base HT et en montant TVA. Celui-ci est la différence entre les deux colonnes Montant TVA cumulé et TVA cumulée sur restes dus et non échus. C'est ce montant qui correspond au montant de la TVA effectivement due depuis le début de l'exercice, compte tenu de la facturation faite et des encaissements réalisés.
Pour déterminer la TVA due pour un mois donné, il faudra soustraire de ce montant TVA due cumulée le total de la TVA collectée déclarée depuis le début de l'exercice.
Pour ajuster les montants
cumulés apparaissant sur cet état, il peut être nécessaire de tenir compte
d'éléments complémentaires (reports exercice précédent, Clients douteux). La
saisie de ces éléments complémentaires est décrite au paragraphe ci-après. Sur
l'état récapitulatif, ces reports apparaissent sur une ou plusieurs lignes,
avant les éléments de l'exercice en cours.
Pour définir ces paramètres du
suivi de TVA, utilisez le bouton Paramètres suivi TVA sur
l'écran de lancement du suivi de TVA.
Ces paramètres doivent être
définis lors de la première demande d'édition des états de TVA. Par la suite,
il n'est pas nécessaire d'y revenir.
Les paramètres à définir sont
répartis sur deux onglets :
ð le ou les codes des journaux de vente qui doivent être suivis pour déterminer la TVA collectée ;
ð le ou les codes des journaux à centraliser sur l'état des anomalies ;
ð le ou les codes racines des comptes collectifs clients devant être suivis pour la TVA collectée ; en règle général, tous les comptes collectifs clients doivent être indiqués ici, sauf le compte collectif client douteux si vous en gérez un ;
ð le code TVA à prendre par défaut pour les factures exonérées. Pour chaque facture, on recalcule les différentes bases HT correspondant aux différents taux de TVA à partir des montants TVA et des N° de comptes de TVA. La base exonérée de TVA est éventuellement déterminée par différence entre le montant TTC de la facture et la somme des bases HT soumises et des montants TVA. S'il y a une part exonérée, celle-ci est affectée au code TVA indiqué dans le code activité du tiers auquel la facture est destinée, si ce code activité est renseigné, et à défaut au code TVA indiqué dans ce paramètre. On peut donc gérer plusieurs types de TVA exonérée, et régler ainsi le cas de la TVA intracommunautaire. Dans le cas des codes TVA exonérés, ce sont les 5 premiers caractères du libellé qui s'impriment sur les différents états en lieu et place du taux qui est nul, de façon à distinguer ces différents types de TVA exo.
Cet onglet regroupe les paramètres nécessaires au bon fonctionnement des états de suivi de TVA au travers des clôtures annuelles. En effet, le calcul des états de TVA se fait en s'appuyant sur les codes journaux. Or, lorsqu'une facture non réglée est reprise en à nouveau, le code journal de vente est remplacé par le code journal d'à nouveau. Il en est de même des règlements clients repris en à nouveau (règlements ayant fait l'objet d'un lettrage partiel par exemple). Les états de TVA doivent donc explorer, en plus des journaux de vente, le journal des à nouveaux. Pour distinguer sur ce journal d'à nouveaux les écritures concernées par le suivi de la TVA, on utilise alors les codes natures de pièces.
Les différents paramètres concernant le journal des à nouveaux sont donc :
ð le code du journal des à nouveaux (en principe, AN) ;
ð les codes opérations (ou nature de pièce) correspondant, dans les comptes clients, à des factures ou avoirs ;
ð les codes opérations (ou nature de pièce) correspondant, dans les comptes clients, à des règlements ;
ð les codes opérations affectés lors de la clôture annuelle, pour les écritures clients reprises en détail sur le journal des à nouveaux, et n'ayant pas déjà l'un des codes opérations décrits plus haut (l'utilisation de ces codes opérations est décrite plus en détail au paragraphe suivant) :
·
code opération
affecté à une facture ou avoir,
·
code opération
affecté à un règlement.
Pour ajuster les montants
cumulés apparaissant sur l'état récapitulatif du suivi de TVA, il peut être
nécessaire de tenir compte d'éléments complémentaires tels que :
þ la part de TVA correspondant à des factures restant dues des exercices précédents. Ce problème se posera essentiellement la première année car, de par la précédente clôture annuelle des comptes, le système ne dispose plus de la ventilation de la TVA pour les factures ayant été reprises en à nouveau. Il ne peut donc calculer le montant TVA restant dû correspondant à ces factures.
Pour les années suivantes, le programme de clôture annuelle des comptes sait conserver le détail de toutes les écritures nécessaires au suivi de la TVA sur les encaissements. Le nombre de factures concernées se résorbera progressivement, les factures non réglées résiduelles devant être passées tôt ou tard en client douteux.
þ la part de TVA sur encaissement correspondant à des restes dus clients douteux, dans la mesure où les créances clients douteux ne sont plus portées dans les comptes collectifs clients ordinaires, mais dans un compte collectif client douteux.
Ces montants peuvent être
introduits lors du lancement de l'état, par le bouton Définir reports.
Pour chaque type de report, on
peut indiquer :
ð un N° de ligne (valeur quelconque) ;
ð un libellé ;
ð un code TVA ;
ð le montant TVA sur encaissement, c'est à dire le cumul des bases HT et des montants TVA sur encaissement pour toutes les factures concernées par le report en question (Factures passées au compte client douteux par exemple) ;
ð la base et le montant TVA correspondant à la part restant due des factures considérées. Ce montant devra être revu chaque mois, si des règlements concernant les factures en question ont été enregistrés dans le mois.
Chaque ligne de report saisie
sur cet écran apparaîtra sur l'état récapitulatif, avant les lignes des totaux
mensuels de l'exercice courant.
Pour définir les différents
comptes de TVA collectée, utilisez soit le bouton Comptes de TVA sur l'écran de lancement du suivi de TVA, soit l’option de menu Fichier/Paramètres divers/Codes tva.
Ces comptes de TVA collectée
doivent être définis lors de la première demande d'édition des états de TVA.
Par la suite, il n'est pas nécessaire d'y revenir.
Pour chaque compte de TVA
collectée, il faut donner :
ð un code TVA (valeur quelconque constituée de 2 chiffres ou lettres) ;
ð un libellé ;
ð le N° de compte de TVA concerné, sauf dans le cas des codes TVA exonérés (taux de TVA égal à zéro) ;
ð le mode de gestion du compte : Un seul compte ou Un compte par mois d'échéance. ATTENTION : ce paramètre n'est pas géré pour les comptes de TVA collectée ; il n'est utilisé que pour les comptes de TVA déductible, et ne concerne pas de toute façon les états de suivi de la TVA. Pour les comptes de TVA collectée, laissez donc cette zone à blanc.
ð le taux de TVA ;
ð le type de TVA : Collectée ou Déductible ;
ð le mode de gestion de la TVA : Sur Débit ou Sur encaissement.
Exemple de définition des
comptes de TVA :
Code Libellé Compte Taux Type Mode
C1 TVA COLLECTEE/DEBIT 19,6 445700 19,6 C D
C2 TVA COLLECTEE/ENCAIS 19,6 445710 19,6 C E
La méthodologie choisie pour
établir les états de suivi de la TVA sur encaissement de façon automatisée va
vous obliger, pour obtenir un résultat satisfaisant, à respecter certaines
règles de saisies comptables. Ces règles sont décrites ci-après.
1.
lors de la
comptabilisation des journaux de vente, que ce soit en saisie comptable (pièce
ou folio) ou par une interface avec une application de facturation, il faudra
que la TVA soit ventilée en détail dans chaque compte de TVA collectée, pour
chaque facture ou avoir. On devra utiliser autant de comptes de TVA
collectée que de types (débit ou encaissement) et de taux de TVA.
2.
il sera nécessaire
de mettre en place une numérotation automatique des pièces sur le
ou les journaux de vente, qui garantisse l'unicité des N° de pièces
(Une facture = Un N° de pièce). Cela sera fait soit en comptabilité en cas de
saisie du journal des ventes directement en comptabilité, soit en amont en
gestion commerciale en cas d'interface pour récupérer le journal des ventes
issu d'une application de facturation.
3.
lors de la saisie des règlements clients, il faudra
lettrer le compte client chaque fois que cela est possible, en effectuant des lettrages partiels si nécessaire. En effet, tous les
règlements non lettrés vont ressortir sur la liste des anomalies à traiter séparément, le système ne pouvant déterminer si le
règlement concerne une facture soumise à TVA sur encaissement.
4.
Pour ce qui est de
l'enregistrement des impayés, il conviendra de procéder ainsi :
a.
saisir l'impayé par
passation d'une écriture entre le compte de banque et le compte client, pour le
montant de l'impayé. Les frais éventuels relatifs à l'impayé devront être
comptabilisés séparément ;
b.
dans le compte
client, délettrer le règlement impayé qui avait été lettré avec la facture
initiale, puis re-lettrer le règlement impayé avec l'écriture d'impayé.
Ainsi,
la facture d'origine réapparaîtra sur les états de TVA dans les colonnes Reste dû, avec sa ventilation de TVA.
Toujours de par la
méthodologie choisie pour établir les états de suivi de la TVA sur
encaissement, il est nécessaire de conserver plus de détail lors de la clôture
annuelle des comptes.
Cela concerne deux natures
d'écritures :
þ toutes les écritures des comptes collectifs clients suivis en TVA, lettrées avec une date de lettrage antérieure à la date de clôture, dont le lettrage met en jeu une ou plusieurs factures ayant un montant restant dû au sens de la TVA sur encaissement (Montant non réglé, ou réglé non échu). Concrètement, cela correspond au cas d'une facture lettrée avec son règlement, les dates comptables de la facture et du règlement étant antérieures à la date de clôture, mais dont la date d'échéance du règlement est postérieure à la date de clôture annuelle.
Ces écritures doivent être reprises en détail, de façon à ce que la TVA soit considérée comme due le mois où le règlement vient à échéance. Or, si l'on ne fait rien de particulier, ces écritures étant lettrées avec une date de lettrage antérieure à la date de clôture, elles ne sont pas reprises en à nouveau, et cela fausserait les états de TVA édités après une clôture annuelle.
þ toutes les écritures des comptes de TVA collectée relatives à des factures ayant un montant restant dû au sens de la TVA sur encaissement (Montant non réglé, ou réglé non échu). En effet, les factures seront reprises en détail dans le compte client, soit parce qu'elles ne sont pas lettrées à la date de clôture annuelle, soit de par la règle décrite ci-dessus. Pour que les états de TVA puissent continuer à fonctionner après la clôture annuelle, il faut conserver le détail de la ventilation de ces factures sur les différents comptes de TVA collectée. Or, ces comptes de TVA collectée sont normalement repris en solde à nouveau global seulement.
La procédure de clôture
annuelle des comptes est donc conçue pour conserver le cas échéant les éléments
nécessaires au suivi de la TVA collectée. Lors du lancement de la procédure de
clôture annuelle des comptes, une invite est présentée sur un des écrans de
lancement :
ð Suivi de la TVA collectée - Conserver tous les éléments relatifs aux factures restant dues. Cette option est activée par défaut si les états de suivi de TVA ont été édités au moins une fois dans l'exercice qui va être clos.
Si cette option est activée lors du traitement de clôture, le système vérifie que la dernière édition des états de TVA était arrêtée à la date de clôture annuelle. Si tel n'est pas le cas, il convient de relancer l'édition des états de TVA à cette date avant de demander la clôture annuelle. En effet, la procédure de clôture annuelle des comptes va s'appuyer sur des fichiers qui sont constitués lors de l'édition des états de TVA, pour déterminer quelles sont les factures restant dues au sens de la TVA sur encaissement à la date de clôture annuelle, et conserver le détail des éléments en conséquence.
Si vous désactivez cette option alors que les états de TVA ont été édités au moins une fois dans l'exercice, un message d'avertissement est émis, pour vous signaler que vous allez perdre certaines informations nécessaires à l'établissement des états de TVA. Il vous suffit de confirmer votre choix si vous ne souhaitez effectivement pas conserver le détail des éléments pour le suivi TVA (cas où vous ne souhaiteriez plus utiliser les états de TVA sur le nouvel exercice).
D'autre part, et toujours
concernant la clôture annuelle des comptes, il peut y avoir, pour certaines
écritures reprises en détail dans les comptes clients, conversion du code
opération (ou nature de pièce).
Cela est nécessaire pour pouvoir distinguer après clôture annuelle, sur le
journal des à nouveaux, les écritures de vente et les écritures de règlement.
Pour chaque écriture reprise
en à nouveau dans un compte client, le système va donc appliquer les règles
suivantes :
si l'écriture est passée sur l'un des journaux de vente suivis en TVA, et que le code nature de pièce n'est pas l'un de ceux indiqués pour les factures et avoirs clients sur l'écran Paramètres du suivi de TVA, le système affecte le code indiqué à l'invite Code opération affecté à la clôture pour les écritures de vente, toujours sur l'écran Paramètres du suivi TVA ;
si l'écriture est passée sur un journal de banque, et que le code nature de pièce n'est pas l'un de ceux indiqués pour les règlements clients sur l'écran Paramètres du suivi de TVA, le système affecte le code indiqué à l'invite Code opération affecté à la clôture pour les écritures de banque.
Aucune procédure particulière
n'est prévue pour gérer la TVA sur décaissement. Pour traiter ce problème de
façon simple, une méthode consiste à suivre un compte de TVA déductible par
mois d'échéance. Lors de l'enregistrement d'une facture d'achat, si la TVA
peut être récupérée immédiatement, on comptabilisera la TVA dans le compte
correspondant au mois d'enregistrement de la facture (mois comptable) ; si la
TVA ne peut être récupérée qu'au paiement de la facture, on comptabilisera la
TVA dans le compte correspondant au mois d'échéance de la facture.
Pour faciliter cette méthode
de comptabilisation, dans la procédure de saisie des écritures par pièce, il
est possible de demander un pré-affichage du compte de TVA à mouvementer,
tenant compte éventuellement du mois d'échéance de la facture. Il faut pour
cela renseigner le paramètre programme (Alt F1 sur premier écran de la saisie par pièce) Code journal d'achat pour pré-afficher
le compte de TVA, et renseigner
dans la table des comptes de TVA (Option de menu Fichier/Paramètres divers/Codes tva) les différents comptes de TVA déductible.
Le compte de TVA proposé par
défaut suite à l'enregistrement de la ligne mouvementant le compte fournisseur
sera fonction :
sot du code racine du compte collectif fournisseur mouvementé par la facture, s'il existe dans la table des comptes de TVA un code TVA égal au code racine en question ;
soit, à défaut de trouver un compte de TVA grâce au code racine, du code activité indiqué dans la fiche du fournisseur en question.
De plus, si le compte de TVA
retenu est géré par mois d'échéance (option indiquée dans la table des comptes
de TVA), les deux positions de droite du N° de compte de TVA sont renseignées
avec le mois d'échéance de la facture.
Les états de chiffres
d'affaires clients et fournisseurs offrent les fonctionnalités suivantes :
þ édition de chiffres d'affaires Hors taxes clients et fournisseurs, mois par mois, avec cumul sur 12 mois
þ choix de la période à traiter, avec possibilité de choisir une période antérieure à l'exercice comptable en cours (avec certaines restrictions, voir ci-après)
þ les chiffres d'affaires peuvent être présentés par tiers (client ou fournisseur, trié par N° de tiers ou par Pourcentage de chiffres d'affaires décroissant), par compte général de charge ou produit, ou enfin par domaine d'activité (voir ci-après la définition des domaines d'activité). Différentes combinaisons parmi ces trois critères sont également possibles ; par exemple, on peut obtenir des chiffres d'affaires par domaine d'activité, avec pour chaque domaine le détail par tiers.
Avant de pouvoir calculer ces
chiffres d'affaires, il est nécessaire de définir un certain nombre de
paramètres. Pour cela, utilisez l’onglet Paramètres
sur l'écran de lancement des éditions de chiffres d'affaires, accessible depuis
le menu Edition/Chiffres
d'affaires.
Vous devez indiquer sur cet
écran le code du ou des journaux de vente à considérer pour extraire les
chiffres d'affaires clients, ainsi que le code du ou des journaux d'achat pour
extraire les chiffres d'affaires fournisseurs.
Lors de la demande d'édition
des états de chiffres d'affaires, sur l’onglet Général,
vous devez indiquer les éléments suivants :
ð Période. Celle-ci ne peut excéder 12 mois. Il est possible de choisir une période antérieure à l'exercice comptable en cours, à partir du moment où la période choisie correspond à une période comptable ayant fait l'objet d'une clôture annuelle avec LDCompta. On peut également choisir une période à cheval entre l'exercice comptable en cours et l'exercice comptable précédent (avec toutefois les mêmes restrictions quant à la clôture annuelle), de façon à obtenir par exemple des chiffres d'affaires sur 12 mois glissants.
ð Type de tiers. Choisissez entre des chiffres d'affaires clients ou fournisseurs.
ð Détail du chiffre d'affaires. Vous pouvez choisir d'éditer le détail :
§ soit par domaine d'activité
§ soit par compte général
§ soit par tiers, dans l'ordre des N° de tiers
§ soit par tiers, dans l'ordre décroissant des CA
Différentes combinaisons sont possibles à partir de ces options. On peut par exemple obtenir des chiffres d'affaires par domaine d'activité ou par compte, détaillés ensuite par tiers (avec les tiers triés par N° ou CA décroissant).
L'option Lignes des pourcentages permet de faire apparaître, suite à chaque ligne
exprimant des chiffres d'affaires en KF ou KE (selon la devise de
référence), une ligne exprimant
ces chiffres d'affaires en pourcentage. Ce pourcentage est le rapport entre le
chiffre d'affaire imprimé sur la ligne précédente et le chiffre d'affaire du
niveau de totalisation immédiatement supérieur. Par exemple, pour une édition
triée par domaine d'activité et par client, le pourcentage apparaissant pour un
client donné à l'intérieur d'un domaine donné est le rapport entre le CA
réalisé par ce client dans ce domaine d'activité et le CA total du domaine
d'activité en question.
ð Sélection du domaine d'activité. Vous devez limiter l'édition des chiffres d'affaires à un domaine d'activité précis, ou à un intervalle de domaines d'activité.
Les chiffres d'affaires sont
présentés mois par mois, avec le cumul des 12 mois. La dernière colonne de
l'état exprime le cumul des 12 mois sous forme de pourcentage par rapport au CA
de la société (voir la définition des domaines d'activité pour déterminer ce
qui entre dans le CA société).
La première ligne donne le CA
société, défini lors de la saisie des domaines d'activité. La deuxième ligne
donne le total des ventes s'il s'agit de CA clients, ou le total des achats
s'il s'agit d'un CA fournisseurs. Ces deux lignes ne tiennent jamais compte
d'une éventuelle sélection par domaine d'activité.
On trouve ensuite la ligne Total général, qui correspond au total de toutes les lignes de
l'état, en tenant compte de la sélection éventuelle par domaine d'activité.
Suite à cette ligne, on trouve
le détail des CA par domaine, et/ou compte général, et/ou tiers, en fonction de
ce que l'on a choisi sur l'écran de lancement.
Si l'on a demandé le détail
par domaine d'activité, il apparaît des totalisations intermédiaires sur les
premier et deuxième caractères composant le code du domaine d'activité.
Tous les montants sont
arrondis au KF ou KE (toujours en kilo-devise de référence) le plus proche. Les
pourcentages sont calculés à partir des montants en Francs ou Euros, ce qui
explique que parfois on ait un montant à zéro avec un pourcentage différent de
zéro.
La définition des domaines
d'activité est un préalable indispensable à l'édition des chiffres
d'affaires clients et fournisseurs, et ce même si vous ne souhaitez pas
analyser vos chiffres d'affaires par activité. C'est en effet par ce biais que
l'on définit le CA société, CA utilisé comme référence pour calculer la colonne
% CA (dernière colonne de l'état).
Pour définir vos domaines d'activité,
utilisez l'option du menu Edition/Domaines d'activité.
Un domaine d'activité
correspond essentiellement à un regroupement de comptes de charges ou de
produits, un peu comme on le fait pour calculer un compte de résultat. Chaque
domaine d'activité est identifié par un code alphanumérique à 3 caractères. A
chaque domaine d'activité, on associe un ou plusieurs comptes généraux de
charges ou produits, en utilisant le bouton Comptes liés.
Pour les domaines d'activité Ventes, il faut indiquer si le domaine doit être inclus
dans le calcul du CA société. Cela revient à définir le CA société comme la
somme de tous les domaines d'activité pour lesquels on a activé l’option Inclus dans le C.A. de la société, sachant que chaque domaine d'activité
correspond lui-aussi à la somme des C.A. de tous les comptes de charges ou
produits attachés à ce domaine.
On peut également définir des
niveaux de totalisations intermédiaires, sur le premier et/ou les deux premiers
caractères du code domaine d'activité. Comme on définit dans la même table les
domaines d'activité ventes et achat, il parait judicieux de réserver le premier
caractère du code domaine pour distinguer les ventes des achats.
Exemple de codification pour les ventes :
Code Libellé Inclus
dans CA Comptes
V Ventes
V1 Prestations de services
V11 Prestations
de services O 706000
V12 Formation O 706010
V13 Maintenance O 706020
V2 Ventes de marchandises
V21 Ventes Micro-ordinateurs O 707010
V22 Ventes Autres fournitures O 707020
V3 Autres produits
V31 Frais de déplacements N 708800
V32 Ports N 708810
V33 Autres produits N 758000
768000...
Un fichier Historique des chiffres d'affaires
Clients et Fournisseurs est
constitué lors de chaque édition de cet état (fichier nommé CPTHCA). Ce fichier mémorise par compte général de
charge ou produit, compte auxiliaire client ou fournisseur, année et mois, le
montant du chiffre d'affaires hors-taxes en devise de référence.
Ce fichier est
« rafraîchi » à chaque édition pour tous les mois de l'exercice
comptable courant. De plus, il y a également rafraîchissement des données de ce
fichier lors de la clôture annuelle. Ainsi, on est certain de
disposer dans ce fichier après clôture annuelle des données Chiffres d'affaires
de l'exercice clos.
Vous pouvez éventuellement
exploiter les données contenues dans ce fichier si vous souhaitez aller au delà
des états qui vous sont proposés, par transfert de ce fichier dans un tableur/grapheur
via la procédure disponible au menu Outils/Conversion de données en format texte.
La procédure permettant
d’effectuer vos rapprochements bancaires est accessible depuis le menu Traitement/Rapprochement bancaire, ou par l’icône correspondant de la barre
d’outils.
Le principe de cette procédure
est de parvenir à expliquer le solde comptable d'un compte de banque par
rapport au solde des relevés bancaires émis par la banque. On part donc du
solde comptable du compte à une date donnée, duquel on soustrait toutes les
écritures qui ne figurent pas encore sur les relevés bancaires reçus, auquel on
ajoute éventuellement les opérations qui seraient passées sur ces relevés et
que vous n'auriez pas encore comptabilisées. Le montant obtenu, dit Total expliqué, doit en principe être égal au solde du dernier
relevé bancaire.
La procédure de rapprochement
offre deux modes :
þ Mode manuel
Il
s'agit du pointage à l'écran du compte de banque, qui reproduit assez
fidèlement ce que l’on peut faire sur papier, en comparant un grand-livre du
compte de banque avec le relevé papier émis par la banque. Dans ce mode, on
dispose déjà de nombreux fonctionnalités qui facilitent grandement le rapprochement
par rapport à une méthode tout papier ;
þ Mode automatique
Ce
mode exploite les relevés bancaires, émis par vote banque, relevés qui doivent
être disponibles sur votre système, pour proposer un pré-pointage du compte de
banque et du ou des relevés bancaires. Ce pointage est ensuite affiché, modifié
et/ou complété, puis validé. Pour disposer de ces relevés bancaires sur votre
système, vous devez disposer d’un logiciel de télétransmission à la norme
ETEBAC.
Les deux modes de
fonctionnement peuvent être utilisés alternativement sans limitation. Ils
offrent tous deux une possibilité de
validation provisoire ou définitive. En cas de validation provisoire, le fait
de changer de mode a pour effet d'effacer le rapprochement provisoire en cours
; une fenêtre d'avertissement vous demande de confirmer le changement de mode
dans ce cas de figure.
Dans le cas d'un rapprochement
automatique provisoire, lorsque vous rappelez par la suite le rapprochement
pour le terminer, l'ordinateur vous demande de choisir entre deux formules :
soit reprendre le rapprochement dans l'état où il était resté ;
soit effacer le rapprochement provisoire et relancer le rapprochement automatique depuis le début.
1) Après avoir lancé la procédure de rapprochement, on sélectionne le compte de banque à traiter. Ce compte doit avoir été décrit comme étant pointable au niveau du plan comptable ; seuls les comptes pointables sont en effet présentés ici.
2) on obtient alors un second écran où l'on doit indiquer la date d'arrêté du rapprochement (Date d'arrêté du relevé bancaire papier que l’on souhaite rapprocher), ainsi que le solde du relevé bancaire qu'il faut atteindre. ATTENTION : tous les sens débit-crédit utilisés dans cette procédure de rapprochement sont ceux utilisés habituellement en comptabilité. Il faut donc inverser tous les montants lus sur vos relevés bancaires.
Si vous avez déjà procédé à un rapprochement définitif pour le compte de banque choisi, le système affiche en partie basse la date et le solde de ce précédent rapprochement. Vérifiez alors que ceux-ci correspondent aux date et solde de début du nouveau relevé bancaire que l’on va rapprocher, sans quoi le rapprochement a peu de chance d’aboutir.
3) On arrive ainsi sur la liste de toutes les écritures du compte de banque ayant une date comptable antérieure ou égale à la date d'arrêté spécifiée, et n'ayant pas encore fait l'objet d'un rapprochement définitif. Sur cet écran, on peut pointer les écritures qui figurent sur le relevé bancaire, soit à la souris, soit au clavier. A la souris, il suffit de cliquer dans la colonne Pointage, Débit ou Crédit, lorsque le curseur souris se présente sous la forme d’une main doigt tendu. Au clavier, vous vous positionnez sur la ligne en question et vous la pointez en appuyant sur la barre d’espacement.
Vous pouvez également choisir le code
pointage utilisé, si vous voulez affecter des codes différents par groupe
d’écritures, ce qui vous permet ensuite d’obtenir très facilement le total de
chaque groupe ainsi constitué. Pour agir
sur le code pointage de chaque écriture, vous pouvez procéder à la souris par un clic droit dans la colonne Pointage ; un menu surgissant vous permet alors de
sélectionner le niveau de relance, entre 0 et 9 ou A et Z. Vous pouvez aussi
procéder directement au clavier en vous déplaçant sur la ligne concernée et en
frappant le chiffre ou la lettre correspondant, entre 0 et 9 ou A et Z.
Lorsqu’un
code pointage a été sélectionné, soit à la souris dans le menu surgissant, soit
au clavier, ce code est ensuite reproduit sur toutes les autres écritures
sélectionnées par un simple clic dans l’une des colonnes Débit, Crédit ou Pointage, ou par la frappe de la barre d’espacement.
Au fur et à mesure des pointages effectués, on peut observer les totaux du rapprochement :
§ le solde comptable du compte à la date demandée, en partie haute de l’écran
§ le total expliqué (Solde comptable - Somme des écritures non rapprochées + Somme des écritures non comptabilisées)
§ le solde du relevé bancaire (Montant saisi sur l'écran précédent)
§ la différence entre le total expliqué et le solde du relevé bancaire.
Vous pouvez retrouver ces totaux plus détaillés en partie basse de l’onglet Sous-totaux si nécessaire.
4) Certaines facilités vous sont offertes pour accélérer le rapprochement :
§ Vous pouvez effectuer une recherche d’écritures par montant. Pour cela, renseignez la zone Montant recherché. Le plus simple est de procéder au clavier, en frappant sur la touche de tabulation. Le curseur arrive directement dans cette zone Montant recherché. Frappez le montant de l’écriture que vous recherchez et appuyez sur Entrée (ou une nouvelle fois Tabulation). La table est réaffichée, avec les seules écritures correspondant au montant recherché. Pointez l’écriture en question ; vous pouvez alors passer à l’écriture suivante, en renvoyant une nouvelle fois le curseur dans la zone Montant recherché par la touche de tabulation. Pour revoir la liste complète de toutes les écritures, effacez le Montant recherché et validez par Entrée. D’autres critères de recherches sont accessibles en cliquant sur le bouton Autres critères : n° de pièce, date comptable, code pointage.
§ Vous pouvez trier la liste des écritures sur n’importe laquelle des colonnes affichées. Pour trier la table par montant croissant, quel que soit le sens Débit-Crédit, vous disposez d’une colonne Montant accessible en vous déplaçant vers la droite par l’ascenseur horizontal ; il vous suffit donc de cliquer sur l’en-tête de cette colonne.
§ par l’onglet Sous-totaux, vous pouvez afficher un écran de cumul des écritures par code rapprochement. Cela permet de sommer un ensemble d'écritures passées dans votre compte de banque (Remise de plusieurs chèques par exemple), et de vérifier que la somme est égale à une ligne donnée du relevé bancaire.
5) L’onglet Extra-comptables vous permet de prendre en compte les opérations qui figurent sur votre relevé bancaire, et qui n'ont pas encore été comptabilisées. Vous pouvez ainsi terminer votre rapprochement en ayant expliqué totalement le solde du compte, et saisir ultérieurement ces opérations en comptabilité. Il faut noter que ces écritures sont simplement utilisées pour venir à bout du rapprochement bancaire, et qu’elles ne sont en aucun cas directement prises en compte en comptabilité. Elles devront obligatoirement faire l'objet d'une saisie ultérieure.
6) A tout moment en cours de rapprochement, on peut sortir de la procédure par le bouton OK. On obtient alors l'écran Validation du rapprochement, sur lequel vous pouvez demander :
§ l'édition des états de rapprochement. Deux états sont offerts, le premier expliquant le rapprochement proprement dit (indispensable), le second vous donnant les totaux intermédiaires par code rapprochement (facultatif)
§ la validation définitive du rapprochement. Cette validation n'est possible que si vous êtes parvenu à expliquer complètement le solde du compte, c'est à dire que la différence entre Total expliqué et Solde du relevé bancaire est nulle.
§ en cas de validation définitive, toutes les écritures ayant été rapprochées, quelle que soit la valeur du code rapprochement, reçoivent un code rapprochement définitif (Valeur *). Le pointage ne pourra plus être annulé pour ces écritures. Lors du prochain rapprochement, elles ne figureront plus dans la liste des écritures du compte de banque. Ces écritures ayant été rapprochées définitivement ne pourront plus être modifiées par la procédure de modification d’écritures.
§ si vous demandez la validation définitive du rapprochement, vous avez le choix pour ce qui est des écritures encore non comptabilisées :
·
soit de les
supprimer au moment de cette validation, ce qui est la bonne solution si vous
vous apprêtez à les saisir immédiatement en comptabilité ;
·
soit de les
conserver pour le prochain rapprochement. Si vous ne comptabilisez pas ces
écritures d'ici le prochain rapprochement, cela vous évitera d'avoir à les
ressaisir dans la liste des écritures non comptabilisées. En revanche, si vous
les avez comptabilisées, elles feront double emploi et devront donc être
supprimées une à une sur l'écran de saisie des écritures encore non
comptabilisées.
7) Utilisez un code rapprochement différent pour chaque page de votre ou de vos relevés, en essayant de reprendre comme code rapprochement le n° de page du relevé. Ainsi, l'onglet Sous-totaux vous donnera les totaux de chaque page de vos relevés, totaux qui peuvent ainsi être comparés à ceux qui figurent généralement en bas de chaque page de relevé.
8) Réservez les codes rapprochement alphabétiques pour calculer des sous-totaux de plusieurs écritures. Une fois le sous-total rapproché d'une ligne du relevé, remplacez le code rapprochement alphabétique par le code correspondant au n° de page du relevé, comme indiqué ci-devant.
9) Réservez le code rapprochement 0 (Zéro) aux écritures correspondant au précédent rapprochement, c'est à dire aux écritures qui figuraient sur le précédent relevé et qui n'étaient pas encore comptabilisées lors du rapprochement précédent.
10) Utilisez au maximum les possibilités de recherche offertes par montant notamment, l'expérience montre que le temps de chargement de la sous-liste par le système est toujours inférieur au temps de recherche visuelle dans la liste complète.
Nota : ce mode n’est
pas encore disponible dans la version 2.05 du logiciel qui est livrée à ce
jour.
Après avoir sur le premier
écran opté pour le rapprochement automatique, la liste des relevés relatifs au
compte de banque en question est affichée. Seuls les relevés n'ayant pas encore
fait l'objet d'un rapprochement automatique définitif sont proposés.
Il est possible, dans cette
liste, de demander l'affichage (bouton Afficher)
ou l'impression (bouton Imprimer) du détail d'un
relevé. On peut aussi, par le bouton Ignorer marquer un relevé
comme ayant déjà été rapproché de façon définitive. Cette option doit être
utilisée si vous avez procédé, dans une période donnée, à des rapprochements
manuels ; les relevés couvrant cette période ne sont alors plus
nécessaires au rapprochement et doivent être ignorés. Le bouton Gérer les relevés permet d'accéder à la liste de tous les relevés
du compte à rapprocher, y compris ceux ayant déjà été rapprochés.
La chronologie des différents
relevés apparaissant dans cette liste est contrôlée, toute anomalie étant
signalée par un message d'avertissement. Le système s'assure également que le
premier relevé encore non rapproché correspond, pour ce qui est de la date et
du montant ancien solde, au dernier rapprochement définitif effectué sur le
compte de banque. En cas d’anomalie signalée par le système, il faut rétablir
la chronologie dans la liste des relevés, soit en récupérant, via le module de
connexions bancaires, le ou les relevés manquants, soit en supprimant les
éventuels relevés figurant en double dans la liste (relevé intégré deux fois
dans LDCompta). Si vous n’arrivez pas à rétablir cette
chronologie (par exemple, relevés manquants trop anciens, que votre banque
n’est plus en mesure de vous fournir), il faut revenir à un rapprochement en
mode manuel pour la période incriminée.
Pour lancer le rapprochement
automatique, il vous faut choisir dans cette liste le ou les relevés bancaires
à rapprocher. Dans le cas de relevés journaliers, il peut en effet être plus
rapide de grouper plusieurs relevés dans un même rapprochement.
Le principe de pointage
consiste alors à rapprocher une ou plusieurs écritures du compte de banque avec
une ou plusieurs écritures des relevés bancaires. Différents procédés de
rapprochement vont être mis en oeuvre successivement par le système :
þ rapprochement d'une écriture de relevé avec une écriture du compte, avec égalité de montant et correspondance de N° d'écriture fourni par la banque. Le N° d'écriture fourni par la banque correspond généralement à un N° de chèque. Ce N° est comparé dans un premier temps au N° de pièce saisi en comptabilité, puis dans un deuxième temps fait l'objet d'une recherche dans la référence document et le libellé de l'écriture comptable. La recherche est faite par balayage du libellé, quelle que soit la position du N° à l'intérieur du libellé, à condition toutefois que les 7 positions du N° de chèque aient été saisies, même s'il y a des zéros non significatifs (Exemple : CHEQUE TARTENPION 0001528).
þ rapprochement d'une écriture de relevé avec une écriture du compte, avec égalité de montant et date la plus proche. On travaille dans ce cas avec la date comptable pour ce qui est de l'écriture comptable, et la date d'opération pour ce qui est de l'écriture du relevé.
þ rapprochement par journée entière, avec égalité de montant et date la plus proche. Ce procédé étant mis en oeuvre en dernier, il ne concerne plus que les écritures n'ayant pu être rapprochées par un autre moyen. Le principe est ici de sommer les écritures comptables par date comptable d'une part, les écritures de relevés par date d'opération d'autre part. On recherche ensuite si l'on trouve des correspondances entre ces sommes. Par exemple si la somme des écritures comptables du 14 Janvier est égale à la somme des écritures passées sur le relevé du 15 Janvier, on rapprochera toutes ces écritures entre elles.
Une fois ce rapprochement
automatique effectué, le système affiche le résultat, de façon à pouvoir
éventuellement le compléter ou le modifier.
Cet affichage se fait sur le
même écran que celui utilisé pour un rapprochement manuel, mais on y trouve à
la fois les écritures passées sur le compte de banque et celles provenant du
ou des relevés bancaires en cours de rapprochement. Ces deux types d'écritures
sont interclassés par date, et sont mis en évidence par l'utilisation de
couleurs distinctes.
Si vous complétez ou modifiez
le rapprochement automatique, le système s'assure que pour chaque groupe
d'écritures pointées avec un même code, il y a égalité entre la somme des
écritures comptables (écritures du compte de banque) et celle des écritures de
relevés. Un message d'anomalie vous signale toute différence. Si vous voulez
alors connaître les sommes en question ainsi que la ou les différences,
utilisez l’onglet Sous-totaux.
La validation définitive du
rapprochement ne pourra être demandée tant qu'il reste une différence pour un
code pointage.
D'autre part, il ne sera pas
possible de valider de façon définitive un rapprochement s'il reste une ou
plusieurs écritures de relevés encore non pointées. En effet, le rapprochement
ne peut être considéré comme correct que si l'on a pu expliquer toutes les
écritures apparaissant sur le relevé de banque.
Pour rechercher la ou les
écritures de relevés encore non pointées, utilisez le bouton Autres critères. En mode automatique, on dispose d’une sélection
selon le type d'écriture (écriture comptable ou écriture de relevé), en plus de
la sélection sur le code pointage, qui permet de n'afficher que les écritures
ayant été pointées par un code donné, ou pointées quel que soit le code
pointage utilisé, ou que les écritures non pointées. En combinant ces deux
critères de sélection, on peut par exemple rechercher les écritures de relevés
encore non pointées.
Comme dans le cas d'un
rapprochement manuel, il peut être nécessaire d'ajouter des écritures dites
« extra-comptables » pour arriver à expliquer parfaitement le relevé
bancaire. C'est le cas par exemple si des frais bancaires ont été prélevés sur
votre compte, et que vous n'avez pas encore enregistré ces frais en
comptabilité. Deux solutions s'offrent alors à vous :
soit valider le rapprochement en cours sous forme provisoire, aller enregistrer les frais par une saisie d'OD, puis rappeler le rapprochement pour le terminer ;
soit utiliser l’onglet Extra-comptable du rapprochement. Cela va vous permettre d'ajouter des écritures uniquement pour le besoin du rapprochement. Ces écritures « extra-comptables » n'existeront pas en dehors de la procédure de rapprochement bancaire. Elles peuvent être pointées comme si elles avaient été passées en comptabilité, ce qui permet de valider votre rapprochement de façon définitive. Sur l'état de rapprochement, elles sont reprises en détail pour justifier le solde du relevé par rapport au solde comptable.
Dans le cas d'un rapprochement
en mode automatique, ces écritures « extra-comptables » font l'objet
d'un traitement particulier après validation définitive du rapprochement.
En effet, l'écriture
« extra-comptable » ayant été rapprochée va devoir, tôt ou tard, être
passée en comptabilité. De ce fait, lors d'un rapprochement ultérieur, cette
nouvelle écriture va devoir être pointée. Or, l'écriture de relevé
correspondante a déjà été rapprochée avec l'écriture extra-comptable ; aucune
« contrepartie » sur les nouveaux relevés à rapprocher ne pourra être
trouvée pour cette écriture comptable.
Pour remédier à ce problème,
le système va automatiquement créer, lors de la validation définitive d'un
rapprochement automatique, une écriture de type « extra-relevé » pour
toute écriture « extra-comptable » figurant dans le rapprochement.
Ainsi, cette écriture « extra-relevé » pourra être utilisée pour pointer
l'écriture comptable à venir.
En résumé, le pointage va se
faire ainsi :
1) Pointage
d'une écriture du relevé avec une écriture de type
« extra-comptable » ;
2) Validation
définitive du rapprochement, entraînant la création d'une écriture
« extra-relevé » équivalente à l'écriture « extra-comptable »
ayant permis le rapprochement définitif ; l'écriture
« extra-comptable » peut quant à elle être soit supprimée, soit
conservée pour le prochain rapprochement, selon le choix effectué sur l'écran
de sortie du rapprochement.
3) Comptabilisation
de l'écriture correspondant à l'écriture extra-comptable ;
4) Lors du
rapprochement suivant, pointage de cette nouvelle écriture comptable avec
l'écriture « extra-relevé » ;
5) Validation
définitive de ce nouveau rapprochement, entraînant la suppression de l'écriture
« extra-relevé » ayant permis le rapprochement définitif.
Si le point 3 n'a pas été
réalisé avant le rapprochement suivant, il sera toujours possible de rapprocher
l'écriture « extra-relevé » avec une nouvelle écriture
« extra-comptable », ce qui provoquera lors de la validation la
suppression-recréation de l'écriture « extra-relevé ». On différera
ainsi le rapprochement de l'écriture « extra-relevé » avec une véritable
écriture comptable.
Sur l'écran de pointage, les
écritures « extra-comptables » et « extra-relevés » sont
mises en évidence par les montants et le code pointage apparaissant en vidéo
inversée, les écritures « extra-comptables » étant en vert comme les
écritures comptables, les écritures « extra-relevé » en rose comme les
écritures de relevés.
Cette procédure permet de
visualiser les comptes de banque. Par rapport à la procédure de visualisation
standard d'un compte, cette procédure offre les avantages suivants :
þ Possibilité de visualiser le compte présenté en date de pièce, en date de valeur, ou en date comptable, avec les soldes calculés en conséquence. On peut ainsi obtenir un solde du compte de banque en date de valeur.
þ Possibilité de recherche rapide d'une écriture (Même procédé que le rapprochement bancaire).
þ Possibilité de masquer les écritures rapprochées, de façon à ne visualiser que les écritures en attente de rapprochement bancaire.
Cette procédure est accessible
depuis le menu Interrogation/Banque ou
par l’icône correspondant de la barre d’outils.
La présentation des écritures
est très proche de celle obtenue lors d’un rapprochement bancaire.
Une procédure d'édition est
également disponible, qui est accessible soit depuis le menu Edition/Grands-livres/Banque, soit par le bouton Imprimer le compte depuis la procédure d’interrogation d’un compte de banque.
Cette procédure permet
d'éditer un compte de banque avec les mêmes possibilités que celles offertes
par la procédure d'interrogation d'un compte de banque, c'est à dire :
§ Compte arrêté à une date comptable donnée, avec détail des écritures à partir d'une date comptable donnée ;
§ Avec ou sans les écritures déjà rapprochées.
§ Présentation par date de pièce, date de valeur ou date comptable;
§ Avec ou sans report des écritures antérieures à la période demandée en édition.
L’objectif de ce module est de pouvoir connaître rapidement votre position de trésorerie, en exploitant au mieux toutes les données déjà enregistrées en comptabilité, et en y intégrant des données complémentaires (écritures prévisionnelles).
Le résultat est présenté sous la forme d’états de trésorerie, la composition de ces états pouvant s’adapter à vos besoins, comme on peut le faire pour les comptes de résultat par exemple.
Un état de trésorerie classique s’intéressera généralement aux comptes suivants :
· les comptes de banque, en traitant les écritures sur la date comptable ou la date de valeur
· les comptes de remises à l’encaissement, le cas échéant
· les comptes de portefeuille (Effets à payer, Effets à recevoir), par date d’échéance
· les comptes fournisseurs et clients, par date d’échéance (écritures non lettrées)
En traitant ces différents comptes dans l’ordre indiqué ci-dessus, on obtient un état allant du certain (premières lignes de l’état) au probable (dernières lignes de l’état).
Les colonnes d’un état de trésorerie correspondent à des périodes de temps. L’intervalle de temps peut être choisi lors de la demande d’édition, et peut varier de 1 à n jours. Sachant que l’on dispose de 18 colonnes, on peut obtenir par exemple une prévision jusqu'à 90 jours avec un intervalle de 5 jours.
A l’intersection d’une ligne et d’une colonne s’imprime le cumul des mouvements d’un ou plusieurs comptes, pour la période correspondant à la colonne. On peut également imprimer le solde cumulé du ou des comptes arrêté à la fin de la période correspondant à la colonne, ce qui donne au fil des colonnes un solde progressif dans le temps du ou des comptes en question. Pour une meilleure lisibilité, tous les montants et soldes s’inscrivent en KF (ou KE si la devise de référence est l’Euro).
Sur chacune des lignes de l’état, on peut choisir de ne traiter que des écritures déjà comptabilisées, ou d’intégrer également des écritures prévisionnelles. Ces écritures prévisionnelles peuvent avoir deux origines :
· soit être introduites par la procédure de saisie décrite ci-après, pour prendre en compte des écritures périodiques par exemple (TVA, Charges sociales...) ;
· soit être intégrées par une procédure d’interface spécifique depuis une autre application. Ce peut être le cas par exemple d’une gestion commerciale, qui peut communiquer des en-cours commande, BL...
A chaque écriture prévisionnelle est associé un niveau, qui peut varier de 1 à 9. Ce niveau doit être représentatif du facteur de probabilité de la prévision. Sur les états de trésorerie, on peut ainsi regrouper les différentes prévisions sur ce niveau de probabilité, toujours dans l’esprit d’obtenir des états allant progressivement du certain au probable.
A l’aide d’une procédure de saisie, accessible sur le menu Traitement/Trésorerie prévisionnelle/Saisie des paramètres, on peut composer un ou plusieurs états de trésorerie.
La construction d’un état consiste à définir les différentes lignes de l’état, sachant que les colonnes correspondent toujours à des intervalles de temps, et que la durée de l’intervalle est choisie lors du lancement de l’état.
Chaque ligne d’un état de trésorerie peut correspondre :
· à un compte comptable,
· à une partie seulement des écritures d’un compte comptable (par exemple, débits uniquement)
· à un regroupement de plusieurs comptes comptables
· à des totalisations intermédiaires.
Lors de la définition des lignes de l’état, on s’arrangera pour que l’ordre des lignes de l’état traduise le degré de certitude quant à la date et au montant des mouvements de trésorerie. Ainsi, les premières lignes seront les comptes de banque (Ecritures rapprochées des comptes de banques, puis Ecritures non rapprochées...), on trouvera ensuite les différents comptes de trésorerie utilisés (chèques à encaisser, effets à recevoir, effets à payer), puis les comptes de tiers (créances clients et fournisseurs).
On aura ainsi une vision de la trésorerie qui ira du certain (en haut à gauche de l’état) au probable (en bas à droite).
La construction d’un état de trésorerie ressemble beaucoup à celle d’un compte de résultat. Le premier écran présente la liste des états déjà créés. Utilisez le bouton Gérer pour créer un nouvel état, pour copier un état existant, pour modifier le titre d’un état, ou encore pour supprimer une état. Pour saisir le détail du paramétrage d’un état, utilisez le bouton Saisir.
On obtient un écran de type Liste, pour présenter les différentes lignes de l’état. Lorsque vous arrivez pour la première fois sur cet écran, la liste est vide (sauf si vous avez créé votre état par copie d’un autre état). Vous pouvez alors créer les différentes lignes que vous voulez voir apparaître sur votre état. Pour chaque ligne, vous devez renseigner les zones suivantes :
ð Libellé de la ligne. Indiquez le libellé qui s’imprimera en partie gauche pour cette ligne.
ð Rang d’édition. C’est ce rang qui détermine l’ordre dans lequel les lignes seront imprimées sur l’état, indépendamment de l’ordre dans lequel vous les avez saisies. Pour faciliter la mise au point de vos tableaux de trésorerie, utilisez des tranches différentes en fonction des natures de ligne (comptes bancaires, comptes d’effets, comptes de tiers...), et numérotez vos lignes de dix en dix, de façon à pouvoir facilement ensuite intercaler de nouvelles lignes.
ð Type de ligne. Choisissez l’une des valeurs :
§ Titre. Les lignes de titre ne déclenchent aucun traitement particulier ; elles permettent simplement d’obtenir une meilleure présentation de l’état ;
§ Détail. Sur ces lignes figureront les cumuls de mouvements ou soldes du ou des comptes qui seront sélectionnés sur l’écran suivant ;
§ Total. Ces lignes correspondent à des totalisations ; on peut gérer jusqu’à six niveaux de totalisations, qui sont hiérarchiques, et cela en renseignant la zone Niveau.
ð Niveau. Indiquez une valeur comprise entre 1 et 4 pour une ligne de titre, entre 1 et 6 pour une ligne de totalisation. Pour une ligne de titre, ce niveau n’a pas d’autre incidence si ce n’est la présentation de la ligne (Caractères gras, lignes blanches avant et après...). Pour une ligne de totalisation, ce niveau définit la hiérarchie des différentes lignes de totalisations : chaque ligne de totalisation de niveau N somme toutes les lignes détail imprimées précédemment, depuis la dernière impression d’un total de niveau N ou supérieur.
ð Données à imprimer. Choisissez l’une des valeurs :
§ Mouvements. La ligne présentera, dans chaque colonne, les cumuls des mouvements (Débits moins Crédits) du ou des comptes sélectionnés, pour la période correspondant à chaque colonne ;
§ Solde progressif. La ligne présentera, dans chaque colonne, le solde cumulé de tous les mouvements (Débits moins Crédits) arrêté à la date de fin de la période correspondant à chaque colonne ; les lignes correspondant à des soldes progressifs sont repérées sur l’état par un « S » à droite de la colonne Libellé nature.
§ Les deux. La ligne sera dédoublée, pour présenter à la fois le cumul des mouvements et le solde progressif.
ð Classer sur date. Pour une ligne de type Détail, indiquez ici la date qui doit être utilisée pour positionner les mouvements dans les différentes colonnes de l’état. Par exemple, pour une ligne détail correspondant à un compte bancaire suivi en date de valeur, indiquer Valeur. Pour une ligne détail regroupant des comptes clients, indiquez Echéance.
ð Détail des comptes. Pour une ligne de type Détail, activez cette option si vous voulez imprimer le détail de chaque compte général associé à cette ligne détail, désactivez cette option si vous ne voulez pas ce détail. Seul le total (ou le solde cumulé si vous avez indiqué Solde progressif à l’invite Données à imprimer) de tous les comptes associés à cette ligne s’imprimera alors.
ð Détail des auxiliaires. Pour une ligne de type Détail, activez cette option si vous voulez imprimer le détail de chaque compte auxiliaire associé à cette ligne détail, désactivez cette option si vous ne voulez pas ce détail. Seul le total (ou le solde cumulé si vous avez indiqué Solde progressif à l’invite Données à imprimer) du ou des comptes collectifs associés à cette ligne s’imprimera alors. En règle générale, on ne souhaite pas le détail des comptes auxiliaires sur un état de trésorerie qui se veut une synthèse. Remarquez cependant que grâce à ce type de détail, on peut utiliser avantageusement ces états de trésorerie en lieu et place d’une balance âgée.
ð RAZ après édition total. Activez cette option pour une ligne de totalisation, sauf si vous voulez imprimer une même totalisation sur deux lignes distinctes mais consécutives, l’une pour présenter les cumuls de mouvements, l’autre pour les soldes progressifs. Dans ce cas de figure, cette option ne devra être activée que pour la seconde ligne, sans quoi les montants portés sur cette seconde ligne seraient nuls.
Pour une ligne de type Détail, l’onglet Classes de compte doit être renseigné pour associer un ou plusieurs comptes à la ligne détail, et sélectionner pour chacun d’entre eux la nature des écritures à prendre en compte.
Il est possible sur chaque ligne d’indiquer soit un compte général (comme sur l’exemple ci-dessus), soit un compte collectif, soit une classe de compte (413 par exemple pour prendre tous les comptes Effets à recevoir). De plus, on peut sélectionner les mouvements comptables à prendre en compte selon trois règles :
ð Groupe de trésorerie. Cette sélection n’est possible que si vous avez indiqué un N° de compte collectif. La sélection s’applique sur les comptes auxiliaires associés au compte collectif choisi. Elle s’appuie sur la zone Groupe de trésorerie présente dans les fiches clients et fournisseurs. Ce groupe peut prendre une valeur comprise entre 0 et 9. Les tiers qui sont placés en groupe 0 (zéro) seront toujours ignorés sur les états de trésorerie. Cette valeur peut être utilisée pour masquer les créances douteuses en cas de dépôt de bilan d’un client par exemple. Cela évite de fausser les états de trésorerie en y incluant des créances irrécouvrables. Les autres valeurs vous permettent de classer vos clients et vos fournisseurs en fonction de leur degré de respect des échéances. Ainsi, sur les états de trésorerie, on pourra distinguer les créances dont la date de recouvrement est quasi certaine (clients et fournisseurs du groupe 1), de celles sur lesquelles il y a un risque de décalage.
Le fait de renseigner, sur une ligne de l’état de trésorerie de rang d’édition R, et pour un compte collectif donné, un groupe de trésorerie G, aura pour effet de ne sélectionner sur cette ligne que les comptes auxiliaires ayant un groupe de trésorerie inférieur ou égal à G, et n’ayant pas été déjà sélectionnés sur une autre ligne de l’état de rang d’édition inférieur à R.
ð Mouvements à cumuler. Pour le ou les comptes sélectionnés, il est ensuite possible de ne prendre qu’une partie des mouvements comptables enregistrés dans ce ou ces comptes. Les sélections possibles sont :
§ Débits uniquement. Ne sélectionne que les mouvements au débit du compte
§ Crédits uniquement. Ne sélectionne que les mouvements au crédit du compte
§ Rapprochés uniquement. Ne sélectionne que les mouvements comptables ayant été rapprochés. Cette sélection n’a de sens que pour un compte de banque pointable, pour lequel vous effectuez des rapprochements bancaires (manuels ou automatiques) régulièrement.
§ Non rapprochés uniquement. Ne sélectionne que les mouvements comptables n’ayant pas encore été rapprochés. Voir remarque ci-dessus.
§ Toutes les écritures. Sélectionne tous les mouvements présents dans le compte
§ Aucune. Aucun mouvement comptable n’est pris en compte. Cela suppose que l’on sélectionne des écritures prévisionnelles, en renseignant la zone décrite ci-après.
ð Niveau. Pour le ou les comptes sélectionnés, il est possible d’intégrer des écritures prévisionnelles, en sus des mouvements comptables déjà enregistrés. Ces écritures prévisionnelles sont décrites plus en détail ci-après. Sachez dès maintenant que l’on définit, pour chaque écriture prévisionnelle enregistrée, un niveau, qui peut varier de 1 à 9. La sélection des écritures prévisionnelles, compte par compte, se fait ensuite en fonction de ce niveau. Ces valeurs de 1 à 9 vous permettent de classer vos écritures de prévision en fonction de leur probabilité. Ainsi, sur les états de trésorerie, on pourra présenter sur des lignes distinctes les prévisions dont la réalisation est quasi certaine (Niveau 1), de celles sur lesquelles il y a un degré plus ou moins grand d’incertitude (Niveau allant croissant jusqu'à 9).
Si la zone Niveau n’est pas renseignée en regard d’un compte, aucune écriture prévisionnelle ne sera prise en compte sur cette ligne de l’état pour ce compte. En revanche, le fait de renseigner, sur une ligne de l’état de trésorerie de rang d’édition R, et pour un compte donné, un niveau égal à N, aura pour effet de sélectionner toutes les écritures prévisionnelles ayant un niveau inférieur ou égal à N, et n’ayant pas été déjà sélectionnées sur une autre ligne de l’état de rang d’édition inférieur à R.
Elles sont saisies par une procédure spécifique, accessible par le
menu Traitement/Trésorerie
prévisionnelle/Saisie des prévisions.
Le premier écran présente la liste de toutes les écritures prévisionnelles déjà connues.
Sur cet écran, les boutons Suspendre et Libérer permettent respectivement de suspendre une écriture, puis de la libérer ultérieurement. Une écriture suspendue sera ignorée sur tous les états de trésorerie. Cela évite dans certains cas d’avoir à supprimer une écriture prévisionnelle, si l’on sait qu’elle sera à nouveau nécessaire plus tard.
Utilisez le bouton Créer pour ajouter une nouvelle écriture prévisionnelle.
L’écran de saisie comporte les données suivantes:
ð Compte. C’est le compte sur lequel l’écriture prévisionnelle doit être intégrée.
ð Libellé. Renseignez un libellé pour mémoire ; ce libellé ne sera pas visible sur les états de trésorerie, qui ne présentent les écritures qu’en cumul, mais on le retrouvera sur la liste de contrôle des écritures prévisionnelles décrite plus loin.
ð Débit ou Crédit. Montant de l’écriture prévisionnelle.
ð A partir du / Jusqu’au. Renseignez la période de validité de l’écriture. Pour une écriture isolée, indiquez la date à laquelle elle est attendue. Pour une écriture périodique, indiquez au moins la première date à laquelle elle est attendue (voir exemples ci-après).
ð Niveau. Choisissez le niveau de l’écriture, entre 1 et 9. C’est sur ce niveau qu’il est possible d’effectuer des regroupements sur les états de trésorerie. Ce niveau traduit généralement le degré de probabilité de la prévision, tant du point de vue du montant que de la date. Le niveau 1 doit correspondre aux prévisions dont la réalisation est quasi certaine.
ð Fréquence. Choisissez l’une des valeurs possibles :
§ Une fois. Il s’agit d’une écriture isolée, c’est à dire qui ne se présente qu’une seule fois.
§ Tous les x jours. Il s’agit d’une écriture périodique, qui se présente à un intervalle régulier de x jours. Ce nombre x doit être indiqué à l’invite suivante.
§ Tous les x mois. Il s’agit d’une écriture périodique, qui se présente à un intervalle régulier de x mois. Ce nombre x doit être indiqué à l’invite suivante.
ð Nombre jours/mois. Pour une écriture périodique, indiquez ici la périodicité en nombre de jours ou nombre de mois.
ð Ecriture suspendue. Activez cette option pour suspendre l’écriture. Une écriture suspendue sera ignorée sur tous les états de trésorerie. Modifier cette zone a le même effet que les boutons Suspendre et Libérer disponibles sur le premier écran.
Paiement de la TVA, le 21 de chaque mois
A partir du 21/01/97
Jusqu’au 00/00/00
Fréquence Tous les mois
Nombre jours/mois 1
Paiement des charges salariales URSSAF au trimestre, le 15/01, 15/04, 15/07 et 15/10
A partir du 15/01/97
Jusqu’au 00/00/00
Fréquence Tous les mois
Nombre jours/mois 3
Paiement de la taxe d’apprentissage chaque année, pour le 15/02
A partir du 15/02/97
Jusqu’au 00/00/00
Fréquence M=Tous les mois
Nombre jours/mois 12
Avant d’éditer un état de trésorerie, il peut être souhaitable de contrôler quelles sont les écritures prévisionnelles qui vont y être intégrées. En effet, compte tenu des périodicités indiquées au niveau de chaque écriture, de la date de départ et de l’intervalle en nombre de jours que vous indiquerez lors de la soumission de l’état de trésorerie, chaque écriture prévisionnelle peut être :
· soit purement et simplement ignorée si elle n’entre pas dans la période délimitée par la date de départ de l’état d’une part, et cette même date majorée de N jours d’autre part, N étant le produit du nombre de colonnes de l’état (18) par l’intervalle en nombre de jours attribué à chaque colonne.
· soit sélectionnée une seule fois si elle entre dans la période définie ci-dessus, et qu’il s’agit d’une écriture isolée (Code fréquence égal à Une fois).
· soit dupliquée autant de fois que nécessaire dans la période définie ci-dessus, s’il s’agit d’une écriture périodique (Code fréquence égal à Tous les n jours ou Tous n les mois).
Pour lancer cet état de contrôle des écritures prévisionnelles, utilisez le menu Traitement/Trésorerie prévisionnelle/Liste des prévisions, ou utilisez le bouton Imprimer dans la procédure de saisie des ces écritures de prévision. Indiquez alors la période de temps voulue en renseignant les deux dates Du et Au. L’ordinateur propose depuis la date du jour jusqu'à la date du jour plus 20 jours. Vous pouvez aussi sélectionner les écritures à traiter en fonction de leur niveau, comme cela est possible pour l’édition des états de trésorerie.
Sur la liste des prévisions, toutes les écritures sont présentées triées par date croissante. Toute écriture ayant été dupliquée compte tenu de sa périodicité est donc portée plusieurs fois sur cette liste, pour chaque date de réalisation.
Un total général des écritures prévisionnelles figure en fin de liste.
L’édition des états de trésorerie est commandée depuis le menu Traitement/Trésorerie prévisionnelle/Etats
de trésorerie.
La liste de tous les états de trésorerie disponibles s’affiche. Sélectionnez celui que vous voulez imprimer dans la liste, et renseignez les autres paramètres conditionnant l’édition de l’état :
ð A partir du. Renseignez la date de début d’horizon de votre état de trésorerie. Tous les mouvements antérieurs à cette date seront sommés dans la première colonne de l’état ; les autres colonnes seront positionnées par rapport à cette date, et correspondront à des périodes consécutives de N jours, ce nombre N étant fixé à l’invite décrite ci-après.
ð Intervalle en nombre de jours. Ce nombre de jours détermine les périodes associées aux colonnes de l’état. Soit D la date de fin de période de la colonne I, la date de début de période de la colonne I+1 est égale à D+1, la date de fin de période de la colonne I+1 est égale à D+N, N étant le nombre de jours défini ici.
ð Inclure les écritures de prévision jusqu’au niveau. Cette zone permet, parmi toutes les écritures prévisionnelles enregistrées, de n’en intégrer qu’une partie sur l’état de trésorerie. La sélection se fera en fonction du niveau de chaque écriture prévisionnelle. Seules les écritures ayant un niveau inférieur ou égal à celui indiqué ici seront prises en compte sur l’état ; les autres seront ignorées. Si cette zone est laissée à blanc, l’état s’imprime sans tenir compte d’aucune écriture prévisionnelle.
1. Les valeurs portées aux invites Intervalle en nombre de jours, Inclure les écritures de prévision jusqu’au niveau sont mémorisées automatiquement pour chaque état soumis. Ainsi, à chaque édition d’un état de trésorerie, les valeurs proposées par défaut sont celles qui avaient été utilisées lors de la dernière demande d’édition du même état.
2. Pour ce qui est de la fin d’horizon d’un état de trésorerie, le traitement diffère en fonction de la nature des écritures. Si l’on nomme Dd la date de début d’horizon de l’état (c’est la date que vous choisissez lors de la soumission de l’état, à l’invite A partir du), et N l’intervalle en nombre de jours associé à chaque colonne, la date de fin d’horizon Df peut être calculée par la formule : Df = Dd + (18 x N)
Les règles de sélection des écritures sont les suivantes :
· pour ce qui est des écritures comptables, aucune limitation sur la date des écritures n’est faite en fin d’horizon. Les mouvements comptables ayant une date (comptable, pièce, valeur ou échéance en fonction du type de date retenu compte par compte) postérieure à la date Df sont intégrés dans la dernière colonne de l’état. L’intitulé de cette dernière colonne est d’ailleurs JJ/MM et au delà.
· Pour ce qui est des écritures prévisionnelles, seules celles entrant dans la période définie par (Dd, Df) sont prises en compte. Il en est de même pour les écritures prévisionnelles périodiques, dont seules les réalisations entrant dans cette période seront intégrées.
3. Les données correspondant à la dernière édition de chaque état de trésorerie sont conservées dans un fichier nommé CPTTRS.txt, dans le répertoire temporaire du poste de travail choisi à l’installation du logiciel (en principe, C:\Windows\Temp). Ce fichier peut être rapatrié dans un tableur pour en donner une vue graphique par exemple.
LDCompta intègre en standard un module complet de
comptabilité analytique. Celui-ci permet de ventiler les charges et produits
sur deux axes analytiques différents :
þ section et sous-section d’une part
þ affaire d’autre part.
Ces deux axes d'analyse sont
totalement indépendants ; il n'existe pas de hiérarchie entre ceux-ci. Chaque
fois qu'une charge ou un produit doit être imputé en comptabilité analytique,
il faudra indiquer une section/sous-section d'une part, une affaire d'autre
part.
La notion de section et
sous-section est une notion classique en analytique ; la notion d'affaire est
quelque chose de plus spécifique ; dans la conception du logiciel LDCompta, cette notion d'affaire désigne ce que l'on peut appeler aussi projet
ou chantier. Cette notion peut toutefois être étendue à bien
d'autres domaines ; dans certains cas, l'affaire peut correspondre à un
établissement ou à un dépôt. Dans d'autres, la notion d'affaire n'est pas
nécessaire ; on imputera alors toutes les charges et produits sur une affaire unique,
car il n'est pas possible de déroger à la règle de double imputation affaire et
section.
Une affaire regroupe donc un
ensemble de charges et de produits qui peuvent se répartir parallèlement sur
plusieurs sections et sous-sections. De même, une section ou sous-section
regroupe un ensemble de charges et de produits qui peuvent se répartir
parallèlement sur plusieurs affaires. En ce sens, les deux axes
sections/sous-sections et affaires se croisent. Dans bien des cas, lors de
l'analyse qui sera faite à partir des données de la comptabilité analytique, on
voudra obtenir des tableaux croisés affaire/section ou au contraire
section/affaire.
La structure des codes
sections et affaires est la suivante :
·
2 caractères
alphanumériques pour le code section
·
de 1 à 4 caractères
pour le code sous-section
·
de 1 à 4 caractères
pour le code affaire
Dans bien des cas, on ne
présente que deux zones de saisie : une zone Section de
6 caractères, qui correspond en fait à Section + Sous-Section, et une zone Affaire de 4 caractères.
Le découpage Section + Sous-section n'a
d'intérêt que pour les éditions de balances et de grands-livres analytiques,
éditions sur lesquelles le système calcule des sous-totaux par section.
En plus de ces deux axes
sections/sous-sections et affaires, LDCompta peut gérer, avec
certaines limitations, 3 autres axes d'imputation. Par souci de simplification,
l'utilisation de ces trois axes supplémentaires n'est pas décrite ici. Dans la
grande majorité des cas, nous déconseillons l'usage des ces axes supplémentaires
qui ont pour effet d'alourdir les différentes saisies d'écritures. Lors du
démarrage d'une comptabilité analytique, il est bien préférable de se limiter,
au moins dans un premier temps, à un ou deux axes d'analyse.
La comptabilité analytique
peut être alimentée par deux flux d'écritures distincts :
þ D'une part dans la comptabilité générale. En effet, dès lors que l'on a activé le module analytique, tout mouvement enregistré en comptabilité générale dans un compte de charges ou produits pour lequel on a demandé un suivi analytique est automatiquement basculé dans la comptabilité analytique. Cela est géré directement dans les différentes procédures de saisie d'écritures, telles la saisie par pièce ou par folio ;
þ D'autre part au travers de mouvements purement analytiques ; ces mouvements sont dits OD analytiques. Il s'agit de mouvements qui ne touchent que la comptabilité analytique ; ils ne sont nullement visibles dans la comptabilité générale. Ils permettent tout type de ré-imputation entre sections et/ou entre affaires, soit pour corriger des ventilations erronées en provenance de la comptabilité générale, soit pour solder certaines sections ou affaires en les déversant sur d'autres sections et/ou affaires.
La procédure d'interface standard du progiciel, procédure
décrite au paragraphe 8.1, supporte les deux types de flux décrits
ci-dessus.
Pour ce qui est des
restitutions, LDCompta offre en standard :
·
Des possibilités de
consultation de la ventilation analytique d'une écriture de comptabilité
générale,
·
De procédures de
consultation dédiées à l'analytique, soit par section, soit par affaire ;
·
les éditions
analytiques classiques, à savoir les journaux, balances et grands-livres
analytiques.
Pour aller au delà et parvenir
à une véritable analyse des coûts, il faudra bien souvent développer des
requêtes ou états supplémentaires. On peut utiliser des outils d'interrogation
standard du marché, ou transférer les données de la comptabilité analytique
dans des outils micro de type tableur, ou encore développer des programmes
d'édition supplémentaires. Il s'agit là chaque fois malheureusement de
procédures spécifiques ; il est en effet très difficile de proposer en standard
des états analytiques de synthèse convenant à tous, la structure d'un plan
analytique et les analyses que l'on veut mener à partir de celui-ci pouvant être
très différents d'une entreprise à l'autre.
La comptabilité analytique est tenue dans tous les cas en devise de référence.
Si vous avez activé le module devises, toute pièce enregistrée en devise en comptabilité générale est automatiquement convertie et enregistrée en devise de référence pour ce qui est de sa ventilation en comptabilité analytique. Les mouvements purement analytiques (OD analytiques) ne peuvent être saisis quant à eux qu’en devise de référence.
Si vous avez également activé la seconde devise de restitution en mode Seconde devise mise à jour au niveau de chaque écriture, avec garantie des équilibres, tout mouvement analytique est de plus converti et enregistré dans cette seconde devise, cela se faisant automatiquement lors de chaque saisie d’écriture. On peut ainsi bénéficier de toutes les restitutions analytiques (journaux, balances, grands-livres) dans cette seconde devise, avec garantie des équilibres comptables.
Si vous avez opté pour l’activation de la seconde devise de restitution en mode Seconde devise calculée par conversion unitaire simple de chaque montant élémentaire, les mouvements analytiques ne sont enregistrés que dans la devise de référence. Vous pouvez tout de même obtenir les différents états analytiques dans la seconde devise de restitution, mais sans garantie des équilibres comptables.
La première chose à faire pour démarrer une comptabilité analytique est d'activer le module correspondant dans la fiche société. Pour cela, activez l’option Comptabilité analytique sur l’onglet Modules de la fiche société. La mise à jour de la fiche société est décrite plus en détail au paragraphe 3.1.
Dès lors que ce module est activé, le système impose de renseigner les zones Ventilation analytique des différences de lettrage, sur l’onglet Lettrages de la de la fiche société. Or, à ce stade, le module analytique n'ayant pas encore été démarré, aucun plan analytique n'est encore défini. Il faut donc créer à la volée les codifications nécessaires, en utilisant la touche F4 pour obtenir une liste de sélection pour chacune de ces deux zones, puis le bouton Gérer dans la fenêtre de sélection.
Avant de pouvoir utiliser le module analytique, un certain nombre de paramètres doivent être définis.
Le premier d'entre eux
concerne la gestion des 3 axes d'analyse supplémentaires en sus des axes
sections/sous-sections et affaires. Comme il a été dit précédemment, il est
conseillé de ne pas utiliser ces axes supplémentaires. Nous vous conseillons
donc de laisser ce paramètre à la valeur par défaut qui est fournie à la
création du dossier comptable. Pour le vérifier, lancez l'option de menu Fichier/Paramètres
analytiques/Définition de l’environnement. Vous devez observer les valeurs suivantes :
ð
Libellé pour
la zone 1 Zone 1
ð
Libellé pour
la zone 2 Zone 2
ð
Libellé pour
la zone 3 Zone 3
ð
Libellé pour
la zone 4 Zone 4
Le second paramètre est toujours lié à ces 3 axes supplémentaires. La gestion de ces axes peut en effet être paramétrée par section analytique. On peut par exemple demander à ce que pour une section/sous-section particulière, il y ait une gestion d'un, deux ou trois axes d'analyse supplémentaires. La correspondance entre les sections d'une part et les axes supplémentaires d'autre part se fait au travers d'une table dite des natures de saisie. Cette table est accessible par le menu Fichier/Paramètres analytiques/Natures de saisie. Comme nous ne voulons pas des axes d'analyse supplémentaires, nous vous proposons de créer un seul poste dans cette table, comportant les données suivantes :
ð
Code nature de
saisie 01
ð
Libellé nature
de saisie 2 axes seulement
ð
Saisie Zone 1 désactivé
ð
Saisie Zone 2 désactivé
ð
Saisie Zone 3 désactivé
ð
Saisie Zone 4 désactivé
Enfin, le troisième paramètre est le plus important ; il définit quelles sont les classes de comptes généraux que l'on veut suivre en comptabilité analytique. Le système permet de spécifier ces classes de compte sur 2 chiffres.
Pour saisir les classes de compte que vous voulez gérer, lancez l'option de menu Fichier/Paramètres analytiques/Classes de comptes gérées en analytique. Créez ensuite dans cette table toutes les classes de compte à 2 chiffres que vous souhaitez. Par exemple :
60 ACHATS
61 SERVICES EXTERIEURS
62 AUTRES SERVICES EXTER.
63 IMPOTS TAXES
64 CHARGES PERSONNEL
65 AUTRES CHARG GESTION COUR
66 CHARGES FINANCIERES
67 CHARGES EXCEPTIONNELLES
Vous pouvez indiquer également les classes 70 à 77, si vous voulez gérer l'analytique sur vos comptes de produits.
Remarque : une fois ce paramétrage mis en place, il est vivement déconseillé de venir y retoucher au cours de l'exercice. En effet, on aurait alors une imputation partielle des charges ou produits de l'exercice, pour la ou les classes de comptes ajoutées ou retirées ici.
La table des affaires est accessible depuis le menu Fichier/Paramètres analytiques/Affaires.
Les affaires sont définies avec un code alphanumérique sur 4 caractères maximum. La codification des affaires est totalement libre.
Si vous n'avez pas l'usage de cet axe affaire, celui-ci étant obligatoire dans les différentes procédures de saisie, il vous faut quand même créer au moins un code sur lequel vous imputerez la totalité de vos charges et produits. Nous conseillons d'utiliser le code 00 qui est facile à frapper au clavier.
La table des sections est accessible depuis le menu Fichier/Paramètres analytiques/Section et sous-sections.
Les sections sont définies avec un code alphanumérique sur 2 caractères. Chaque section se décompose ensuite en sous-sections, le code de la sous-section étant composé de 1 à 4 caractères. En saisie d'écritures, on aura bien souvent une seule zone de saisie de 6 caractères, dans laquelle on placera à gauche les deux caractères du code section suivi immédiatement du code sous-section.
Un mouvement analytique ne peut être enregistré que sur une sous-section, jamais directement sur une section. Il vous faut donc créer au moins une sous-section dans chaque section.
Dans la table des sections et sous-sections, pour créer une section, utilisez le bouton Créer. Sur l’écran obtenu, renseignez en partie haute le code section sur deux caractères et le libellé de la section. En partie basse de ce même écran, vous devez renseigner la liste des sous-sections rattachées à cette section, avec pour chaque sous-section, le code constitué de 1 à 4 caractères, le libellé et le code nature de saisie. Le code nature de saisie définit quels sont les axes de saisie supplémentaire gérés pour cette sous-section. Ne voulant pas gérer d'axes supplémentaires, indiquez le code nature de saisie 01 qui doit avoir été défini tel que cela est décrit au paragraphe 20.2.
Toute section doit avoir au moins une sous-section rattachée, sans quoi elle ne pourra jamais être mouvementée en saisie. En effet, une charge ou un produit doit toujours être affectée lors des différentes saisies d’écritures dans une section et sous-section.
Les tables de ventilation analytique vont permettre d'accélérer la saisie
des ventilations analytiques. Chaque fois qu'une charge doit être ventilée sur
une section analytique, que ce soit en saisie d'écriture par pièce, par
folio, ou
encore au travers de la procédure
d'interface standard de LDCompta, on peut utiliser une table de ventilation en
lieu et place d'un code section/sous-section.
Le montant de la charge ou du produit sera alors ventilé en fonction des
indications données dans la table choisie, lors de la validation du document
comptable (pièce, folio, ou lot d'interface).
La gestion des tables de ventilation analytique est accessible par le
menu Fichier/Paramètres analytiques/Tables de ventilation.
Remarque : les tables de ventilation analytique évoquées ici sont les mêmes que
celles utilisées dans la gestion budgétaire ; on accède donc à la même table
par le menu Traitement/Gestion budgétaire/Tables
de ventilation analytique.
Une table de ventilation analytique est composée de :
ð un code, sur 6 caractères maximum
ð un libellé
ð une liste de sections analytiques, avec pour chaque section un pourcentage. La somme des pourcentages indiqués dans la liste doit être égale à 100.
Il est possible de créer autant de tables de ventilation analytique que
nécessaire.
Nous conseillons d'utiliser, pour toutes les tables de ventilation, un
code commençant par la lettre T (Par exemple, T01, T02…), et d'éviter autant que faire se peut d'avoir des codes sections
commençant par cette lettre T. En effet, dans les différentes procédures de saisie, on dispose d'une
seule zone de saisie dans laquelle on peut renseigner soit le code d'une
section/sous-section, soit le code d'une table de ventilation. Il faut donc
éviter tout croisement entre la codification des sections et celle des tables
de ventilation.
La prise en charge de la ventilation analytique des écritures de comptabilité générale est assurée directement par les différentes procédures de saisie des écritures de comptabilité générale.
Pour ce qui est des écritures introduites par les procédures de saisie par pièce ou par folio, le mode opératoire pour ventiler la charge ou le produit en comptabilité analytique est décrit en détail au paragraphe 4.1, rubrique Ventilation analytique d’une ligne de la pièce.
D'autres procédures de saisie peuvent également influer sur la comptabilité analytique. C'est le cas par exemple de toutes les procédures permettant le lettrage d'un compte : saisie de règlements clients ou fournisseur, lettrage manuel d'un compte. En effet, lors d'un lettrage présentant une petite différence de lettrage, on peut demander à comptabiliser automatiquement la différence de lettrage. Celle-ci va donc s'imputer dans un compte de pertes et profits, qui doit bien souvent être suivi en comptabilité analytique selon les classes de comptes définies comme étant gérées en analytique. Si tel est le cas, et afin de ne pas alourdir les procédures de saisies de règlements, LDCompta ne permet pas de saisir directement la ventilation analytique de la différence de lettrage. Cette différence se ventile automatiquement,
§ soit sur la section et l'affaire associées au compte de pertes et profits dans lequel la différence de lettrage sera imputée, cette association entre un compte et un couple (section, affaire) se faisant au niveau du plan comptable ;
§ soit sur plusieurs sections et une affaire, si une table de ventilation a été associée au compte de pertes et profits au niveau du plan comptable ;
§ soit, si rien n’a été indiqué pour le compte de pertes et profits au niveau du plan comptable, sur la section et l'affaire qui sont indiquées dans la fiche société, sur l’onglet Lettrages, à l'invite Ventilation analytique.
Il en est de même, le cas échéant, pour la ventilation analytique des différences de change et des différences d'arrondi, lorsque le module devises a été activé.
Enfin, la procédure d'interface permet de mouvementer également de ventiler des écritures de comptabilité générale en comptabilité analytique (journal d'achats ou de ventes par exemple), avec les mêmes facilités que celles offertes en saisie d'écritures : une écriture en comptabilité pour une écriture analytique, ou une écriture de comptabilité générale pour n écritures de comptabilité analytique, la ventilation se faisant alors sur plusieurs sections et/ou affaires définies explicitement, ou en référençant une table de ventilation.
Les spécifications détaillées décrivant comment mouvementer le
comptabilité analytique à partir de la procédure d'interface sont données dans
la documentation intitulée LDCompta pour Windows - Version 2 - Description de la procédure d’interface (document word IntCptV2.doc).
Il existe deux méthodes permettant de corriger la ventilation analytique d'une écriture de comptabilité générale.
La première fait appel à la procédure de modification d'écritures, procédure décrite en détail au paragraphe 4.3. En effet, cette procédure, accessible par le menu Outils/Modification d’écritures, permet de modifier toute écriture de comptabilité générale. Un certain nombre de limitations s'applique, mais comme la ventilation analytique fait partie des données considérées comme non comptables de la pièce, au même titre qu'un libellé ou une date d'échéance, celle-ci reste modifiable la plupart du temps, et ce même après clôture mensuelle du journal comptable correspondant. L'utilisation de cette procédure pour modifier les ventilations analytiques est donc conseillée ; l'ergonomie y est très semblable à celle que l'on connaît en saisie d'écritures par pièce ; il sera donc très facile de procéder à la modification.
Il existe une autre méthode pour modifier une ventilation analytique. Elle fait appel à une procédure spécifique de modification, accessible par le menu Saisies/Correction d’une ventilation analytique. Cette procédure doit être utilisée si la première méthode décrite ci-devant ne peut être utilisée.
Pour corriger la ventilation analytique d'une écriture de comptabilité générale par cette seconde méthode, il faut identifier l'écriture de comptabilité générale. Cette identification se fait au travers du N° interne de l'écriture, N° dont vous n'avez pas à vous soucier la plupart du temps, et qui est sans rapport avec le N° de pièce ou la référence document que vous utilisez habituellement. Pour connaître ce N° interne d'écriture, le plus simple est de retrouver l'écriture à partir de la procédure d'interrogation d'un compte. Une fois l'écriture localisée sur cet écran, repérez son N° qui est affiché dans la colonne N° écr dans l’une des colonnes de droite visualisable en grâce à l’ascenseur horizontal.
Une fois ce N° interne d'écriture connu, lancez la procédure de correction et indiquez ce N° sur le premier écran. Un second écran rappelle les données de la pièce en comptabilité générale pour confirmation ; appuyez simplement sur Entrée s'il s'agit bien de la pièce que vous voulez modifier. Vous arrivez ensuite sur le même écran que celui permettant la ventilation analytique détaillée d'une ligne en saisie d'écritures par pièce ou par folio (voir paragraphe 4.1). Vous pouvez ainsi ajouter, modifier ou supprimer une ou plusieurs lignes de la ventilation. Pour valider la modification globale de la ventilation, appuyez sur Entrée ou cliquez sur le bouton OK. Cette validation globale n'est bien sur possible que si la somme des lignes de ventilation est égale au montant de l'écriture en comptabilité générale, montant qui reste visible dans la fenêtre précédente.
La procédure de saisie décrite ici ne touche que la comptabilité analytique ; les écritures qui sont créées par celle-ci n'ont aucune incidence sur la comptabilité générale. On parle souvent pour désigner ce type de mouvements d'OD analytiques.
Ces écritures permettent tout type de ré-imputation entre sections et/ou entre affaires, soit pour corriger des ventilations erronées en provenance de la comptabilité générale, soit pour solder certaines sections ou affaires en les déversant sur d'autres sections et/ou affaires.
La procédure est accessible par le menu Saisies/Saisie des écritures analytiques. Le mode opératoire de saisie se rapproche de celui de la saisie des écritures par pièce.
Le premier écran permet de
sélectionner le journal et la date comptable de la pièce analytique. Il propose les zones de saisie
suivantes :
ð Date d’écriture. Indiquez la date comptable de l’écriture, c’est à dire la date à laquelle vous voulez comptabiliser la pièce. Cette date comptable doit être postérieure à la date de dernière clôture de l'exercice comptable, et doit également être postérieure à la date de dernière clôture mensuelle du journal sélectionné ci-après. Elle doit être antérieure à la date limite de saisie autorisée, qui est définie dans la fiche société.
ð Journal. Indiquez le code du journal sur lequel la pièce doit être comptabilisée. Utilisez si nécessaire la touche F4 pour retrouver ce code dans la liste des codes journaux existants. On peut utiliser ici les mêmes journaux comptables que ceux de la comptabilité générale ; il est toutefois conseillé de passer toutes les OD analytiques sur un ou plusieurs journaux d'OD propres à la comptabilité analytique, journaux qui ne seront donc jamais mouvementés en comptabilité générale ; cela facilitera l'usage des états de contrôle analytique décrits au paragraphe 20.5.
ð Nature de la pièce. Indiquez le code identifiant la nature de pièce. Ce code est facultatif.
ð Date de la pièce. Saisissez la date de la pièce, c’est à dire la date d’origine du document que vous saisissez, si elle diffère de la date comptable qui est proposée par défaut.
ð N° de pièce. Indiquez ici le N° de la pièce, qui en principe doit identifier cette pièce de façon unique dans votre système comptable. Contrairement à ce qui est fait en comptabilité générale, aucun contrôle n'est fait ici sur le N° de pièce. De même, le système ne propose pas ici de numérotation automatique des pièces.
ð Date d'échéance. Indiquez ici, si vous le souhaitez, la date d’échéance de la pièce.
Cet écran permet de saisir les différentes lignes analytiques de la pièce, lignes se rapportant donc à plusieurs affaires et sections analytiques.
Pour chaque ligne de ventilation, vous devez indiquer :
ð une affaire analytique
ð une section et sous-section (les tables de ventilation analytique ne sont plus admises à ce stade),
ð un N° de compte général.
ð un libellé écriture.
ð un montant au débit, ou un montant au crédit
Lorsque vous avez terminé la saisie des différentes lignes de la pièce, utilisez le bouton Valider. La validation n'est possible ici que si la pièce est parfaitement équilibrée Débit – Crédit.
Dans les différentes procédures d'interrogation de la comptabilité générale, à savoir Interrogation d'un compte, d'une pièce, d'une référence ou d'un journal, il est possible de consulter la ventilation analytique détaillée d'une écriture. Pour cela, il faut utiliser la touche F20=Détail après avoir placé le curseur sur le montant dont on veut connaître la ventilation analytique.
Cette fonction n'est permise que pour les écritures possédant une ventilation analytique ; pour les autres, vous obtenez un message indiquant qu'il n'existe pas de ventilation analytique associée.
Remarque : sachant que la comptabilité analytique n’est tenue qu’en devise de référence et éventuellement en seconde devise de restitution, si vous utilisez ce procédé à partir d’un écran présenté en devises, la fenêtre de visualisation de la ventilation analytique sera quant à elle présentée en devise de référence.
Cette procédure permet de
visualiser, pour une section/sous-section donnée, toutes les écritures
analytiques passées dans celle-ci. Elle reprend à la fois les écritures de
comptabilité générale ayant été ventilées en comptabilité analytique, et les OD
purement analytiques.
On dispose aussi de critères
de sélection supplémentaires pouvant être croisés avec la section/sous-section
demandée.
Cette procédure est accessible
par le menu Interrogation/Section.
La partie haute de la fenêtre
d’interrogation d’un compte comporte de nombreux critères de sélections décrits
ci-après.
ð N° de section. Indiquez le N° de la section et sous-section que vous voulez consulter. Utilisez si besoin la touche F4 pour obtenir une fenêtre de sélection.
ð Devise. Cette zone détermine le mode d’affichage des écritures du point de vue des devises. Elle n’est proposée que si le module devises a été activé au niveau de la fiche société, et si vous avez également activé la gestion de la seconde devise de restitution, en mode Seconde devise mise à jour au niveau de chaque écriture, avec garantie des équilibres. Les choix possibles sont :
§
Affichage en
devise de référence. L’affichage de la section se fait en devise de
référence.
§
Affichage en
seconde devise de restitution. L’affichage de la section se
fait dans la seconde devise de restitution. La présentation est la même qu’en
devise de référence, mais tous les montants sont exprimés dans le seconde
devise de restitution. Cette notion de seconde devise de restitution est
présentée au paragraphe 2.5.
ð Du. Il s'agit de la date à partir de laquelle vous souhaitez voir afficher le détail des écritures analytiques passées dans la section. Toutes les écritures ayant une date comptable antérieure à cette date de report seront cumulées, et figureront sous la forme d'une seule écriture de report en début de liste, à condition que vous ayez activé l’option Report des écritures antérieures décrite ci-après. Le système propose par défaut la date de début d’exercice. Pour une section comportant un très grand nombre d’écritures et pour laquelle seules les écritures les plus récentes vous intéressent, il est judicieux de modifier cette date ; cela accélèrera l’accès au second écran de la consultation, et évitera d’avoir à paginer sur un grand nombre d’écritures avant de pouvoir consulter les dernières écritures passées dans la section.
ð Au. Il s'agit de la date à laquelle vous arrêter l'affichage du détail des écritures dans la section. Toutes les écritures ayant une date comptable postérieure à cette date de solde seront ignorées dans la visualisation. Le système propose ici la date du jour. Attention à celle-ci si vous avez comptabilisé des écritures à une date postérieure à la date du jour ; si vous conservez la date de solde proposée par le système, vous ne verrez pas les écritures saisies par anticipation.
ð Compte général. Permet de n'afficher que les écritures mouvementant le compte général choisi. Si vous laissez la zone à blanc, les écritures sont affichées quel que soit le compte général mouvementé.
ð Affaire. Permet de n'afficher que les écritures concernant une affaire donnée. Si vous laissez la zone à blanc, les écritures sont affichées quelle que soit l'affaire concernée.
ð Report des écritures antérieures. Cette zone détermine le traitement qui est fait des écritures ayant une date comptable antérieure à la date indiquée à l’invite Du. Si cette option n’est pas activée, toutes les écritures ayant une date comptable antérieure à la date de report seront purement et simplement ignorées. De ce fait, ce n’est plus un solde de la section que l’on obtiendra, mais un total des mouvements de la période demandée. Si l’option est activée, toutes les écritures ayant une date comptable antérieure à la date de report seront cumulées, et figureront sous la forme d'une seule écriture de report en début de liste. C’est le mode normal d’utilisation de la consultation.
ð Autres critères. En sélectionnant cette option, vous pouvez effectuer des sélection sur les 3 axes analytiques supplémentaires, en plus de la section et de l'affaire.
Une fois les différents
critères de sélection renseignés, appuyez sur la touche Entrée ou utilisez le bouton Afficher
pour demander l’affichage de la section. Par la suite, si vous modifiez l’un
des critères de sélection, l’affichage est immédiatement « rafraîchi ».
L'affichage des écritures se fait par date comptable croissante. Chaque écriture comporte les zones suivantes :
§ le code journal
§ la date comptable
§ le code affaire
§ le N° de compte général
§ le libellé écriture
§ le N° de pièce
§ le montant au débit
§ le montant au crédit
Une fonction zoom est également offerte dans cet affichage, selon le même principe que celui utilisé en interrogation de compte par exemple. Il vous faut placer le curseur de la souris sur l’information à détailler ; si le curseur souris change de forme et se présente sous la forme d’une main doigt tendu, c’est qu’une fonction de zoom est possible pour cette donnée. Il vous suffit alors de faire un double-clic à cet endroit là pour accéder à une autre fenêtre de consultation. Cette fonction de zoom est actuellement disponible pour :
è La visualisation par journal, en pointant dans la colonne Journal. La visualisation se fait pour le journal et le mois comptable de la ligne pointée par le curseur
è La visualisation par compte, en pointant dans la colonne Compte
è La visualisation par pièce, en pointant dans la colonne N° pièce
è La visualisation par montant , en pointant dans la colonne Débit ou Crédit.
Cette procédure permet de
visualiser, pour une affaire donnée, toutes les écritures analytiques passées
dans celle-ci. Elle reprend à la fois les écritures de comptabilité générale
ayant été ventilées en comptabilité analytique, et les OD purement analytiques.
On dispose aussi de critères
de sélection supplémentaires pouvant être croisés avec l'affaire demandée.
Cette procédure est accessible
par le menu Interrogation/Affaire.
L’ergonomie de cette procédure
étant en tout point identique à l’interrogation d’une section décrite au
paragraphe précédent, le détail du mode opératoire n’est pas repris ici.
Reportez vous à la description de la procédure d’interrogation d’une section,
en inversant le rôle des zones Section et Affaire.
Cette procédure permet
d'éditer les écritures analytiques, sous forme de journaux. Elle est accessible
par l’option de menu Editions/Etats analytiques/Journaux.
Un journal peut toujours être
édité, même après une clôture mensuelle. Tous les
journaux ont la même présentation. Les journaux analytiques présentent toutes
les écritures analytiques, écritures issues de la ventilation analytique d'une
écriture de comptabilité générale ou OD purement analytiques.
Lors de la demande d’édition,
un écran permet de sélectionner le ou les journaux à imprimer, ainsi que
certaines options d’impression. Cet écran comporte les zones suivantes :
ð Journaux à imprimer. Choisissez dans cette liste à choix multiple le ou les journaux à imprimer. Pour sélectionner plusieurs journaux, utilisez soit la touche Majuscule pour étendre votre sélection (clic sur le premier poste à traiter, puis clic sur le dernier poste à traiter en tenant la touche Majuscule enfoncée), ou la touche Ctrl pour ajouter à la sélection (clic sur un premier poste, puis clic sur les autres postes à ajouter à la sélection en tenant la touche Ctrl enfoncée). Vous pouvez aussi faire glisser la souris sur la liste en tenant le bouton gauche enfoncé.
ð Période – Du – Au. Indiquez la période pour laquelle vous voulez imprimer le ou les journaux. Par défaut, le système propose du premier jour du mois courant jusqu’à la date du jour.
ð Restitution. Cette zone, située en partie droite en dessous du bouton Imprimer, n’est présentée que si vous avez activé le module devises dans la fiche société, et si vous avez activé également la seconde devise de restitution. Vous avez le choix entre 2 formules possibles :
§
Devise de
référence. Tous les montants seront présentés en devise de
référence, quelle que soit la devise dans laquelle les pièces ont
été saisies.
§
Seconde devise
de restitution. Tous les montants seront présentés en seconde devise
de restitution. La présentation est la même que pour l’option 1, seule la
devise diffère. Attention : si vous avez choisi le mode de gestion Seconde devise calculée par conversion unitaire simple de
chaque montant élémentaire au niveau de la fiche société, les
journaux présentés dans cette seconde devise peuvent ne pas être équilibrés du
fait des arrondis consécutifs aux conversions unitaires de chaque écriture.
Cette procédure permet
d'éditer la balance analytique. Elle est accessible depuis le menu Edition/Etats analytiques/Balance.
L'édition de la balance se
fait par section analytique, toutes affaires confondues.
Lors de l'appel de la
procédure, il y a affichage d'un écran de saisie des paramètres d'édition. Cet
écran est composé des zones suivantes :
ð Balance arrêtée. Vous pouvez choisir entre une balance arrêtée à fin du mois ou à la date du. Dans le premier cas, indiquez ensuite le mois comptable sur lequel il faut arrêter la balance. Dans le second cas, indiquez la date d’arrêtée de la balance, qui peut être une date quelconque en milieu de mois. Par défaut, le système propose un arrêté à la fin du mois en cours.
Vous pouvez également choisir la date de début de période. En effet, en format horizontal, la balance comporte deux colonnes Débit période et Crédit période en sus des colonnes Débit exercice, Crédit exercice, Solde débiteur et Solde créditeur. Cette période est soit le mois de l’arrêté si la balance est arrêtée à une fin de mois, soit définie par la date début de période et la date d’arrêté si la balance est arrêtée à une date donnée. Ce procédé permet notamment d’obtenir des balances arrêtées sur des périodes américaines, constituées de 4 ou 5 semaines.
ð Reprise de l’exercice précédent. Cette zone n'a de signification que lorsque vous avez deux exercices ouverts simultanément. Il est dans ce cas possible d'éditer une balance pour n'importe lequel des deux exercices. Si on lance l'édition de la balance sur l'exercice le plus récent, par exemple édition arrêtée au mois 03/2000, dernière clôture annuelle effectuée au 31/12/1998, exercice de 12 mois, on a la possibilité soit de reprendre les écritures de l'exercice précédent (celles de 1999), soit de les ignorer. Si vous activez cette option, les écritures de l'exercice précédent sont reprises en totalité ; sinon, les écritures de l'exercice précédent sont ignorées.
ð Depuis la section – Jusqu'à la section. Indiquez l’intervalle de sections et sous-sections à traiter. Par défaut, le système propose d’imprimer toutes les sections et sous-sections.
ð Restitution. Cette zone, située en partie droite en dessous du bouton Imprimer, n’est proposée que si vous avez activé la seconde devise de restitution au niveau de la fiche société. Vous avez le choix entre 2 formules possibles :
§
Devise de
référence. Ce sont les montants en devise de référence, écriture par
écriture, qui sont cumulés.
§
Seconde devise
de restitution.. Tous les montants sont présentés en seconde devise
de restitution. Selon le mode de gestion choisi pour la seconde devise de
restitution, le traitement diffère. Dans le mode Seconde
devise mise à jour au niveau de chaque
écriture, avec garantie des équilibres, ce sont les montants
en seconde devise de restitution, écriture par écriture, qui sont cumulés. Dans
le mode Seconde devise calculée par conversion
unitaire simple de chaque montant élémentaire, le système convertit
le montant, écriture par écriture, de la devise de référence vers la seconde
devise restitution, puis cumule ces montants convertis. De ce fait, la balance
analytique présentée peut faire apparaître des écarts débits-crédits, suite aux
arrondis des conversions unitaires que l’on cumule.
L’état imprimé comporte une
ligne par section et sous-section et compte général, avec des sous-totaux par
sous-section, puis par section (deux positions de gauche du code section/sous-section
composé de 6 caractères maximum), et enfin un total général.
Cette procédure permet
d'éditer le grand-livre analytique par section. Elle est accessible depuis le
menu Edition/Etats
analytiques/Grand-livre par section.
L'édition du grand-livre se
fait par section et sous-section analytique, toutes affaires confondues.
Lors de l'appel de la
procédure, il y a affichage d'un écran de saisie des paramètres d'édition. Cet
écran est composé des zones suivantes :
ð Grand livre arrêté. Vous pouvez choisir entre un arrêté à fin du mois ou à la date du. Dans le premier cas, indiquez ensuite le mois comptable sur lequel il faut arrêter le grand-livre. Dans le second cas, indiquez la date d’arrêté du grand-livre, qui peut être une date quelconque en milieu de mois. Par défaut, le système propose un arrêté à la fin du mois en cours.
ð Détail des écritures à partir du. Indiquer ici la date à partir de laquelle les écritures s’impriment en détail. Si une date est indiquée, toutes les écritures antérieures à cette date seront cumulées en une seule ligne de report. Si aucune date n’est indiquée, toutes les écritures s’impriment depuis le début de l’exercice.
ð Reprise de l’exercice précédent. Cette zone n'a de signification que lorsque vous avez deux exercices ouverts simultanément. Il est dans ce cas possible d'éditer un grand-livre pour n'importe lequel des deux exercices. Si on lance l'édition sur l'exercice le plus récent, par exemple édition arrêtée au mois 03/2000, dernière clôture annuelle effectuée au 31/12/1998, exercice de 12 mois, on a la possibilité soit de reprendre les écritures de l'exercice précédent (celles de 1999), soit de les ignorer. Si vous activez cette option, les écritures de l'exercice précédent sont reprises en totalité ; sinon, les écritures de l'exercice précédent sont ignorées.
ð Centralisation des écritures de différence d'arrondi. Cette zone n'est présentée que si vous avez activé le module devises dans le fiche société. Activez cette option si vous ne voulez pas imprimer en détail toutes les écritures de différences d'arrondi passées en automatique par le système. En effet, lors de la validation de chaque pièce saisie en devise in en comptabilité générale, le système peut passer des écritures d'arrondi pour garantir l'équilibre de la pièce en devise de référence, et éventuellement en seconde devise de restitution. Ces écritures, qui ont toutes un montant très faible (entre 1 et 5 centimes la plupart du temps) sont passées dans des comptes différences d'arrondi spécifiés dans la fiche société, et font l'objet éventuellement d'une ventilation analytique, si le module analytique est lui aussi activé. Ces écritures d'arrondi ne sont guère intéressantes, surtout en comptabilité analytique. Leur centralisation améliore grandement la lisibilité du grand-livre analytique.
ð Depuis la section – Jusqu'à la section. Indiquez l’intervalle de sections et sous-sections à traiter. Par défaut, le système propose d’imprimer toutes les sections et sous-sections.
ð Depuis le compte – Jusqu'au compte. Indiquez l’intervalle de comptes généraux à traiter. Par défaut, le système propose d’imprimer tous les comptes.
ð Depuis l’affaire – Jusqu'à l’affaire. Indiquez l’intervalle de codes affaires à traiter. Par défaut, le système propose d’imprimer toutes les affaires.
ð Restitution. Cette zone, située en partie droite en dessous du bouton Imprimer, n’est proposée que si vous avez activé la seconde devise de restitution au niveau de la fiche société. Vous avez le choix entre 2 formules possibles :
§
Devise de
référence. Ce sont les montants en devise de référence, écriture par
écriture, qui sont présentés.
§
Seconde devise
de restitution.. Tous les montants sont présentés en seconde devise
de restitution. Selon le mode de gestion choisi pour la seconde devise de
restitution, le traitement diffère. Dans le mode Seconde
devise mise à jour au niveau de chaque
écriture, avec garantie des équilibres, ce sont les montants
en seconde devise de restitution, écriture par écriture, qui sont présentés.
Dans le mode Seconde devise calculée par
conversion unitaire simple de chaque montant élémentaire, le système
convertit le montant, écriture par écriture, de la devise de référence vers la
seconde devise restitution. De ce fait, le grand-livre analytique présenté peut
faire apparaître des écarts débits-crédits, suite aux arrondis des conversions
unitaires que l’on cumule.
L’état imprimé présente les
écritures analytiques triées par section, sous-section, compte général et date.
On a des sous-totaux pour chaque compte, sous-section et section.
De plus, pour chaque section,
le système recalcule des sous-totaux par section et compte général, toutes
sous-sections confondues. On retrouve également cette totalisation par compte
général en fin d'état, toutes sections confondues.
Cette procédure permet
d'éditer le grand-livre analytique par affaire. Elle est accessible depuis le
menu Edition/Etats
analytiques/Grand-livre par affaire.
L'édition du grand-livre se
fait par affaire, section et sous-section analytique, compte général et date.
Lors de l'appel de la
procédure, il y a affichage d'un écran de saisie des paramètres d'édition. Cet
écran est composé des zones suivantes :
ð De la date du – A la date du. Choisissez grâce à ces deux zones la période que vous voulez traiter.
ð De l'affaire – A l'affaire. Indiquez l’intervalle de codes affaires à traiter. Par défaut, le système propose d’imprimer toutes les affaires.
ð Restitution. Cette zone, située en partie droite en dessous du bouton Imprimer, n’est proposée que si vous avez activé la seconde devise de restitution au niveau de la fiche société. Vous avez le choix entre 2 formules possibles :
§
Devise de
référence. Ce sont les montants en devise de référence, écriture par
écriture, qui sont présentés.
§
Seconde devise
de restitution.. Tous les montants sont présentés en seconde devise
de restitution. Selon le mode de gestion choisi pour la seconde devise de
restitution, le traitement diffère. Dans le mode Seconde
devise mise à jour au niveau de chaque
écriture, avec garantie des équilibres, ce sont les montants
en seconde devise de restitution, écriture par écriture, qui sont présentés.
Dans le mode Seconde devise calculée par
conversion unitaire simple de chaque montant élémentaire, le système
convertit le montant, écriture par écriture, de la devise de référence vers la
seconde devise restitution. De ce fait, le grand-livre analytique présenté peut
faire apparaître des écarts débits-crédits, suite aux arrondis des conversions
unitaires que l’on cumule.
L’état imprimé présente les
écritures analytiques triées par affaire, section/sous-section, compte général
et date. On a des sous-totaux pour chaque compte, section/sous-section et
affaire.
Il s'agit là d'une procédure qui regroupe 3 états de contrôle, lesquels permettent de s'assurer de la cohérence globale de la comptabilité analytique par rapport à la comptabilité générale.
Cette procédure est accessible depuis le menu Edition/Etats analytiques/Etats de contrôle analytique.
L'écran de saisie des paramètres permet de lancer au choix l'un ou l'autre de ces états :
ð Différences de ventilation entre compta générale et compta analytique. Cet état compare, pour chaque écriture de comptabilité générale mouvementant une classe de comptes définie comme étant gérée en comptabilité analytique, le montant de l'écriture en comptabilité générale par rapport à la somme des lignes de la ventilation analytique saisie pour cette même écriture. Il signale toute anomalie rencontrée.
ð Ecritures analytiques sans correspondance en compta générale. Cet état liste des écritures présentes en comptabilité analytique et n'ayant pas de correspondance en comptabilité générale. C'est le cas notamment de toutes les OD purement analytiques. Pour éviter donc que toutes ces OD analytiques soient recensées sur cet état, on peut indiquer quels sont les codes des journaux réservés à ces OD analytiques. Rappel : dans la saisie des OD analytiques décrite au paragraphe 20.3, il est indiqué de saisir de préférence toutes les OD analytiques sur des journaux réservés à cette seule fin, journaux sur lesquels on ne saisira pas d'écritures en comptabilité en générale. En tout état de cause, si des OD purement analytiques apparaissent sur cet état, leur somme doit être toujours équilibrée débit-crédit.
ð Ecritures de compta générale ventilées à tort en analytique. Cet état liste les écritures de comptabilité générale comportant une ventilation analytique alors que, compte-tenu des classes de compte définies comme étant gérées en analytique, elles ne devraient faire l'objet d'aucun ventilation.
Par le menu Fichier/Imprimer/Paramètres
analytiques, vous pouvez
imprimer la table des sections et sous-sections, ainsi que la table des
affaires.
Nota : ce module
Gestion budgétaire n’est pas encore disponible dans la version 2.05 du logiciel
qui est livrée à ce jour. Il devrait l’être avant la fin de l’année 2000.
Un module Gestion
budgétaire est offert dans LDCompta ; il présente les fonctionnalités suivantes :
þ Saisie des éléments budgétés par compte général et/ou auxiliaire, avec ventilation mensuelle et ventilation analytique ;
þ Possibilité d'utiliser des tables de ventilation mensuelle et analytique ;
þ Possibilité de saisir plusieurs versions du budget. Chaque version est enregistrée dans un tableau budgétaire.
þ Paramétrage des éditions budgétaires (balances budgétaires), permettant notamment de lister le budget par compte général ou par section analytique, avec des niveaux de regroupement paramétrables ;
þ Liens avec le module Bilan et compte de résultat, permettant ainsi de faire apparaître les éléments budgétés sur le bilan ou le compte de résultat.
Un tableau budgétaire permet
d'enregistrer, compte par compte, des montants budgétés. Il est possible de
définir plusieurs tableaux budgétaires, ce qui permet par exemple de mémoriser
plusieurs versions de budget. La gestion de ces tableaux budgétaires est
accessible par le menu Traitement/Gestion budgétaire/Définition des tableaux budgétaires.
Un tableau budgétaire est
caractérisé par :
ð un libellé de 25 caractères maximum
ð un type de tableau. Les types possibles sont :
§ Saisi. Le tableau contiendra des éléments budgétés, qui seront saisis.
§ Réalisé. Le tableau contiendra des éléments de type réalisé, qui seront extraits de la comptabilité générale et analytique.
ð Une option Détail des auxiliaires. Si celle ci est activée, le tableau sera détaillé par compte auxiliaire. Sinon, le tableau ne contiendra par le détail des comptes auxiliaires, mais seulement le total de chaque compte collectif. Il est possible dans tous les cas de saisir des éléments budgétés directement sur le compte collectif. Ce code est surtout utilisé pour un tableau de type réalisé, pour déterminer si, lors de la mise à jour du tableau, il faut extraire les informations pour chaque compte auxiliaire, ou si l'on se contente du compte collectif.
ð Une option Ventilation analytique. Si cette option est activée, le tableau comportera une ventilation analytique, pour chaque compte général géré en comptabilité analytique (La définition des classes de comptes gérées en comptabilité analytique est celle utilisée dans le module "Comptabilité analytique"). Sinon, le tableau ne comportera aucune ventilation analytique.
ð La période concernée. La période doit être saisie sous la forme Mois et Année début, Mois et Année fin.
Il est possible de créer un
tableau par copie d'un tableau existant. Dans ce cas, les données contenues
dans le tableau copié sont également dupliquées dans le tableau résultant de la
copie. Cela permet de créer une nouvelle version de budget à partir d'une
version déjà saisie.
Les différentes éditions
budgétaires qu'il est possible de réaliser à partir de ce module doivent
toutes être paramétrées sous la forme d'états budgétaires. La gestion de
ces états budgétaires est accessible par le menu Traitement/Gestion budgétaire/Définition des états
budgétaires.
Un état budgétaire est
toujours composé de 2 colonnes pour le N° de compte et le libellé du compte,
et de 5 colonnes dans lesquelles on peut faire apparaître au choix :
soit un tableau budgétaire de type saisi ou réalisé
soit la différence entre deux autres colonnes
soit la différence exprimée en pourcentage entre deux autres colonnes.
On peut définir autant d'états
que nécessaire. La définition d'un état est composée des éléments suivants :
ð Le libellé ou titre de l'état, sur 50 caractères maximum
Pour chacune des 5 colonnes de
l'état :
ð l'intitulé de la colonne, sous la forme de deux zones de 12 caractères. Ces zones figureront en-tête de colonne lors de l'édition de l'état ;
ð Le code tableau à faire apparaître dans la colonne, et la période à extraire dans ce tableau. La période choisie doit être incluse dans la période définie pour le tableau choisi ;
ð Le code calcul retenu pour la colonne. Ce code calcul peut prendre les valeurs :
§ Ecart : calcul de l'écart entre 2 colonnes
§ Pourcentage : calcul de l'écart entre 2 colonnes, exprimé sous la forme d'un pourcentage.
Le code calcul doit être suivi des n° de colonnes à utiliser comme opérande du calcul. Pour chaque colonne, il faut indiquer soit un code tableau et la période à extraire, soit un code calcul et les n° de colonnes opérandes. Il est possible également de laisser toutes les zones à blanc pour une colonne donnée, si vous n'avez pas l'usage de toutes les colonnes.
ð L'ordre de présentation. Celui-ci peut être :
§
Par compte
général, compte auxiliaire et section
§ Par section, compte général et compte auxiliaire.
En fonction de l'ordre de présentation qui est choisi, il faut ensuite spécifier le niveau de détail requis. Si l'ordre de présentation est Par compte général, compte auxiliaire et section, vous avez à déterminer :
§ Le niveau de détail par compte général. 3 valeurs possibles (Les classes de comptes sont celles définies dans le plan comptable ; c’est la même notion que celle utilisée pour créer des niveaux de totalisation sur la balance générale) :
·
Détail des comptes et totaux par classe
·
Détail des comptes uniquement
·
Totaux par classe uniquement.
§ Le niveau de détail des comptes auxiliaires. Dans le cas où les tableaux choisis comportent le détail des comptes auxiliaires, il est tout de même possible au moment de l'édition de masquer ce niveau de détail en désactivant cette option.
§ Le niveau de détail des sections analytiques. Activez cette option si vous souhaitez imprimer le détail par section analytique pour chaque compte général.
Si l'ordre de présentation est Par section, compte général et compte auxiliaire, vous avez à déterminer :
§ Le niveau de détail par section analytique (les classes de sections correspondent ici aux 2 premiers caractères du code section constitué de 3 à 6 positions). 3 valeurs possibles :
·
Détail des sections et totaux par classe
·
Détail des sections uniquement
·
Totaux par classe uniquement.
§ Le niveau de détail par compte général. 3 valeurs possibles (Les classes de comptes sont celles définies dans le plan comptable ; c’est la même notion que celle utilisée pour créer des niveaux de totalisation sur la balance générale) :
·
Détail des comptes et totaux par classe
·
Détail des comptes uniquement
·
Totaux par classe uniquement.
ð La fourchette de sélection. La sélection se fait soit sur les comptes généraux si vous avez demandé une présentation par compte général, soit sur les sections analytiques si vous avez demandé une présentation de type par section analytique.
Ces tables de ventilation
mensuelle vont permettre d'accélérer la saisie du budget. En effet, le montant
budgété de chaque compte général doit être ventilé mois par mois. Si vous ne
donnez aucune indication particulière, cette ventilation se fera de façon
forfaitaire, un douzième du montant annuel sur chaque mois, avec arrondi sur
le dernier mois. Il est cependant possible de faire une autre répartition, soit
en saisissant le détail mois par mois (en montant ou en pourcentage), soit en
indiquant le code d'une table de ventilation mensuelle. Le montant annuel est
alors immédiatement ventilé en fonction des indications données dans la table
choisie.
La gestion des tables de
ventilation mensuelle est accessible par le menu Traitement/Gestion budgétaire/Tables de ventilation
mensuelle.
Une table de ventilation
mensuelle est composée de :
ð un libellé
ð douze valeurs exprimées en pourcentage, correspondant aux douze mois de l'année. La somme de ces douze valeurs doit obligatoirement être égale à 100.
Il est possible de créer
plusieurs tables de ventilation mensuelles, ce qui permet d'utiliser plusieurs
règles de répartition en fonction du type de charge ou de produit par exemple.
Ces tables de ventilation
analytique vont permettre d'accélérer la saisie du budget. Le mode
d'utilisation de ces tables est le même que celui défini pour les tables de
ventilation mensuelle. Chaque fois qu'une charge ou qu'un produit doit être
ventilé sur une ou plusieurs sections analytiques, il est possible de le faire
soit en saisissant le détail section par section (en montant ou en
pourcentage), soit en indiquant le code d'une table de ventilation analytique.
Le montant annuel est alors immédiatement ventilé en fonction des indications
données dans la table choisie.
La gestion des tables de
ventilation analytique est accessible par le menu Traitement/Gestion budgétaire/Tables de ventilation
analytique.
Remarque : les tables utilisées dans ce module
budgétaire sont les mêmes tables que celles pouvant être utilisées par ailleurs
en comptabilité analytique, pour ventiler une charge ou un produit en saisie
d’écritures par pièce par exemple.
Une table de ventilation
analytique est composée de :
ð un libellé
ð une liste de sections analytiques, avec pour chaque section un pourcentage. La somme des pourcentages indiqués dans la liste doit être égale à 100.
Il est possible de créer
autant de tables de ventilation analytique que nécessaire.
La saisie du budget se fait
par compte général ou auxiliaire. Cette saisie est accessible depuis le menu Traitement/Gestion budgétaire/Saisie
du budget.
Un premier écran permet de
sélectionner le tableau budgétaire à mettre à jour. Ce tableau doit être de
type saisi. Il n'est pas possible d'utiliser la procédure de saisie du
budget sur un tableau de type réalisé. Après avoir sélectionné le
tableau, l'ordinateur affiche la liste des comptes généraux et auxiliaires
déjà budgétés dans ce tableau. Il est possible :
þ de modifier le budget sur un compte, par le bouton Modifier ;
þ de supprimer le budget sur un compte, par le bouton Supprimer ;
þ de budgéter un nouveau compte, par le bouton Créer.
Lors de la création du budget
pour un compte, vous devez indiquer :
ð le n° du compte général ou auxiliaire à budgéter ;
ð le montant annuel budgété, et le sens (Débit-Crédit) ;
ð le code de la table de ventilation mensuelle à utiliser pour répartir le montant annuel sur les douze mois de l'année. Si aucun code n'est fourni, la ventilation sera forfaitaire, un douzième par mois.
ð si le compte général supporte une ventilation analytique, et si le tableau budgétaire en cours de saisie supporte lui-aussi une ventilation analytique, le code de la table de ventilation analytique à utiliser pour répartir le montant budgété en analytique. Si aucune table n'est indiquée, la répartition devra être saisie section par section.
Une fois ces indications
fournies, un écran de saisie de la ventilation mensuelle est proposé. Cet
écran fait apparaître la répartition du montant annuel mois par mois, en
montant et en pourcentage. Cette répartition est pré-affichée compte-tenu des
indications fournies sur l'écran précédent (Table de ventilation mensuelle,
ou Répartition au douzième), mais elle est encore modifiable à ce stade. Par
défaut, la saisie se fait dans la colonne Montant.
Il est possible, par le bouton Pourcentage, de saisir
dans la colonne Pourcentage. Chaque fois
que l'on appuie sur la touche Entrée, les pourcentages
sont recalculés en fonction des montants saisis (ou les montants sont
recalculés en fonction des pourcentages saisis si l'on a demandé une saisie en
pourcentage). La somme des montants et pourcentages est également recalculée.
Il est possible de redemander
une ventilation en fonction d'une table pré-enregistrée. Il suffit pour cela de
renseigner la zone Ventilation mensuelle de
cet écran et d'appuyer sur Entrée. Le montant annuel
est alors re-ventilé en fonction des pourcentages inscrits dans la table
choisie. La sortie de cet écran se fait en appuyant sur la touche Entrée sans avoir apporté aucune modification sur
l'écran, et à condition que la somme des montants saisis soit égale au montant
annuel saisi sur l'écran précédent (ou que la somme des pourcentages saisis
soit égale à 100 si l'on a demandé une saisie en pourcentage).
Un troisième écran de saisie
permet de donner la ventilation analytique du montant budgété. Cet écran n'est
présenté que pour les comptes supportant une ventilation analytique, et à
condition que le tableau budgétaire en cours de saisie supporte lui-aussi des
ventilations analytiques. La répartition du montant doit être faite sur une ou
plusieurs sections analytiques, en faisant appel éventuellement à une table de ventilation analytique pré-enregistrée.
Le mode de fonctionnement de cet écran est identique à celui de l'écran
précédent, permettant de saisir la ventilation mensuelle.
Il faut noter que la
ventilation mensuelle sera faite pour chaque section en tenant compte des pourcentages
de répartition mensuels indiqués sur l'écran précédent pour le compte général
ou auxiliaire.
La modification d'un budget
peut se faire de trois façons distinctes :
1)
Pas de modification
du montant annuel sur le premier écran, seule la répartition mensuelle (ou
analytique) est modifiée sur l'écran 2 (ou l'écran 3) ;
2)
Modification du
montant annuel sur le premier écran. Il y alors re-ventilation de ce montant
annuel en tenant compte des indications portées sur ce premier écran. 2 cas
sont possibles : soit on indique une table de ventilation, le montant est
alors re-ventilé en fonction de cette table ; soit on n'indique pas de table de
ventilation, le nouveau montant est alors ventilé en tenant compte des
pourcentages de répartition qui avaient été utilisés pour l'ancien montant.
3)
Pas de modification
du montant annuel sur le premier écran, mais modification de l'un ou plusieurs
des montants mensuels sur l'écran 2, de sorte que la somme des montants
mensuels soit différente du montant annuel. Un message d'erreur est alors émis,
mais il est possible de forcer le montant annuel à ce stade pour le rendre égal
à la somme des montants mensuels saisis. Ce procédé permet de modifier le
budget pour un ou plusieurs mois, sans affecter les autres mois.
Cette procédure permet de
charger un tableau budgétaire avec des données réalisées en provenance
de la comptabilité générale et analytique. Elle est accessible par le menu Traitement/Gestion
budgétaire/Initialisation d'un tableau réalisé.
Lors du lancement de cette
procédure, vous devez indiquer :
ð le code du tableau à mettre à jour. Le tableau choisi doit être de type réalisé. Un tableau de type saisi ne peut être utilisé à ce stade.
ð la période à extraire. La période doit être indiquée sous la forme Mois et année début, et Mois et Année fin. La période choisie doit être comprise dans l'exercice comptable en cours.
ð la fourchette de comptes généraux à traiter. Cette fourchette de sélection est facultative. Elle permet de limiter l'extraction aux classes de comptes 6 et 7 par exemple, si ces classes sont les seules à être traitées en gestion budgétaire.
Si le tableau à mettre à jour
contient déjà des données, une fenêtre apparaît, vous demandant de choisir
entre :
§ Ajouter les nouvelles données extraites aux données déjà contenues dans le tableau ;
§ Remplacer les données du tableau par les nouvelles données extraites.
Le procédé d'ajout de données
à un tableau existant permet d'alimenter un tableau réalisé mois par mois, et ce
même au travers des clôtures d'exercice. L'exercice budgété peut
ainsi être décalé par rapport à l'exercice comptable.
Cette procédure permet de
soumettre en traitement par lot l'édition d'un état budgétaire défini
préalablement (voir ci-avant le paragraphe Définition des états budgétaires. Elle est accessible par le menu Traitement/Gestion budgétaire/Edition
des balances budgétaires
Un premier écran permet de
sélectionner l'état à imprimer. Suite à cette sélection, un deuxième écran
rappelle les caractéristiques principales de l'état :
ð le titre de l'état
ð les intitulés des colonnes définies, ainsi que les périodes traitées dans chacune des colonnes correspondant à un tableau budgétaire.
Ces données sont modifiables à
ce stade. Toute donnée modifiée sera immédiatement enregistrée au niveau de la
définition de l'état. En revanche, il n'est pas possible de modifier ici la
forme elle-même de l'état, c'est à dire le nombre de colonnes de l'état et le
type de données manipulées dans chaque colonne (Code tableau, Code calcul...).
Les modifications de la forme de l'état doivent être faites par la procédure de
définition des états budgétaires.
Un troisième écran présente
les autres caractéristiques de l'état (Ordre de présentation, Niveaux de
détail), et permet de modifier la fourchette de comptes (ou de sections) à
traiter. Ces valeurs sont pré-affichées à partir de celles enregistrées dans la
définition de l'état. Si vous modifiez une ou plusieurs de ces valeurs sur cet
écran, les valeurs corrigées seront prises en compte pour l'état que vous
soumettez, mais ne seront pas sauvegardées dans la définition de l'état. Lors
de la prochaine soumission, vous retrouverez donc les valeurs enregistrées initialement
dans la définition de l'état.
Le module Bilan et compte de résultat est interfacé avec le module Gestion budgétaire. Cet interface vous permet de faire apparaître,
dans un bilan ou un compte de résultat, des éléments budgétés.
Un bilan ou un compte de
résultat est traditionnellement constitué de deux colonnes principales :
l'exercice en cours
l'exercice précédent.
Il est possible d'utiliser
chacune de ces deux colonnes pour faire apparaître les données contenues dans
un tableau budgétaire. On peut ainsi avoir toutes les combinaisons suivantes (à
titre d'exemple) :
Comparaison Exercice en cours / Exercice précédent
Comparaison Exercice en cours / Budget exercice en cours
Comparaison Budget exercice en cours / Budget exercice précédent.
La procédure permettant
d'éditer le bilan et le compte de résultat, à partir
d'éléments réalisés ou budgétés, est décrite en détail au paragraphe 10.3.
La notion de lot d’écritures est présentée au paragraphe 2.2.
La première règle essentielle dans LDCompta est qu’un lot d’écritures doit toujours être parfaitement équilibré débit-crédit. Cela est normalement garanti par toutes les procédures standard du progiciel.
Si l’on a un doute sur l’intégrité de la base de données comptables suite à une coupure de courant par exemple, la première chose à faire consiste donc à s’assurer de l’équilibre de l’ensemble des lots.
Pour cela, lancez cette procédure depuis le menu Outils/Vérification de l'équilibre des lots.
Si tous les lots sont parfaitement équilibrés, vous devez obtenir, au bout de quelques minutes, le message :
Aucune anomalie n'a été
détectée ; tous les lots sont équilibrés.
Voulez vous quand même imprimer
la liste de contrôle ?
Vous pouvez dans ce cas répondre Non.
Si au contraire le système a détecté un ou plusieurs lots déséquilibrés, la liste des lots en anomalie s’imprime.
Le contrôle de l’équilibre des lots se fait toujours dans la devise de référence de LDCompta, et éventuellement dans la seconde devise de restitution si celle-ci a été activée en mode Seconde devise mise à jour au niveau de chaque écriture, avec garantie des équilibres.
Il n’est pas possible de décrire ici comment rétablir les lots signalés en erreur. Il s’agit d’une situation exceptionnelle qui doit examinée au cas par cas. Contactez votre société de services pour connaître la marche à suivre.
La deuxième règle essentielle relative à l’intégrité d’un dossier comptable, après l’équilibre des lots évoqué au paragraphe précédent, concerne l’équilibre des lettrages.
Les lettrages doivent toujours être équilibrés ; en cas de lettrage partiel, le solde de chaque lettrage partiel observé dans l’historique comptable doit correspondre exactement au solde enregistré dans le fichier des lettrages partiels (fichier CPTLTP). En effet, selon les traitements, on utilise tantôt les écritures lettrées partiellement, tantôt le fichier des lettrages partiels. Il est donc essentiel que les soldes correspondent parfaitement.
Si l’on a un doute sur l’intégrité de la base de données comptables suite à une coupure de courant par exemple, le contrôle de l’équilibre des lettrages doit donc être effectué.
Pour cela, lancez cette procédure depuis le menu Outils/Vérification de l'équilibre du lettrage.
Si tous les lettrages sont parfaitement équilibrés, vous devez obtenir, au bout de quelques minutes, le message :
Aucune anomalie de lettrage n'a
été détectée ;
Voulez vous quand même imprimer
la liste de contrôle ?
Vous pouvez dans ce cas répondre Non.
Si au contraire le système a détecté un ou plusieurs lettrages déséquilibrés, la liste des lettrages erronés s’imprime. Pour chaque lettrage, on trouve notamment le N° du compte concerné, et le code et la date de lettrage en question.
Le plus simple pour rétablir une situation correcte est de procéder au délettrage de tous les lettrages signalés sur cette liste. La procédure permettant le délettrage est présentée au paragraphe 7.1. Le lettrage étant déséquilibré, le délettrage n’est normalement pas possible ; vous pouvez toutefois le forcer si vous disposez d’un niveau d’accès de niveau Administrateur.
Le contrôle de l’équilibre des lettrages se fait toujours dans la devise de référence de LDCompta, et éventuellement dans la seconde devise de restitution si celle-ci a été activée en mode Seconde devise mise à jour au niveau de chaque écriture, avec garantie des équilibres.
En plus du contrôle de l’équilibre des lettrages, la procédure réalise un contrôle de cohérence entre les dates de lettrages et les dates comptables des écritures lettrées. L’objectif est de s’assurer qu’en aucun cas la date de lettrage n’est supérieure à la date comptable de l’écriture lettrée. En effet, un tel lettrage pourrait provoquer une anomalie lors de la clôture annuelle. En tout état de cause, pour chaque lettrage effectué, la date de lettrage utilisée par le système est la date comptable la plus grande parmi toutes les écritures mises en jeu par le lettrage.
LDCompta gère de façon transparente pour l'utilisateur
des écritures de centralisations des comptes auxiliaires dans les comptes collectifs. Ces écritures sont tenues à jour
automatiquement au fil des saisies d'écritures. Cependant, il se peut que,
suite à un dysfonctionnement du logiciel ou du matériel, ces écritures de
centralisation soient erronées. Cela se traduit par un écart entre la ligne de
totalisation générale de la balance clients ou fournisseurs d'une part, et les
montants figurant sur la balance générale pour les comptes collectifs
correspondants d’autre part.
Dans ce cas, il vous faudra
lancer cette procédure de re-calcul des écritures de centralisation, de façon à
corriger ces écarts.
Cette procédure est accessible
par le menu Outils/Recalcul des comptes collectifs.
Attention : aucun utilisateur ne doit être
actif dans LDCompta pendant toute la durée du traitement.
Une fois le traitement achevé, une fenêtre vous
informe de la bonne fin du re-calcul.
Une procédure de ré-indexation des fichiers est disponible dans LDCompta, sur le menu Outils/Ré-indexation des fichiers.
Cette procédure peut être utilisée si on rencontre un problème de gestion des fichiers d’index dans la base de données du progiciel comptable, suite à une coupure de courant ou tout autre incident. Ainsi, si vous avez des doutes quant à l’intégrité des fichiers d’index de la base de données, nous vous conseillons de lancer une ré-indexation de tous les fichiers, ce qui garantit l’élimination de tous les problèmes pouvant résulter de fichiers d’index endommagés.
Attention : aucun utilisateur ne doit être actif en comptabilité pendant toute la durée du traitement de ré-indexation. De plus, si vous avez des fichiers volumineux (plusieurs centaines de milliers d’écritures comptables par exemple), la durée de ce traitement peut être conséquente (jusqu’à plusieurs heures).
Lors du lancement de cette option, une première fenêtre vous demande si vous voulez voir afficher les nombres d’enregistrements actifs et supprimés pour chaque fichier. En règle générale, on répond Oui dans cette fenêtre. Toutefois, sachant que le système utilise justement les fichiers d’index pour déterminer ces nombres d’enregistrements, si un fichier d’index est endommagé, le simple fait de vouloir afficher ces données va provoquer le plantage de l’application. Si tel est le cas, il vous faut donc répondre Non pour pouvoir quand même accéder à l’écran suivant et déclencher la ré-indexation.
Une fois cette fenêtre refermée, le système affiche la liste de tous les fichiers. Vous pouvez demander soit la ré-indexation de tous les fichiers, soit de façon sélective fichier par fichier. Cette dernière formule est préférable. Pour ré-indexer de façon sélective, choisissez l’option le ou les fichiers sélectionnés ci-dessous, et sélectionnez les fichiers désirés dans la liste. Une sélection multiple est possible en utilisant les touches Majuscule (pour étendre la sélection) ou Ctrl (pour ajouter à la sélection).
Le type de ré-indexation avec récupération de la place des enregistrements supprimés doit être préféré dans la plupart des cas.
Lorsque vous validez l’écran par OK, la ré-indexation de chaque fichier sélectionné s’exécute ; une jauge de progression s’affiche pour chacun de ces fichiers.
LDCompta vous permet de gérer vos propres états et requêtes développés respectivement avec les outils WDETAT et WDQBE de PCSOFT. Ces outils sont disponibles soit dans la version Développeur (licence complète de Windev) soit dans la version Utilisateur (WDETAT utilisateur et WDQBE utilisateur).
LDCompta est livré avec le projet LDCPTUTI permettant de développer et de tester vos états personnalisés dans l’environnement de la comptabilité.
Pour que WDETAT puisse accéder aux fichiers de LDCompta, vous devez avoir installé la description des fichiers lors de l’installation du logiciel. Si cela n’a pas été fait, réinstallez LDCompta en sélectionnant cette option.
Pour créer un nouvel état,
· Lancer WDETAT
· Ouvrez un projet par Fichier/Ouvrir/Projet et sélectionnez le projet LDCPTUTI.WDP dans le répertoire des programmes de LDCompta (Ldsystem\Program\Compta)
· Créez votre état (reportez-vous à la documentation Générateur d’états et de requêtes de PCSOFT pour plus d’informations).
· Pour tester l’état, cliquez sur « GO » dans la barre d’outils
· Une première fenêtre s’affiche et vous permet d’indiquer vos préférences d’édition (aperçu pleine page ou détaillé, édition sur l’imprimante par défaut)
· La seconde fenêtre vous demande de vous identifier et vous permet de sélectionner la société comptable sur laquelle vous souhaitez faire votre test. L’utilisateur et la société sélectionnés par défaut sont ceux utilisés lors de la dernière ouverture de session dans LDCompta. Si vous ne souhaitez pas voir apparaître systématiquement cette fenêtre, choisissez l’option Outils/Modifier la ligne de commande dans le menu de WDETAT et saisissez dans la ligne de commande, le code de la société comptable à lancer automatiquement. (ex : « LDZ » pour tester sur la société Démo).
· Votre état terminé, enregistrez le dans un répertoire à définir par vos soins (par exemple Ldsystem\Fichiers\Compta\Etats et requêtes). Prenez garde à bien centraliser tous vos états utilisateurs et à les sauvegarder régulièrement.
Pour que WDQBE puisse accéder aux fichiers de LDCompta vous devez avoir installé la description des fichiers lors de l’installation du logiciel. Si cela n’a pas été fait, réinstallez LDCompta en sélectionnant cette option.
Pour créer une nouvelle requête,
· Lancer WDQBE
· Sélectionnez une analyse par Fichier/Analyse de travail… et choisissez l’analyse LDCptv2 du répertoire des programmes (Ldsystem\Program\Compta)
· Créez votre requête (reportez-vous à la documentation Générateur d’états et de requêtes de PCSOFT pour plus d’informations).
· Pour tester la requête, cliquez sur « GO » dans la barre d’outils.
· WDQBE vous demande de localiser le fichier s’il en trouve plusieurs. Sélectionnez le fichier dans le répertoire de la société désirée.
· Votre requête terminée, enregistrez la dans un répertoire bien défini (par exemple Ldsystem\Fichiers\Compta\Etats et requêtes). Prenez garde à bien centraliser toutes vos requêtes utilisateurs et à les sauvegarder régulièrement.
Pour lancer vos états et requêtes à partir de LDCompta, sélectionnez dans le menu l’option Edition/Etats et requêtes utilisateurs. La fenêtre vous propose de gérer votre liste d’états et de requêtes personnalisée.
Pour ajouter une description d’état utilisateur dans la liste,
· Cliquez sur l’onglet Edition
· Rendez disponible la mise à jour des listes en appuyant sur Alt+F1
· Cliquez sur Créer, renseignez un libellé compréhensible pour l’utilisateur et sélectionnez votre état (fichier *.WDE)
Pour ajouter une description de requête utilisateur dans la liste,
· Cliquez sur l’onglet Requête
· Rendez disponible la mise à jour des listes en appuyant sur Alt+F1
· Cliquez sur Créer, renseignez un libellé compréhensible pour l’utilisateur et sélectionnez votre requête (fichier *.QBE)
Remarque : Toutes les descriptions sont enregistrées dans un répertoire Etats et requêtes dans le répertoire courant des fichiers de LDCompta (Exemple : Ldsystem\Fichiers\Compta\Etats et requêtes)
Pour lancer vos états et requêtes à partir de LDCompta, sélectionnez dans le menu l’option Edition/Etats et requêtes utilisateurs.
Pour imprimer un état utilisateur,
· Cliquez sur l’onglet Edition.
· Sélectionnez l’état dans la liste.
· Cliquez sur Imprimer.
· Une fenêtre standard d’édition s’ouvre vous permettant de choisir l’imprimante et d’obtenir un aperçu avant impression.
Pour exécuter une requête utilisateur,
· Cliquez sur l’onglet Requête.
· Sélectionnez la requête dans la liste.
· Cliquez sur Exécuter
· Une fenêtre affiche le résultat de la requête.
· Par l’option Fichier/Imprimer…, vous pouvez redéfinir la police du caractère, saisir un commentaire, définir l’orientation, imprimer ou non des fonds de ligne et des compteurs de rupture.
· Par l’option Fichier/Vers le presse-papiers…, vous pouvez copier le résultat de la requête avec sélection des colonnes.
Cette procédure permet d’exporter les données de n’importe quelle fichier de la base de données du progiciel comptable dans un fichier au format texte, ce dernier pouvant ensuite être relu par un logiciel de type tableau par exemple.
La procédure est accessible par le menu Outils/Conversion de données en format texte.
Le principe est de définir un scénario, qui donne toutes les options de conversion d’un fichier donné. On dispose pour cela d’un assistant vous permettant de construire le scénario en répondant à une série de questions. Une fois le scénario défini, on peut l’enregistrer de façon à pouvoir le ré-exécuter autant de fois que nécessaire.
Lors du lancement de la procédure de conversion, vous devez tout d’abord choisir entre 3 options :
§ Nouveau scénario. Cette option permet de créer et enregistrer un nouveau scénario, tel que cela est décrit au paragraphe suivant.
§ Modifier un scénario existant. Cette option permet de modifier un scénario déjà enregistré ; une fois le scénario à modifier choisi dans la liste qui s’affiche en partie basse de la fenêtre, on procède comme lors de la création d’un scénario, mais toutes les données du scénario sont affichées en fonction de ce qui avait été défini initialement pour celui-ci.
§ Exécuter un scénario. Cette option permet de ré-exécuter un scénario déjà enregistré ; il suffit de choisir le scénario dans la liste qui s’affiche en partie basse de la fenêtre, et de cliquez sur le bouton Suivant. On arrive ainsi directement sur la dernière étape de création/modification d’un scénario, étape permettant l’exécution du scénario en cliquant sur le bouton Terminer.
Choisissez le fichier à convertir dans la liste qui est proposée, et cliquez sur Suivant.
Choisissez la clé de parcours du fichier parmi celles qui vous sont proposées.
Pour sélectionner les données à convertir, vous pouvez ensuite :
þ Soit faire une sélection sur la clé choisie précédemment, en renseignant les zones Depuis la valeur de clé et Jusqu’à la valeur de clé. Les valeurs de clé doivent être saisies entre guillemets (quotte double, sous le chiffre 3 du clavier), dès lors qu’il s’agit de clés de type alphanumérique. La plupart des clés sont alphanumériques dans LDCompta, y compris les zones de type Date (à saisir sous la forme AAAAMMJJ).
þ Soit faire une sélection en indiquant simplement une condition de fin, par l’option Tant que <Condition>. Cette formule doit être utilisée lorsque la clé de parcours choisie est une clé composée, et que la condition de fin de sélection ne s’applique que sur une partie de cette clé composée. Prenons par exemple le cas du parcours des écritures comptables (fichier CPTHIS) sur la clé composée KHIS composée des zones CPTG, CPTA et DATE. Si on veut extraire les écritures pour un compte général donné, il faut indiquer le N° de compte souhaité à l’invite Depuis la valeur de clé (entre guillemets), et renseignez la condition de fin sous la forme CPTHIS.CPTG= " XXXXXX ", XXXXXX représentant le N° de compte souhaité.
þ Soit renseigner la condition de sélection en partie basse de la fenêtre. Cette condition de sélection s’applique à tous les enregistrements répondant au parcours établi à partir des données figurant en partie haute. Seuls les enregistrements vérifiant la condition indiquée seront transférés dans le fichier au format texte. Cette condition doit être saisie dans le langage propre à Windev. Par exemple, pour ne transférer que les écritures comptables du mois de janvier 2000, sachant que la date d’écriture correspond à la zone nommée DATE dans le fichier des écritures CPTHIS, on renseignera la condition ainsi :
CPTHIS.DATE >= "20000101" et CPTHIS.DATE <= "20000131"
Sélectionnez les différentes zones à porter dans le fichier texte en sortie. Pour procéder à une sélection multiple dans la liste des zones, utilisez les touches Majuscule pour étendre la sélection, ou Ctrl pour ajouter à la sélection. Vous pouvez aussi utiliser le bouton Tout sélectionner.
Cet écran présente la liste des zones sélectionnées à l’étape précédente. Pour chacune des zones, un formatage par défaut est proposé, en fonction du type et de la longueur de la zone dans la base de données comptable. Vous pouvez agir sur le format de la zone de la façon suivante :
þ Pour une zone de type texte, vous pouvez modifier la longueur de la zone qui sera présentée dans le fichier texte. Si vous agrandissez la zone, celle-ci sera complétée à droite par des espaces. Si vous la raccourcissez, les caractères de droite en surplus seront perdus.
þ Pour une zone de type numérique (réel double), vous devez choisir un format de type XXXX.Y, avec
§ XXXX Nombre de positions pour la partie entière
§ Y Nombre de positions pour la partie décimale.
Si vous souhaitez que la zone soit complétée à gauche par des zéros, faites précéder le nombre XXXX par le chiffre zéro (Exemple : 013.2).
Si vous ne voulez pas de décimales, indiquez 0 au nombre de positions décimales (Exemple : 7.0).
þ Pour une zone de type Date, choisissez un format parmi ceux-ci : AAAAMMJJ, AAMMJJ, JJMMAAAA, JJMMAA, AAAA/MM/JJ, JJ/MM/AAAA, AA/MM/JJ, JJ/MM/AA.
Indiquez le nom et l’emplacement du fichier texte. Par défaut, le système propose le même nom que le fichier comptable, avec l’extension .TXT. Il propose de placer ce fichier dans le répertoire temporaire choisi à l’installation du logiciel (en principe, C:\Windows\Temp). Si ce fichier existe déjà lors de l’exécution du scénario, vous pouvez décider d’ajouter les données en fin du fichier déjà existant, de remplacer le fichier existant après confirmation, ou de remplacer ce fichier systématiquement sans qu’il y ait envoi d’une fenêtre de confirmation.
Des options de formatage de ce fichier sont disponibles :
ð Destination du fichier. Choisissez l’option Windows (ANSI) si le fichier texte doit ensuite être relu par un autre logiciel Windows (tableur ou traitement de texte par exemple. Choisissez l’option DOS (OEM) si le fichier texte doit ensuite être relu par un logiciel fonctionnant sous DOS. La différence porte essentiellement sur le traitement des voyelles accentuées, qui diffère entre la norme ANSI Windows et OEM (DOS).
ð Séparateur de zones. Selon le logiciel avec lequel vous allez relire et traiter le fichier texte obtenu, choisissez le séparateur adéquat qui sera utilisé pour délimiter les zones dans chaque enregistrement du fichier texte. Si vous choisissez <Aucun>, les zones seront accolées les unes aux autres sans aucun séparateur. Pour relire facilement le fichier texte avec un logiciel de type tableau, nous vous conseillons d’utiliser le caractère Tabulation comme séparateur.
ð Séparateur décimal. Selon le logiciel avec lequel vous allez relire et traiter le fichier texte obtenu, choisissez le séparateur adéquat, le point décimal ou la virgule décimale.
ð Délimiteur des zones de type texte. Selon le logiciel avec lequel vous allez relire et traiter le fichier texte obtenu, vous pouvez demander à ce que les zones textes soient encadrées par un séparateur, qui peut être un guillemet simple ou double. En règle générale, il est préférable de ne pas utiliser de délimiteur pour les zones textes.
Si vous souhaitez ré-exécuter par la suite plusieurs fois ce scénario, il faut demander à ce que celui-ci soit sauvegardé. Pour cela, indiquer le nom du scénario. Vous pouvez utiliser un nom « long », contenant éventuellement des espaces. Par exemple, Export de la balance.
Chaque scénario est enregistré sous la forme d’un fichier portant le nom que vous avez indiqué et l’extension .sce, dans un sous-répertoire nommé scenario, sous-répertoire créé automatiquement dans le répertoire où sont stockées vos données comptables (en principe, C:\Ldsystem\Fichiers\Compta).
La définition du scénario est achevée. Cet écran récapitule les options que vous avez sélectionnés sur les écrans précédents.
Pour exécuter le scénario, cliquez sur le bouton Terminer. Si le fichier texte choisi en sortie existe déjà, et si vous avez demander à ce qu’il y ait confirmation avant remplacement, une fenêtre vous demande de confirmer l’effacement du fichier existant.
Durant la phase de constitution du fichier texte, une jauge de progression vous informe de l’avancement du traitement. Une fois le traitement achevé, le système vous indique le nombre d’enregistrements lus dans le fichier comptable (compte-tenu des limites imposées sur les clés à l’étape 2), et le nombre d’enregistrements ajoutés dans le fichier texte en sortie. Les deux nombres peuvent différer si vous avez indiqué une condition de sélection à l’étape 2.
Cette procédure permet de modifier n’importe quel fichier de données du progiciel comptable. Il faut bien savoir que la modification s’effectue ici sans aucun contrôle de cohérence des données modifiées.
L’usage de cette procédure doit donc être réservé à des
personnes confirmées. En tout état de cause, cette procédure ne devrait être
utilisée qu’après avoir pris conseil auprès de votre société de services.
La procédure est accessible par le menu Outils/Modification de données par lot.
Le principe est de définir un scénario qui regroupe tous les paramètres de la modification de fichier. On dispose pour cela d’un assistant vous permettant de construire le scénario en répondant à une série de questions. Une fois le scénario défini, on peut l’enregistrer de façon à pouvoir le ré-exécuter autant de fois que nécessaire.
Lors du lancement de la procédure, vous devez tout d’abord choisir entre 3 options :
§ Nouveau scénario. Cette option permet de créer et enregistrer un nouveau scénario, tel que cela est décrit au paragraphe suivant.
§ Modifier un scénario existant. Cette option permet de modifier un scénario déjà enregistré ; une fois le scénario à modifier choisi dans la liste qui s’affiche en partie basse de la fenêtre, on procède comme lors de la création d’un scénario, mais toutes les données du scénario sont affichées en fonction de ce qui avait été défini initialement pour celui-ci.
§ Exécuter un scénario. Cette option permet de ré-exécuter un scénario déjà enregistré ; il suffit de choisir le scénario dans la liste qui s’affiche en partie basse de la fenêtre, et de cliquez sur le bouton Suivant. On arrive ainsi directement sur la dernière étape de création/modification d’un scénario, étape permettant l’exécution du scénario en cliquant sur le bouton Terminer.
Choisissez le fichier à modifier dans la liste qui est proposée, et cliquez sur Suivant.
Choisissez la clé de parcours du fichier parmi celles qui vous sont proposées.
Pour sélectionner les données à traiter, vous pouvez ensuite :
þ Soit faire une sélection sur la clé choisie précédemment, en renseignant les zones Depuis la valeur de clé et Jusqu’à la valeur de clé. Les valeurs de clé doivent être saisies entre guillemets (quotte double, sous le chiffre 3 du clavier), dès lors qu’il s’agit de clés de type alphanumérique. La plupart des clés sont alphanumériques dans LDCompta, y compris les zones de type Date (à saisir sous la forme AAAAMMJJ).
þ Soit faire une sélection en indiquant simplement une condition de fin, par l’option Tant que <Condition>. Cette formule doit être utilisée lorsque la clé de parcours choisie est une clé composée, et que la condition de fin de sélection ne s’applique que sur une partie de cette clé composée. Prenons par exemple le cas du parcours des écritures comptables (fichier CPTHIS) sur la clé composée KHIS composée des zones CPTG, CPTA et DATE. Si on veut traiter les écritures pour un compte général donné, il faut indiquer le N° de compte souhaité à l’invite Depuis la valeur de clé (entre guillemets), et renseignez la condition de fin sous la forme CPTHIS.CPTG= " XXXXXX ", XXXXXX représentant le N° de compte souhaité.
þ Soit renseigner la condition de sélection en partie basse de la fenêtre. Cette condition de sélection s’applique à tous les enregistrements répondant au parcours établi à partir des données figurant en partie haute. Seuls les enregistrements vérifiant la condition indiquée seront traités. Cette condition doit être saisie dans le langage propre à Windev. Par exemple, pour ne traiter que les écritures comptables du mois de janvier 2000, sachant que la date d’écriture correspond à la zone nommée DATE dans le fichier des écritures CPTHIS, on renseignera la condition ainsi :
CPTHIS.DATE >= "20000101" et CPTHIS.DATE <= "20000131"
Cet écran présente la liste des zones du fichier sélectionné. Pour chacune des zones, vous pouvez indiquer une valeur. Cette valeur sera placée dans la zone correspondante de chaque enregistrement sélectionné compte tenu des données inscrites à l’étape précédente.
La valeur peut être :
þ soit une valeur fixe ; s’il s’agit d’une valeur alphanumérique, placez la entre guillemets,
þ soit le contenu d’une autre zone du fichier. Indiquer alors la zone d’origine sous la forme <Nom du fichier>.<Nom de la zone> ; par exemple : CPTHIS.DATE,
þ soit
n’importe quelle expression vérifiant la syntaxe du langage Windev. Par
exemple, si on veut placer la lettre A
sur le caractère le plus à gauche du N° de pièce (constitué de 7 caractères)
d’un ensemble d’écritures comptables préalablement sélectionnées, en regard de
la zone N° de pièce, on frappera
l’expression suivante : "A"+CPTHIS.NPIE[[2 à 7]]
Vous pouvez ne rien renseigner sur cet écran, si vous souhaitez par exemple supprimer les enregistrements sélectionnés, ou encore si vous préférez écrire en clair la séquence de mise à jour souhaitée, ce qui est possible à l’étape suivante.
Vous pouvez sur cet écran choisir le type de traitement à réaliser pour chaque enregistrement sélectionné compte tenu de ce que vous avez indiqué à l’étape 2 :
§ <Aucune mise à jour>. Dans ce cas de figure, c’est à vous d’indiquer explicitement le traitement à réaliser, soit à l’invite Traitement avant mise à jour, soit à l’invite Traitement après mise à jour.
§ Mise à jour de l’enregistrement. Le système exécute la mise à jour de l’enregistrement. Les valeurs indiquées à l’étape 3 sont donc reportées dans le fichier. Vous pouvez de plus indiquer des traitements complémentaires qui seront exécutés juste avant et juste après la mise à jour. Ces traitements doivent eux aussi être écrits en respectant la syntaxe du langage Windev.
§ Suppression de l’enregistrement. Le système supprime l’enregistrement. Vous pouvez de plus indiquer des traitements complémentaires qui seront exécutés juste avant et juste après la mise à jour
Enfin, vous pouvez demander à compter les enregistrements et confirmer avant mise à jour. Cela est préférable dans la plupart des cas. Ainsi, le système effectue un premier parcours des données et affiche le nombre d’enregistrements qui vont être modifiés ou supprimés. Si ce nombre vous convient, vous confirmez la mise à jour ; le système effectue alors un second parcours du fichier, en effectuant cette fois la mise à jour ou la suppression des enregistrements demandés.
Si vous souhaitez ré-exécuter par la suite plusieurs fois ce scénario, il faut demander à ce que celui-ci soit sauvegardé. Pour cela, indiquer le nom du scénario. Vous pouvez utiliser un nom « long », contenant éventuellement des espaces. Par exemple, Mise à jour N° pièce.
Chaque scénario est enregistré sous la forme d’un fichier portant le nom que vous avez indiqué et l’extension .scm, dans un sous-répertoire nommé scenario, sous-répertoire créé automatiquement dans le répertoire où sont stockées vos données comptables (en principe, C:\Ldsystem\Fichiers\Compta).
La définition du scénario est achevée. Cet écran récapitule les options que vous avez sélectionnés sur les écrans précédents.
Pour exécuter le scénario, cliquez sur le bouton Terminer. Si vous avez demandé une confirmation avant mise à jour à l’étape 4, une fenêtre vous demande de confirmer la mise à jour.
Durant la phase de mise à jour, une jauge de progression vous informe de l’avancement du traitement. Une fois le traitement achevé, le système vous indique le nombre d’enregistrements lus (compte-tenu des limites imposées sur les clés à l’étape 2), et le nombre d’enregistrements modifiés. Les deux nombres peuvent différer si vous avez indiqué une condition de sélection à l’étape 2.
LDCompta intègre une procédure vous permettant de connaître précisément les marges « incompressibles » propres à chaque imprimante. La présence de ces marges peut influer, dans certains cas, sur la présentation de certains états. En effet, la plupart des états livrés dans LDCompta sont conçues avec des marges logiques d’un centimètre. Si les marges physiques de l’imprimante sont supérieures à ces marges logiques, on peut rencontrer des problèmes d’impression : lignes tronquées, ou retours à la ligne intempestifs…
Pour connaître les marges physiques de votre imprimante, lancez cette procédure par l’option Outils/Autres outils/Connaître les marges d’une imprimante. Dans la fenêtre qui est proposée, choisissez l’imprimante et cliquez sur le bouton Imprimer. Le système présente en aperçu avant impression les marges de l’imprimante, sous la forme d’un cadre délimitant la zone « utile » de l’imprimante. L’imprimante ne peut en aucun cas imprimer en dehors du cadre qui est présenté.
Les largeur et hauteur de la zone utile sont également imprimées au centre de la feuille.
Le premier niveau de gestion des droits d’accès consiste à définir la liste des utilisateurs comptables, et à donner à chaque utilisateur des droits d’accès à une ou plusieurs des sociétés gérées par le progiciel comptable.
En effet, lorsque le logiciel LDCompta pour Windows est installé pour la première fois, un seul utilisateur nommé COMPTA est défini. A ce stade là, aucune gestion des droits d’accès n’est effectuée. Il est possible de définir de nouveaux utilisateurs, et tout nouvel utilisateur a accès à toutes les sociétés disponibles.
Pour mettre en place une véritable gestion des droits d’accès aux sociétés par utilisateur, on dispose de différentes tables.
La table des utilisateurs permet de définir tous les utilisateurs pouvant ouvrir une session dans le progiciel LDCompta.
A chaque utilisateur est associé un mot de passe. Ce mot de passe est le garant de toute la gestion des sécurités. Il importe donc de bien choisir son mot de passe, et de le tenir secret. Un mot de passe doit normalement être constitué d’au moins 6 caractères ; il faut éviter tout mot de passe trop facile à retrouver (nom ou prénom de l’utilisateur, date de naissance…).
Un utilisateur peut être défini en tant qu’administrateur de sécurité. Pour cela, il suffit de cocher la case correspondante en bas de la fenêtre de création modification d’un utilisateur.
Lorsqu’un utilisateur est défini en tant qu’administrateur de sécurité, il a accès implicitement à toutes les fonctions du progiciel, pour toutes les sociétés. Il peut également apporter toutes les modifications relatives à la sécurité : création, modification, suppression d’utilisateurs, modification des mots de passe des autres utilisateurs, gestion des droits d’accès de tous les autres utilisateurs au travers de toutes les sociétés. Il est possible de définir un ou plusieurs administrateurs de sécurité.
Remarque importante : tant qu’aucun utilisateur n’a été défini en tant qu’administrateur de sécurité, il n’y a gestion de droits d’accès dans le logiciel. En effet, en l’absence d’un utilisateur ayant été défini explicitement comme étant administrateur de sécurité, tous les utilisateurs sont considérés implicitement comme ayant cet attribut administrateur de sécurité.
Ce mode de fonctionnement, ou aucun utilisateur n’est défini comme étant administrateur de sécurité, est déconseillé sur le plan de la sécurité ; il n’est offert que pour pouvoir initialiser le système.
Cette table définit les droits d’accès de chaque utilisateur aux différentes sociétés.
Seul un utilisateur défini en tant qu’administrateur de sécurité, ou ayant un accès de niveau Administrateur sur au moins une société, peut gérer cette table.
A partir de là, on définit, société par société, quels sont les utilisateurs qui peuvent accéder à la société, et quel est le niveau d’accès de l’utilisateur pour la société concernée.
Quatre niveaux d’accès sont possibles :
Accès restreint : Ce niveau permet à l’utilisateur d’ouvrir une session dans la société. Cependant, il n’aura accès qu’aux fonctions ayant été autorisées explicitement (voir plus loin).
Accès partiel : Ce niveau permet à l’utilisateur d’ouvrir une session dans la société. Une fois la session ouverte, il aura accès à toutes les fonctions pour lesquelles seul le niveau d’accès partiel est requis.
Accès complet : Ce niveau permet à l’utilisateur d’ouvrir une session dans la société. Une fois la session ouverte, il aura accès à toutes les fonctions pour lesquelles un niveau d’accès partiel ou complet est requis. Cela revient à dire que les seules fonctions interdites seront celles nécessitant un niveau d’accès Administrateur.
Accès Administrateur : Ce niveau permet à l’utilisateur d’ouvrir une session dans la société. Une fois la session ouverte, il aura accès à toutes les fonctions du logiciel pour cette société. Cela offre les mêmes possibilités que le mode Administrateur de sécurité, mais au sein d’une société seulement. Il pourra notamment modifier ou restaurer cette société, ou gérer les droits d’accès des autres utilisateurs à cette société.
Il faut noter ici qu’un utilisateur n’ayant pas été défini dans cette table pour une société donnée n’a pas accès à cette société, sauf s’il est administrateur de sécurité (ou si aucun utilisateur n’est défini en tant qu’administrateur de sécurité, ce qui revient à dire que tous les utilisateurs le sont implicitement).
Le deuxième niveau de gestion des droits d’accès consiste à définir, pour chaque utilisateur et chaque société, quelles sont les fonctions du progiciel qui sont autorisées. On entend par fonction toute fenêtre du logiciel.
Par exemple, on pourra verrouiller l’accès à la fenêtre Journaux (PJOLST), de façon à n’autoriser la modification des paramètres journaux que par un seul utilisateur.
Pour simplifier la gestion de ces droits d’accès, et éviter notamment la multiplication des droits élémentaires à définir par fonction (fenêtre Windev), société et utilisateur, une notion de domaine de sécurité a été ajoutée.
Un domaine de sécurité permet de regrouper un ensemble de fonctions (fenêtres Windev). On définit ensuite non pas des droits d’accès sur les différentes fenêtres du domaine, mais des droits d’accès au domaine.
Par exemple, on peut créer un domaine regroupant les différentes fonctions de paramétrage (plan comptable, journaux, modes de paiement, sections analytiques…), puis réserver l’accès à ce domaine à un ou plusieurs utilisateurs.
La table des domaines peut être gérée à partir du menu Fichier/Sécurité/Domaines. Seul un utilisateur de type Administrateur de sécurité peut gérer cette table.
Pour créer un domaine, il suffit de lui affecter un code constitué de trois caractères et un libellé.
Une fois le domaine créé, il faut lui attacher la ou les fenêtres que l’on veut protéger. Pour cela, il faut accéder à la table des droits requis, à partir du menu Fichier/Sécurité/Droits requis.
Là aussi, seul un utilisateur de type Administrateur de sécurité peut gérer cette table.
Pour ajouter une fenêtre au domaine de sécurité, il faut indiquer le nom de la fenêtre, le code du domaine, ainsi que le niveau d’accès requis pour l’utilisation de la fenêtre.
Quatre niveaux doivent être indiqués, correspondant aux quatre types d’utilisation décrits ci-dessous :
Ouvrir la fenêtre : Ce niveau est celui qui est requis pour simplement ouvrir la fenêtre. Un utilisateur n’ayant pas le niveau d’accès requis pour ouvrir une fenêtre ne pourra pas bien sûr appeler ou utiliser cette fenêtre de quelque manière que ce soit. Tous accès à la fenêtre sera impossible : si la fenêtre peut être appelée depuis un menu, l’option de menu correspondante sera grisée. De même, si la fenêtre peut être appelée depuis la barre d’icônes, l’icône correspondant sera grisé.
Création : Ce niveau est celui qui permet à l’utilisateur d’accéder aux fonctions de création offertes par la fenêtre. Cette fonction de création est normale accessible via le bouton Créer dans la plupart des fonctions de gestion : plan comptable, clients, fournisseurs, journaux…
Modification : Ce niveau est celui qui permet à l’utilisateur d’accéder aux fonctions de modification offertes par la fenêtre. Cette fonction de modification est normale accessible via le bouton Modifier dans la plupart des fonctions de gestion.
Suppression : Ce niveau est celui qui permet à l’utilisateur d’accéder aux fonctions de suppression offertes par la fenêtre. Cette fonction de suppression est normale accessible via le bouton Supprimer dans la plupart des fonctions de gestion.
Pour chacun de ces quatre types d’utilisation, vous définissez le niveau d’accès requis, parmi les quatre qui sont possibles :
Aucun : Aucun niveau d’accès particulier n’est nécessaire pour accéder à ce type d’utilisation dans cette fenêtre. Tout utilisateur pourra donc y accéder, sauf cas particulier des utilisateurs ayant un droit d’accès restreint à la société. Pour ceux ci, même si le niveau d’accès requis à la fonction est aucun, il est nécessaire de leur définir des droits d’accès explicitement (cf règle 4.2 ci après).
Accès partiel : Un niveau d’accès partiel est requis pour accéder à ce type d’utilisation dans cette fenêtre. Seuls les utilisateurs disposant d’un droit d’accès partiel, complet ou Administrateur pour le domaine et la société considérés pourront donc accéder à ce type d’utilisation pour cette fonction.
Accès complet : Un niveau d’accès complet est requis pour accéder à ce type d’utilisation dans cette fenêtre. Seuls les utilisateurs disposant d’un droit d’accès complet ou Administrateur pour le domaine et la société considérés pourront donc accéder à ce type d’utilisation pour cette fonction.
Accès Administrateur : Un niveau d’accès Administrateur est requis pour accéder à ce type d’utilisation dans cette fenêtre. Seuls les utilisateurs disposant du droit d’accès Administrateur pour le domaine et la société considérés pourront donc accéder à ce type d’utilisation pour cette fonction.
Les niveaux d’accès requis pour créer, modifier ou supprimer une donnée sont gérés dans toutes les fonctions standard de gestion, c’est à dire celles qui se présentent sous la forme d’une liste avec les trois boutons Créer, Modifier et Supprimer à droite de la liste. Les droits d’accès conditionnent l’état de ces trois boutons : si l’utilisateur courant a pu ouvrir la fenêtre, mais qu’il ne dispose pas des droits requis pour accéder à la fonction de création, modification ou suppression, le bouton correspondant est grisé pour ce qui est des boutons Créer et Supprimer, le bouton Modifier étant quant à lui remplacé par un bouton Afficher.
Dans les autres fonctions, par extension de ce principe, et chaque fois que cela à un sens, une gestion de ces droits d’accès aux fonctions de création, modification et suppression est également effectuée.
Enfin, dans quelques fonctions particulières, certaines actions jugées critiques, telles la modification des compteurs dans la fiche société, sont réservées aux seuls administrateurs de sécurité.
Remarque concernant le nom d’une fonction :
Pour pouvoir définir des droits d’accès à une fonction particulière du logiciel, il faut connaître le nom de la fenêtre assurant cette fonction. Pour retrouver le nom de toute fenêtre du logiciel, il existe un moyen très simple : tenir les deux touches Majuscule et Ctrl enfoncée lors de l’ouverture ou de la fermeture de la fenêtre. Attention : touche Majuscule, et non pas Verrouillage Majuscule. Les touches Majuscule sont les deux touches situées sur le clavier juste au dessus des touches Ctrl de gauche ou de droite.
Une fois le domaine créé avec ses différentes fenêtres associées et les droits requis pour chacune de ces fenêtres, il reste à accorder les droits d’accès au domaine en question.
Pour cela, il faut accéder à la table des droits d’accès aux domaines, à partir du menu Fichier/Sécurité/Droits d’accès aux domaines.
L’accès à cette fonction est bien sûr protégé :
· un utilisateur de type Administrateur de sécurité peut accorder des droits d’accès à tout utilisateur, sur toutes les sociétés.
· un utilisateur disposant du droit d’accès Administrateur pour une société donnée peut accorder des droits d’accès à tout utilisateur sur cette même société.
Un droit d’accès est toujours accordé pour une société donnée, un utilisateur donné, et un domaine donné. A ce triplet (Société, Utilisateur, Domaine), on définit le niveau d’accès autorisé :
Aucun : L’utilisateur n’a aucun accès possible à ce domaine dans la société concernée. Ce niveau d’accès Aucun permet de travailler par exclusion. Au lieu de définir quelles sont les fonctions autorisées, on définit quelles sont les fonctions interdites. Des exemples sont donnés plus loin.
Accès partiel : L’utilisateur dispose d’un niveau d’accès partiel à ce domaine dans la société concernée.
Accès complet : L’utilisateur dispose d’un niveau d’accès complet à ce domaine dans la société concernée.
Accès Administrateur : L’utilisateur dispose d’un niveau d’accès Administrateur à ce domaine dans la société concernée.
Les différentes règles appliquées pour contrôler les accès à une société ainsi qu’aux différentes fonction du progiciel sont reprises ci-dessous, dans un langage plus proche de l’algorithmique.
Cette présentation peut parfois faciliter la compréhension des mécanismes de sécurité assez complexes qui sont mis en œuvre dans LDCompta.
Un utilisateur qui est administrateur de sécurité peut accéder à toutes les sociétés et à toutes les fonctions du progiciel, indépendamment de toutes les autres règles de sécurité décrites ci-après.
Si aucun utilisateur n’a été défini dans la table des utilisateurs en tant qu’administrateur de sécurité, alors tout utilisateur est considéré comme étant administrateur de sécurité.
ATTENTION : dès lors qu’un utilisateur se déclare en tant qu’administrateur de sécurité en modifiant son inscription dans la table des utilisateurs, tous les autres utilisateurs qui étaient implicitement administrateurs de sécurité perdent automatiquement cet attribut.
Un utilisateur qui n’est pas administrateur de sécurité ne peut accéder qu’aux sociétés pour lesquelles il dispose d’un droit d’accès dans la table des accès sociétés, quel que soit ce droit d’accès.
Remarque : le droit d’accès Restreint est suffisant pour ouvrir une session dans une société.
Une fois la session ouverte dans une société donnée, si l’utilisateur est administrateur de sécurité, ou si l’utilisateur dispose d’un droit d’accès de niveau Administrateur sur la société, toutes les fonctions sont autorisées au sein de cette société sans aucune limitation ; les autres règles de sécurité décrites ci-après ne s’appliquent pas aux utilisateurs disposant du niveau administrateur.
Une fois la session ouverte dans une société donnée, si l’utilisateur ne dispose pas du niveau administrateur (règle N° 3), il dispose alors d’un droit d’accès limité aux différentes fonctions du logiciel. Fonction par fonction, c’est à dire fenêtre par fenêtre, plusieurs cas peuvent se présenter :
è Si l’utilisateur courant dispose d’un droit d’accès Restreint sur la société, l’accès à la fenêtre est impossible.
è Si l’utilisateur courant dispose d’un droit d’accès Partiel ou Complet sur la société, l’accès à la fenêtre est alors possible.
è Si aucun droit d’accès à ce domaine n’a été défini pour cet utilisateur et cette société,
® Si l’utilisateur courant dispose d’un droit d’accès Restreint sur la société, l’accès à la fenêtre est impossible.
® Si l’utilisateur courant dispose d’un droit d’accès Partiel, Complet ou Administrateur sur la société, l’accès à la fenêtre est alors possible.
è Si un droit d’accès à ce domaine a été défini pour cet utilisateur et cette société,
® Si ce droit d’accès au domaine est Aucun, l’accès à la fenêtre est impossible.
® Si ce droit d’accès au domaine est Partiel, Complet ou Administrateur, l’accès à la fenêtre est possible.
è Si aucun droit d’accès à ce domaine n’a été défini pour cet utilisateur et cette société,
® Si l’utilisateur courant dispose d’un droit d’accès Restreint sur la société, l’accès à la fenêtre est impossible.
® Si l’utilisateur courant dispose d’un droit d’accès sur la société supérieur ou égal au niveau d’accès requis pour ouvrir la fenêtre, l’accès à la fenêtre est alors possible.
è Si un droit d’accès à ce domaine a été défini pour cet utilisateur et cette société,
® Si ce droit d’accès au domaine est Aucun, l’accès à la fenêtre est impossible.
® Si ce droit d’accès au domaine est supérieur ou égal au niveau d’accès requis pour ouvrir la fenêtre, l’accès à la fenêtre est possible.
La hiérarchie des niveaux d’accès est toujours la suivante :
Partiel < Complet < Administrateur
Les différentes règles de contrôle des accès mises en œuvre dans LDCompta permettent de gérer de nombreux scénarios de sécurité.
Afin de vous aider à mettre en place le scénario adapté à votre entreprise, nous présentons ci-après trois des scénarios les plus fréquents.
La première chose à faire consiste à définir un utilisateur (l’utilisateur COMPTA livré en standard par exemple) comme étant administrateur de sécurité.
Cela étant fait, il faut, dans la table des droits d’accès aux sociétés (bouton Gérer la sécurité dans la fenêtre d’ouverture de session, ou menu Fichier/Sécurité/Droits d’accès aux sociétés), définir pour chaque société, quels sont les utilisateurs qui sont autorisés à ouvrir une session. Les utilisateurs qui, pour une société donnée, ne sont pas référencés dans cette table, ne pourront ouvrir une session sur la dite société.
Il faut tout d’abord mettre en place le premier niveau de gestion des sécurités, tels que cela est décrit au paragraphe précédent. Pour chaque utilisateur pour lequel vous voulez limiter l’accès, choisissez le niveau d’accès Partiel. Pour ceux autorisés à toutes les fonctions au sein de la société, choisissez le niveau d’accès Administrateur.
Il faut ensuite définir un domaine (menu Fichier/Sécurité/Domaines), puis associer à ce domaine la ou les fonctions dont on veut limiter l’accès (menu Fichier/Sécurité/Droits requis). Pour chacune de ces fonctions, choisissez le niveau d’accès requis Administrateur, soit pour ouvrir la fenêtre, soit pour le type d’utilisation (création, modification ou suppression) dont vous voulez limiter l’accès pour cette fonction.
Il faut tout d’abord mettre en place le premier niveau de gestion des sécurités, tels que cela est décrit plus haut. Pour chaque utilisateur pour lequel vous voulez restreindre l’accès à quelques fonctions du logiciel seulement, choisissez le niveau d’accès Restreint. Pour les autres, choisissez le niveau d’accès Partiel, Complet ou Administrateur.
Il faut ensuite définir un domaine (menu Fichier/Sécurité/Domaines), puis associer à ce domaine la ou les fonctions qui seront les seules autorisées aux utilisateurs ayant le niveau d’accès Restreint (menu Fichier/Sécurité/Droits requis). Pour chacune de ces fonctions, choisissez le niveau d’accès requis Aucun pour ouvrir la fenêtre, et pour les trois types d’utilisation (création, modification ou suppression).
Enfin, il faut accorder des droits d’accès au domaine ainsi créé, pour chaque utilisateur ayant un niveau d’accès Restreint à la société (menu Fichier/Sécurité/Droits d’accès aux domaines). Pour chacun des utilisateurs, définissez un droit d’accès Partiel.