Les requêtes créées par Power Query sont enregistrées dans le classeur Excel où elles ont été créées. Excel enregistre :
- d'une part la façon d'accéder aux données et de les présenter, cela sous la forme d'un script en langage M, comme on l'a vu dans le chapitre précédent ;
- d'autre part les données elles-même résultant de l'exécution de ce script.
Ce dernier point a plusieurs conséquences :
- la taille du classeur Excel peut être importante si l'on manipule des volumes de données eux-mêmes importants. D'où l'intérêt de minimiser ce volume de données au travers de la requête, en ne conservant que les lignes et les colonnes strictement nécessaires à l'analyse que l'on veut faire. Cette question prend tout son sens quand la table sous-jacente à la requête comporte plusieurs centaines de milliers de lignes, voire plusieurs millions.
Excel enregistre ces données dans un format très compressé : à titre d'exemple, un classeur contenant une requête comportant 10 colonnes et plus de 3 millions de lignes a une taille de 21 Mo, ce qui reste tout à fait raisonnable.
- quand on ré-ouvre un classeur comportant une requête, celle-ci n'est pas systématiquement rafraichie. Le classeur s'ouvre ainsi plus vite, mais les données que l'on observe sont celles qui ont été enregistrées dans le classeur lors du dernier rafraîchissement.
Il faut donc forcer ce rafraîchissement pour disposer d'une vue tenant compte des données actuelles présentes dans l'entrepôt de données.
Cela se fait depuis le panneau Requêtes de classeur, en cliquant sur la petite icone apparaissant quand on survole le nom de la requête :

Notez que la date de la dernière actualisation de la requête est affichée dans la fenêtre d'aperçu de la requête.