L'option de menu Fichier/Sessions actives permet d'ouvrir une fenêtre qui présente la liste de toutes les sessions ouvertes dans LDCompta à l'instant présent, avec pour chaque session :
Dans la liste, la session « courante » est repérée par une coche verte en première colonne. Les sessions actuellement ouvertes sur le même dossier comptable que la société courante sont repérées par un fond de couleur orangée.
En jouant avec le code progiciel figurant en haut à droite, et si vous utilisez également les logiciels LDNégoce ou LDPaye, vous pouvez voir les sessions actives dans ces autres logiciels.
Cela peut s'avérer utile quand on doit lancer certains traitements particuliers qui nécessitent d'avoir un accès exclusif à un dossier comptable, comme une sauvegarde, un recalcul des écritures de centralisation, ou encore une clôture annuelle.
Si vous disposez d'une licence LDCompta de type « réseau », qui permet donc l'utilisation de LDCompta sur plusieurs postes avec simplement une limitation sur un nombre d'accès simultanés, le bouton Lancer CMViewer situé en bas à gauche de cette fenêtre de gestion des sessions actives ouvre le gestionnaire de licences CMServer en mode affichage (Viewer). Dans cette fenêtre, vous retrouvez les différents progiciels LD Système pour lesquels une licence a été acquise (LDNégoce, LDCompta, LDPaye...), avec pour chaque progiciel le nombre de sessions ouvertes et le nombre maximum de sessions simultanées autorisé. On a également la liste des sessions ouvertes pour chaque logiciel, avec le code utilisateur Windows et le nom du poste de travail sur lequel la session a été ouverte.
Important : le décompte des sessions ne se fait pas de la même façon dans la fenêtre de gestion des sessions actives et dans le gestionnaire de licences CMServer. Dans la fenêtre de gestion des sessions actives, on voit toutes les sessions ouvertes : si on a ouvert trois fois LDCompta depuis un même poste Windows, on verra trois sessions. En revanche, dans le gestionnaire de licences, on ne décompte toujours qu'une seule session ouverte par poste de travail.
En parallèle de cette gestion des sessions actives décrite plus haut, on dispose d'un mécanisme permettant d'interdire toute ouverture de session pendant un laps de temps donné, le temps de réaliser un traitement « sensible » comme une clôture annuelle par exemple.
Pour interdire une ouverture de session, il faut aller dans la fenêtre qui affiche les sessions actives (menu Fichier/Sessions actives). Là, si la session courante a été ouverte avec un profil disposant du niveau d'accès Administrateur de sécurité (administrateur « global »), un bouton Bloquer ouvertures figure en haut à droite de la fenêtre.
En cliquant sur ce bouton, on obtient une fenêtre où l'on doit indiquer la période pendant laquelle l'ouverture des sessions sera impossible, ainsi que la société concernée. Par défaut, c'est la société courante qui est proposée, mais on peut bloquer l'ouverture pour une autre société, voire même pour toutes les sociétés dans LDCompta. Par défaut, la période proposée court depuis l'instant courant jusqu'à la fin de journée (19H00). Mais on peut librement choisir cette période. On peut même définir une interdiction par avance : par exemple, saisir le 09/04 une interdiction d'ouverture pour le 10/04 de 07H00 à 13H00.
Une fois l'interdiction mise en place, elle est visible dans la liste des sessions actives, facilement repérable par le fond rouge, avec l'heure de début (tout à gauche) et la date et heure de fin (dans la colonne Libellé société). La société concernée figure également, avec la valeur *** si l'interdiction porte sur toutes les sociétés.
Une fois l'interdiction posée, lors d'une nouvelle ouverture de session dans une période et sur une société sur lesquelles court une interdiction, l'utilisateur est prévenu de cette interdiction et ne peut donc ouvrir sa session. On lui signale même le nom de la personne qui a mis en place cette interdiction, et la période qu'elle couvre.
Seule exception : si l'utilisateur qui demande à ouvrir une session dispose lui aussi d'un niveau d'accès Administrateur de sécurité et à fortiori si c'est l'utilisateur qui avait mis en place l'interdiction, celui-ci a la possibilité de « forcer » cette interdiction, voire même de la lever (c'est à dire de supprimer définitivement cette interdiction d'ouverture).
Une autre méthode pour lever une interdiction consiste à retourner dans la fenêtre qui liste les sessions actives. Là, si l'utilisateur courant dispose d'un niveau d'accès Administrateur de sécurité, en sélectionnant une ligne correspondant à une interdiction (une ligne avec fond rouge), un bouton Lever l'interdiction apparaît à gauche du bouton Bloquer ouvertures. Cliquez sur ce bouton puis confirmez la levée de l'interdiction pour l'effacer définitivement.
Enfin, sachez qu'à chaque ouverture de la fenêtre qui liste les sessions actives, les interdictions ayant expirées sont automatiquement effacées. Il n'y a donc pas lieu d'effacer explicitement une interdiction, sauf si on souhaite redonner la possibilité d’ouvrir des sessions avant la fin de l'interdiction initialement prévue.
A savoir : ce dispositif ne fonctionne que pour les tentatives d'ouverture de session venant après la mise en place de l'interdiction. Il n'agit en rien sur les sessions déjà ouvertes. Le fait de mettre en place une interdiction d'ouverture de session ne provoque pas automatiquement de fermeture des sessions actives (cela pourrait avoir des conséquences graves sur l'intégrité des données), ni même de notification auprès des utilisateurs actifs.
Conséquence : si vous devez lancer un traitement nécessitant un accès exclusif aux données (une clôture annuelle en comptabilité par exemple), après avoir mis en place l'interdiction, il faut s'assurer qu'il n'y a plus aucune session active sur la société et au besoin demander à chaque utilisateur concerné de fermer sa session « proprement ».
Pour gérer tout ce mécanisme des sessions ouvertes, et ce dans les 3 progiciels LDCompta, LDPaye et LDNégoce, on utilise un fichier partagé entre ces 3 progiciels, pour l'ensemble des utilisateurs. Ce fichier se nomme LDSESTMP et il est créé par défaut dans le répertoire des mises à jour centralisées (souvent de la forme X:\Ldsystem\Update ou X:\Update).
A chaque ouverture de session, un enregistrement est ajouté dans ce fichier, et il est « verrouillé » tant que la session reste ouverte.
On peut parfois rencontrer des problèmes avec ce fichier en raison des nombreux verrouillages effectués sur les enregistrements : cela se produit essentiellement quand on a un grand nombre d'utilisateurs simultanés (plus d'une trentaine), avec beaucoup d'ouvertures/fermetures de sessions. Pour pallier ce problème, on peut gérer ce fichier LDSESTMP sur un serveur HFSQL Client/Serveur (HyperFile C/S) au lieu d'un simple répertoire « réseau » (HFSQL Classic).
Pour faire cela, il faut d'ajouter dans le fichier LDSESTMP.INI (ce fichier à créer s'il n'existe pas déjà, dans le répertoire des mises à jour centralisées, celui où est géré habituellement le fichier LDSESTMP) les paramètres suivants :
[LDCompta]
RepData=CS:\\<Serveur:Port>\<BaseHFCS>
NomUtilisateurCS=NomUtilisateurHFCS
MotDePasseCS=MotDePasseUtilisateur (crypté avec la même règle que celle utilisée dans le fichier LDCParam.INI).
Remarque : via ce mot-clé RepData, on peut aussi indiquer un répertoire réseau autre que le répertoire par défaut (celui des mises à jour centralisée où l'on place le fichier LDSESTMP.INI), même si cela ne présente pas beaucoup d'intérêt.
Il est aussi possible de choisir un autre répertoire que le répertoire des mises à jour centralisée pour toute cette gestion des sessions actives, en renseignant le répertoire souhaité dans le fichier de configuration LDCParam.INI, section [Données], mot-clé RepSession. Le fichier LDSESTMP.FIC sera alors créé à cet emplacement, sauf si à cet emplacement, on trouve un fichier LDSESTMP.INI qui donne l'emplacement final à utiliser, qui peut être un autre répertoire réseau (sans grand intérêt) ou les données de connexion à un serveur HFCS (comme indiqué plus haut).
Attention : le répertoire spécifié au mot-clé RepSession doit exister ; il ne sera pas créé. En revanche, le fichier LDSESTMP sera créé à cet emplacement s'il n'existe pas déjà.
Cela permet de gérer autant de fichiers LDSESTMP que l'on a d'environnements différents, tout en ne conservant qu'un seul répertoire de mise à jour centralisée. Cela peut être utile dans le cas où l'on a par exemple plusieurs environnements correspondant à plusieurs clients distincts hébergés sur un même serveur Windows, partageant un même répertoire de mise à jour centralisée, et qu'on ne souhaite pas que ces utilisateurs se voient les uns les autres (données hébergées sur des serveurs HFCS distincts notamment).
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