C'est le code calcul le plus fréquent pour les cotisations. On applique le taux (salarial et/ou patronal) sur l'assiette de la cotisation. Cette assiette mensuelle est calculée en tenant compte des cumuls annuels de cette cotisation : cumul brut soumis, cumul brut abattu (en cas de DFS), cumul plancher et plafond. Le mode de calcul détaillé de la base mensuelle est décrit au chapitre 11.1 Calcul standard d'une base de cotisation.
C'est le code calcul utilisé pour toutes les cotisations CSG et RDS. C'est ce code calcul qui gère l'abattement d'assiette de 1,75% (valeur fixée par la constante générale CSGABA, qui vaut à ce jour 98,25). Depuis 2012, cet abattement ne s'applique que sur une partie des sommes soumises. Sont notamment exclus du champ de l’abattement :
Dans LDPaye, c'est dans la fiche rubrique que l'on indique cela, via la case à cocher Bénéficie de l'abattement CSG-CRDS sur l'onglet Calcul.
De plus, le montant pouvant bénéficier de l'abattement est limité en cumul annuel à 4 plafonds de Sécurité Sociale. Le détail du calcul de la base de ces cotisations CSG-CRDS est donné au chapitre 11.1 Calcul standard d'une base de cotisation.
Le mode de fonctionnement est proche de celui du code calcul [TX]. Mais la différence porte sur la façon dont on traite la valeur plancher : avec le code calcul [TX], l'assiette de cotisation est la part de salaire comprise entre le plancher et le plafond. Avec le code calcul [T2], l'assiette est la part de salaire inférieure au plafond, si et seulement si cette part est supérieure au plancher. Si cette part est inférieure au plancher, l'assiette est nulle.
Ce code calcul est utilisé pour la cotisation retraite CET en T1.
Ce code calcul était utilisé pour les cotisations Allocations Familiales dans les années 2000. Il ne l'est plus aujourd'hui.
Le mode de fonctionnement est proche de celui du code calcul [TX]. La différence porte sur le fait que le taux salarial et/ou patronal peut être fixé salarié par salarié, en renseignant la valeur d'une constante salarié dont le nom est fixé dans la fiche cotisation.
Ce code calcul était utilisé assez couramment pour les cotisations Santé, dont le taux varie souvent en fonction de la situation du salarié : célibataire, marié, avec enfants... Mais depuis l'arrivée de la DSN, avec les fiches de paramétrage détaillées des OC, ce n'est plus comme cela qu'il faut procéder. Il est préférable d'avoir autant de cotisations que de taux possibles, chaque cotisation étant associé à un « code option » ou « code population » du contrat de prévoyance. Et c'est via les affiliations prévoyance du salarié que le choix de la bonne cotisation se fera automatiquement.
Le mode de fonctionnement est proche de celui du code calcul [TX]. La différence porte sur le fait que le taux patronal de la cotisation n'est pas inscrit dans la fiche de la cotisation. Il est déterminé via le code AT inscrit dans la fiche cotisation, code AT qui permet d'accéder à la table des codes accident du travail où figure le taux. De plus, avec ce code calcul, il y a un conditionnement implicite : la cotisation ne se déclenche que si le salarié a dans sa fiche situation le même code AT que celui inscrit dans la fiche cotisation.
C'est donc le code calcul à mettre en œuvre pour toutes les cotisations Accident du travail.
C'est le code calcul qui permet de gérer les deux cotisations particulières : Complément Maladie et Complément Allocations familiales. Ces cotisations ne se déclenchent que si l'assiette est supérieure, en cumul annuel, à une valeur égale à 2,5 SMIC pour le complément maladie, 3,5 SMIC pour le complément AF. Dans les deux cas, le SMIC pris en compte mensuellement est le même que celui utilisé pour le calcul de la réduction générale de cotisations patronales. Dans LDPaye, ce SMIC mensuel est déterminé comme suit :
Notez bien que le calcul se fait en cumul annuel : si en cours d'année, le cumul brut soumis à cette cotisation dépasse le cumul SMIC multiplié par le coefficient de 2,5 ou 3,5, la cotisation se déclenche, avec une assiette égale au cumul brut soumis depuis le début de l'année. A l'inverse, si au cours des mois qui suivent, le cumul brut soumis repasse en dessous du cumul SMIC, la cotisation est entièrement remboursée, puisqu'elle n'est plus due. On la retrouve donc avec une assiette négative égale au cumul des bruts soumis des mois antérieurs.
Ce code calcul prend en charge le nouveau système de bonus-malus sur le taux de la cotisation Assurance chômage, entré en vigueur en septembre 2022. Le mode de fonctionnement est le même que le code calcul [TX]. La différence porte sur le fait que le taux patronal de la cotisation est lu ainsi :
C'est un code calcul très simple (mais peu utilisé) : le montant de la cotisation salarial et/ou patronal est forfaitaire, la valeur étant fixée directement dans la fiche de la cotisation. C'est essentiellement utile pour certaines cotisations Santé, même si de plus en plus, ces cotisations Santé sont calculées en appliquant un taux sur une assiette forfaitaire, bien souvent égale au plafond Sécurité Sociale.
Le mode de fonctionnement est proche de celui du code calcul [FO]. La différence porte sur le fait que le forfait salarial et/ou patronal peut être fixé salarié par salarié, en renseignant la valeur d'une constante salarié dont le nom est fixé dans la fiche cotisation.
Là-aussi, ce code calcul était utilisé assez couramment pour les cotisations Santé, dont le taux ou le montant forfaitaire varie souvent en fonction de la situation du salarié : célibataire, marié, avec enfants... Mais depuis l'arrivée de la DSN, avec les fiches de paramétrage détaillées des OC, ce n'est plus comme cela qu'il faut procéder. Il est préférable d'avoir autant de cotisations que de taux ou de montants forfaitaires possibles, chaque cotisation étant associé à un « code option » ou « code population » du contrat de prévoyance. Et c'est via les affiliations prévoyance du salarié que le choix de la bonne cotisation se fera automatiquement.
Ces deux codes calcul sont utilisés pour le calcul de la réduction générale de cotisations patronales, tel qu'il existe depuis 2020, la réduction couvrant à la fois les cotisations Assurance chômage et Retraite. Le code calcul [RF] donne la part de réduction imputée aux cotisations URSSAF, le code calcul [RA] donne la part de réduction imputée aux cotisations retraite AGIRC-ARRCO, sachant que le montant de la réduction est calculé dans un premier temps globalement, à partir de la fameuse formule donnant le coefficient de réduction compte tenu de la rémunération brute et du montant du SMIC (éventuellement corrigé en cas d'absence), puis éclaté en deux parties URSSAF et AGIRC-ARRCO, au prorata de ce que représente (en taux) les cotisations Retraite et CET par rapport à l'ensemble des cotisations couvertes par la réduction générale.
La méthode de calcul de la réduction générale de cotisations patronale dans LDPaye est détaillée dans une fiche-info disponible ici.
C'est le code calcul utilisé pour la réduction de charges salariales s'appliquant sur le montant des heures supplémentaires.
L'assiette de la cotisation mettant en œuvre ce code calcul est constituée (via les reports des rubriques sur la cotisation) par toutes les sommes correspondant à des heures supplémentaires. Sur cette assiette, on applique un taux (négatif, car il s'agit d'une réduction) déterminé comme suit :
C'est le code calcul utilisé pour la réduction de charges patronales s'appliquant aux heures supplémentaires, qui ne concerne plus que les entreprises de moins de 20 salariés. Cette réduction est de 1€50 (valeur renseignée dans la fiche de la cotisation référençant ce code calcul [RP]) par heure supplémentaire.
Spécificité de cette cotisation : les reports des rubriques d'heures supplémentaires sur la cotisation référençant ce code calcul se font en nombre et non pas en montant, quelle que soit la façon dont le report rubrique-cotisation a été définie. En effet, c'est le nombre d'heures supplémentaires qui importe pour cette réduction, pas le montant payé au titre de ces heures supplémentaires.
Ce sont les deux codes calcul utilisés pour le prélèvement à la source (PAS) depuis 2019. Le mode de calcul de ce prélèvement est décrit en détail au chapitre 7.7 Prélèvement à la source - Taux PAS.
Ces trois codes calcul étaient utilisés pour les cotisations spécifiques aux vendeurs à domicile. Ils ne le sont plus aujourd'hui.
Ces deux codes calcul étaient utilisés pour les cotisations Pénibilité qui ont disparu en 2018.
Ce code calcul était propre au Crédit Impôt Compétitivité Emploi, qui a disparu en 2019, remplacé par un allègement de cotisations sociales.
Ces deux codes calcul étaient utilisés pour les majorations de cotisation d'assurance chômage s'appliquant aux CDD « courts », sur la période courant de juillet 2013 à septembre 2017. Cela n'a donc plus cours depuis octobre 2017.
A ne pas confondre avec le nouveau système de bonus-malus de cotisation assurance chômage entré en vigueur en septembre 2022, pris en charge via le code calcul [AC].
Ce code calcul a été utilisé entre octobre et décembre 2019, période durant laquelle la réduction générale de cotisations patronale a été étendue à l'assurance chômage. Le mode de calcul de la réduction était donc un peu particulier, du fait que l'assiette se calcule en cumul annuel, mais avec un taux (coefficient de base de la réduction) qui avait varié en cours d'année.
Ce code calcul a été utilisé avant 2015 pour le calcul de la réduction générale de cotisations patronale. Il permettait de majorer cette réduction de 10%, pour les salariés affiliés à une caisse de congés payés. Depuis 2015, cette majoration ne s'applique plus ici sur le montant de la réduction ; c'est le coefficient qui est majoré, via une division par 0,9, pour les salariés affiliés à une caisse CP.
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